L'homme tranquille (John Ford - 1952)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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allen john
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L'homme tranquille (John Ford - 1952)

Message par allen john »

The quiet man commence par l'arrivée d'un homme en Irlande, quelque part dans les années 20 ou peut-être 30; il est Américain, et il ne tardera pas à être confronté au charme particulier du lieu. Sitôt sorti du train, il fait face à une redoutable troupe de gens (Conducteur de train, chef de gare, clients...) qui se mettent en quatre pour l'aider à retrouver son chemin, vers le petit village d'Innisfree. Mais la conversation va rapidement tourner au désastre, par la faute de trop de digressions, jusqu'au moment où, surgi de nulle part, un drôle de petit homme, Michaeleen Oge Flynn, prend d'autorité ses bagages et l'amène à Innisfree... Hors du temps, le village apparait comme un pays d'Oz à partir de là, un autre côté du miroir, dans lequel sans que ce soit jamais trop grave, tout est légèrement distordu: la voix off par exemple, qi est celle de notre ami Ward Bond, interprétant ccomme de juste le curé de la paroisse, a beau nous raconter l'histoire, le personnage sera pris plusieurs fois de cours, pêchant (Des poissons, bien sur) au lieu de se tenir au fait de l'histoire qu'il est en train de raconter... Le prêtre protestant et son épouse, qui à la base ne servent à rien (Et d'ailleurs ne font rien, à part se promener à vélo, jouer à des jeux de société, faire des visites sociales, parler de sport et même faire des paris et des stratagèmes tordus...) sont ici parfaitement intégrés, fêtés même par une population catholique prête à se mettre en quatre pour qu'ils restent au pays au lieu d'être mutés en raison de leur inutilité. Le tenancier du pub local, autant dire le troisième représentant d'un culte, est Juif (Il s'appelle CohAn, comme le fait remarquer Michaeleen Oge Flynn: "c'est comme ça qu'on le prononce ici") et lui aussi parfaitement intégré... Bref, on est dans une Irlande qui se joue des clichés, et qui joue sur la couleur locale, surtout du vert...

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Donc, Sean Thornton (John Wayne) vient en Irlande parce qu'il est riche et retraité, même si toute la première moitié du film garde le silence sur ce qu'était son activité avant, et il souhaite rentrer au pays, celui qu'il a toujours considéré durant sa vie aux Etats-Unis comme le paradis qu'il n'aurtait jamais du quitter. Il vient dans l'intention d'acheter sa maison d'enfance, ce qui ne va pas être facile puisqu'elle est la propriété d'une riche veuve, Sarah Tillane (Mildred Natwick) qui n'entend pas céder ses possessions aussi facilement; c'est à la faveur d'un contentieux que Sean va pouvoir accéder à son rêve: l'homme fort du pays va réclamer cette terre avec tellement de grossièreté que la veuve va décider de la céder à Sean... L'homme fort en question, interprété par Victor Mc Laglen, s'appelle Will Danagher; il est un vrai despote, riche, dictatorial, mais surtout un vrai personnage de comédie, sans doute aussi sentimental et doux qu'il souhaite apparaitre menaçant et colérique. Mais il prend en grippe Sean, qui en plus a repéré sa (Très jolie) soeur, la flamboyante rousse Mary Kate (Maureen O'Hara): il n'aimait déjà pas être supplanté en affaires par ce yankee (re)venu de nulle part, alors l'idée de faire de lui son beau frère, il ne faut pas y compter. Et ce que va découvrir Sean, qui en pince vraiment pour Mary Kate, c'est qu'en Irlande (Ou du moins dans ce film) la soeur aura beau être majeure, rien ne peut fonctionner sans l'accord de principe du chef de famille, ici en l'occurence le frère. Ce sera le moteur du film, le seul accroc à cette belle balade dans les décors naturels du Conté de Galway... et ça promet du sport.

Innisfree n'existe pas, à tous les sens du terme, il a donc fallu aller le chercher, en Irlande bien sur. c'est que Ford voulait tourner ce film depuis les années 30, après avoir lu le roman de Maurice Walsh; Il l'avait acheté, mais n'a pas pu trouver de studio pour le faire avec lui. Une fois la guerre passée, la formation avec Merian Cooper de Argosy Productions va lui permettre de faire le film, dans des conditions inattendues: d'une part, il intègre (Pour trois films) la Republic Pictures d'Herbert Yates, le beau-père de John Wayne, soit un studio de très petite envergure; d'autre part, il va aller faire le film en Irlande, ce qu'il n'avait bien sur pas pu faire pour The Shamrock Handicap (1926), Mother Machree (1928), Hangman's house (1928), The Informer (1935) et The plough and the stars (1936); il n'avait d'ailleurs pas non plus mis les pieds au Pays de Galles pour How green was my valley (1941), le petit cousin de ses films Irlandais... Mais après la guerre, les studios vont vers plus de réalisme, et Ford se saisit de l'occasion. Ce ne sera pas facile de faire admettre à Yates de tourner le film en Irlande, ou même d'utiliser le Technicolor. Ce n'est pas seulement l'avarice qui motive le patron, mais une certaine façon de faire des films, économiquement, à l'ancienne (Et les droits sur un autre système de couleur)... Ford, pour montrer patte blanche, va donc tourner un film vite fait, qui rapportera suffisamment: ce sera l'inutile mais sympathique Rio Grande (1950), le troisième film de cavalerie de Ford, qui recycle des éléments de Fort Apache (1948) et She wore a yellow ribbon (1949). Le travail en Irlande sera pour Ford l'occasion de renouer avec ses origines, un grand moment d'émotion sans doute, ce qui se sent en permanence dans le film; Sean Thornton, c'est surtout Ford lui-même, un homme qui abandonne tout ce qu'il est aux Etats-Unis pour redevenir un Irlandais, mais une Irlande rêvée, idéale. Les indices, comme je le disais, ne manquent pas pour souligner cette non-réalité, depuis le plan qui voit la carriole de Michaeleen au début qui passe sous un pont sur lequel passe un train, comme on passe à travers le miroir, jusqu'à ce salut des acteurs-personnages à la fin du film, en passant par le climat d'envoûtement de certaines scènes, et bien sur certains personnages qui font déborder l'histoire du côté de la farce, de la comédie, et du fantastique: Michaeleen Oge Flynn (Barry Fitzgerald), qui dicte au compositeur Victor Young un air folklorique pour la grande scène de bagarre, après tout, est comme une bonne fée, non?

Et puis le film ne se contente pas d'être un retour à une Irlande qui n'existe pas, c'est une halte bienvenue dans les films de Ford, qui ronronnaient de plus en plus; ici, il s'est passionné pour l'histoire de cet amour contrarié entre un homme marié, mais avec une femme dont le frère n'a pas voulu qu'elle dispose de tous ses objets et de sa dot: elle va donc exiger de son mari qu'il défende l'honneur de son épouse, avec ses poings s'il le faut. Celui-ci refuse, pour des raisons qui nous seront expliquées à temps (Il est un ancien boxeur, et a quitté le ring parce qu'il a malencontreusement tué un homme), et aussi parce qu'il ne parvient pas à comprendre cette coutume Irlandaise d'un autre siècle. Tout rentrera dans l'ordre, d'une façon folklorique et comique, dans une bagarre homérique, pour reprendre l'expression de Michaeleen Oge Flynn... Mais surtout, l'histoire d'amour contée, confiée aux bons soins de John Wayne et Maureen O'Hara, va bénéficier non seulement d'acteurs sublimes, pronfondément physiques, mais aussi de séquences d'une grande beauté, dans lesqquelles le lyrisme purement Fordien, les avantages du lieu (Ce vert! Ces petits murets! ces moutons!), une certaine sensualité (Maureen O'Hara enlève ses bas dans la plus pure tradition érotique du cinéma muet, puis le baiser fougueux dans le cimetière) les éléments ( Le vent, la pluie) et même un souvenir de cinéma muet (La fameuse séquence en tandem, dans laquelle les acteurs jouent mais ne parlent plus, est jouée comme dans les années 20) vont créer une des plus belles scènes d'amour qui soient... Et qui prend son temps, d'ailleurs, dépassant une bobine: Wayne et O'Hara ont le temps de couvrir beaucoup de terrain, que ce soit en carriole, en tandem, ou à pieds...

Pour finir, les commentaires critiques sur ce film ont souvent semblé décalés par rapport au plaisir qu'on prend et à l'importance du film pour Ford lui-même: oui, bien sur, ce n'est pas exactement l'Irlande, d'ailleurs les Irlandais n'ont au départ pas vraiment accroché au film, jugé caricatural. Il l'est certainement, même si ce n'est sans doute pas volontaire. Ford était d'origine Irlandaise, pas Irlandais: il n'a pas vécu en Irlande, et s'y est fait des copains, notamment à la faveur de ce tournage, exactement de la façon dont il s'est fait des amis d'une tribu Navajo qui l'a adopté durant ses nombreux tournages à Monument Valley. Il est venu en vacances en Irlande, avec sa troupe (Barry Fitzgerald, Wayne, Mclaglen, Bond, et même dans son avant-dernier r^ole, son vieux cabotin de frère Francis Ford) et tous les enfants Wayne apparaissent dans le film... Si à la façon de Flaubert, il est Sean Thornton, c'est comme on devient un personnage quand on joue étant enfant, ou comme on rêve. Comme d'autres films, des très beaux, de Powell ou Minnelli ou Borzage, ce film est beau comme un rêve, qui finit bien, et auquel on a envie de revenir depuis la première fois qu'on l'a vu; c'est un film sacré, d'autant plus sacré que jusqu'à ce début 2013 (Sortie du film dans un superbe Blu-ray aux etats-Unis chez Olive films) on ne pouvait le voir que dans d'abominables copies toutes plus laides les unes que les autres, et ça, cest désormais du passé! Bref, The quiet man n'est pas l'Irlande, cest en tout cas le premier film authentiquement Irlando-Américain, ou Américano-Irlandais: le reflet décalé d'une culture rêvée plutôt qu'authentique... Il donne aussi furieusement envie de partir en vacances à Cong, dans le conté de Galway, et pour ma part je le considère comme un sommet de l'oeuvre de Ford, ayant même l'outrecuidance de considérer que si on n'aime pas The Quiet man, alors on n'aime pas Ford!

Le Blu-ray fait des miracles, pour un film qu'on a vu si souvent dans d'atroces conditions... Ce n'est pas d'une beauté comparable à certains efforts récents (les Powell chez Carlotta, certains Warner, ou autres Criterion) mais au vu de l'histoire du film, honnêtement ça fait du bien... si on est anglophone, oui English-friendly, ou si on connait le film par coeur. Le documentaire qui intervenait déjà sur l'édition spéciale Américaine est repris, mais pas le commentaire audio de Maureen O'Hara.

:mrgreen: Content.

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Re: L'homme tranquille - The quiet man (1952)

Message par someone1600 »

Superbe texte allen john.

Faudra bien que je me l'offre ce blu-ray, si j'arrive a le trouver a un prix raisonnable. :wink:
Julien Léonard
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Re: L'homme tranquille - The quiet man (1952)

Message par Julien Léonard »

Sait-on si l'édition BRD espagnole est de qualité ?

A-t-on d’éventuelles infos sur une sortie en France, ou en Angleterre... ?
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bogart
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Re: L'homme tranquille - The quiet man (1952)

Message par bogart »

Julien Léonard a écrit :Sait-on si l'édition BRD espagnole est de qualité ?

A-t-on d’éventuelles infos sur une sortie en France, ou en Angleterre... ?
Même question pour ce film qui reste pour moi un des grands films de John Ford.
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Julien Léonard
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Re: L'homme tranquille - The quiet man (1952)

Message par Julien Léonard »

Bon, je viens de commander ça, pas très cher (11€), sur Amazon.es... Visiblement, c'est la même copie que sur l'édition américaine, sauf que c'est un zone B. Les échos sont excellents, je vais tester ça dès réception. :)

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DukeOfPrunes
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Re: L'homme tranquille - The quiet man (1952)

Message par DukeOfPrunes »

Julien Léonard a écrit :Bon, je viens de commander ça, pas très cher (11€), sur Amazon.es... Visiblement, c'est la même copie que sur l'édition américaine, sauf que c'est un zone B. Les échos sont excellents, je vais tester ça dès réception. :)
N'hésite pas à faire tourner hein :) Toute info est bonne à prendre !
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Re: L'homme tranquille - The quiet man (1952)

Message par Sedlab0hne »

DukeOfPrunes a écrit :
Julien Léonard a écrit :Bon, je viens de commander ça, pas très cher (11€), sur Amazon.es... Visiblement, c'est la même copie que sur l'édition américaine, sauf que c'est un zone B. Les échos sont excellents, je vais tester ça dès réception. :)
N'hésite pas à faire tourner hein :) Toute info est bonne à prendre !
Pour info, les sous-titres sont uniquement en Espagnol et en Portugais.
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Re: L'homme tranquille - The quiet man (1952)

Message par Julien Léonard »

Oui, j'ai vu ça. Le blu-ray Olive était dénué de sous-titres aussi de toute façon... Je crois que ce sera le cas jusqu'à une hypothétique sortie chez nous. :|

Je vous tiens au courant de la qualité du disque. Je le recevrais logiquement en début de semaine prochaine. :wink:
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inderweltsein
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Re: L'homme tranquille - The quiet man (1952)

Message par inderweltsein »

Etonnant ce regain d'intérêt "juinettiste" pour L'Homme Tranquille. :wink: Visiblement la reprise de Splendor et la diffusion sur TCM, quasi simultanées font leur effet.
Pour ma part, j'avais pris le BluRay d'Olive dès sa sortie.

La version espagnole était un peu à un prix prohibitif par correspondance de février jusqu'à début mai car c'était une exclusivité Fnac (ou Corté Inglés je ne sais plus). Depuis il y a eu une sortie normale par un autre éditeur (oui c'est un peu confus en Espagne, côté droits, apparemment il est courant que plusieurs éditeurs obtiennent les droits simultanément). L'exclusivité Fnac avait des sous-titres décalés (et le film était amputé de ses dernières secondes), contrairement à l'édition Lacasadelcineparatodos qui est sortie début mai (celle que Julien s'est procurée)

L'édition à éviter (identique techniquement par ailleurs, aux défauts énoncés près):
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Re: L'homme tranquille - The quiet man (1952)

Message par Julien Léonard »

inderweltsein a écrit :Etonnant ce regain d'intérêt "juinettiste" pour L'Homme Tranquille. :wink: Visiblement la reprise de Splendor et la diffusion sur TCM, quasi simultanées font leur effet.
Pour ma part, j'avais pris le BluRay d'Olive dès sa sortie.

La version espagnole était un peu à un prix prohibitif par correspondance de février jusqu'à début mai car c'était une exclusivité Fnac (ou Corté Inglés je ne sais plus). Depuis il y a eu une sortie normale par un autre éditeur (oui c'est un peu confus en Espagne, côté droits, apparemment il est courant que plusieurs éditeurs obtiennent les droits simultanément). L'exclusivité Fnac avait des sous-titres décalés (et le film était amputé de ses dernières secondes), contrairement à l'édition Lacasadelcineparatodos qui est sortie début mai (celle que Julien s'est procurée)

L'édition à éviter (identique techniquement par ailleurs, aux défauts énoncés près):
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Ouf, si je te suis, j'ai pris la bonne édition alors ! :) Merci pour ces quelques paroles rassurantes.

Par contre, quel est le visuel que tu présentes ? Il n’apparaît pas correctement.

Enfin revu L'homme tranquille en HD sur TCM : un enchantement. Je l'ai toujours vu en VHS ou en DVD Montparnasse... Autant dire que le choc a été total ce soir, du début à la fin. Une splendeur ! A la revoyure, ce serait bien l'un de mes 5 Ford préférés, en effet.
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inderweltsein
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Re: L'homme tranquille - The quiet man (1952)

Message par inderweltsein »

J'ai corrigé l'image, ça doit s'afficher cette fois. Oui c'est la meilleure des deux (même si elles sont semblables à des problèmes de sous-titres près).
A noter que celle qui a espagnol + portugais, c'est justement la mauvaise. La bonne n'a que espagnol en sous-titre (oui je sais on s'en fiche un peu tant que c'est pas en français :mrgreen: )
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Re: L'homme tranquille - The quiet man (1952)

Message par António Das Mortes »

inderweltsein a écrit :J'ai corrigé l'image, ça doit s'afficher cette fois. Oui c'est la meilleure des deux (même si elles sont semblables à des problèmes de sous-titres près).
A noter que celle qui a espagnol + portugais, c'est justement la mauvaise. La bonne n'a que espagnol en sous-titre (oui je sais on s'en fiche un peu tant que c'est pas en français :mrgreen: )
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Re: L'homme tranquille - The quiet man (1952)

Message par Julien Léonard »

De toute façon, il n'y avait pas de sous-titres sur l'édition Olive, donc pour moi c'est du pareil au même. :mrgreen:

J'espère que le transfert est au moins à la hauteur de ce que j'ai vu sur TCM.
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Julien Léonard
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Re: L'homme tranquille - The quiet man (1952)

Message par Julien Léonard »

Blu-ray reçu. Il s'agit donc bien de l'édition espagnole que je présentais en visuel un peu plus haut.

Première constatation : Le transfert semble être le même que celui utilisé sur TCM en ce moment, et donc sans doute le même que celui utilisé par Olive aux USA (puisque le master édité par Olive est celui diffusé par TCM). Je reste à peu près persuadé de ce fait parce que 1) J'ai remarqué très exactement les quelques rares mêmes défauts entre le visionnage TCM et ce transfert blu-ray... 2) La luminosité et la précision de l'image sont quasi-similaires. Un point d'avance pour le blu-ray, légèrement plus précis et plus naturel (avec un piqué plus convaincant). Mais ce n'est pas de la faute de TCM, la diffusion de leurs copies est en général un cran en-dessous d'un blu-ray (teneur générale de l'image... il suffit par exemple de s'approcher de son écran pour remarquer l'aspect très "numérique" de l'image TCM, même si le boulot opéré reste très bon).

Côté bonus, on retrouve ceux présents sur le blu-ray Olive. Pas de sous-titres français (comme son homologue US en fait), mais une version originale clinquante et bien décrassée. Reste l'image, un pur bonheur, un blu-ray tout à fait excellent faisant redécouvrir le film comme jamais.

Très satisfait de mon achat. Si vous êtes intéressés, foncez (le film n'est qu'à 11 euros). :wink: Comptez juste les frais de port avec.
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DukeOfPrunes
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Re: L'homme tranquille - The quiet man (1952)

Message par DukeOfPrunes »

Merci de ton retour ! J'attendrai de faire un achat groupé. :)
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