Les films les plus improbables

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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bruce randylan
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Re: Les films les plus improbables

Message par bruce randylan »

Commissaire Juve a écrit :Carol Linley !!! La jolie pépée de El Perdido ? Oh lala ! (sur le moment, j'ai confondu avec Laura Linney et je n'ai pas très bien compris ce qui se passait :mrgreen: ).
Oui, elle aide à passer le temps aussi.
Mais elle s'ennuie au moins autant que l'audience, les yeux dans le vide ou cherchant du regard son agent, hors-champs, qui pourrait renégocier son contrat.
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hellrick
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Re: Les films les plus improbables

Message par hellrick »

Pendez les par les pieds

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Western parait il tourné sous drogue et pas de la légale sous 0,2% de thc. Bref.

On comprend pas tout mais un étranger (Tony Anthony qui reprend le rôle pour la quatrième fois) escorte depuis les USA une princesse espagnole jusqu'à son pays tombé sous la domination d'une bande de Huns / Vikings avec casques à pointes armés d'arquebuses et de canons et menés par un bossu taré qui se prend pour Richard III. L'étranger est pris entre deux feus, entre les barbares précités et une bande de Maures, recherche un collier magique, affronte des sortes de prêtes maléfiques habillés en rouge, échappe à un taureau furieux, hurle au loup (littéralement) tombe dans une caverne et se transforme en noir ("oh putain je suis noir") :shock: ,...des personnages morts reviennent à la vie :shock: :shock: , une jeune fille est torturée sur un chevalet :shock: :shock: :shock: , l'étranger finit sur un plat avec une pomme dans la bouche et manque de servir de repas aux barbares :shock: :shock: :shock: . A la fin tout le monde veut sa peau alors il sort l'artillerie lourde façon Django...

Après le déjà ravagé Blindman, Anthony et Baldi font mieux...ou pire avec cet espère de croisement improbable entre Django et El Topo. Vu à jeun le spectacle est quand même un poil pénible, le film est sorti chez blue underground avec st français.
Prévoir un petit quelque chose avant la vision quand même :fiou:
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Re: Les films les plus improbables

Message par Kevin95 »

Vendu.
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Re: Les films les plus improbables

Message par hellrick »

Kevin95 a écrit :Vendu.

:D
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bruce randylan
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Re: Les films les plus improbables

Message par bruce randylan »

Comme je sais pas où mettre ça :

Fifty-fifty (Pascal Vidal - 1981)

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Trois amis au chômage glandent en se laissant vivre, partageant une maison avec leur copines. Ils subsistent principalement grâce aux lots remportés par l'un d'eux dans des compétitions cyclistes. Un des amis décident de prendre en main son entraînement pour en faire un pro.

Dans le cadre des soirées hebdomadaires 35mm de mon comparse collecteur, on est plusieurs à cultiver une curiosité presque perverse pour les comédies affligeantes et improbables françaises (Deux cloches dans la neige) voire l'attraction malsaine pour des films obscurs à la réputation innommable (Scratch).
Avec ce titre, on pensait trouver un bon représentant, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'on a pas été déçu... Du moins sur sa nullité. C'est simple, c'est peut-être le plus lamentable qu'on a pu voir chez lui. Et on en a vu quelques uns avec une abnégation qui mériterait un césar d'honneur.
Dans le cas de fifty-fifty, l'amateurisme est poussait dans ses pires retranchement. Que le budget soit absent, que les comédiens (inconnus) soient pathétiques, que le montage soit à l'ouest ou que la mise en scène soit inexistantes, ça, on peut le comprendre... Si au moins, ça voulait raconter quelque chose.
Car si on comprend bien les intentions derrière la caméra (genre une chronique sociale sur une jeunesse immature, un peu paumée, oisive, sans motivation, peu motivée à rentrer dans la vie active), le résultat sur la pellicule est incompréhensible : une succession de scènes interminables et interchangeables qui ne racontent absolument rien, qui oublient constamment ce que racontaient la précédente et qui préfèrent étirer à l'absurde les séquences creuses plutôt que "mettre en scène" les séquences plus complexes (courses en vélo, accidents...). Du coup, on se farcit 5 minutes d'une recette de cuisine collective dont on ne verra pas la concrétisation, des scènes d’engueulades sans finalité, des conversations improvisées dans un restaurant ou des tentatives d'humour même pas foirées tellement elles est sont pauvres pour ne pas dire carrément gênantes et honteuses avec les deux ados morts de rires en entendant à la radio que leur tentative de cambriolage a provoqué un malentendu poussant le mari à tuer sa femme avant de se suicider !
Par moment, ses scènes de remplissage virent à la pure fascination surréaliste avec 10 bonnes minutes où l'on assiste médusé à un cours de théâtre où un prof se débat face à une troupe amorphe suivi de 5 nouvelles minutes d'un humoriste (aussi inspiré que Michel Leeb) faire des imitations au piano.
J'imagine que tout le budget est allé dans les droits d'une chanson d'Eddy Mitchell "L'important, c'est d'aimer bien sa maman" qui illustre une séquence de runaway en vélo dans Paris qui invente la téléportation.

Quitte à avoir perdu 1h40 de ma vie, autant en perdre encore 30 pour vous faire partager cette expérience.
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Re: Les films les plus improbables

Message par Commissaire Juve »

bruce randylan a écrit :Comme je sais pas où mettre ça :

Fifty-fifty (Pascal Vidal - 1981)

... les comédiens (inconnus) soient pathétiques...
Dans les "premiers de cordées", on a des abonnées aux "Sous-doués", "Plus beau que moi tu meurs", "Tais-toi quand tu parles"... mais on a aussi quelques titres plus prestigieux. Mais la plupart devaient être abonnés aux rôles de quatrième couteaux.

J'imagine que Caroline Berg (Tabourin) -- visage connu -- était là pour montrer ses appas ???
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Re: Les films les plus improbables

Message par Max Schreck »

bruce randylan a écrit :le résultat sur la pellicule est incompréhensible : une succession de scènes interminables et interchangeables qui ne racontent absolument rien, qui oublient constamment ce que racontaient la précédente et qui préfèrent étirer à l'absurde les séquences creuses plutôt que "mettre en scène" les séquences plus complexes (courses en vélo, accidents...). Du coup, on se farcit 5 minutes d'une recette de cuisine collective dont on ne verra pas la concrétisation, des scènes d’engueulades sans finalité, des conversations improvisées dans un restaurant ou des tentatives d'humour même pas foirées tellement elles est sont pauvres pour ne pas dire carrément gênantes et honteuses avec les deux ados morts de rires en entendant à la radio que leur tentative de cambriolage a provoqué un malentendu poussant le mari à tuer sa femme avant de se suicider !
Par moment, ses scènes de remplissage virent à la pure fascination surréaliste avec 10 bonnes minutes où l'on assiste médusé à un cours de théâtre où un prof se débat face à une troupe amorphe suivi de 5 nouvelles minutes d'un humoriste (aussi inspiré que Michel Leeb) faire des imitations au piano.
Une description qui pourrait coller au nanar Wendigo, qui plonge surtout dans les abysses de l'hallucination grâce à sa VF.
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Re: Les films les plus improbables

Message par hellrick »

Bon, je l'ai enfin vu, un peu comme si j'avais trouvé le graal mais qu'en fait c'était un bol en bois :mrgreen:

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Ca reste un sommet du nawak qui a probablement inspiré Jackson pour ses feebles: une improbable comédie musicale porno entièrement (ou presque) interprétée par des marionnettes...Bref un Muppet Show pour adulte par le réalisateur de Gorge Profonde...

Ca définie toute analyse...même en le visionnant on a du mal de croire que ça puisse exister :roll:

Je propose, selon l'humour, une côte de O, de 10 ou de 9 joints et demi sur 10 arrondi au gramme inférieur :D
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Re: Les films les plus improbables

Message par Ikebukuro »

hellrick a écrit : Et sinon dans des genres divers voici de sacrés bizarreries:
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Celui-là je l'ai vu vers 2000 à L'Etrange Festival de Paris : pour ceux qui ne savent pas, c'est un western tourné en N&B avec uniquement des nains :uhuh:
Trop drôle de voir le héros passer sous la porte du saloon sans avoir à la pousser :shock:

Personne ne parle de "The human centipede"? Le SCANDALE à sa sortie :lol:
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Sinon, comme film improbable mais bien glauque et pas du tout nanar (ça change) : "Onna harakiri" : film japonais SM où de jeunes femmes se suicident par seppuku dans des gémissements plus que troublants... sacrés japonais :shock: :shock: :shock:
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Autrement, un des films peut être les plus ambitieux et abscons que j'ai vus : "La montagne sacrée" de Jodorowsky. Difficile à regarder mais intransigeant dans son message...
Ah, belles paires de couilles :shock:
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Quant à celui-là... "Depuis 70 ans, ils nous observent. Dans l’ombre de la face cachée de la lune, les Nazis se préparent à l’attaque finale. En 2018, le mal absolu renaît... cette fois-ci, la guerre contre l’envahisseur sera totale."
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Re: Les films les plus improbables

Message par bruce randylan »

Ne sachant où ranger ça (et "ça" résume bien la qualité du bidule)

The Queen of Sheba meets the Atom Man (Ron Rice & Taylor Mead – 1964-1982)

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Commencé au début des années 60, arrêté en 1964 suite au décès de son réalisateur Ron Rice, achevé au début des années 80 par son comédien (et restauré par la George Lucas Family Foundation en 2018), ce manifeste underground new-yorkais m'a laissé totalement sur le carreau... Au point d'être sorti au bout de 75 minutes (zappant la dernière demi-heure). L'anti-conformisme et l'amour des marginaux n'excusent pas l'amateurisme stérile de cette transposition des errances Chaplinesque (référence assumée et évidente) dans un monde qui se modernise trop vite.
Pas de narration, une interprétation agaçante de Taylor Mead qui passe son temps à faire des clin d'oeil à la caméra, avant de rouler des yeux et de tirer la langue, symbolisme lourdingue ("si je me caressais une banane qui sort de mon pantalon ?"), autosuffisance du style, montage hasardeux...
Il y a bien quelques plans qui surnagent comme la reine de Sheba, seul dans un Ferry qui se rapproche d'un New-York embrumé pour quelques minutes qui possèdent une vraie grâce fantomatique et suspendu. Et la bande-son est plutôt pas mal (jazz ragtime, un peu de soul)
Ce genre d'avant-garde entre liberté, anarchisme, fauché donne surtout envie de retourner vers des auteurs undergrounds (voire expérimentaux) autrement plus aboutis visuellement et thématiquement comme les œuvres de la même époque de Nobuhiko Obayashi, Terayama ou Kevin Brownlow (en moins underground).

Mes camarades qui sont restés jusqu'à la fin étaient unanimes sur la vacuité prétentieuse et nulle du film. Et pour info, Ron Rice voulait faire une œuvre de 3h initialement.
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ed
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Re: Les films les plus improbables

Message par ed »

Je viens de prendre connaissance de l'existence de ce film de 2011, Celles qui aimaient Richard Wagner, dont je m'étonne, compte tenu de son potentiel, qu'il ne soit pas devenu un chouchou du forum.
Balmer, Alagna, Michèle Mercier, Arielle Dombasle (présente ou pas à l'écran, les sources divergent, ce qui fait beaucoup) et surtout Stéphane Bern en Louis II de Bavière

Quelqu'un l'a vu ? c'est vraiment aussi ce que ça a l'air d'être ?
Me, I don't talk much... I just cut the hair
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