Top cinéma italien

[homerwell]

Top 20, rien de neuf par rapport aux autres listes...

Le Guépard - Luchino Visconti
Mort à Venise - Luchino Visconti
Ludwig ou le Crépuscule des dieux - Luchino Visconti
Rocco et ses frères - Luchino Visconti
Païsa - Roberto Rossellini
Amarcord - Federico Fellini
Le Fanfaron - Dino Risi
La Grande Guerre - Mario Monicelli
Arrivederci amore, ciao - Michele Soavi
Le voleur de bicyclette - Vittorio De Sica
Le jardin des Finzi-Contini - Vittorio De Sica
Umberto D.- Vittorio De Sica
Salvatore Giuliano - Francesco Rosi
Lucky Luciano - Francesco Rosi
Trois frères - Francesco Rosi
Oublier Palerme - Francesco Rosi
L'arbre aux sabots - Ermanno Olmi
Le Métier des armes - Ermanno Olmi
Les Frissons de l'angoisse - Dario Argento
Mamma Roma - Pier Paolo Pasolini

[Federico]

La peau - Liliana Cavani

J'ai découvert son pitch il y a peu. Ce film m'intrigue beaucoup.

Conseil amical : se jeter plutôt sur le fabuleux bouquin de Malaparte. Avec ses gros sabots, Cavani ne fait qu'effleurer par instants la puissance évocatrice, la poésie baroque, désenchantée, désespérée et mortifère du roman qui aurait mérité un Welles, un Kubrick (ou un Huston au sommet de sa forme). Le genre de lecture qui laisse la bouche pâteuse et une énorme boule à l'estomac.
A la limite, j'ai retrouvée plus d'échos du livre dans certaines séquences du Catch 22 de Mike Nichols alors qu'il n'en est pas du tout tiré.

[julien]

Hercule contre les vampires (Mario Bava)

En tout bon cinéphile qui se respecte, je veux bien comprendre que l'on préfère citer quelques curiosités, plutôt que des films plus reconnus, mais pour celui-là c'est quand même pousser le vice un peu loin.

[Federico]

Les légions de Cléopâtre Vittorio Cottafavi

Parait qu'il est bien meilleur que le Mankiewicz. Bon en même temps ça devrait pas être bien difficile à surpasser !

C'est du second degré, dis ?

[Rick Blaine]

J'ai découvert son pitch il y a peu. Ce film m'intrigue beaucoup.

Conseil amical : se jeter plutôt sur le fabuleux bouquin de Malaparte. Avec ses gros sabots, Cavani ne fait qu'effleurer par instants la puissance évocatrice, la poésie baroque, désenchantée, désespérée et mortifère du roman qui aurait mérité un Welles, un Kubrick (ou un Huston au sommet de sa forme). Le genre de lecture qui laisse la bouche pâteuse et une énorme boule à l'estomac.
A la limite, j'ai retrouvée plus d'échos du livre dans certaines séquences du Catch 22 de Mike Nichols alors qu'il n'en est pas du tout tiré.

Je n'ai pas lu le bouquin mais j'ai trouvé le film particulièrement indigeste, effectivement.

[julien]

Parait qu'il est bien meilleur que le Mankiewicz. Bon en même temps ça devrait pas être bien difficile à surpasser !

C'est du second degré, dis ?

Non c'est du premier degré. C'est filmé comme une pièce de théâtre et Elizabeth Taylor est mauvaise comme un cochon. Quand tu vois le salaire faramineux qu'on lui a octroyé, tu te dis quand même qu'il y a un truc qui tourne pas rond dans l'industrie du cinéma Hollywoodien.

[Strum]

Conseil amical : se jeter plutôt sur le fabuleux bouquin de Malaparte. Avec ses gros sabots, Cavani ne fait qu'effleurer par instants la puissance évocatrice, la poésie baroque, désenchantée, désespérée et mortifère du roman qui aurait mérité un Welles, un Kubrick (ou un Huston au sommet de sa forme). Le genre de lecture qui laisse la bouche pâteuse et une énorme boule à l'estomac.
A la limite, j'ai retrouvée plus d'échos du livre dans certaines séquences du Catch 22 de Mike Nichols alors qu'il n'en est pas du tout tiré.

+1.

Il faut lire Kaputt et La Peau (la suite du premier) de Malaparte. Kaputt est extraordinaire. La Peau, excellent et toujours aussi original, même si inférieur au premier à mon avis.

[hellrick]

Hercule contre les vampires (Mario Bava)

En tout bon cinéphile qui se respecte, je veux bien comprendre que l'on préfère citer quelques curiosités, plutôt que des films plus reconnus, mais pour celui-là c'est quand même pousser le vice un peu loin.

Je suis aussi très client de ce Bava en dépit de tous ses défauts que je reconnais sans problème. J'aime bien les couleurs, les décors kitsch, Christopher Lee, etc. Pour ma part un très plaisant péplum bis même si je préfère le très similaire Maciste contre le fantôme.

[Federico]

Je me rends compte que je suis loin d'avoir l'expertise de nombreux forumeurs qui citent plein de films que je ne connais que de nom, donc je ne vais pas faire très original avec une majorité de grands classiques :

Hors concours :

Fellini Roma
La nuit
La dolce vita
Casanova, un adolescent à Venise
La grande bouffe


La suite dans le désordre :

Mamma Roma
Le guépard
Le fanfaron
L'arbre aux sabots
Le professeur
Padre padrone
Allemagne année zéro
L'évangile selon Saint Matthieu
Nous nous sommes tant aimés
1900
Amarcord
Voyage en Italie
Le désert rouge
Une journée particulière
Rocco et ses frères
L'incompris
Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon
Les hommes contre
Les camarades
Au nom du père
Les poings dans les poches
Le mari de la femme à barbe
Dillinger est mort
Vincere
Good morning, Babylonia
Affreux, sales et méchants
Trois frères
La chambre du fils
Cadavres exquis
Il posto
L'argent de la vieille
Le dernier tango à Paris
Il était une fois dans l'Ouest
La dixième victime (mais faut que je le revois)
Drame de la jalousie (sans doute pas le meilleur Scola mais Monicaaaaaaahhhhh...)


Et allez, pour le fun parce que c'est tellement mauvais que ça en devient (presque, faut pas exagérer non plus) bon : Contamination (Luigi Cozzi)

[Jeremy Fox]

Le professeur

En fait, j'aurais presque voulu citer tous les films de Zurlini

[El Dadal]

J'entends bien qu'il s'agit de "tops" du cinéma italien, ce qui implique une sélection éclectique. Toutefois, il me semble qu'afin d'avoir une vision plus large de ce qu'était le cinéma italien entre la période fasciste et le renouveau qu'introduit définitivement le nouveau réalisme, on ne peut pas faire l'impasse sur le mélodrame et la comédie de mœurs à l'italienne. Il est vrai que sur le nombre, j'ai vu peu de films que je considèrerai comme objectivement bons, et encore moins des grands classiques. N'empêche, les films de Raffaelo Matarazzo ou Luigi Cottafavi, les comédies de Toto et co. ont tous plus ou moins nourri la soif d'évasion du public italien, et conduiront très vite à un mélange des genres: la comédie à l'italienne, telle qu'elle va se codifier dès les années 50 pour exploser avec les chefs d'œuvres de Risi ou Germi (Séduite et abandonnée en est à mes yeux le sommet). Par curiosité intellectuelle, et pour comprendre la naissance du genre, je pense qu'on peut faire une halte du côté de ces films donc mineurs, parfois éprouvants (exacerbation de la foi catholique, hystérie, poids de la culpabilité, vitesse d'élocution épuisante, humour souvent forcé) mais rarement indignes.

Et plus près de nous, je déplore le peu de cinéma italien qui parvient de notre côté de la frontière depuis la fin du siècle dernier. Si l'on fait abstraction des rouleaux compresseurs Moretti, Bellocchio, Garrone et Sorrentino, je pense qu'on peut citer parmi les réussites récentes, tous genres confondus, au moins ces quelques films:

* Anche libero va bene
* Respiro, le film a la photographie la plus minérale que je connaisse
* La Solitudine dei numeri primi
* Vite Strozzate (Le Jour du Chien) et La Scorta (L'Escorte) de Ricky Tognazzi pour le côté polar social à la Rosi
* Le Voleur d'enfants et Lamerica pour se rendre compte (mais ce n'est pas l'unique raison) du talent d'acteur d'Enrico lo Verso, qui aurait du avoir une carrière autrement plus extraordinaire.
* Le diptyque de Gianni Di Gregorio Pranzo di ferragosto (Le déjeuner du 15 août) et Gianni e le donne (Gianni et les femmes), deux films d'une simplicité d'exécution, d'un humanisme et d'une bonhommie absolument délicieux.

[hellrick]

Parmi les films italiens récents ma préférence va à Arrivederci amore ciao (plusieurs fois cité d'ailleurs) qui devrait plaire autant aux amateurs de cinéma de genre italien qu'à ceux qui y sont allergiques.

[AtCloseRange]

Je ne suis pas un gros spécialiste du cinéma italien (surtout en dehors des cinéastes les plus reconnus) mais je garde un très joli souvenir de Pain et Chocolat de Franco Brusati.
Je pense aussi aux Amies du Cœur de Michele Placido.

[riqueuniee]

Deux belles réussites récentes du cinéma (plus ou moins) politique Fortapasc de Marco Risi et Piazza Fontana de Marco Tullio Giordana.

[Demi-Lune]

Je ne suis pas un gros spécialiste du cinéma italien (surtout en dehors des cinéastes les plus reconnus) mais je garde un très joli souvenir de Pain et Chocolat de Franco Brusati.
Je pense aussi aux Amies du Cœur de Michele Placido.

Sans oublier :

que, curieusement, personne n'a encore cité

J'ai bien envie de lui redonner sa chance, d'ailleurs.