Americano Rendez-vous sur l'Amazone William Castle. 1955 avec Glenn Ford, Frank Lovejoy, Cesar Romero
Le cirque fantastique (The Big Circus)1959 Réalisation : Joseph M. Newman
Boy and a Dolphin
Back from Eternity (Les échappés du néant) de John Farrow avec Robert Ryan, A. Ekberg, Rod Steiger, Keith Andes, Gene Barry
Bird of Paradise (L'oiseau de paradis) de Delmer Daves. 1951 avec Louis Jourdan, Debra Paget, Jeff Chandler
The Brave Bulls
Bullfignter and a lady
Caribbean (Le trésor des Caraïbes) de Edward Ludwig. 1952
The Devil's Hairpin (Le virage du diable) de Cornel Wilde. 1957 avec Cornel Wilde, J. Wallace, Arthur Franz, Mary Astor
Duel in the Jungle
Ebb Tide (Le voilier maudit) de James P. Hogan. 1937 avec O. Homolka, Frances Farmer, Ray Milland, B. Fitzgerald, L. Nolan
High Barbaree
I Pirati di Capri/The Pirates of Capri (Les pirates de Capri) de Edgar G. Ulmer avec Louis Hayward
Jamaica Run (Courrier pour la Jamaïque) de Lewis R. Foster. 1953 avec Ray Milland, Arlene Dahl, Wendell Corey
John Paul Jones (John paul Jones, maitre des mers). John Farrow. 1959 avec R. Stack, M. Pavan, C. Coburn, M. Carey, Bette Davis, J-P Aumont
King of the Khyber Rifles (Capitaine King) de Henry King avec Tyrone Power, Terry Moore, Michael Rennie
Magnificent Matador, The (Le brave et la belle) de Budd Boetticher avec Anthony Quinn et Maureen O'Hara. Page 5 = http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 5#p2374675
Maracaibo (Tueurs de feux à Maracaibo) de Cornel Wilde. 1958
Mask of the avenger (L'épée de Monte Cristo) de Phil Karlson. 1951
The Mountain (La neige en deuil) de Edward Dmytryk. 1956 avec Spencer Tracy, Robert Wagner, Claire Trevor, William Demarest
The Naked Prey (La proie nue) de Cornel Wilde. 1966
Omar Khayyam (Les amours d'Omar Khayyam) de William Dieterle. 1957 avec Cornel Wilde, Michael Rennie, Debra Paget, John Derek
Prince of Pirates (Le roi pirate) de Sidney Salkow. 1953 avec John Derek, Barbara Rush
Princess of the Nile (La princesse du Nil) de Harmon Jones. 1954 avec Debra Paget, Jeffrey Hunter, Michael Rennie
Prisoners of Bagdad
Raiders of the seven Seas
Samarkand (La princesse de Samarcande) de George Sherman avec
Secret of the incas (Le secret des Incas) de Jerry Hopper. 1954 avec Charlton Heston, N. Maurey, R. Young, T. Mitchell
Seven Cities of Gold ( de Robert W. Webb avec Richard Egan, Anthony Quinn, Michael Rennie, Jeffrey Hunter. http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 5#p2523960
Schéhérazade (1947Yvonne de Carlo (Cara de Talavera/Shéhérazade), Jean-Pierre Aumont (Nicky/Nikolaï Rimsky-Korsakov), Brian Donlevy
Slave Ships
Tripoli/The First Marines de Will Price. 1950
The Veils of Bagdad (Le prince de Bagdad) de George Sherman. 1953 avec Victor Mature, Mari Blanchard
The White Tower (La tour blanche) de Ted Tetzlaff. 1950 avec Glenn Ford, Alida Valli, Lloyd Bridges, Claude Rains
Tripoli - Will Price - 1950
Le film porte un titre alternatif THE FIRST MARINES par lequel il est parfois encore reconnu peut être pour le distinguer de TO THE SHORES OF TRIPOLI avec également John Payne et Maureen O'Hara dans les rôles principaux.
Malgré le blocus exercé depuis 6 mois sur les principaux ports qu'ils tiennent, les États-Unis n'arrivent pas à venir à bout des pirates libyens qui rançonnent les bateaux de commerce traversant la Méditerranée. Le commandement militaire décide donc de tenter une manoeuvre audacieuse. Pendant qu'un détachement réduit commandé par le lieutenant O'Bannion (John Payne) arrivera par le désert, la flotte américaine sera chargé de bloquer la sortie des bateaux du port de Derna, situé à proximité de Tripoli, et bombardera la ville, empêchant toute fuite. O'Bannion et son détachement comportant en tout et pour tout 8 soldats doit d'abord rejoindre une oasis perdue du nord de l'Egypte dans laquelle a trouvé refuge Hamet, l'ancien pacha de Libye évincé par son frère. O'Bannion doit le convaincre de participer à l'expédition et de lui fournir des hommes ce qu'il accepte contre la promesse de retrouver le pouvoir. Le recrutement fonctionne, des mercenaires dont un groupe de guerriers chevronnés commandés par le capitaine Demetrios (Howard Da Silva) se joint notamment à la troupe. La longue traversée du désert qui doit les mener jusqu'à Derna commence…
Après le visionnage de ce film, je ne sais toujours pas ce que l'on doit attribuer à l'obscur Will Price, un cinéaste dont je ne sais rien à part qu'il était à l'époque du tournage l'époux de sa vedette féminine Maureen O'Hara. Il n'aura en tout cas réalisé que 3 films alors je prends le pari que celui ci, une fantaisie militaire historique absolument débridée mais basée sur des faits absolument authentiques doit bien une partie de sa réussite au savoir faire de quelques uns des prestigieux collaborateurs qui y ont participé. Je pense tout d'abord aux 2 producteurs, William H. Pine et William C. Thomas, les spécialistes attitrés du film d'aventure à la Paramount. Ils sont notamment derrière presque tous les films d'Edward Ludwig et de Lewis R. Foster, 2 des rois du cinéma d'aventure des années 50. Autre collaborateur de prestige, le directeur de la photo James Wong Howe. Il se sert admirablement du Technicolor et nous propose des images du désert superbement composées. La traversée du désert qui occupe la partie centrale du film est pourtant la moins intéressante, malgré tout JWH renouvelle sans cesse ses cadres, charge l'image de multiples mini évènements et soigne particulièrement quelques scènes remarquables, notamment une assez longue parenthèse autour d'un point d'eau longuement attendu dans un cadre idyllique cerné par le désert. Cela dit on a droit aussi aux incidents de parcours obligés, vues et revues, des traversées en milieu hostile. En revanche, cette caravane est bien plus hétéroclite et originale que ce que nous propose ordinairement le western ou le film d'aventure, à une exception près, l'amusante (ou navrante) odyssée des basques bondissants du film de Russell Rouse.
Après çà, on enchaine avec la bataille finale assez spectaculaire mais qui souffre tout de même d'un manque de moyens assez visible malgré une figuration conséquente. Les décors (et les maquettes) avec lesquelles le cinéaste et son chef opérateur font joujou sont notamment assez moches. Par contre, on retrouve dans ces séquences un peu de l'humour qui caractérisait la première partie du film. En effet, pour un film relatant des évènements politiques et militaires authentiques, on ne prend au sérieux ni les uns ni les autres. La hiérarchie militaire est constamment raillée et bousculée. A ce titre, l'amiral commandant la flotte américaine est particulièrement gâté. C'est un abruti pédant et incompétent qui sera joyeusement ridiculisé. Il ne supporte pas les suggestions de ses officiers subalternes alors même que ce sont bel et bien ceux là qui auront systématiquement raison. La vision de la diplomatie est aussi assez réjouissante. On pourrait résumer l'état (de mauvais) esprit du film en disant qu'il montre des personnages opportunistes et constamment prêt à se duper et à retourner leurs vestes. La plus douée dans ce registre, c'est l'atout féminin du film, la comtesse d'Arneau (Maureen O'Hara) qui joue la fille d'un exilé politique français, favorite du pacha écarté du pouvoir et exilée elle aussi dans son oasis au milieu du désert. Elle rêve de grande vie, de retrouver Paris et est prête à tout pour çà ; à épouser le pacha (mais elle se refuse à lui en attendant le mariage) et elle est par conséquent furieuse qu' O'Bannion parvienne à embarquer Hamet dans son aventure alors qu'elle intrigue de longue date pour se faire épouser. Maureen O'Hara joue çà dans son meilleur registre, celui de la fille exubérante, libre et farouche…et ajoute encore plus de distance ironique que d'habitude. Elle est aussi, de manière moins habituelle totalement vénale et superficielle (Ohhh ! Avec ce soleil, je vais être couverte de taches de rousseur).
Je termine par un aperçu de l'humour qui traverse le film. Lorsqu'il apprend que les arabes recrutés s'engagent pour la plupart avec leurs femmes, le sergent recruteur dira "Mais c'est absurde alors que tant d'hommes s'engagent justement pour échapper à la leur". Juste après, quand le capitaine Demetrios, un ancien officier de l'armée grecque campé par un hilarant Howard Da silva viendra pour s'engager lui aussi, il dira au Lt O'Bannion :
- A vos ordres mon général !
- Je ne suis que Lieutenant !
- Ah non ! Je ne peux pas obéir à un officier d'un rang inférieur
- Alors appelez moi mon colonel et vous n'avez qu'à appelez le Lt Tripp, mon amiral
- ça c'est acceptable mon colonel.
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