Blaxploitation : For the badass mother fuckers

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Beck
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Re: Blaxploitation : For the badass mother fuckers

Message par Beck »

L'impact qu'a eu ce courant sur la black music est aussi très intéressant à observer. On peut le voir facilement dans le hip-hop, aux pochettes des rappeurs américains, qui reprennent les mêmes codes graphiques et les composantes en terme de personnage et de style que les bonnes vieilles productions black old school.

For exemple:
Cotton Comes to Harlem de Ossie Davis
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Bobby Digital du Dj et Mc (membre du wu-tang clan) RZA:
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Mais cette reprise des codes du genre ne se limite pas aux looks qu'arborent les rappeurs, il se retrouve aussi bien sûr dans la musique, comme Ice-t qui sample PusherMan de Curtis Mayfield du film Superfly par exemple, ou qu'une majorité de rappeurs cite comme référence ultime les mots de Iceberg Slim (dont celui ci a jouit d'une adaptation sur grand écran de son chef d'oeuvre Trick Baby sorti en 1972 réalisé par Larry Yust. Adaptation qui ne retranscrit pas selon moi la puissance, l'ambiance de l'oeuvre originale, mais qui reste agréable à regarder.

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Beck
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Re: Blaxploitation : For the badass mother fuckers

Message par Beck »

L'impact qu'a eu ce courant sur la black music est aussi très intéressant à observer. On peut le voir facilement dans le hip-hop, aux pochettes des rappeurs américains, qui reprennent les mêmes codes graphiques et les composantes en terme de personnage et de style que les bonnes vieilles productions black old school.

For exemple:
Cotton Comes to Harlem de Ossie Davis
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Bobby Digital du Dj et Mc (membre du wu-tang clan) RZA:
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Mais cette reprise des codes du genre ne se limite pas aux looks qu'arborent les rappeurs, il se retrouve aussi bien sûr dans la musique, comme Ice-t qui sample PusherMan de Curtis Mayfield du film Superfly par exemple, ou dans les paroles qu'une majorité de rappeurs cite comme référence ultime tels que les mots de Iceberg Slim (dont celui ci a jouit d'une adaptation sur grand écran de son chef d'oeuvre Trick Baby sorti en 1972 réalisé par Larry Yust. Adaptation qui ne retranscrit pas selon moi la puissance, l'ambiance de l'oeuvre originale, mais qui reste agréable à regarder.

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Re: Blaxploitation : For the badass mother fuckers

Message par Federico »

Les rappeurs auront plus d'une fois sampler les tubes soul/funk classiques de cette époque, de Stevie Wonder, Bobby Womack, Curtis Mayfield, Quincy Jones, Herbie Hancock et surtout de James Brown et Isaac Hayes. Pas que les rappeurs d'ailleurs, cf la géniale ré-utilisation de son Ike's Rap II dans le Glory box de Portishead.
Pour revenir au cinéma, le sampler de péloche qu'est Tarantino offrira un écrin au thème que Womack conçu pour Across 110th Street dans Jackie Brown... où la version que l'on entend dans la fantastique scène d'ouverture est même supérieure (en tout cas mieux arrangée) que dans le film de Barry Shear.



En les superposant, ça donne ceci :

Dernière modification par Federico le 14 sept. 13, 22:28, modifié 1 fois.
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Re: Blaxploitation : For the badass mother fuckers

Message par Federico »

Beck a écrit :
Federico a écrit :Le jive et l'esprit se retrouvent chez Robert Crumb et Gilbert Shelton (et dans le dessin animé Fritz the cat de Ralph Bakshi) mais il me semble que le genre a été remis au goût du jour avec le nouveau millénaire.
Complètement d'accord pour Crumb et Shelton dont bons nombres de leurs personnages (Fritz the cat en particulier et son argot black pour Crumb, les Freaks brothers tout simplement pour shelton, qui sont les blancs du ghetto américain, et donc ont intégré le style funky de l'époque pat d'eph et argot).
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Par contre pour Bakshi, que j'adore au même titre que les deux messieurs précédemment cités, je crois que Coonskin (avec un superbe Bande Originale signée Chico Hamilton) est plus en lien avec le sujet puisque lui étant complètement adressé, ayant même un certain regard critique.
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Et puis je me demande si le public Noir a apprécié que Bakshi utilise le personnage symbolique du corbeau, référence à l'expression raciste (et aux lois ségrégationnistes) Jim Crow... :?
Sinon merci pour les refs, notamment le Inner City Blues ça a l'air bien sympa.
Une saine lecture, hautement conseillée. Comme tous les albums dessinés par Brüno. :wink:
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El Dadal
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Re: Blaxploitation : For the badass mother fuckers

Message par El Dadal »

Beck a écrit :Iceberg Slim (dont celui ci a jouit d'une adaptation sur grand écran de son chef d'oeuvre Trick Baby sorti en 1972 réalisé par Larry Yust. Adaptation qui ne retranscrit pas selon moi la puissance, l'ambiance de l'oeuvre originale, mais qui reste agréable à regarder.
:) C'est une belle coïncidence que ce topic, car j'ai commandé le film cette semaine, après avoir relu le roman cet été et découvert qu'un film en avait été tiré. Mais tout de même, j'ai du mal à me faire à l'idée de la représentation de Johnny "Trick Baby" O'Brien à l'écran, je le rappelle selon les mots de Slim lui-même "le nègre blanc aux traits semblables à Erroll Flynn". Une vraie gageure à mes yeux. Wait and see.

Toujours concernant Iceberg Slim, il faut bien reconnaître qu'il s'agit d'une référence culturelle majeure (sans doute pour de mauvaises raisons, les mêmes qui poussent une certaine frange à voir en Tony Montana une figure d'inspiration exemplaire), en un sens le versant black d'un Eddie Bunker, et je conseille vivement à tous les curieux la lecture de Pimp, Trick Baby et Mama Black Widow, évocations sincères d'un milieu aux valeurs morales vérolées en son cœur, emportant les plus faibles et impressionnables dans son sillage impitoyable (ce qui fut le cas de l'auteur, rejetant une potentielle carrière universitaire en faveur de l'éclat immédiat du dollar). Vanité et fierté le poussant à embrasser une voie que l'Amérique blanche ne saurait exploiter, sa façon à lui d'atteindre un échelon social important sans avoir à passer pour le subalterne. En ce sens, sons influence est évidente.
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Re: Blaxploitation : For the badass mother fuckers

Message par Beck »

El Dadal a écrit :
Beck a écrit :Iceberg Slim (dont celui ci a jouit d'une adaptation sur grand écran de son chef d'oeuvre Trick Baby sorti en 1972 réalisé par Larry Yust. Adaptation qui ne retranscrit pas selon moi la puissance, l'ambiance de l'oeuvre originale, mais qui reste agréable à regarder.
:) C'est une belle coïncidence que ce topic, car j'ai commandé le film cette semaine, après avoir relu le roman cet été et découvert qu'un film en avait été tiré. Mais tout de même, j'ai du mal à me faire à l'idée de la représentation de Johnny "Trick Baby" O'Brien à l'écran, je le rappelle selon les mots de Slim lui-même "le nègre blanc aux traits semblables à Erroll Flynn". Une vraie gageure à mes yeux. Wait and see.

Toujours concernant Iceberg Slim, il faut bien reconnaître qu'il s'agit d'une référence culturelle majeure (sans doute pour de mauvaises raisons, les mêmes qui poussent une certaine frange à voir en Tony Montana une figure d'inspiration exemplaire), en un sens le versant black d'un Eddie Bunker, et je conseille vivement à tous les curieux la lecture de Pimp, Trick Baby et Mama Black Widow, évocations sincères d'un milieu aux valeurs morales vérolées en son cœur, emportant les plus faibles et impressionnables dans son sillage impitoyable (ce qui fut le cas de l'auteur, rejetant une potentielle carrière universitaire en faveur de l'éclat immédiat du dollar). Vanité et fierté le poussant à embrasser une voie que l'Amérique blanche ne saurait exploiter, sa façon à lui d'atteindre un échelon social important sans avoir à passer pour le subalterne. En ce sens, sons influence est évidente.
Certes, il a peut être inspiré pas mal de MCs aux airs de gangstas dans le "mauvais sens" comme tu le dis en comparant ça avec le phénomène Tony Montana (et booba alors ?) adulé par des millions de youngs bloods qui voient en le "toujours plus d'argent facile" la réussite et l'accomplissement de l'homme moderne. Mais à la différence de Tony, qui flingue son meilleur pote le nez plein de coke, et qui fini flingué à son tour comme une vulgaire petite merde, Iceberg n'est pas un personnage de fiction, et a su se retirer du "game" à temps, prendre un certain recul sur son parcours ce qui l'a amené à écrire ce que nous connaissons de lui aujourd'hui qui sont autant de "leçons" sur la vie dans le ghetto, sur l'Homme et son quotidien au sein d'un organe urbain où règne la loi de "qui aura le plus grand coeur de pierre" et la dureté d'existence liée à sa condition sociale.
Pour moi la "trilogie du ghetto" que représente Pimp, Trick Baby et Mamma Black Widow est une des oeuvres les plus intéressantes, socialement parlant, du 20ème siècle, et surtout une de celles que j'ai le plus apprécié de lire (une sacrée claque à sa découverte quand j'avais 16ans).
Il y a aussi Le vautour de Gil Scott Heron (plus connu pour sa musique) dans un style assez proche.
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Et enfin, il y a cette "album", Reflections of Iceberg Slim, qui se présente comme un long monologue de ce dernier découpé en plusieurs pistes abordant les mêmes thèmes que ses livres d'une voix sweet and cool typiquement dans le style "street talk" des seventies ("It's all in the game!" et oui rata Omar n'a rien inventé). Bon faut un peu toucher en anglais, mais même pour ceux qui ne comprennent pas bien, c'est agréable à écouter, l'accompagnement funky en fond est très sympa, et puis c'est un bon moyen pour apprendre à parler comme un lascar de harlem. :mrgreen:

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El Dadal
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Re: Blaxploitation : For the badass mother fuckers

Message par El Dadal »

Beck a écrit :Iceberg n'est pas un personnage de fiction, et a su se retirer du "game" à temps, prendre un certain recul sur son parcours ce qui l'a amené à écrire ce que nous connaissons de lui aujourd'hui qui sont autant de "leçons" sur la vie dans le ghetto, sur l'Homme et son quotidien au sein d'un organe urbain où règne la loi de "qui aura le plus grand coeur de pierre" et la dureté d'existence liée à sa condition sociale.
Pour moi la "trilogie du ghetto" que représente Pimp, Trick Baby et Mamma Black Widow est une des oeuvres les plus intéressantes, socialement parlant, du 20ème siècle, et surtout une de celles que j'ai le plus apprécié de lire (une sacrée claque à sa découverte quand j'avais 16ans).
Je me suis peut-être mal exprimé, mais le fait est qu'en définitive je pense comme toi. J'ai été avant toute chose soufflé par la prose de Slim, son exceptionnelle maîtrise narrative (je n'aime que peu le fil narratif romanesque classique et le style Slim fait d'anecdotes formant un tout éloquent est particulièrement frais quand on cherche une structure plus lâche).
Après, ses récits sont tout de même ambivalents. La "leçon de vie" est constamment contrebalancée par une nostalgie pour un âge d'or et un style de vie, qu'il reconnait in extenso moralement douteux mais dont la puissance évocatrice suffit à faire tourner la tête. On ne met pas un livre d'iceberg Slim entre les mains d'un esprit potentiellement influençable, c'est ce que je voulais signifier (même si le risque de créer des disciples de maquereaux -sous cette forme "ancestrale" du moins- aujourd'hui reste plus bénin qu'autre chose, de même avec les arnaques de Trick Baby, difficilement réalisables dans notre monde moderne, cynique et roué). Son écriture est suffisamment puissante pour faire vaciller certaines vieilles valeurs.

Je vais checker le bouquin de Scott-Heron, je me demande depuis longtemps ce que ça vaut justement.
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Re: Blaxploitation : For the badass mother fuckers

Message par Federico »

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Re: Blaxploitation : For the badass mother fuckers

Message par Federico »

La blaxploitation, dernier thème abordé par l'émission de France Inter Pop, etc.
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El Dadal
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Re: Blaxploitation : For the badass mother fuckers

Message par El Dadal »

Super cet épisode de L'œil du cyclone, Federico. Comme souvent avec cette émission. Ah, c'était le bon temps. Là, ça m'a furieusement donné envie de découvrir The Black Gestapo, "the new nazis", dont je n'avais jamais entendu parler. :lol:

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Sinon, je viens donc de voir Trick Baby, (très librement) adapté du roman éponyme d'Iceberg Slim. Je me demandais comment les cinéastes allaient se tirer de ce projet casse gueule.
Quelques éléments clé que j'imaginais nécessaires pour une adaptation réussie:
1. gérer une structure en 2 temps, avec un flashback sur 20 ans venant éclairer un suspens sur 24h.
2. trouver un acteur pouvant interpréter Johnny "trick baby" O'Brien, aka White Folks, personnage né d'une mère noire et d'un père blanc, élevé dans le ghetto de Chicago dans les années 30/40, décrit par Slim comme profondément noir dans ses attitudes, mais ressemblant comme deux gouttes d'eau à Errol Flynn.
3. évoquer le racisme bilatéral que la position précaire de White Folks réactive constamment (les noirs ne lui font pas confiance, les blancs ignorant son identité n'hésitant pas à lui confesser toute leur haine de l'homme de couleur)
4. se sortir du guêpier de la reconstitution coûteuse au niveau du production design (le livre étant à 99% urbain, pas moyen de passer outre en allant flâner à la campagne, comme le fit Scorsese par exemple avec Boxcar Bertha)
5. restituer avec précision et ludisme toute la mécanique des arnaques (pour rappel, les deux protagonistes sont des arnaqueurs professionnels).
6. tenter tant bien que mal de conserver un peu de la prose brute et poétique d'Iceberg Slim.

Résultat des courses: Trick Baby version film ressemble à beaucoup de ses comparses de blaxploitation: fauché, sans style (outre les séquences tournées on location (non pas à Chicago mais à Philadelphie) forcément plus justes esthétiquement), sans BO mémorable, avec des acteurs assez insipides, recentré sur deux journées (out le flashback, constituant pourtant les 2/3 du livre), mais sans réel feeling ni tempo, assez prude (même pour le genre), ne gardant finalement qu'une intrigue s'apparentant beaucoup à ce que l'on a pu voir ailleurs (les deux gus aux prises avec les flics ripoux et la mafia). Heureusement, trois ou quatre arnaques ont été conservées et occupent une bonne partie du film. Dans ces moments truculents, on peut légitimement prendre pas mal de plaisir. Toutefois, cela reste bien timoré quand on repense au matériau d'origine, finalement intact car n'ayant que peu de points communs avec son adaptation filmée. A voir pour les complétistes, ou les admirateurs de Slim, curieux du résultat.
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Re: Blaxploitation : For the badass mother fuckers

Message par Federico »

Un rajout tardif à mon p'tit commentaire sur l'influence de la Blaxploitation dans la bande dessinée : j'avais oublié la série burlesque et parodique Spoon & White de Yann & Léturgie (père et fils) qui fourmille (entre autres) de clins d'oeil au cinéma de genre des 60-70's. Le flic nabot immature Spoon est raide dingo des répliques de Clint Eastwood qu'il ressort à tout propos et lui et son abruti de comparse White sont les deux seuls Blancs du poste de police dirigé par un commissaire obèse adepte de la junk food directement inspiré par le Captain Dobey de Starsky & Hutch. Le tome 5, Funky junky est particulièrement représentatif de cette influence.
Pas toujours d'une colossale finesse mais souvent très marrant.
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Re: Blaxploitation : For the badass mother fuckers

Message par El Dadal »

Outre Coffy, qui sort bientôt chez Arrow dans une édition fournie, Etiquette Pictures/vinegar Syndrome s'apprête à nous sortir trois jolis titres du genre en blu:
SWEET SWEETBACKS'S BADASSSS SONG
COONSKIN
DOLEMITE


Rejoice, cracker!
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Re: Blaxploitation : For the badass mother fuckers

Message par Père Jules »

Et justement, que vaut-il ce Coffy ? Le BR Arrow me fait de l'oeil.
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Re: Blaxploitation : For the badass mother fuckers

Message par Tutut »

Pas exceptionnel, une histoire de vengeance, son seul atout est que le personnage principal est interprété par Pam Grier (surtout pour le physique), il n'a pas trop mal vieilli je trouve.
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El Dadal
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Re: Blaxploitation : For the badass mother fuckers

Message par El Dadal »

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Plus sérieusement, c'est un des meilleurs du genre je trouve. Je vais également me choper le Arrow dès que l'occasion se présente.
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