Pre-Code parlant made in MGM, The Woman Racket vaut surtout pour la présence de Blanche Sweet, actrice du muet très liée à D. W. Griffith et dont la carrière s'est stoppée net avec l'arrivée du parlant. Elle incarne ici une show-girl, Julia, qui tente de fuir une descente de police dans le speakeasy où elle travaille et qui va être aidée par un des policiers, Tom (Tom Moore), à ne pas finir la nuit au poste. Les deux tombent amoureux, s'installent ensemble mais cette nouvelle vie ne lui convient pas et elle retourne dans l'établissement où elle a débutée avec des ennuis à la clé.
Si l'actrice se sort plutôt bien des pièges des "early talkies" avec un brin de voix pas désagréable et un jeu tout à fait correct, le reste est par contre un peu plus problématique. Son partenaire Tom Moore, lui aussi issu du muet, ne semble pas très à l'aise avec son rôle mais également avec le micro au-dessus de sa tête. Assez statique, il n'arrive pas à être aussi bon que Sweet et ses années en plus par rapport à l'actrice ne sont pas là pour l'aider dans la crédibilité de son personnage. Les rôles secondaires sont assez anodins à l'exception de John Miljan dont le visage colle parfaitement avec son personnage de gangster et surtout mention spéciale à Sally Starr dont la scène de danse est tellement exécrable (elle ne sait pas quoi faire de ses bras ) que l'on préfère se concentrer sur les chorus girl qui s'agitent derrière elle pour y chercher une toute jeune Ann Dvorak.
Le film, lui, souffre d'un des gros défauts des premiers parlants à savoir des dialogues à n'en plus finir et qui ont vite fait de vous faire sortir du film. Heureusement que la durée de 70 minutes est là pour éviter la sortie de route définitive mais un peu plus de pêche dans les scènes de dialogue et des acteurs un peu moins statique auraient sans doute aidé à en faire un petit Pre-Code un peu plus agréable à suivre. C'est dommage car Blanche Sweet avait tout pour continuer une seconde partie de carrière parlante.
Si l'actrice se sort plutôt bien des pièges des "early talkies" avec un brin de voix pas désagréable et un jeu tout à fait correct, le reste est par contre un peu plus problématique. Son partenaire Tom Moore, lui aussi issu du muet, ne semble pas très à l'aise avec son rôle mais également avec le micro au-dessus de sa tête. Assez statique, il n'arrive pas à être aussi bon que Sweet et ses années en plus par rapport à l'actrice ne sont pas là pour l'aider dans la crédibilité de son personnage. Les rôles secondaires sont assez anodins à l'exception de John Miljan dont le visage colle parfaitement avec son personnage de gangster et surtout mention spéciale à Sally Starr dont la scène de danse est tellement exécrable (elle ne sait pas quoi faire de ses bras ) que l'on préfère se concentrer sur les chorus girl qui s'agitent derrière elle pour y chercher une toute jeune Ann Dvorak.
Le film, lui, souffre d'un des gros défauts des premiers parlants à savoir des dialogues à n'en plus finir et qui ont vite fait de vous faire sortir du film. Heureusement que la durée de 70 minutes est là pour éviter la sortie de route définitive mais un peu plus de pêche dans les scènes de dialogue et des acteurs un peu moins statique auraient sans doute aidé à en faire un petit Pre-Code un peu plus agréable à suivre. C'est dommage car Blanche Sweet avait tout pour continuer une seconde partie de carrière parlante.