Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méconnus

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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kiemavel
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par kiemavel »

Supfiction a écrit :
Chip a écrit :Chez moi aussi on regarde les films en VO s/t, les voix de beaucoup d' acteurs américains me sont maintenant familières, pas question d'entendre celles de Yves Brainville, Roger Rudel, Jean Daurand ou Raymond Loyer. La voix est une musique, celle de Delphine Seyrig pour ne citer qu'elle est reconnaissable entre toutes, celle de Lola Albright (j'aime)) également , idem pour Marlene Dietrich. Le premier film que j'ai vu en VO s/t est " High noon", vu en 1964 dans une salle parisienne, j'avais vu la VF des années avant, mais là j'ai eu l'impression de voir un autre film, un choc.
Je me souviens aussi d'avoir vu en Espagne, "l'âge ingrat", entendre Fernandel et Gabin parler espagnol valait son pesant de rires. J'ai, comme tout le monde vu dans mon adolescence les films doublés, pas de VO en province, aujourd'hui je ne regarde jamais les VF des dvd.
Pareil, je n'envisage pas de voir un seul film noir en VF au point que lorsque je passe certains films à mes parents réfractaires à la vo, génération oblige, c'est tellement insupportable qu'au bout de quelques minutes je pars faire autre chose.
En revanche, pour certains films (westerns notamment) et certains acteurs comme John Wayne (ou Kirk Douglas) dont la voix française est tellement imprégnée en moi, j'apprécie la vieille VF de mon enfance peut-être davantage que la v.o.
Pareil, à une nuance près, si je ne l'apprécie pas plus que la VO, au moins je supporte la VF car passé un certain âge, on a forcément eu la voix de Roger Loyer dans l'oreille. Mais notre génération a au moins été "initiée" aux versions originales (nourrie à La dernière séance, au CDM ou encore aux vhs de la collection "les films de ma vie" pour citer quelques exemples) alors que la génération précédente -comme le rappelle Chip- n'avait en général pas le choix, les films étant généralement (sinon systématiquement) distribués en français. Ce qu'il dit sur les voix des acteurs/trices indissociables des êtres humains qu'ils étaient est très juste mais il est parfois difficile de convaincre ton interlocuteur qu'on écoute parler Henry Fonda dans sa langue et que sa voix avec son phrasé inimitable est indissociable de l'acteur qu'il était. Mes cobayes préférés (mes parents) ne se sont en tout cas pas laisser faire lorsque j'ai tenté de les convaincre il n'y a pas si longtemps qu'il fallait regarder My Darling Clementine en VO.

Cela dit, pour revenir à ce qui a entrainé cette échange, les éditions à venir, je suis quand même étonné que l'absence de VF soit un tel frein aux ventes car lorsqu'il n'y a pas de choix autres que la VOST, assez souvent même les "vieux" cinéphiles se laissent convaincre de regarder le film en VO lorsque tu leur promet un bon film…Mon expérience personnelle est toutefois limitée, l'échantillon ne comportant qu'un grosse poignée de cinéphiles pas tous plus ou moins gâteux.

Je reprend encore des éléments du précédent message de Chip. En dehors du cas "Sur la piste des Mohawk" que tu as évoqué, je connais aussi celui d'une VF qui a été donné ou vendu (je ne sais plus) par le copain d'un copain à Sidonis. Dans la série : Raillons la dinguerie des autres. Le gars en question a, en plus d'une collection de dingo, de curieuses et couteuses manies. Entres autres, Il achète les DVD en double. Un qu'il visionne et l'autre qu'il garde sous cello, vierge et pur comme au premier jour :mrgreen: . Mais je crois que ce n'est pas la commissaire (c'est pour rire Kommissar :wink: )
aelita
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par aelita »

En ce qui me concerne, une fois découvertes les VO, difficile, voire impossible de revenir à la VF. Même pour des films ou des acteurs découverts ainsi.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (pensée shadok)
kiemavel
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par kiemavel »

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Larceny (1948)
Réalisation : George Sherman
Production : Leonard Goldstein (Universal)
Scénario : Herbert H. Margolis et William Bowers
d'après un roman de Lois Eby et John Fleming
Photographie : Irving Glassberg
Musique : Leith Stevens

Avec :

John Payne (Rick Mason)
Joan Caulfield (Deborah Owens Clark)
Dan Duryea (Silky Randall)
Shelley Winters (Tory)
Richard Rober (Max)
Dorothy Hart (Madeline)
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Une bande d'escrocs dirigés par Silky Randall utilisent toutes sortes d'arnaques pour extorquer de l'argent à leurs victimes. La dernière, un investisseur de Miami Beach, ayant flairé l'arnaque avant qu'elle n'aboutisse, la bande décide de tenter sa chance auprès de Deborah Clark, une jeune et riche veuve vivant en Californie. Silky envoie sur place Rick Mason, le séducteur du groupe, lequel se fait passer pour un ami du défunt mari, un héros de guerre dont il prétend avoir été proche sur le front. Il réussit à la persuader de créer une fondation en faveur des jeunes garçons défavorisés de la ville et d'acheter une immense propriété pour les accueillir, tout ceci en mémoire du héros qui avait été en partie éduqué dans cette institution disposant jusque là de moyens modestes. Rick Mason parvient à berner tout le monde mais quand Tory, la maitresse de Silky, en réalité éprise de Rick arrive sur place, la situation se complique pour celui qui avait réussi à se faire accepter par la bonne société de Mission City…
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Un film inégal mais bénéficiant de gros atouts rendant indispensable son visionnage. D'abord son casting 3 étoiles : John Payne et surtout Dan Duryea et Shelley Winters (tous les deux formidables) mais comportant aussi hélas une tête d'affiche féminine assez ennuyeuse et peu charismatique, Joan Caulfield. Ensuite, pour les dialogues étincelants écrits par le demi dieu de la réplique qui tue : William Bowers. Jusque là, parmi les films noirs, je trouvais que celui dans lequel il avait été le plus brillant était The Web de Michael Gordon mais dans Larceny, je trouve qu'il se dépasse encore. C'est même presque trop car par moment la succession de bons mots lancés notamment par Shelley Winters (C'est la mieux servie) est à la limite du sur-écrit (et on se marre un peu trop, j'y reviendrais plus loin). En revanche, le scénario tout de même solide aurait toutefois mérité d'être plus resserré (certaines scènes de romance entre Rick Mason et la riche veuve sont longuettes) et surtout son final qui voit les retrouvailles entre les 4 principaux personnages, les secondaires (et la police) est assez maladroit car dans un film qui se languissait un peu, les évènements se précipitent soudain dans des scènes enchainant les rebondissements de manière brutale et peu crédible, livrant de surcroit une fin moralisante bien qu'un peu ironique (volontairement il me semble) assez peu en rapport avec la relative immoralité du reste.

Même si c'est visiblement Silky (Dan Duryea) qui est la tête pensante du groupe d'escrocs (Qui a dit : le cerveau, ça ne peut de toute façon pas être John Payne ?), c'est bien ce dernier la tête d'affiche de ce qui était alors son premier film du genre car jusque là -c'est peut-être oublié- c'était surtout un acteur de comédies musicales. Comme Dick Powell quelques années avant lui (à partir de Adieu, ma belle en 1944), John Payne a connu une étrange reconversion (mais à postériori salutaire pour eux et pour nous) car s'il avait démarré sa carrière en 1936, Larceny était son premier film noir, puis dès l'année suivante il tournera son 1er western (El Paso) et celle d'après son 1er film d'aventure (Dans les mers de Chine, dont vient de parler Supfiction dans le topic que j'ai ouvert sur le cinéma d'aventures). Ça se ressent d'ailleurs car il est ici très loin du dur à cuire qu'il sera dès les années suivantes. Dans Larceny, John Payne fait plus dans l'oeillade que dans le direct du droit. Il est le plus policé, le plus élégant, le séducteur d'une bande d'escrocs très organisée, étudiant les coups de manière très professionnelle, planifiant comme des stratèges, établissant des dossiers (Rick reçoit de Silky une enveloppe contenant les détails de l'affaire et la manière de la mener à bien), utilisant donc des méthodes à mille lieux de celles employées par le commun des malfrats plus habiles avec leurs poings ou une arme à feu à la main qu'avec leurs têtes. Dans Larceny, je ne peux pas trop dire quelle est l'arme principale de Rick mais ce qui est sur c'est qu'il séduit les femmes !!! William Bowers a d'ailleurs le talent pour rendre évidente la personnalité manipulatrice de Rick à travers son attitude avec les femmes. Il est provocateur et direct avec les serveuses ou les secrétaires, ses conquêtes habituelles mais il n'est pas déplacé dans le grand monde et sait aussi faire dans le poétique et le raffinement avec la jeune veuve. Sitôt arrivé en Californie c'est d'abord Deb, la serveuse du bar ou il a pris ses habitudes (Patricia Alphin) qui va tomber pour lui. Plus tard, il va être allumé par Madeline (Dorothy Hart), la secrétaire de l'agent immobilier de Deborah Clark, tout ceci entre deux portes et presque sous le nez de cette dernière mais c'est surtout l'arrivée en Californie de Tory, la petite amie officielle de Silky qui va poser problème car ses imprudences vont mettre en péril l'arnaque pourtant sur le point d'aboutir et surtout créer de la dissension entre les deux piliers du groupe d'escrocs.
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Entre temps Rick aura aussi réussi, puisqu'il était là pour ça, à attirer la jeune veuve dans ses filets (mais pas encore dans son lit, c'est Hollywood 1948 quand même). Il faut voir la malice du tombeur qui va réussir à persuader la naïve Deborah que les projets qu'il va lui souffler sont ses propres idées. Il avait commencé fort. A peine arrivé à Mission City, il avait réussi à la toucher en rendant un vibrant hommage au héros de la ville devant les jeunes garçons de l'institution dont le défunt avait fait partie, tout en surveillant du coin de l'oeil l'arrivée de sa veuve. Puis, son speech émouvant terminé, il était passé devant elle feignant d'ignorer qui elle était mais, rattrapé par le vieil animateur du lieu (interprété par le bon Percy Helton, un petit bonhomme que tout cinéphile a vu 50 fois), il avait réussi à lui être présenté. C'était le premier acte d'une arnaque assez finaude : persuader la jeune veuve de lancer une collecte de fonds auprès de la bonne société de la ville afin de créer un vaste établissement pour y accueillir les jeunes garçons défavorisés. Mais si rapidement elle va promettre d'investir 100 000 $ dans l'affaire, il va falloir aussi inspirer confiance aux autres investisseurs, ce qui prend du temps…Un temps qui donne l'opportunité aux curieux de poser des questions indiscrètes sur le défunt mari ou bien qui laisse la possibilité de croiser quelqu'un qui vous connait ou pire encore qui expose à tomber amoureux, la mauvaise conscience du salopard étant un de ses pires ennemis.

Malheureusement, cette partie là est un peu longuette en partie à cause du personnage de la veuve qui -moralité de l'époque oblige- pleure beaucoup son défunt mari. Le savoir faire du beau parleur peut en effet parfois se retourner contre lui car Rick évoque de manière si émouvante un homme qu'il n'a pas connu qu'il fait pleurer à deux ou trois reprises sa veuve, ce qui réussirait presque à l'émouvoir lui aussi. Les dernières larmes de Deborah seront d'ailleurs différentes car ce seront celles d'une femme qui commencera à culpabiliser d'être attirée par un autre homme. On l'a sent en effet parfois prête à se jeter au cou de son prétendant et à repartir main dans la main (pour commencer) avec lui pour démarrer une nouvelle vie. Avant cet éventuel épilogue, Rick (on se refait pas) ne va pas perdre son temps à Mission City, passant de femmes en femmes, mais en plus de ses conquêtes californiennes, c'est la redoutable Tory, que Silky avait pourtant envoyé à La Havane pour être tranquille, qui va faire irruption en Californie. L'encombrante petite amie officielle de Silky va causer des sueurs froides (mais pas que) à Rick qui n'est pas contre la mettre dans son lit mais qui va commencer à prendre conscience que cette liaison qui comporte quelques agréments peut aussi lui causer quelques ennuis.
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Dans le rôle de la sangsue sexy et un brin vulgaire qui se surnomme elle-même "Le boa constrictor en talons aiguilles", Shelley Winters est fabuleuse. Dès sa 1ère apparition, elle crève l'écran se jetant au cou d'un Dan Duryea plus gêné que flatté. C'est avec la même promptitude qu'elle fait de même avec Rick dès que Silky a le dos tourné. A Mission City, elle force presque la porte de Rick, fait du chantage pour se faire accepter, se bât avec lui, rendant coup pour coup…et après une bonne paire de gifles, Tory est tendre…Après avoir saisi la photographie de Deborah Clark qui dépassait de la poche de Rick, elle l'interroge :
Spoiler (cliquez pour afficher)
- Qui est cette fille ?
- Ma petite soeur...
- Ne me racontes pas d'histoires, ta petite soeur avec des bas et des talons hauts !
Et alors qu'il la saisit par derrière, lui tordant le bras pour qu'elle lâche la photographie :
- Arrêtes de me tordre le bras, les gens vont croire que l'on est marié"
…et ça se termine par des gifles échangées avant quelle ne se blottisse dans ses bras. Plus tard, elle est fabuleuse dans une longue séquence hallucinante ou elle agresse Deb, la serveuse avec laquelle Rick a eu au moins un RDV, à coup de grandes tirades aussi agressives qu'imagées. A sa suite, c'est aussi Silky qui arrive en Californie, inquiet à la fois de voir l'affaire s'éterniser mais surtout de savoir Tory à Mission City. Dans toute cette partie finale, Dan Duryea retrouve un rôle à la hauteur de son talent qui est immense. Avec rien, par sa présence parfois fragile, parfois menaçante, par son regard intense, sa diction si particulière, il réussit sans effort à améliorer les scènes ou il apparait. Malheureusement, dans ce film ci, c'est celui des 4 principaux personnages que l'on voit le moins. Autre regret, que la mise en scène de ce bon scénario ai été confié à un metteur en scène aussi impersonnel que le prolifique George Sherman, l'homme invisible de la mise en scène. On peut dire la même chose de la photographie sans recherche de Irving Glassberg, pourtant un des grands directeur de la photographie du studio Universal dans les années 50. En revanche, de nombreux seconds rôles sont excellents : Dorothy Hart, en secrétaire à lunettes (peut-être inspiré par celui de Dorothy Malone dans…), Patricia Alphin (la serveuse de la cantine de Rick), Richard Rober (vu dans de nombreux films noirs) Dan O'Herlihy (excellent en second couteau du gang) et enfin le petit Percy Helton, un petit acteur que l'on remarque toujours et pas seulement pour sa tête connu de tous sans l'être puisqu'il n'aura souvent tenu que de petits rôles.
Spoiler (cliquez pour afficher)
2 photos d'exploitation :

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La suite ce sera encore un John Payne ou bien un second Dan Duryea mais pas les deux à la fois...
Chip
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Chip »

Passionnantes toutes ces critiques ! Il faudrait les regrouper pour en faire un bouquin, le titre est tout trouvé: " films noirs à petits budgets et/ ou de cinéastes méconnus ". Je suis sûr que le livre se vendrait bien, le genre est toujours d'actualité et les amateurs nombreux.
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par kiemavel »

Chip a écrit :Passionnantes toutes ces critiques ! Il faudrait les regrouper pour en faire un bouquin, le titre est tout trouvé: " films noirs à petits budgets et/ ou de cinéastes méconnus ". Je suis sûr que le livre se vendrait bien, le genre est toujours d'actualité et les amateurs nombreux.
Tu sais que ça va commencer à se voir que tu m'as à la bonne depuis que j'ai encensé le grand Mark Stevens :wink: . A la place des vrais bons rédacteurs, je serais presque vexé. Tu vas surement faire de la peine (ou rendre jaloux qui sait :mrgreen: ) quelqu'un comme Profondo Rosso qui lui écrit presque toujours en vrai français ! Alors que de mon coté, sans parler du reste, ça couterait vraiment trop cher en correcteur. Je n'ai commencé à écrire qu'il y a deux ans et demi (je ne compte pas les cartes postales envoyées à maman) alors il va falloir attendre encore et quand j'aurais fini tous les progrès on en reparlera :wink: . A ce jour, dans ce sujet, environ 130 films noirs et assimilés ont été chroniqué et si bien peu de ces films -et je le regrette- ont été édités depuis 2 ans et demi, je sais que de nombreux films sont devenus depuis plus facilement visibles par les cinéphiles français et je pense avoir contribué avec d'autres (je pense surtout à Shangols) à la mise en lumière de ces films qui se cachaient un peu dans les bas-fonds du genre…Éveiller le désir, comme médaille, ça me suffit largement (Fin de l'autosatisfaction)

Et bien justement…J'en profite pour faire un point sur les quelques films qui ont été édités en DVD chez nous depuis la parution des textes :

Al Capone de Richard Wilson
Inferno de Roy (Ward) Baker
New-York Confidential de Russell Rouse
Tomorrow is Another Day (Les amants du crime) de Felix E. Feist
Woman on the Run (Dans l'ombre de San Francisco de Norman Foster

C'est peu...Et puisque j'exprimais quelques réserves sur la pertinence des choix de l'éditeur Sidonis qui va bientôt sortir un film noir et 1/2 (dont un vrai, The Crooked Way), voici la liste des films que j'ai évoqué dans ce sujet et qui serait selon moi les plus prioritaires des prioritaires (en ayant parfaitement conscience que tous ces titres ne feraient pas non plus exploser les ventes…) :

- 20 souhaits :
City That Never Sleeps (Traqué dans Chicago) de John H. Auer
Cry Vengeance (La vengeance de Scarface) de et avec Mark Stevens
Deep Valley (Le repaire du forçat) de Jean Negulesco
Fear in the Night de Maxwell Shane avec De Forrest Kelley et Paul Kelly
Flesh and Fury de Joseph Pevney
The Gun Runners (Trafiquants d'armes à Cuba) de Don Siegel
The Lawless (Haines) de Joseph Losey
The Midnight Story (Rendez-vous avec une ombre) de Joseph Pevney
One-Way Street (L'impasse maudite) de Hugo Fregonese
Pitfall de Andre de Toth
Riot in Cell Block 11 (Les révoltés de la cellule 11) de Don Siegel
Roadblock de Harold Daniels
Shakedown (Reportage fatal) de Joseph Pevney
Shield For Murder (Le bouclier du crime) de Edmond O'Brien et Howard W. Koch
Six Bridges to Cross (La police était au rendez-vous) de Joseph Pevney
The Sound of Fury/Try and Get Me (Fureur sur la ville) de Cy Endfield
Timetable de et avec Mark Stevens
Under The Gun de Ted Tetzlaff
The Web de Michael Gordon
When Strangers Marry/Betrayed (Étrange mariage) de William Castle

1er remord :
Brainstorm de William Conrad
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

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Tu n'as pas encensé le "grand Mark Stevens" , mais tout simplement, dit une évidence :wink: . Dans toute cette liste de films, dont j'ai vu la plupart, me reste à visionner :
- Fear in the night, flesh and fury, roadblock, under the gun, brainstorm.
Quant à d'éventuelles parution dvd je rajouterai :
-Decoy (la rapace) (1946) de Jack Bernhard
Eddie Muller délire sur l'interprétation de Jean Gillie
- the gangster (un gangster pas comme les autres) (1947) de Gordon Wiles, produit par les King brothers qui ont aussi produit " bad men of Tombstone" (j'ai épousé un hors-la-loi)(1949) petit western noir dont la fin est stupéfiante.
- Night editor (1946) de Henry Levin avec l'admirable et méconnue Janis Carter, étonnante dans " Framed" (traquée)(1947) de Richard Wallace
- woman in hiding (l'araignée) de Michael Gordon avec Ida Lupino
et toujours avec Lupino "road house" (la femme aux cigarettes)(1948) de Jean Negulesco
Juste pour l'entendre chanter.
(liste non exhaustive, bien sûr)
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John Holden
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Message par John Holden »

Decoy et Road house sont dispos en z1 avec stf. :wink:
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Message par kiemavel »

Chip a écrit :Tu n'as pas encensé le "grand Mark Stevens" , mais tout simplement, dit une évidence :wink: . Dans toute cette liste de films, dont j'ai vu la plupart, me reste à visionner :
- Fear in the night, flesh and fury, roadblock, under the gun, brainstorm.
Quant à d'éventuelles parution dvd je rajouterai :
-Decoy (la rapace) (1946) de Jack Bernhard
Eddie Muller délire sur l'interprétation de Jean Gillie
- the gangster (un gangster pas comme les autres) (1947) de Gordon Wiles, produit par les King brothers qui ont aussi produit " bad men of Tombstone" (j'ai épousé un hors-la-loi)(1949) petit western noir dont la fin est stupéfiante.
- Night editor (1946) de Henry Levin avec l'admirable et méconnue Janis Carter, étonnante dans " Framed" (traquée)(1947) de Richard Wallace
- woman in hiding (l'araignée) de Michael Gordon avec Ida Lupino
et toujours avec Lupino "road house" (la femme aux cigarettes)(1948) de Jean Negulesco
Juste pour l'entendre chanter.
(liste non exhaustive, bien sûr)
Pour Mark Stevens, son talent n'est pas encore évident pour tout le monde mais je contribue à y remédier…mais loin derrière toi :wink:
Dans cette liste de films dits prioritaires, je n'ai puisé que dans les films qui ont déjà été évoqués dans ce sujet alors que bien d'autres films encore absents mériteraient aussi d'être édités, certains pouvant même largement supplanter des titres de ma propre sélection.
Decoy (la rapace) est très bon. Ce film est effectivement disponible en zone 1 (mais ALL en réalité il me semble)
Night editor est aussi sorti en zone 1 mais avec st anglais cette fois (Coffret Bad Girls of Film Noir, Vol.2). Janis Carter va surement revenir plusieurs fois dans ce topic : I Love Trouble (Les liens du passé) (pas mal) et The Woman on Pier 13 (Malgré Robert Ryan, pour moi un des pires film noir anticommuniste)

J'ai dit beaucoup de bien de The Gangster (Un gangster pas comme les autres) de Gordon Wiles mais dans ce genre là que j'ai qualifié de "poético-bizarre", j'en préfère d'autres : City That Never Sleeps (Traqué dans Chicago), Fear in the Night ou When Strangers Marry/Betrayed (Étrange mariage). J'ai privilégié ce dernier titre en partie pour Bob, plus "vendeur" sans doute que Barry Sullivan.

Au sujet de Ida Lupino (que j'adore), ce n'est quand même pas comme chanteuse que je l'a préfère ( Road House (la femme aux cigarettes). Elle est presque meilleure dans woman in hiding (l'araignée). Pour celui ci, le texte était écrit mais je l'ai perdu dans une mauvaise manip. et trop dégouté, je ne l'ai pas recommencé :wink: . Michael Gordon est plus connu pour sa fin de carrière et ses comédies mais il fut à la fois l'un des moins connu des blacklistés et un bon metteur en scène de films noirs et apparentés. On lui doit aussi notamment l'excellent The Web.

Et enfin, l'un des derniers titres évoqué serait peut-être l'un des plus commercialement intéressant : Laissez-nous vivre de John Brahm. Avec pour tête d'affiche, The Big Shot : Henry Fonda et le label " à la manière de " J'ai le droit de vivre…On doit pouvoir en vendre un peu. Il y a aussi peut-être du potentiel pour un autre film qui ne figure pas dans mes 20, c'est le second Fonda du topic : The Long Night de Anatole Litvak. Ce remake pour moi passable du (d'un) chef d'oeuvre de Carné Le jour se lève ne vaut pas l'original mais il reste honorable (malgré son final) et surtout la présence de Fonda, de Vincent Price et accessoirement de Ma Ewing peut attirer la clientèle (qui met la main au porte feuille et monte dans les chambres plus facilement si la devanture est belle :wink: )
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Message par Chip »

A propos de "Woman in hiding", n'oublions pas la belle et vénéneuse Peggy Dow, qui tourna peu, et déserta l'écran après avoir épousé un millionnaire texan, too bad ! Quant à la Lupino (que moi aussi j'apprécie) de " road house" j'aime ici, sa voix rauque et la scène où elle se passe un glaçon sur les chevilles . Je viens de revoir " You only live once ", Fonda y est remarquable, mais l'a-t-on vu un jour, mauvais ? Mon enthousiasme modéré pour le film, vient je crois de Sylvia Sidney, j'accroche pas . Avec ses grands yeux ronds, elle semble constamment au bord des larmes et me fait penser aux deux grenouilles du film (belle scène). Ce film un peu tire-larmes, est un peu trop rempli de gens déplaisants, hormis l'avocat joué par un Barton Mac Lane à contre- emploi, et la fin quasi religieuse, m'a gêné. Je préfère le Lang de " the big heat", et Grahame à Sidney.
Au fait as-tu vu " les pervertis " (pretty poison)(1968) ? une perle noire de Noel Black, avec Anthony Perkins et la géniale Tuesday Weld, remarquable actrice méconnue chez nous et inoubliable dans " I walk the line" (le pays de la violence)(1970) de J. Frankenheimer.
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Peggy Dow, que j'aime bien (même si comme Ann Blyth, elle avait presque trop de dents :wink: ) c'était quand même plus souvent plutôt la gentille. Elle n'a qu'une filmo rachitique (rien à voir avec ses dents cette fois) mais elle est déjà apparue plusieurs fois dans ce sujet. Elle vit à Tulsa au milieu des derricks. C'était bien la peine d'épouser un milliardaire ! (décédé depuis deux ou trois ans). Mais j'aime encore plus Sylvia Sidney. Profondo Rosso vient d'écrire un texte sur un très bon film d'Henry Hathaway, un des 1er Technicolor dans lequel elle était magnifique. C'est vrai, un peu dans le genre gracile, tendre et rêveuse mais j'adore justement ce genre là : Gail Russell, Margaret Sullavan, Larraine Day ou Teresa Wright…mais pas que celles là. J'ai dit que J'ai le droit de vivre était un de mes Lang préféré mais c'est aussi le cas de celui que tu cites ou de la Cinquième victime par exemple même si au dessus de tous ces films là, je mets encore ses meilleurs films allemands.
Par contre, non, je ne connais pas le film que tu cites. Je l'ai déjà dit, les polars des 60th et au delà, ce n'est vraiment pas ma spécialité et Tuesday Weld était délicieuse mais je l'ai vu seulement dans une poignée de films...Les pervertis (pretty poison), c'est un film qui a été vu à la tv chez nous ou qui existe en dvd ?
Chip
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" Pretty poison" de Noel Black est sorti en dvd zone 2 français, on peut ce le procurer en ce moment sur eBay pour 1euro quarante, si tu n'aimes pas le film, tu ne te seras pas ruiné :lol: . Le film a eu à l'époque, le prix du meilleur scénario , prix décerné par les critiques new-yorkais. Joue aussi dans le film , Berverly Garland, bien connue des fanas de la série B américaine. Tuesday Weld est vraiment épatante, dans mon top ten des actrices préférées.
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Chip a écrit :" Pretty poison" de Noel Black est sorti en dvd zone 2 français, on peut ce le procurer en ce moment sur eBay pour 1euro quarante, si tu n'aimes pas le film, tu ne te seras pas ruiné :lol: . Le film a eu à l'époque, le prix du meilleur scénario , prix décerné par les critiques new-yorkais. Joue aussi dans le film , Berverly Garland, bien connue des fanas de la série B américaine. Tuesday Weld est vraiment épatante, dans mon top ten des actrices préférées.
Vendu :wink: et merci du tuyau. Si le film ne me plait pas, je te demanderais quand même le remboursement parce que je suis assez rancunier finalement. Beverly Garland, la oui, ça me parle plus. ça me fait penser qu'elle au contraire de Peggy Dow est un second couteau du film noir qui n'a eu aucun film chroniqué dans ce sujet et je vais essayer d'y remédier rapidement…Tuesday Weld, c'est que tu l'as trouvais naturellement, physiquement talentueuse :wink: ou vraiment en raison de ses qualités dramatiques…Quoiqu'il en soit, cites moi les quelques grands films selon toi indispensables avec elle que je sache à quel point je suis largué sur cette période du cinéma US...
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Message par Supfiction »

kiemavel a écrit :
Chip a écrit :" Pretty poison" de Noel Black est sorti en dvd zone 2 français, on peut ce le procurer en ce moment sur eBay pour 1euro quarante, si tu n'aimes pas le film, tu ne te seras pas ruiné :lol: . Le film a eu à l'époque, le prix du meilleur scénario , prix décerné par les critiques new-yorkais. Joue aussi dans le film , Berverly Garland, bien connue des fanas de la série B américaine. Tuesday Weld est vraiment épatante, dans mon top ten des actrices préférées.
Vendu :wink: et merci du tuyau. Si le film ne me plait pas, je te demanderais quand même le remboursement parce que je suis assez rancunier finalement. Beverly Garland, la oui, ça me parle plus. ça me fait penser qu'elle au contraire de Peggy Dow est un second couteau du film noir qui n'a eu aucun film chroniqué dans ce sujet et je vais essayer d'y remédier rapidement…Tuesday Weld, c'est que tu l'as trouvais naturellement, physiquement talentueuse :wink: ou vraiment en raison de ses qualités dramatiques…Quoiqu'il en soit, cites moi les quelques grands films selon toi indispensables avec elle que je sache à quel point je suis largué sur cette période du cinéma US...
Outre son rôle de nympho (limite masochiste) dans Il était une fois en Amérique et celui dans Le kid de Cincinatti, on peut la voir dans Le soiltaire en ce moment sur Paramount Channel. Je l'ai vu également il y a quelques mois dans Looking for mr Goodbar (nommée à l'Oscar mais le film ne m'a pas laissé un grand souvenir) en soeur de Diane Keaton.

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Pour Chip:
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Dave Bannion
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Dave Bannion »

kiemavel a écrit :
Chip a écrit :Passionnantes toutes ces critiques ! Il faudrait les regrouper pour en faire un bouquin, le titre est tout trouvé: " films noirs à petits budgets et/ ou de cinéastes méconnus ". Je suis sûr que le livre se vendrait bien, le genre est toujours d'actualité et les amateurs nombreux.
Tu sais que ça va commencer à se voir que tu m'as à la bonne depuis que j'ai encensé le grand Mark Stevens :wink: . A la place des vrais bons rédacteurs, je serais presque vexé. Tu vas surement faire de la peine (ou rendre jaloux qui sait :mrgreen: ) quelqu'un comme Profondo Rosso qui lui écrit presque toujours en vrai français ! Alors que de mon coté, sans parler du reste, ça couterait vraiment trop cher en correcteur. Je n'ai commencé à écrire qu'il y a deux ans et demi (je ne compte pas les cartes postales envoyées à maman) alors il va falloir attendre encore et quand j'aurais fini tous les progrès on en reparlera :wink: . A ce jour, dans ce sujet, environ 130 films noirs et assimilés ont été chroniqué et si bien peu de ces films -et je le regrette- ont été édités depuis 2 ans et demi, je sais que de nombreux films sont devenus depuis plus facilement visibles par les cinéphiles français et je pense avoir contribué avec d'autres (je pense surtout à Shangols) à la mise en lumière de ces films qui se cachaient un peu dans les bas-fonds du genre…Éveiller le désir, comme médaille, ça me suffit largement (Fin de l'autosatisfaction)

Et bien justement…J'en profite pour faire un point sur les quelques films qui ont été édités en DVD chez nous depuis la parution des textes :

Al Capone de Richard Wilson
Inferno de Roy (Ward) Baker
New-York Confidential de Russell Rouse
Tomorrow is Another Day (Les amants du crime) de Felix E. Feist
Woman on the Run (Dans l'ombre de San Francisco de Norman Foster

C'est peu...Et puisque j'exprimais quelques réserves sur la pertinence des choix de l'éditeur Sidonis qui va bientôt sortir un film noir et 1/2 (dont un vrai, The Crooked Way), voici la liste des films que j'ai évoqué dans ce sujet et qui serait selon moi les plus prioritaires des prioritaires (en ayant parfaitement conscience que tous ces titres ne feraient pas non plus exploser les ventes…) :

- 20 souhaits :
City That Never Sleeps (Traqué dans Chicago) de John H. Auer
Cry Vengeance (La vengeance de Scarface) de et avec Mark Stevens
Deep Valley (Le repaire du forçat) de Jean Negulesco
Fear in the Night de Maxwell Shane avec De Forrest Kelley et Paul Kelly
Flesh and Fury de Joseph Pevney
The Gun Runners (Trafiquants d'armes à Cuba) de Don Siegel
The Lawless (Haines) de Joseph Losey
The Midnight Story (Rendez-vous avec une ombre) de Joseph Pevney
One-Way Street (L'impasse maudite) de Hugo Fregonese
Pitfall de Andre de Toth
Riot in Cell Block 11 (Les révoltés de la cellule 11) de Don Siegel
Roadblock de Harold Daniels
Shakedown (Reportage fatal) de Joseph Pevney
Shield For Murder (Le bouclier du crime) de Edmond O'Brien et Howard W. Koch
Six Bridges to Cross (La police était au rendez-vous) de Joseph Pevney
The Sound of Fury/Try and Get Me (Fureur sur la ville) de Cy Endfield
Timetable de et avec Mark Stevens
Under The Gun de Ted Tetzlaff
The Web de Michael Gordon
When Strangers Marry/Betrayed (Étrange mariage) de William Castle

1er remord :
Brainstorm de William Conrad
Kiemavel, bravo pour ces dernières chroniques :
Effectivement les deux M Stevens sont incontournables pour tout amateur de film noir.
Difficile de dire lequel je préfère.... peut être Timetable un peu plus original.
Larceny, je ne l'ai pas encore regardé mais je vais m'y mettre car ta chronique me fait saliver..et puis John Payne, Dan duryea et Shelley Winters !!!

Dans tes souhaits, j'aimerai en priorité (on peut rêver ) ceux qu'on ne trouve qu'en VO nst : Under the gun (excellent) Roadblock (pour la poursuite finale !!), Haines de Losey (découvert récemment grâce à un généreux passionné..) une belle claque !! Fear in the night (pour son atmosphère), les deux M Stevens, Shakedown (je n'en attendais pas grand chose et pourtant c'est très bien fichu).

Plusieurs de tes souhaits mériteraient des belles copies même si on les trouve en VO stf : Le bouclier du crime (une superbe série B), Fureur sur la ville (je ne rajouterai rien à ta chronique dithyrambique...largement méritée.
Traqué dans Chicago : vu et revu : excellent ma copie d'une vieille Vhs n'est pas top.
Idem pour Night editor qu'on trouve ds une belle copie avec ss titres.

Il en reste tellement à découvrir que je préférerai des vrais raretés.
Dave Bannion
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Dave Bannion »

Chip a écrit :A propos de "Woman in hiding", n'oublions pas la belle et vénéneuse Peggy Dow, qui tourna peu, et déserta l'écran après avoir épousé un millionnaire texan, too bad ! Quant à la Lupino (que moi aussi j'apprécie) de " road house" j'aime ici, sa voix rauque et la scène où elle se passe un glaçon sur les chevilles . Je viens de revoir " You only live once ", Fonda y est remarquable, mais l'a-t-on vu un jour, mauvais ? Mon enthousiasme modéré pour le film, vient je crois de Sylvia Sidney, j'accroche pas . Avec ses grands yeux ronds, elle semble constamment au bord des larmes et me fait penser aux deux grenouilles du film (belle scène). Ce film un peu tire-larmes, est un peu trop rempli de gens déplaisants, hormis l'avocat joué par un Barton Mac Lane à contre- emploi, et la fin quasi religieuse, m'a gêné. Je préfère le Lang de " the big heat", et Grahame à Sidney.
Au fait as-tu vu " les pervertis " (pretty poison)(1968) ? une perle noire de Noel Black, avec Anthony Perkins et la géniale Tuesday Weld, remarquable actrice méconnue chez nous et inoubliable dans " I walk the line" (le pays de la violence)(1970) de J. Frankenheimer.
Assez d'accord avec toi sur Sylvia Sidney qui ne m'emballe pas plus que cela ds le Lang.
Difficile de la comparer à l'immense G Grahame ds the Big Heat (sans doute le Lang que je préfère ds sa période américaine ),.

Par contre je ne connais pas les pervertis avec Tuesday Weld. : J'aime beaucoup le Frankenheimer et elle y est parfaite.
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