Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méconnus

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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riqueuniee
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par riqueuniee »

C'est plus simple que ça : Trumbo a commencé à cette époque à avoir des ennuis avec la commission des activités anti-américaines et a donc dû écrire sous pseudo pour pouvoir continuer à travailler. D'où la suspicion que Trumbo ait participé à ce scenario. (Cette histoire de prête-nom est d'ailleurs le sujet d'un film de Martin Ritt, le prête-nom, avec Woody Allen dans le rôle titre). Il se peut que ce ne soit qu'une rumeur, ou une légende urbaine dans le cas de ce film. D'autant plus qu'un scenariste n'a besoin de personne pour écrire les versions successives d'un scenario (un oeuvre, quelle qu'elle soit, est rarement écrite du premier coup).
André Jurieux
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par André Jurieux »

riqueuniee a écrit :C'est plus simple que ça : Trumbo a commencé à cette époque à avoir des ennuis avec la commission des activités anti-américaines et a donc dû écrire sous pseudo pour pouvoir continuer à travailler. D'où la suspicion que Trumbo ait participé à ce scenario. (Cette histoire de prête-nom est d'ailleurs le sujet d'un film de Martin Ritt, le prête-nom, avec Woody Allen dans le rôle titre). Il se peut que ce ne soit qu'une rumeur, ou une légende urbaine dans le cas de ce film. D'autant plus qu'un scenariste n'a besoin de personne pour écrire les versions successives d'un scenario (un oeuvre, quelle qu'elle soit, est rarement écrite du premier coup).
Ah oui, entièrement d'accord, je connais les ennuis de Trumbo avec la commission mais qu'il lui ai été interdit de travailler dès cette époque ne prouve en rien que ce scénar est même partiellement de lui.
Quoiqu'il en soit c'est déjà "bien" que quelques courageux ai continué de faire travailler le blacklisté durant ces années sombres...
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Message par pak »

André Jurieux a écrit :
Tout de même, tu prends les choses d'une drôle de manière...

(... ) Ces quelques centaines de spectateurs sont effectivement quelques privilégiés...mais faut pas leur en vouloir...

Ah oui mais moi je suis un fainéant ! :mrgreen:
Je ne cours pas après les films, j'attends qu'ils viennent à moi. Du coup je me contente très bien des diffusions TV, des sorties ciné et DVD. C'est pour cela aussi que je ne serai jamais "spécialiste" de quoi que ce soit dans ce domaine, je serai du genre qui picore à tous les râteliers (avec quelques préférences quand même).

Et non, leur en veut pas ! C'est quand même grâce à quelques fondus que certaines perles sont exhumées de l'oubli...
Le cinéma : "Il est probable que cette marotte disparaîtra dans les prochaines années."

Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)

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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par pak »

Pour en revenir à Trumbo, il me semble douteux qu'il ait pris un prête-nom pour écrire le scénario du film.

En effet, l'interdiction de travailler (ou plutôt le refus d'utiliser des communistes ou soupçonnés comme tels) est prise le 25 novembre 1947, date (cocasse coïncidence historique) de sortie du film en salles. Le scénario fut donc écrit bien avant.

Ceci dit, soit Trumbo a œuvré dans l'ombre sans être cité pour "réparer" le scénar (cela se fait toujours), ou bien son nom a été retiré de l'affiche pour la sortie car son nom aurait été une mauvaise pub pour le film.

Mais bon, comme le précise André, on ne saura peut-être jamais la vérité.
Dernière modification par pak le 26 juil. 12, 20:31, modifié 1 fois.
Le cinéma : "Il est probable que cette marotte disparaîtra dans les prochaines années."

Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)

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Message par kiemavel »

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THE THREAT. Felix E. Feist. 1949

Production : Hugh King (pour RKO)
Scénario : Dick Irving Hyland d'après une histoire de Hugh King
Directeur de la photographie : Harry Wild

Avec Charles McGraw, Michael O'Shea, Virginia Grey, Anthony Caruso, Frank Conroy et Julie Bishop

Plusieurs prisonniers s'évadent de la prison de Folsom en Californie. La police se met rapidement en alerte car l'un des évadés,
Kruger, un tueur condamné à mort, avait promis de se venger du procureur qui avait participé à son procès ainsi que du policier
qui l'avait arrêté. Malgré les protections mises en place, les deux hommes sont successivement enlevés par les complices du tueur,
ainsi que Carol, une danseuse de cabaret, compagne de l'associé de Kruger, qui, pense ce dernier, est la seule a avoir pu le dénoncer
à la police.

Kruger oblige un transporteur routier à conduire ses complices et les otages dissimulés à bord de son camion vers un endroit isolé du
désert de Californie, ou un avion, piloté par le complice de Kruger, doit les rejoindre et leur permettre de s'échapper. L'attente
commence... alors que la police les recherche...

Avant qu'on me le dise, je précise qu'il ne s'agit pas d'un film noir. C'est un polar, un film policier, un film de gangsters mais pas un
Noir. L'intérêt du film n'est pas non plus dans son originalité. C'est du classique, du solide, c'est formidablement bien fait mais dans
certaines limites.

L'intrigue fait penser à celle de "THE TRAP/Dans la souricière" de Norman Panama mais alors que dans ce film on se disperse avec
de la psychologie, avec les histoires familiales mal réglées des 2 frères incarnés par Richard Widmark et Earl Holliman, sur leurs
rivalités amoureuses ayant pour objet Tina Louise, etc...Point de tout çà dans THE THREAT.
C'est plus simple et plus puissant. On est au plus près des personnages dans la simplicité de leurs pulsions, dans la force de leurs
motivations. Il y a le tueur et ses complices et...les victimes en devenir qui luttent pour leurs survies. Entre les deux, ceux ou
celles qui essaient de tirer le plus petit avantage de la situation quitte à pactiser avec le diable. Un type apeuré mais assez
courageux pour tenter de se rebeller.
On est dans le "factuel" et dans l'essentiel des personnages mais c'est très habilement fait.

L'interprétation est très bonne mais sans performances voyantes sauf celle, spectaculaire et excellente de Charles McGraw en tueur
impitoyable. Surement un de ses meilleurs rôles avec celui de "L'enigme du Chicago express".

Ces 65 minutes passent très vite et on ne s'ennuie pas une seconde, pour autant ce n'est pas non plus un de ces films, polars ou pas,
aussitôt vus, aussitôt oubliés.

Ce film assez méconnu a été réalisé par un metteur en scène qui l'est presque autant. Il a pourtant réalisé des polars plutôt intéressants
mais dont la plupart sont durs à voir (j'y reviendrais). The devil thumbs a ride, The man who cheated himself et les plus connus "Amants
du crime" et "La reine du hold-up". Une biographie sportive, "The golden gloves story" est visible et a une petite réputation . Et surtout
il a réalisé deux ou trois westerns ou semi-westerns (La vallée des géants). Ce sont ses films les plus célèbres.

Silver ne dit pas de conneries de THE THREAT...puisqu'il n'en parle pas. Quand à Tulard, çà commence plutôt bien. Son résumé est fidèle au
film, par contre il poursuit en déclarant que la plupart des interprètes du film sont méconnus sauf Virginia Grey ...Et Charles McGraw,
Jean, c'était qui, un peintre ?!

Le film est passé à la TV chez nous. A ma connaissance, pas de DVD.
Dernière modification par André Jurieux le 27 juil. 12, 09:57, modifié 3 fois.
André Jurieux
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par André Jurieux »

pak a écrit :Pour en revenir à Trumbo, il me semble douteux qu'il ait prit un prête-nom pour écrire le scénario du film.

En effet, l'interdiction de travailler (ou plutôt le refus d'utiliser des communistes ou soupçonnés comme tels) est prise le 25 novembre 1947, date (cocasse coïncidence historique) de sortie du film en salles. Le scénario fut donc écrit bien avant.

Ceci dit, soit Trumbo a œuvré dans l'ombre sans être cité pour "réparer" le scénar (cela se fait toujours), ou bien son nom a été retiré de l'affiche pour la sortie car son nom aurait été une mauvaise pub pour le film.

Mais bon, comme le précise André, on ne saura peut-être jamais la vérité.
Ah ben voilà un message dans lequel on a plein d'informations et dans lequel tu tires des conclusions pertinentes...Et pis bon esprit et tout...Bonne nouvelle ! :wink:

çà a démarré moyen entre nous mais parfois, c'est dans l'adversité, après que la tempête se soit dissipée, que naissent les plus belles histoires.
Je ne sais plus d'ou çà vient çà...P'tet lu çà chez Shakespeare à moins que çà vienne d'Indomptable Angélique.
pak
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par pak »

:D

Je connais très peu ce réalisateur. J'ai récemment vu de lui La Vallée des géants que j'ai trouvé très moyen, trop naïf (pour ne pas dire niais). Par contre, ce polar a l'air d'être radicalement différent dans son ton et son approche des personnages.
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par kiemavel »

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FRAMED. TRAQUEE. Richard Wallace. 1947

Production : Jules Schermer (Pour la Columbia)
Scénario : Ben Maddow
Directeur de la photographie : Burnett Guffey


Avec Glenn Ford (Jack Lambert) , Janis Carter (Paula Craig) , Barry Sullivan (Stephen Price) et Edgar Buchanan (Jeff Cunnigham).

Stephen Price, cadre dans une banque a programmé de détourner 200 000 dollars et projète de fuir avec l'argent en compagnie de sa maitresse
Paula Craig, serveuse dans un bar de la ville. Ils ont l'intention de faire croire à la mort de Price en simulant un accident dans lequel le corps
que l'on retrouvera ne sera pas Price mais un homme lui ressemblant. A cette fin, Paula a pris ce travail de serveuse qui lui permet de surveiller
l'arrivée d'inconnus sans attaches dans la petite ville.

Un jour, un ingénieur des mines au chômage, Jack Lambert, qui avait accepté un travail de chauffeur, arrive en ville. Personne ne le connait et
sa corpulence correspond à celle de Price. Il est rapidement séduit par Paula qui lui évite la prison et l'entretien. Lambert, qui sort d'une expérience
malheureuse avec une autre femme, se méfie de ce traitement de faveur.

En prévision du vol qui approche, le couple tente d'isoler Lambert pour que personne ne s'inquiète de sa disparition mais un vieux mineur, qui vient
de trouver un bon filon lui propose un emploi bien rémunéré.

Je m'arrête là car en allant plus loin je livrerai trop d'informations qui nuiraient à l'intérêt du film.

Celui là relève purement du Film noir.
Malheureusement, la mise en scène de Richard Wallace est assez terne. C'est le point faible du film. Il ne tient pas sa (brillante) histoire, ne sait pas
comment magnifier ce scénario passionnant, ni apporter un style , une atmosphère au récit. Il faut dire qu'il n'est pas aidé par son directeur de la photo
réputé pour la limpidité et pour le coté "plat" de son image. C'est aussi le cas ici.

On peut dire la même chose de sa direction d'acteurs. Barry Sullivan, souvent excellent, se contente du minimum, dire son texte sans bafouiller...et
ne pas oublier de passer chez le comptable pour récupérer son chèque. Même Glenn Ford est un peu livré à lui-même et c'est presque plus grave avec
lui qu'avec un acteur moins doué car lui il tente des choses et veut apporter sa griffe à ce personnage. Ici, ses essais sont à la limite de l'affectation.

L'interprétation de Janis Carter, par ailleurs fort jolie, peut aussi susciter quelques réserves. Elle manque de subtilité. Même en commettant les pires
"saloperies", et même surtout dans ces moments là, elle arbore un large sourire...qui est presque too much. Bob Porfiro qui critique le film dans l'ency-
clopédie du Film Noir" de Silver y voit l"expression d'une "excitation très érotisée lors de ses actes meurtriers"...Sans doute mais Jean Tulard trouve que
la belle n'a pas l'aura de Laura...ce qui est vrai sauf que le rapprochement avec une autre figure mythique du Film noir est bien plus pertinente. C'est
Kathie, la femme fatale interprétée par Jane Greer dans "La griffe du passé" mais la personnalité de la femme qui hésite entre deux hommes est
infiniment plus complexe dans le film de Tourneur que dans celui de Wallace et de toute façon dans son film, ce dernier, sans doute contre l'intérêt
du film, lui fait "trancher" le dilemme assez rapidement car finalement la seule motivation profonde du personnage interprété par Janis Carter est
l'appât du gain.

Quelques scènes sont un peu plus inspirées que les autres.
Le début du film. L'arrivée de Glenn Ford dans la ville inconnue à bord d'un camion fou dont les freins ont lâchés. D'emblée, son conflit avec un
notable de la ville et par conséquent l'hostilité de la police.

Les outils pour tuer son prochain sont un peu inhabituels. Dans FRAMED, on zigouille avec une clé à molette et...presque avec du poison.

Bilan :
Sous la direction d'un autre metteur en scène plus doué, FRAMED aurait pu être un chef d'oeuvre du film noir, là on a uniquement une bonne illustration du
genre....et c'est un peu frustrant. Wallace n'a de toute façon jamais fait mieux, en tout cas, je ne connais pas mieux. Un autre Film Noir est regardable
THE FALLEN SPARROW. NID D'ESPIONS avec John Garfield et Maureen O'Hara. C'est surtout un film d'espionnage de circonstance (tourné en 43) mais
l'atmosphère qui le baigne peut le faire ranger au rayon "film noir".

FRAMED n'est vraiment pas facile à voir. A ma connaissance pas de passage TV chez nous. Un de mes contacts à trouvé une copie" exotique" et l'a sous-titrée.
Contrairement aux précédents films sur lesquels j'ai écrit et qui sont selon moi un peu sous-estimés, celui ci traine au contraire une très bonne réputation sans
doute un peu excessive.
André Jurieux
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par André Jurieux »

pak a écrit ::D

Je connais très peu ce réalisateur. J'ai récemment vu de lui La Vallée des géants que j'ai trouvé très moyen, trop naïf (pour ne pas dire niais). Par contre, ce polar a l'air d'être radicalement différent dans son ton et son approche des personnages.
L'idylle naissante se poursuit car moi non plus je n'aime pas cette histoire de massacreurs de séquoia. çà ne présente pas un grand intérêt à part qu'on peut y constater que les bucherons ne sont pas fainéants dans ces contrées.
Et pis moi le séquoia, si y'a pas Kim a coté qui dit avec un air rêveur, "je suis né ici et je suis morte là"...à un pauvre type qui n'y comprend rien mais que çà excite à mort...çà ne m'intéresse pas plus que çà !
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par pak »

Richard Wallace, ça me disait vaguement quelque chose...

Après vérif, effectivement, Wallace était un vieux briscard d'Hollywood qui a enchainé les films sans temps depuis ses débuts durant le muet dans les années 1920. En gros, il filmait n'importe quelle histoire qu'on lui proposait, sans trop de génie a priori. Je dit a priori car je suis très loin d'avoir tout vu. Le plus vif souvenir (et encore) que j'ai de ses films est John Wayne dans Taïkoun, avec son exotisme de pacotille et ses décors de studio.

Bon, le fan d'avions qui sommeille en moi aimerait tout de même voir son Bombardier, même si ça augure du film de propagande pas très fin vu l'année de tournage (1943)...
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Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)

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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par riqueuniee »

Il a en effet eu une longue carrière , dans tous les genres. Le seul film de lui que je connais, c'est son Sindbad le marin (1947, avec Maureen O'Hara), film pas désagréable.
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Jeremy Fox »

pak a écrit :. Le plus vif souvenir (et encore) que j'ai de ses films est John Wayne dans Taïkoun, avec son exotisme de pacotille et ses décors de studio.
Tu m'as donné envie de le revoir ; ce fut une excellente surprise ; et puis Laraine Day était craquante.
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par André Jurieux »

pak a écrit :Richard Wallace, ça me disait vaguement quelque chose...

Après vérif, effectivement, Wallace était un vieux briscard d'Hollywood qui a enchainé les films sans temps depuis ses débuts durant le muet dans les années 1920. En gros, il filmait n'importe quelle histoire qu'on lui proposait, sans trop de génie a priori. Je dit a priori car je suis très loin d'avoir tout vu. Le plus vif souvenir (et encore) que j'ai de ses films est John Wayne dans Taïkoun, avec son exotisme de pacotille et ses décors de studio.

Bon, le fan d'avions qui sommeille en moi aimerait tout de même voir son Bombardier, même si ça augure du film de propagande pas très fin vu l'année de tournage (1943)...
Encore une fois d'accord. Je ne suis pas plus fan de Taïkoun que toi. "Bombardier", je n'avais jamais remarqué ce titre dans sa filmo. Un casting prometteur, Pat O' Brien, Randolph Scott, et dans
les seconds rôles je vois Robert Ryan, Eddie Albert. Par contre, je ne l'ai vu figurer sur aucune liste de mes correspondants et j'en ai vu des belles, alors à priori c'est dur à voir.

Fan d'avions...Tu recherches les films sur l'aviation en général ? Celui qui en tourné le plus çà doit être Wellman ?
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par André Jurieux »

Jeremy Fox a écrit :
pak a écrit :. Le plus vif souvenir (et encore) que j'ai de ses films est John Wayne dans Taïkoun, avec son exotisme de pacotille et ses décors de studio.
Tu m'as donné envie de le revoir ; ce fut une excellente surprise ; et puis Laraine Day était craquante.
Ah oui !..Pour Laraine Day...J'avais oublié qu'elle était la dedans. çà mérite que j'y retourne alors. Mais pourtant personnellement je n'avais pas gardé un excellent souvenir
de ce film...et puis si ma mémoire est bonne la qualité du DVD du commerce n'était pas terrible...
pak
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par pak »

André Jurieux a écrit : Fan d'avions...Tu recherches les films sur l'aviation en général ? Celui qui en tourné le plus çà doit être Wellman ?
Tiens, je ne m'étais jamais posé la question bizarrement... Mais oui, ce doit être lui, l'était bien placé pour... Hawks doit le suivre de pas loin.

Oui, j'ai un penchant et pour le ciné, et pour l'aviation, alors quand je peux lier les deux, c'est le pied. Mais plus pour voir des (vieilles surtout) machines volantes que pour la qualité des films, très variable, surtout si l'approche est militaire. Puis à trop connaitre un sujet, on finit par trop voir les défauts et approximations dans les films, comme je le disais dans la discussion dédiée à ce sujet créé par Filiba où je parle de quelques films : Cinéma et aviation.
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Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)

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