Music Man a écrit :Au printemps 1927, Léonce Perret réalise en collaboration avec la Paramount Printemps d'amour, premier vrai film français « entièrement en couleurs d'après les derniers procédés Technicolor (bichrome)»,avec Hope Hampton et Louise Lagrange
Dernièrement, sur son blog, Bertrand Tavernier parlait de La terre qui meurt (Jean Vallée, 1936) qui serait le deuxième film français en couleur...
Bertrand Tavernier a écrit :... dans le DVD un manque de définition gênant dans les plans larges et des couleurs qui bavent qu’une vraie restauration pourrait corriger.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Une certaine déception "à cause" de Tavernier qui l'avait un peu survendu dans son documentaire.
Certes, on sent un certain amour de Vallée pour ce(ux) qu'il filme avec quelques moments folklorique assez réussi mais dans l'ensemble, c'est très daté avec un découpage rigide, des valeurs de plans peu variés et une interprétation inégale malgré quelques bons dialogues de Spaak.
J'imagine que le procédé couleur ne devait pas être le plus pratique à manier, expliquant sans doute cette mise en scène ampoulée. On trouve pourtant quelques travelling et de jolis plans larges qui démontrent que la caméra pouvait se déplacer et faire preuve de souplesse.
Les qualités du filme se trouve principalement dans l'écriture avec entre autres des personnages féminins intéressants, y compris un second rôle touchant qu'on entre-aperçoit une ou deux séquences et qui encourage l'héroïne à écouter son coeur au lieu de finir vieille ville comme elle.
J'ai trouvé Jean Vallée plus à l'aise dans la retenue et la pudeur que dans une sobriété terreuse. Je me sens plus proche de La ferme du pendu ou Regain même si l'approche de La terre qui meurt se veut plus authentique et naturaliste.
Le genre de film qui regorge de moments justes et touchants mais qui peinent à exister quand on les assemble bout à bout.
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
bruce randylan a écrit :La terre qui meurt (Jean Vallée – 1936)
Une certaine déception "à cause" de Tavernier qui l'avait un peu survendu dans son documentaire.
Certes, on sent un certain amour de Vallée pour ce(ux) qu'il filme avec quelques moments folklorique assez réussi mais dans l'ensemble, c'est très daté avec un découpage rigide, des valeurs de plans peu variés et une interprétation inégale malgré quelques bons dialogues de Spaak.
J'imagine que le procédé couleur ne devait pas être le plus pratique à manier, expliquant sans doute cette mise en scène ampoulée. On trouve pourtant quelques travelling et de jolis plans larges qui démontrent que la caméra pouvait se déplacer et faire preuve de souplesse.
Les qualités du filme se trouve principalement dans l'écriture avec entre autres des personnages féminins intéressants, y compris un second rôle touchant qu'on entre-aperçoit une ou deux séquences et qui encourage l'héroïne à écouter son coeur au lieu de finir vieille ville comme elle.
J'ai trouvé Jean Vallée plus à l'aise dans la retenue et la pudeur que dans une sobriété terreuse. Je me sens plus proche de La ferme du pendu ou Regain même si l'approche de La terre qui meurt se veut plus authentique et naturaliste.
Le genre de film qui regorge de moments justes et touchants mais qui peinent à exister quand on les assemble bout à bout.
Alors, selon l'expression consacrée : tu l'as vu comment?
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Festival Toute la mémoire du Monde, Jack Carter en avait parlé ici :
Jack Carter a écrit :Note pour John Holden (et bruce aussi ) : il y a La Terre qui meurt de Jean Vallée, film français en couleurs dont Tatav parle dans sa serie documentaire, pendant le Festival Toute la memoire du monde, le 9 mars à 17h15
. (Mais bon sang sois à ce qu'on te dit ! )
Et même si Bruce Randylan voudrait le rebaptiser "toute la frustration du Monde" ( ) tellement l'offre est pléthorique, à coup sûr j'en serai l'année prochaine !
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain