Jane Fonda

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Commissaire Juve
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Jane Fonda

Message par Commissaire Juve »

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Je ne vais pas faire d'historique, je laisse ça aux courageux. Perso, j'aime beaucoup ce qu'elle a été.

Je voulais simplement poser une question à Jérémy :mrgreen: : tu as vu Le souffle de la tempête (Alan J. Pakula, 1978) ? test au commissariat

Qu'en a pensé l'amateur de films de cow-boys ?

Je l'ai vu trois fois depuis 2006. Je me le suis repassé cet aprèm, en upscalé, sur ma dalle, et ça m'a plu comme au premier jour. C'est un western moderne, avec de superbes paysages, quelques envolées lyriques (capture du bétail, sur une belle musique de Michael Small) et une belle Jane Fonda de 41 ans. Les nombreux moments de silence -- tout en plans fixes à la Haneke -- provoquent parfois des envies de bâiller, mais, globalement, je trouve que c'est de la belle ouvrage.

Coïncidence "amusante", le film est sorti un mois après les moissons du ciel de Terrence Malick et en dehors du regard sur la nature, on y retrouve une ambiance assez similaire.

Incidemment : pour un vieux DVD MGM, j'ai trouvé l'image upscalée pas mal du tout. Mais, un beau BLU serait le bienvenu.

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Dernière modification par Commissaire Juve le 2 nov. 13, 23:39, modifié 3 fois.
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Re: Jane Fonda (1937)

Message par Commissaire Juve »

Tiens ! Klute (1971) re-sort chez nous début janvier... nouveau visuel... nouvel éditeur.

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kiemavel
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Re: Jane Fonda (1937)

Message par kiemavel »

Je ne suis pas dingo de cette actrice mais de bons films.
Je ne connais pas bien ses débuts en dehors de Walk on the Wild Side ( La rue chaude) et The Chapman Report ou il n'y a pas que la rue de chaude mais je pense que çà a du pas mal vieillir.
Ensuite, il y a la période Vadim, un cinéaste qui m'a (presque) toujours déçu mais je n'ai pas vu Barbarella
Puis de On achève bien les chevaux à La maison du lac beaucoup de très bons films
De sa carrière postérieure, je n'ai rien vu ou presque

Pour le western, je me rappelle surtout de Cat Ballou qui peut amuser mais guère plus...
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Major Tom
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Re: Jane Fonda (1937)

Message par Major Tom »

Ah, Jane...
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La Rue chaude (Walk on the Wild Side) d'Edward Dmytryk
Commissaire Juve a écrit :Perso, j'aime beaucoup ce qu'elle a été.
Oui, pareil. Jusqu'à ses vidéos de cours d'aerobic dans les années 80 quoi. Je pense qu'à partir de là ça se gâte.
Dernièrement elle jouait dans ça... Je suis sans doute mauvaise langue car je n'ai pas vu ce film, mais force est de reconnaître que ça ne me tente pas des masses.

Bien avant ça...
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Je n'ai pas vu le Dmytryk, mais j'aime beaucoup cette affiche.
J'avais beaucoup aimé Les Félins (1964, de René Clément) qui a d'ailleurs fini en film du mois malgré ses quelques longueurs, où rien que son face à face avec le félin Delon vaut le coup d'œil.
Mais j'ai dû la découvrir pour la première fois dans le superbe film d'Arthur Penn The Chase (1966). Brando, Redford, Duvall et bien sûr John Barry complètent ce qui aurait pu être un véritable classique (Spiegel ayant considérablement affaibli le résultat par un montage trop lent). Elle y est vraiment magnifique.
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Sa beauté ne relève rien hélas, je trouve, au sketch pourri de Vadim Metzengerstein dans Histoires extraordinaires (1968), où son compagnon de réalisateur se contente de la filmer déambulant au milieu d'un château ou faisant du cheval à moitié nue, l'histoire de Poe servant vaguement de toile de fond.
D'ailleurs du même génie, je n'ai jamais réussi à dépasser le premier quart d'heure de Barbarella (1968). :oops:
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La même année par contre, est sorti sûrement ce qui restera son chef-d'œuvre (même si je suis loin d'avoir vu toute sa filmo), le fameux film de Pollack. Anecdote que je trouve moyennement intéressante (j'aurais prévenu), lorsque je l'ai découvert hélas en VF, j'avais trouvé curieux qu'ils l'aient doublée avec un accent améwicain et je m'étais toujours demandé, vu que je la savais déjà francophile et que sa voix dans le film était très proche de la vraie en VO, si elle ne s'était pas doublée elle-même. Eh bien j'ai trouvé ma réponse (aaah Internet), et oui, c'est bien elle! Mais bon, le film se savoure réellement en VO (pas de Guy "Bugs Bunny" Piérauld pour la voix de Red Buttons, ça c'est la chose que je HAIS vraiment dans cette chiotte de VF).

Si On achève bien les chevaux est "objectivement" son chef-d'œuvre, Klute de Pakula, sorti deux ans plus tard, est mon film favori de l'actrice. Elle y incarne à nouveau un portrait de paumée à caractère d'acier avec une sensibilité plus approfondie dans le Pakula que dans le Pollack.
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Je serais curieux de voir le Godard avec Montand et Caprioli qui m'a l'air assez spécial (Godard, en plus période seventies) :shock: :lol: ...
Dans le même genre de film "engagé", Le Syndrome chinois (The China Syndrome, 1979) est relativement oubliable, le succès du film venant surtout du fait que son sujet et sa sortie coïncidaient avec Three Mile Island.

Voilà grosso modo, j'y reviendrai certainement plus tard...
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Jeremy Fox
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Re: Jane Fonda (1937)

Message par Jeremy Fox »

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Cat Ballou (1965) de Elliot Silverstein
COLUMBIA


Avec Lee Marvin, Jane Fonda, Michael Callan, Nat King Cole
Scénario : Walter Newman & Frank Pierson d’après un roman de Roy Chanslor
Musique : Frank De Vol
Photographie : Jack A. Marta (Eastmancolor 1.85)
Un film produit par Harold Hecht pour la Columbia


Sortie USA : 24 juin 1965


Catherine Ballou (Jane Fonda) est une jeune institutrice sur le point d’être pendue. Flash-back : que s’est-il donc passé pour que cette charmante citadine soit obligée de passer sa jolie frimousse au travers de la corde… Ce jour lointain, elle se rend en train jusqu’à Wolf City, Wyoming, pour y visiter son père. Sans le vouloir, elle aide le voleur de chevaux Clay Boone (Michael Callan) à s’enfuir avec l’aide de Jed (Dwayne Hickman), l’oncle de ce dernier qui s’était fait passer pour un prédicateur. Elle rencontrera à nouveaux ces deux hors-la-loi alors que des notables véreux, tentant de s’approprier la propriété de son père, abattent ce dernier par l’intermédiaire d’un redoutable tueur à gages ‘sans nez’. ‘Cat’ décide donc de s'en faire des complices avec pour mission de venger son père. Ce groupe de ‘pieds nickelés’ trouve également de l’aide en la personne de l’indien cultivé Jackson Two-Bears (Tom Nardini) ainsi que du légendaire tireur d’élite Kid Shelleen (Lee Marvin), devenu entre temps un irrécupérable alcoolique…

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Adapté d’un roman on ne peut plus grave de Roy Chanslor (l’auteur de Johnny Guitar), Cat Ballou s’est transformé en parodie lors de son passage sur grand écran. C’est la Columbia et le producteur Harold Hecht qui, désirant renouveler le genre, eurent cette idée de changer l’intrigue sérieuse en un pastiche des westerns classiques, les différents éléments comiques (situations, gags…) s’ajoutant au fur et à mesure de l’écriture pour aboutir à une comédie pure et dure. Détournant la plupart des codes du genre, non dénué de clins d’œil à ses prédécesseurs, le premier film signé par Elliot Silverstein, réalisateur qui n’avait jusque là travaillé que pour la télévision, s’est vu placé 10ème meilleur western de tous les temps par le très sérieux American Film Institute (sic !) De quoi disserter pendant des heures sur la différence de réception de l’humour en fonction des pays et des cultures ; car pour beaucoup d’entre nous il y a de quoi tomber des nues devant ce que nous pourrions penser être une étonnante indulgence ! Vu d’Europe, une telle 'surestimation' aurait à la rigueur pu se comprendre si Cat Ballou avait été la première comédie/parodie westernienne ; ce qui est loin d’être le cas, Cat Ballou ne venant de plus absolument rien révolutionner contrairement à ce qu'on a pu lire ici et là ! Souvenons nous au moins des réussites, nettement plus amusantes à mon humble avis, que furent Le Grand Bill (Along Came Jones) de Stuart Heisler avec Gary Cooper, La Belle du Far-West (Calamity Jane) de David Butler avec Doris Day ou encore La Vallée de la poudre (The Sheepman) de George Marshall. Même les plus récents McLintock! de Andrew McLaglen ou Sur la piste de la grande caravane (The Hallelujah Trail) de John Sturges, pourtant pas spécialement réputés pour leur délicatesse de ton, arrivaient à faire mieux fonctionner nos (mes) zygomatiques ; ce n’est pas peu dire !

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Dans leur célèbre ouvrage sur le cinéma américain, Bertrand Tavernier et Jean-Paul Coursodon attaquent leur notule sur Elliot Silverstein par une allégation comme quoi réaliser une parodie ne leur semble pas plus difficile qu’autre chose à condition de le faire avec rigueur, ce qui dans les faits n’existe quasiment pas au sein du cinéma américain puisque le genre du pastiche n’attirerait que des tâcherons. Leur conclusion à cette violente diatribe -évidemment principalement à l’encontre de Cat Ballou- se terminait ainsi : "[…] Cet abandon aux effets faciles va de pair avec la lourdeur et l'outrance. Forçant toujours son talent, Silverstein ne fait rien avec grâce et Cat Ballou ne parvient qu'à rendre désagréable à force de cabotinage un des meilleurs acteurs américains, Lee Marvin." Facilité, lourdeur, outrance… on trouve effectivement de tout ça dans Cat Ballou ; mais d’autres parodies pouvaient se voir accoler ces adjectifs péjoratifs sans que ça n’enlève rien à leur drôlerie. Au vue de l’idolâtrie qu’on lui voue outre-manche, beaucoup ont dû penser de même de Cat Ballou. La critique française n’en est pas arrivé aux mêmes conclusions ; pas plus votre serviteur qui aurait pu compter sur les doigts d’une main les occasions qu’il a eu de s’esclaffer durant ces 90 pénibles minutes et qui continue à s’étonner de certains textes théoriques sur le film lui attribuant des intentions qui me font croire ne vraiment pas avoir vu le même. Quant à Lee Marvin, ayant repris un rôle destiné au départ à Kirk Douglas, il n’est effectivement pas à son avantage, cabotinant à outrances sans arriver à nous dérider. Son obtention d’un Oscar pour cette prestation s’avère elle aussi totalement surprenante, voire même sacrément incongrue.

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De cette comédie se voulant iconoclaste mais qui se révèle en définitive très peu amusante, vous aurez bien compris que je ne sauve pas grand-chose, pas plus le scénario que la mise en scène qui rivalisent tous deux d’indigence. Et pourtant la première idée avait été assez savoureuse, le logo de la Columbia étant détourné, la femme drapée portant le flambeau se transformant en pin-up. L’idée d’avoir fait raconter ‘la légende ce Cat Ballou’ en chanson par Nat King Cole et Stubby Kaye ‘armés’ de banjos était elle aussi délectable d’autant que la mélodie de Frank De Vol (le compositeur attitré de Robert Aldrich) s'est rapidement avérée entêtante. Le seul problème est que, morfondu devant chaque séquence, plus pénible les unes que les autres, le spectateur que je suis n’a plus fait que d’attendre le retour de ces deux chanteurs ; quel plaisir de voir ce génie du jazz vocal qu’est Nat King Cole en chair et en os à de multiples reprises ! En revanche, dommage qu’ici le talent de Jane Fonda n'ait pas été mis autant en avant que sa sensualité et son exquise plastique. Dernière source de plaisir possible pour les amateurs de westerns, retrouver, même si très brièvement, les habitués du genre que sont Jay C. Flippen ou Arthur Hunnicut. Pour le reste, à vous de juger si vous vous retrouvez plutôt du côté américain ou européen puisque les avis sont d’un côté et de l’autre de l’Atlantique très tranchés et opposés. A vous de voir si les gags vous sembleront hilarants ou affligeants ! Quoiqu'il en soit, vous voilà prévenus !

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odelay
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Re: Jane Fonda (1937)

Message par odelay »

C'est une actrice que j'aime beaucoup. La classe, l'intelligence, un sens de l'engagement, une présence indéniable lorsqu'elle apparait, une volonté de ne pas se cantonner uniquement au cinéma hollywoodien que ce soit à l''époque de son immense gloire ou maintenant (tout le monde a du être surpris par le succès en France du film qu'elle a fait avec P. Richard, C. Rich et Bedos). Alors oui, elle a pu passer pour une enfant gâtée qui tout à coup avait une conscience politique, mais son engagement lors de la guerre du Vietnam était sincère. Seulement elle a fait une erreur qui lui a coûté cher, celle de se faire photographier sur une batterie de canons.
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Elle a dit qu'elle ne s'était pas rendue compte, elle était prise dans toute l'agitation de sa visite 15 jours et n'a pas réalisé le scandale de se faire photographier en train de chanter sur des armes, ce qui était insultant pour les combattants et leurs familles. Elle dit aussi qu'il est possible qu'elle se soit fait manipuler intentionnellement mais qu'elle n'en veut pas aux Vietnamiens si ça a été le cas car elle était la seule responsable pour qu'on en arrive à ce résultat.

Bon, et puis si je l'aime bien, il y a aussi un petite raison personnelle, ma mère m'a dit qu'elle était indirectement responsable du choix de mon prénom. Non pas que je m'appelle Jane :lol: , mais elle avait vu à la télé "La Curée" de Vadim et elle aimait bien la façon qu'elle avait de prononcer le prénom du personnage interprété par l'acteur Peter Mc Neri et que ça donnait bien. Du coup il m'a été attribué. Je trouve ça plus classe que si elle m'avait dit que ça venait de Santa Barbara ! :fiou:
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Re: Jane Fonda (1937)

Message par Commissaire Juve »

odelay a écrit :... Je trouve ça plus classe que si elle m'avait dit que ça venait de Santa Barbara ! :fiou:
:mrgreen: Mais tu aurais pu t'appeler Tyson, ou Jason (Djèzone), ou Kevin, ou Bruce, ou Marvin, ou Dylan, ou Brandon ! :lol: (tu te serais bien entendu avec tes soeurs Kimberley et Djessica :uhuh: )


Pour revenir à Jane. Dans ces films années 70, j'aime :

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Pour le retour, attention (quand même) aux coupes de cheveux improbables.
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Re: Jane Fonda (1937)

Message par Major Tom »

Commissaire Juve a écrit :Pour le retour, attention (quand même) aux coupes de cheveux improbables.
Pas vu le film que tu cites. Ça dépend du personnage peut-être. Sa coupe dans Klute, et manifestement aussi dans le Godard de la même année où elle semble aussi avoir repris la même garde-robe, sert son personnage (elle est supposée jouer un personnage relativement quelconque), bien qu'elle ne lui aille pas du tout.
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Re: Jane Fonda (1937)

Message par Commissaire Juve »

Mes mots ont dépassé ma pensée. Dans le retour, elle tient un rôle de femme d'officier. C'est une femme "comme il faut", il n'y a rien de "fou", mais... c'est du moche année 70. :mrgreen: (il faut un petit moment d'acclimatation).

Cela dit, l'évolution capillaire de son personnage sert sans doute à marquer son passage de "coincée" à "décoincée".

PS : les brushings années 80, c'était pas tellement mieux.
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Re: Jane Fonda (1937)

Message par Stone Blue »

Il est dommage que le cinéma se soit un peu noyé dans l'eau de son regard bleu, sans voir en elle le dixième de l'immense actrice qu'elle aurait pu devenir. Son talent ne fait qu'affleurer dans On achève bien les chevaux. Il est vrai qu'elle montait aussi parfois sur ses grands chevaux, auxquels elle est toujours restée fidèle, et Hollywood l'a traitée comme on traite les rebelles.

Je la trouve bouleversante dans Julia :)
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Re: Jane Fonda (1937)

Message par AtCloseRange »

Et pour ceux qui avaient raté cette news croustillante à propos de The butler

http://www.rawstory.com/rs/2013/08/22/k ... the-enemy/
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Major Tom
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Re: Jane Fonda (1937)

Message par Major Tom »

J'avais adoré sa réponse dans un interview où on lui demandait quel était son secret pour rester aussi belle. "J'ai de l'argent." :mrgreen:

Et sinon, que vaut ce DVD?... Juve, un commentaire sur la qualité? :P
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Re: Jane Fonda (1937)

Message par Commissaire Juve »

Stone Blue a écrit :...

Je la trouve bouleversante dans Julia :)
J'ai découvert la BA tout à l'heure (ça m'a permis de constater qu'elle avait déjà joué avec Jason Robards). Mais, Jane Fonda se baladant dans l'Allemagne nazie, mm... méfiance. C'est peut-être bien, hein, mais j'ai un peu peur d'y trouver une Allemagne des années 30 comme dans un roman pour mémère (tu sais, ces gros best sellers dont le titre est en police script dorée).
Major Tom a écrit : Et sinon, que vaut ce DVD?... Juve, un commentaire sur la qualité? :P
Va dans le métro, Satanas ! :twisted: - - - :mrgreen:
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Re: Jane Fonda (1937)

Message par odelay »

Major Tom a écrit :J'avais adoré sa réponse dans un interview où on lui demandait quel était son secret pour rester aussi belle. "J'ai de l'argent." :mrgreen:
:)

Oui, et elle aurait pu rajouter "et je sais bien l'utiliser contrairement à pas mal de consoeurs qui sont devenues des vrais duck faces.
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Re: Jane Fonda (1937)

Message par Federico »

J'aime aussi énormément la Jane Fonda des années 60-70. Bien sûr, le premier titre qui viendrait lors d'un micro-trottoir serait Barbarella, film improbable aussi tarte que rigolo où elle flotta en impesanteur et porta la micro-peau de bête* comme personne. Mais c'est aussi le film où elle joue de loin le plus mal, Vadim ayant évidemment accentué l'aspect femme-enfant-objet de l'héroïne de Forest (bien que ce dernier ait approuvé le choix de Fonda pour incarner sa belle de l'espace, moins ravissante idiote sur le papier qu'à l'écran). Car elle a très tôt montré son talent d'actrice et qu'elle valait bien mieux que son étiquette de "fille de" (en comparaison, son frère Peter est nettement moins doué).

Je pense que ceux qui ne la connaîtraient que pour Barbarella n'en reviendraient pas en découvrant que les années précédentes elle avait été ébouriffante dans Pieds nus dans le parc (où elle est aussi vive et sexy qu'une héroïne de comédie romantique de l'âge d'or mais remise au goût du jour) et bouleversante en femme partagée entre deux hommes dans La poursuite impitoyable.

Ensuite, je vais citer les mêmes films que mes petits camarades à savoir Klute, On achève bien les chevaux, Le cavalier électrique, Julia, Le retour...
Après, j'avoue que je n'ai plus vu grand chose à part le fameux La maison du lac qui m'avait plutôt laissé l'impression d'un grand téléfilm/réunion de famille un peu triste. :|
Et puis bon après, l'aérobic, CNN et tout ça...

J'ai l'impression que sa (déjà belle) filmo aurait peut-être été plus étoffée si n'étaient pas entretemps arrivées des actrices telles que Faye Dunaway puis Meryl Streep...

Je profite de ce topic pour copier-coller le passage du docu féministe Sois belle et tais-toi ! de Delphine Seyrig que j'avais évoqué ailleurs :
Sur ce document de qualité très brute, elle semble avoir volontairement (pour la cause) fait fi de tout charme féminin. C'est même assez troublant/embarrassant de voir à quel point elle ressemble plus que jamais à son papa. :?

Sinon, il y a un truc qui m'a toujours amusé chez elle : comme il arrive parfois à certains étrangers doués qui se sont mis au français, elle le parle avec un débit ininterrompu. Comme par exemple dans cette interview par François Chalais en 1963 au moment du tournage des Félins :
Le même document en version non coupée ici.

(*) A propos de peau de bête, je découvre à l'instant ce candide et émouvant cliché qui donne immédiatement envie de se plonger dans un livre... :fiou:
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Avouez que certains alphas ont de quoi rendre bêta... :oops:

Photo issue d'une série de clichés réalisés en 1962 par Peter Basch pour l'apparemment assez électrique magazine de charme Cavalier


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The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
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