Le cinéma polonais

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Music Man
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Le cinéma polonais

Message par Music Man »

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LE HUITIEME JOUR DE LA SEMAINE / L’IMPOSSIBLE DIMANCHE (Achte wochentag /Osmy dzlen tygodnia ) de Aleksander FORD – POLOGNE/ALLEMAGNE - 1958
Avec Sonja ZIEMANN et Zbigniew CYBULSKI

A Varsovie en 1956, Agnes vit chez ses parents (un père obstiné, une maman toujours alitée, un frère alcoolique) dans un appartement délabré où elle souffre de la promiscuité. Avec son ami Pierre, elle rêve d’évasion loin de ce monde misère, de crise de logement, de mensonge et d’un idéal « huitième jour de la semaine »
Drame très noir tiré d’un roman de Marek Hlasko (sorte de poète maudit et romancier contestataire très prisé en Pologne dans les années 50), cette co-production germano-polanaise a fait des vagues, car le gouvernement polonais a refusé que le film soit présenté à la Mostra de Venise et en a interdit la projection en Pologne jusqu’en 1983 !: il est vrai que le film donne une image particulièrement réaliste et crue d’une Pologne misérable et sordide où les citadins partagent de minuscules appartements dans des immeubles pourris qui menacent de s’effondrer d’un instant à l’autre. Et pourtant il surnage malgré tout au milieu de ces rues crasseuses et sans issue, une lueur d’espoir dans cet amour que partagent Agnes et son compagnon, même s’ils n’osent pas trop y croire eux-mêmes, comme à la semaine des 4 jeudis... Tout comme les deux protagonistes essaient de saisir le moindre rayon de soleil pour s’y étendre, le cinéaste parvient avec poésie et tendresse à faire luire ce trait de lumière et d’espoir dans ce film, impeccablement mis en scène, avec un sens inné de l’image. Alors que l’incroyable taudis (merveilleux passage où la caméra se hasarde dans les escaliers !!) dans lequel il vivait vient de s’écrouler, l’excellent Zbigniew CYBULSKI (le James Dean polonais) n’hésite pas malgré le danger à grimper à l’échelle…pour récupérer un modeste pot de fleurs resté sur sa fenêtre. Entre violence et sentiment, mal de vivre et angoisse, tentation du néant et espoir, le film a un immense pouvoir de séduction. Seul regret : la trop belle et trop élégante Sonja Ziemann (dans la vie Mme Marek Hlasko) ne cadre pas vraiment dans cet univers même si elle parvient à donner une dureté inattendue et bienvenue à certains passages cruciaux. Une sortie en DVD ne serait que justice !
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Music Man
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Re: Le cinéma polonais naphta

Message par Music Man »

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AU REVOIR, A DEMAIN (Do wizdenia do jutra) de Janusz MORGENSTERN -1960
Avec Zbigniew CYBULSKI, Teresa TUSZYNSKA et Roman POLANSKI

Jacek qui travaille dans une petite troupe de théâtre, fait la connaissance d’une jolie française capricieuse dans les rues de Gdansk. Idéaliste et rêveur, il pense avoir trouvé le grand amour, alors que pour elle, ce n’est qu’un gentil flirt de passage.

Premier long métrage de Janusz Morgenstern, un ancien assistant de Wajda, Au revoir à demain repose sur un scénario du plus célèbre acteur polonais de l’époque Zbigniew Cybulski, le « James Dean polonais »; une brève histoire d’amour douce et amère, de deux personnalités très différentes, dans les rues de Gdansk. Maladroit et un peu décalé, Jacek tente d’exprimer les sentiments forts qu’il ressent pour cette jeune et ravissante française qui n’est pas du tout sur la même longueur d’onde. Le film séduit par sa justesse et la simplicité, en dépit du caractère très volatil et futile de l’intrigue. Le ton et le style sont très proches de la nouvelle vague française et on ne peut qu’être surpris par la similitude du mode d’expression : les rues noyées de pluie, le jeu extrêmement naturel et dépouillé des comédiens, l’absurdité de l’existence. La difficulté voire l’impossibilité de communiquer des deux amoureux, résulte non seulement de leurs langues différentes, mais du fait qu’ils vivent chacun une histoire différente.
Le cinéma français a-t ’il influencé les polonais ou vice-versa ? J’ai bien l’impression que l’éclosion de ce nouveau style en France comme en Pologne fut concomitant à des milliers de kilomètres d’intervalle, entre un cinéma français qui fuyait l’académisme d’un cinéma de papa et le polonais qui renaissait de ses cendres après la dictature soviétique de Staline et l’arrivée d’un communisme moins rigide.
Le film, qui ne pourra que séduire les amateurs de Truffaut et Godard, a ses moments de grâce(le raffiné spectacle du ballet des mains, le pseudo mariage dans l’église, interrompu brutalement par un chien, où le tragique côtoie le comique), mais ses faiblesses aussi. Une jolie découverte néanmoins, filmée avec beaucoup d’ingéniosité, de créativité et de sensibilité.
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Commissaire Juve
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Re: Le cinéma polonais naphta

Message par Commissaire Juve »

Je n'ai vu que sept classiques polonais... quelques-uns m'ont bien plu et j'aimerais bien en voir d'autres.

J'ai bien aimé :

Adieu jeunesse (Wojciech J. Has, 1961)
Le Couteau dans l'eau (Roman Polanski, 1962)
De la veine à revendre (Andrzej Munk, 1960)
Train de nuit (J.Kawalerowicz, 1959)

J'ai été moyennement emballé par :

L'art d'être aimée (Wojciech J. Has, 1963)

Je n'ai pas aimé :

Un homme sur la voie (Andrzej Munk, 1957) ... mais c'était peut-être à cause du master DVD.
Chambre commune (Wojciech J. Has, 1960)

Comme je le disais pour les films tchécoslovaques, je suis surtout intéressé par les histoires "classiques" avec de vrais gens, des gens qui vont acheter leur pain et qui vivent les histoires de monsieur-tout-le-monde. Les histoires prise-de-tête où l'on dénonce le communisme sur fond de musique dodécaphonique / sérielle / atonale, euh... je passe à mon voisin !
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Re: Le cinéma polonais naphta

Message par riqueuniee »

J'ai vu pas mal de polonais naphtas, finalement, essentiellement des Wajda, grâce à la rétrospective Wajda à la Cinémathèque, il y a deux ou trois ans. Mon préféré dans le lot ? Le très tchékovien (pour l'ambiance) Demoiselles de Wilko.
Sinon, j'ai vu aussi le couteau dans l'eau et Train de nuit : deux films remarquables.
Et aussi Walkover (Skolimowski) et la Passagère (Munk). Ce dernier film est inachevé, le cinéaste étant décédé accidentellement pendant le tournage. Ce qui en reste est magnifique : j'ai trouvé que c'était une des meilleures description de l'univers concentrationnaire (hors documentaires).
Dernière modification par riqueuniee le 29 janv. 13, 17:56, modifié 1 fois.
Federico
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Re: Le cinéma polonais naphta

Message par Federico »

Je m'aperçois que je ne connais surtout que les grands classiques cités au-dessus : les Wajda, les Polanski (courts et longs, auxquels je préfère de loin sa période d'expatrié), La passagère, quelques Skolimowski...
Le cinéaste polonais que je préfère peut-être le plus est Krzysztof Zanussi mais impossible de me rappeler si j'ai vu certains de ses films d'avant les années 80... :?

En trichant un peu (car il travailla très tôt en France), j'ajouterai quelques films expérimentaux et d'animation de Walerian Borowczyk (Les astronautes...) et puis le génial court d'animation hypnotique Tango de Zbigniew "Zbig" Rybczyński (1980) qui aura fait beaucoup de petits (je pense à Michel Gondry) quand son astucieux collage répétitif n'aura pas carrément été pompé.
Dans la grande tradition du cinéma d'animation polonais, il faut ajouter Jan Lenica et - bien que né en France (tout comme Polanski, d'ailleurs) et y ayant toujours vécu et travaillé, je dirai que l'art de l'expérimentateur Patrick Bokanowski est par plus d'un aspect profondément polonais (j'écris sans doute une idiotie mais c'est ce que je ressens).

La femme qui se poudre (1972)
Quant à l'acteur-phare du cinéma polonais des 60's, Zbigniew Cybulski, ben... le peu que j'en ai vu m'a laissé de marbre ce qui est finalement logique puisque je n'ai jamais été non plus fasciné par James Dean. :wink: Le manuscrit trouvé à Saragosse de Wojciech Has (1965) m'avait sacrément ennuyé (mais faut dire que le pavé à tiroirs de Jan Potocki est le type-même de l'oeuvre inadaptable ou alors peut-être seulement par Orson Welles ou Kubrick). De sa génération, j'avoue avoir été nettement plus attiré par la ravissante Barbara Lass qui débuta dans les courts de Polanski puis que l'on verra dans le charmant Quelle joie de vivre ! de René Clément, chez Godard, Vadim, Deray, Fassbinder... (et comme accessoirement elle est la maman de Katharina Böhm et que les chats ne font pas des chiens... :oops: ).

Ah si, tiens : un classique non encore cité et qui a une sacrée classe : Pharaon de Jerzy Kawalerowicz (1966). Un film plastiquement remarquable, sans doute un peu froid ou hiératique mais à voir, ne serait-ce que pour comparer le traitement de l'Egypte antique avec celui proposé par le cinéma hollywoodien.
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Autre classique, beaucoup plus ancien : Le Dibbouk de Michał Waszyński, tourné à Varsovie en 1937 et qui est un des très rares films en yiddish qui ont survécu à l'horreur nazie (une oeuvre encore très marquée par l'Expressionnisme allemand des années 20).
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Et puis j'allais oublier La troisième partie de la nuit (1971) de l'énervant Andrzej Żuławski, dont c'est à mon goût le meilleur film (cékhôn, c'était aussi le premier :mrgreen: ).
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Commissaire Juve
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Re: Le cinéma polonais naphta

Message par Commissaire Juve »

Federico a écrit :
Ah si, tiens : un classique non encore cité et qui a une sacrée classe : Pharaon de Jerzy Kawalerowicz (1966). Un film plastiquement remarquable, sans doute un peu froid ou hiératique mais à voir, ne serait-ce que pour comparer le traitement de l'Egypte antique avec celui proposé par le cinéma hollywoodien.
Ah oui, je l'ai vu sur ARTE celui-là. Mais, euh... y a pas beaucoup de Polonais et de Pologne dedans. :uhuh:
Dernière modification par Commissaire Juve le 29 janv. 13, 13:58, modifié 1 fois.
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Re: Le cinéma polonais naphta

Message par julien »

Dans le cinéma fantastique Polonais, on notera également cette curiosité, signé Anna Sokolowska : Grande, plus grande est la plus grande. Film totalement inconnu chez nous en France mais adapté d'un livre pour enfant de Jerzy Broszkiewicz très populaire en Pologne.

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Film en trois parties, assez poétique par moment : les deux premières parties racontent les aventures d'enfants qui évoluent dans un monde où les objets peuvent devenir vivants. La troisième partie, narre l'histoire de Ika et Goszek, deux enfants, qui entrent dans une sphère argentée et qui se retrouvent transportés sur la planète Véga où il apprenne ce que serait le monde après une guerre atomique.

A noter, dans la dernière partie du film, une partition expérimentale électronique du compositeur Andrzej Markowski, connu principalement pour sa musique de l'Etoile Silencieuse, une co-production polonaise/Allemande réalisé par Kurt Maetzig. Le film est plus connu dans sa version américaine, First Spaceship on Venus, mais qui est un remontage, comprenant une autre musique originale.

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Un embryon extraterreste est découvert sur la terre et l'alien semble venir de Vénus. Une mission internationale, composée de plusieurs astronautes, est organisée et embarque vers la planète Vénus, le but étant de découvrir les origines de ce mystérieux embryon.

Bon c'est très kitsch, mais les décors sont assez étonnants par moment :

Extraits :

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Re: Le cinéma polonais naphta

Message par Federico »

Commissaire Juve a écrit :
Federico a écrit :
Ah si, tiens : un classique non encore cité et qui a une sacrée classe : Pharaon de Jerzy Kawalerowicz (1966). Un film plastiquement remarquable, sans doute un peu froid ou hiératique mais à voir, ne serait-ce que pour comparer le traitement de l'Egypte antique avec celui proposé par le cinéma hollywoodien.
Ah oui, je l'ai vu sur ARTE celui-là. Mais, euh... y a pas beaucoup de Polonais et de Pologne dedans. :uhuh:
Les comédiens sont pourtant tous Polonais. Il y a beaucoup moins de Russes dans Guerre et paix de King Vidor... :P
Bon, tu me diras que ça manque d'Egyptiens dans le casting de Pharaon... :wink:
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Re: Le cinéma polonais naphta

Message par beb »

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julien
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Re: Le cinéma polonais naphta

Message par julien »

Ça m'avait pas mal barbé Le Manuscrit à Saragosse. La structure gigogne des récits par contre est très intéressante mais l'histoire en elle même pas tellement captivante je trouve. A la place, j'aurais bien vu un thriller à la Agatha Christie, avec un crime à résoudre par un enquêteur par exemple. Une intrigue avec un bon suspens qui tienne davantage en haleine que ces histoires de culs vaudevillesques un peu désuètes. Par contre ça m'étonne pas que Coppola ou Scorsese aient appréciés le film. Toutes ces différentes histoires qui s’emboîtent les unes dans les autres, un peu comme des poupées russes, on retrouve un peu ça dans Le Parrain, Casino ou Les Affranchis.
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Re: Le cinéma polonais naphta

Message par riqueuniee »

Le manuscrit trouvé à Saragosse -le livre de Potocki- ce sont déjà des histoires emboîtées les unes dans les autres. J'en ai lu une, présentée comme un texte autonome (sous le titre Histoire de Thibaut de la Jacquière) , dans un recueil de nouvelles fantastiques. Un récit-enquête linéaire aurait sans doute trahi le livre.
Sinon, en polonais naphta vus, je rajoute deux Kieslowski : le personnel (1975) et L'Amateur (1979).
PS Les courts-métrages de Polanski, je les ai vus, et c'est très bien.
Dernière modification par riqueuniee le 29 janv. 13, 18:05, modifié 1 fois.
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Re: Le cinéma polonais naphta

Message par julien »

riqueuniee a écrit :Un récit-enquête linéaire aurait sans doute trahi le livre.
En fait il aurait fallu conserver la structure non linéaire du livre mais raconter une autre histoire. Èvidemment ça n'aurait plus était une adaptation, ou alors très libre.
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Re: Le cinéma polonais naphta

Message par Federico »

julien a écrit :Ça m'avait pas mal barbé Le Manuscrit à Saragosse. La structure gigogne des récits par contre est très intéressante mais l'histoire en elle même pas tellement captivante je trouve. A la place, j'aurais bien vu un thriller à la Agatha Christie, avec un crime à résoudre par un enquêteur par exemple. Une intrigue avec un bon suspens qui tienne davantage en haleine que ces histoires de culs vaudevillesques un peu désuètes. Par contre ça m'étonne pas que Coppola ou Scorsese aient appréciés le film. Toutes ces différentes histoires qui s’emboîtent les unes dans les autres, un peu comme des poupées russes, on retrouve un peu ça dans Le Parrain, Casino ou Les Affranchis.
Oui, ou dans les films choraux d'Altman, des Coen Bros et de l'inévitable Tarantino.
Le jeu d'imbrications temporelles assez cérébral du roman de Potocki aurait aussi pu convenir au Resnais des années 60, et sa galerie de personnages hauts en couleur, sa folie baroque à Fellini.
En 1970, John Boorman glissa pas mal de clins d'oeil au roman dans son foutraque Leo the last (le dramaturge George Tabori, auteur de la pièce originelle y tenait, tout comme il avait tenu à ce que Boorman prenne l'étonnant acteur polonais, Vladek Sheybal, vu notamment dans Kanal de Wajda avant d'entamer une carrière internationale de second couteau typé).
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Re: Le cinéma polonais naphta

Message par jacques 2 »

Le sujet me fait penser au film "les chevaliers teutoniques" (1961) d'Aleksander Ford dont je garde un formidable souvenir, lors d'une très ancienne diffusion à la RTBF(même si je n'avais hélas pas vu la fin pour cause de ... panne d'électricité) et que je n'ai jamais revu depuis (n'existe pas en DVD).

D'autres partagent ils ce souvenir plus que positif ? :)
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Re: Le cinéma polonais naphta

Message par riqueuniee »

Un film à rajouter : Le dibbuk (Michal Waszynski, 1937) . Une adaptation d'une pièce de théâtre, elle-même inspiré par une légende juive. Sa partidcularité :il est yiddishophone. Des films polonais tournés en yiddish, il ne doit pas en subsister beaucoup.
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