Les films les plus improbables

[aelita]

Ben moi si, dès l'époque de son tournage , et puis lors des diffusions de la "série" à la télé (pas vu, par contre). Il me semble d'ailleurs que le projet était prévu pour Fernandel, il s'agit surtout d'un remplacement d'acteur (au prix de modifications dans le script), comme quand Montand a remplacé Bourvil pour La folie des grandeurs.
Ca n'a rien d'improbable. C'est juste l'exploitation d'une formule à succès, avec une mise au goût du jour (ou une tentative de suivre la mode) avec ces "constestaires" (un peu comme Lautner mettra des hippies dans Quelques messieurs trop tranquilles) . Le fait que le film tienne (probablement) du nanar , c'est une autre histoire . Un nanar n'est pas forcément à la base un projet improbable, et un projet improbable ne donne pas forcément un nanar, ça peut être un film bizarre, atypique, etc... sans que ça tienne du nanar. Je crois qu'il y a quelques exemples dans les premières pages du topic.
NB A part les quelques exemples en question, je crois qu'on pourrait sans problèmes faire fusionner ce topic avec "le potager", même si un nanar n'est pas forcément à la base un projet improbable. On cite surtout des nanars pas possibles.

[hellrick]

Je connaissais mais je ne l'ai jamais vu...
Je ne le trouve pas improbable, bien au contraire, les producteurs ne voulaient pas laisser mourir une franchise à succès après le décès de l'acteur principal, c'est encore le cas aujourd'hui (cf The Crow et maintenant Fast & Furious).
Dans le genre déclinaisons à tout prix je trouve plus improbable les films de montage avec Peter Sellers pour réactiver DEUX fois la Panthère Rose

[Flol]

Le sosie de mon grand-père, marseillais lui aussi.
Et si j'étais un descendant de Fernandel ?...

[odelay]

Tu n'as pas les mêmes dents pourtant.

[Federico]

En cherchant des infos sur Francis Blanche, suis tombé sur ça (peut-être déjà cité ?) :

Poussez pas grand-père dans les cactus (1969 Jean-Claude Dague)

Un nanar comme cent autres mais qui a la particularité d'avoir parmi les têtes de veau d'affiche une certaine... Marielle Goitschel, dans le rôle de l'épouse de Francis Blanche !
Il s'agit de l'unique apparition sur grand écran de l'ex-championne de ski.

[Commissaire Juve]

Rhooo ! c'te honte ?

1969 ? Sur le moment, sans réfléchir, j'aurais pensé au début des années 80 (grande époque des "Mon curé chez les Thaïlandaises" et autres "Par où t'es rentré... on t'a pas vu sortir").

[Karras]

Dans la série titres improbables :

A priori on en voit pas un seul dans le film ...

[blaisdell]

[hellrick]

Alice au pays des merveilles - un musical porno



Le titre résume bien cette curiosité issue de l'équipe de Flesh Gordon sauf qu'ici il existe bien une version hardcore (celle de Flesh est perdue): le film transpose assez fidèlement le conte enfantin (c'était la mode à l'époque) dans une version cul rigolote qui joue sur le fantasme des toutes jeunes filles déniaisées une fois passées de l'autre côté du miroir.
Dommage que les scènes X ne s'intègrent pas très bien à l'histoire (contrairement aux scènes soft amusantes) et cassent le rythme de cette curiosité quand même ponctuée par 8 (!!!) numéros musicaux chantés et dansés. Cheap mais fun et très vulgaire donc chouette
Vu le culte autour du film 3 minutes furent retirées pour pouvoir exploiter le film en version R et le film rapporta pas moins de 90 millions de dollars ( )
L'actrice Kristine DeBell connut une belle carrière (enfin bon les feux de l'amour c'est pas la gloire) puis disparut suite à la ressortie en vidéo de la version hard (avec d'autres scènes de cul en plus des 3 minutes coupées) où elle s'implique dans quelques scènes olé olé.

Pas vraiment réussi mais à la fois improbable, curieux et rigolo. A découvrir donc, on ne s'ennuie pas et Alice est quand même bien bandante.

[Joshua Baskin]

C'est un peu HS mais dans le genre improbable, j'ai appris que Ken Russel a fini sa carrière en participant à la version anglaise de celebrity big brother.

[Federico]

J'allais en parler dans le topic des films des 30 dernières années devenus invisibles... mais il dépasse cette limite (aussi).

Le temps des vacances (1979 Claude Vital)

En dehors d'une médiocrité innommable annonçant les hygiéniques télédaubes AB Prod, son improbabilité réside dans l'identité de son co-scénariste, un certain Marcel Dassault dont c'était la première incursion dans le cinéma. Comme quoi entre industries lourdes... Une nullité heureusement invisible aujourd'hui. J'étais tombé dessus par hasard il y a 10-15 ans un après-midi de désoeuvrement sur je ne sais plus quelle chaine et je m'étais pincé pour croire que quelqu'un avait pu financer cette chose où l'on croise un certain nombre de professionnels peu délicats (Ceccaldi*, Menez, Lefebvre, Castelli, Dalban...) et, dans leurs propres rôles Thierry Le Luron et Chantal Goya (pas étonnant puisque la muzak était signée de Jean-Jacques Debout). La seule et unique faible éclaircie dans cette bouillasse vient de la présence de la mignonne - mais déplorable comédienne - Eleanore Klarwein, encore un peu auréolée du succès de Diabolo menthe et dont ce sera le dernier rôle majeur (si l'on peut dire, puisqu'elle n'avait que 15 ans).

Dans la série : "On n'est jamais mieux servi que par soi-même"...

(*) Ceccaldi devait être dans les petits papiers de Tonton Marcel puisque ce dernier co-écrira et produira ensuite l'unique réalisation ciné de cet excellent comédien : Jamais avant le mariage.

[Karras]

1977, Une grande année ...

[Commissaire Juve]

1977, Une grande année ...

Arf ! la tête de Balasko !


Là, en ce moment sur ARTE : L'étoile du silence / Der schweigende Stern (Kurt Maetzig, 1960)...

[cinephage]

1977, Une grande année ...

C'est là qu'on sent le net déclin de la comédie française pour les deux dernières décennies...

[aelita]

Et qu'on voit nettement la confusion qui a fini par être faite entre "films improbables " (sujets bizarres, projets fous, castings inattendus, etc...) pas forcément totalement mauvais, et "nanars -souvent des comédies- aux titres plus ou moins ridicules"'.
i le beaujolais nouveau est l'adaptation d'un roman de René Fallet, (même titre). Que le film ne soit pas très bon n'en fait pas un film improbable. Selon certains avis, s'il n'est pas réussi, le film est sympa et pas mal joué.
Le mille-patte fait des claquettes se veut une comédie dans la veine des 7ème compagnie (le titre est le texte d'un messages codé ou u mot de passe) : que ça ne vole pas très haut n'en fait pas un film improbable.
Pour si vous n'aimez pas ça... cça a plus l'air, vu le casting, d'une comédie type café-théâtre ratée que d'un projet improbable.
Reste Tilt : là, malgré son titre presque classique, ça a l'air vraiment improbable...