RED SUN (Soleil Rouge) est dispo en bluray depuis 3 jours en Angleterre et en Novembre en Allemagne.
Quelqu'un aurait vu passer des infos sur la présence de sous titres français sur le disque ?
Studio Canal a le chique pour ne pas coordonner les sorties entre l'Angleterre, l'Allemagne et la France alors qu'il s'agit souvent au final du meme contenu (exemple de They Live de Carpenter)
Terence Young (1915-1994)
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Re: Terence Young (1915-1994)
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Re: Terence Young (1915-1994)
THEY WERE NOT DIVIDED - Terence Young (1950) découverte
Je ne suis déjà pas fan des films de guerres anglais de l'époque, alors Terence Young en pyjama durant ses années d'apprentissage et mes paupières s'alourdissent illico. Tourné durant la reconstruction de l'Europe et aidé d'une cave de stock-shots (que le jeune Young - rires - ne va pas laisser à l'abandon), They Were Not Divided suit l’énième parcours de braves puipuis, de préférence anglais, qui vont devoir abandonner femmes (frustrées) et enfants (sur le point de naitre) pour la gloire de l'Union Jack. Aussi violent qu'une partie de badminton, le film n'avance que grâce à ses images d'archive sans quoi les personnages feraient du sur place. Le reste du temps, les soldats glandent, attendent, jouent aux cartes et surtout jaaaaaactent jusqu'au petit matin. Fichtre que ces bidasses sont bavards et prêts à tuer père et mère pour un bon mot quand les autres se font descendre sur le front. Idéologiquement, Young part du principe que tout le monde rêve d'être anglais, même les américains. Cela donne un refus de tout particularisme (les irlandais baissent la tête devant les britishs et les écossais sont des aliens que l'on regarde de loin) et pas mal de patriotisme assez rigolo (les français qui ont tous un drapeau anglais chez eux même dans un bled paumé, les américains se jettent sur des cigarettes lancées par les soldats de la Reine). Le thé est froid mais coule tout même, même écrits au stabilo les personnages finissent à la longue par être attachant et leur jacasserie devient comme une mélodie monotone mais reposante. La dernière scène est (étonnement) lyrique. Elle ne dure que quelques minutes (dommage) mais retrouve la force des films de Wellman par exemple (The Story of G.I. Joe, Battleground). Regardable si le film fait parti d'un coffret (soldé). A noter que le temps d'un ou deux plans, on peut apercevoir un grand gars au fond, assez identifiable, un certain Christopher Lee.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Terence Young (1915-1994)
En 2024, Justin poursuit son cycle cinéma british et on débute l'année par Les Ennemis amoureux.