Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méconnus

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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André Jurieux
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par André Jurieux »

Un peu hors-sujet...

Je reviens brièvement sur le bouquin de Garnier. Malgré quelques réserves, c'est tout de même un achat indispensable.
J'avais découvert la couverture du livre en le recevant, or un type qui met en couv. Edward Everett Horton, cet acteur génial ne peut pas être mauvais...et il est loin de l'être.

Sur le même sujet, les acteurs de second plan du cinéma américain, on peut aussi investir quelques euros dans "Les méconnus du cinéma Américain" paru chez Gremese en 2010.

Au contraire du livre de Garnier, c'est écrit sans la moindre personnalité et parfois çà ressemble plus à une notice de Wikipedia ou IMDB améliorée qu'à un travail d'auteur (Ils s'y
sont mis à 3 pour écrire ce livre).
Par contre, on y retrouve les portraits de 100 seconds rôles et c'est assez richement illustré. Pour chaque portrait , on retrouve quelques éléments de biographie, les films les plus
marquants des dits acteurs/trices et quelques anecdotes.

Encore une réserve, un peu plus de la moitié seulement des comédiens présents sont des acteurs "classiques" car sans doute pour des raisons commerciales, ils ont complété avec
des acteurs des 70th et des acteurs contemporains.

Mais tout de même on trouvera entre autre des portraits de :

Eddie Albert, Ed Begley, Ward Bond, Louis Calhern, Walter Brennan, Elisha Cook jr, Jane Darwell, Andy Devine, etc...et plus loin Eugene pallette, Anne Revere, Clifton Webb, James Whitmore...
pak
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par pak »

André Jurieux a écrit :
Quant au bouquin dont tu parles, je ne le connais pas. Les quelques renseignements pris semblent prometteurs...et puis ce livre sur le Noir
prend comme tête de gondole "Out of the past", le film que j'emporterais avec moi si par malheur je ne devais en emporter qu'un.

Tu l'as vu en quel format ? Car il est semble t'il reparu aux Cahiers en format poche ?

J'ai la première édition, c'est en couverture brochée souple, en format un peu plus grand que le poche, 14.4cm x 21.5cm, et ça fait dans les 190 pages. Très peu de photos (un cahier central) mais là n'est pas l'intérêt.

Par contre en regardant sur Priceminister ou Amazon, je me rends compte que j'ai fait une bonne afaire, il ne m'a coûté "que" 7 euros...
Le cinéma : "Il est probable que cette marotte disparaîtra dans les prochaines années."

Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)

http://www.notrecinema.com/
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Federico »

André Jurieux a écrit :Merci pak. :D . Intéressante cette photo de Gloria en pull moulant...Je n'avais jamais remarqué qu'elle avait les oreilles si pointues ?!
:P Ça c'est un peu le 2ème effet Kiss-Cool des fuselages vintage. Rappelons-nous qu'à la même époque nous avions droit au slogan : "Du beau, du bon, Dubonnet"... :uhuh:
Sinon, tout à fait d'accord avec toi sur le fait que malgré ses défauts, le bouquin de Garnier est in-dis-pen-sa-ble, ne serait-ce que pour avoir la banane en parcourant n'importe quelle page au hasard. Je ne me prive d'ailleurs jamais d'en faire la promo, ici ou ailleurs (pas plus tard qu'hier, je l'ai encore recommandé à un pote).
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par André Jurieux »

pak a écrit :
André Jurieux a écrit :
Quant au bouquin dont tu parles, je ne le connais pas. Les quelques renseignements pris semblent prometteurs...et puis ce livre sur le Noir
prend comme tête de gondole "Out of the past", le film que j'emporterais avec moi si par malheur je ne devais en emporter qu'un.

Tu l'as vu en quel format ? Car il est semble t'il reparu aux Cahiers en format poche ?

J'ai la première édition, c'est en couverture brochée souple, en format un peu plus grand que le poche, 14.4cm x 21.5cm, et ça fait dans les 190 pages. Très peu de photos (un cahier central) mais là n'est pas l'intérêt.

Par contre en regardant sur Priceminister ou Amazon, je me rends compte que j'ai fait une bonne afaire, il ne m'a coûté "que" 7 euros...
Merci encore pak...Je n'avais encore jamais fait attention à ce type, Gifford qui a pourtant bossé par 2 fois avec l'un de mes metteurs en scène "moderne" préféré, David Lynch. Comme tu le disais il est aussi l'auteur
d'autres romans noirs. Çà lui fait donc un point commun avec celui qui selon moi a écrit un des meilleurs bouquins sur notre sujet favori, le film noir, c'est Noël Simsolo qui lui aussi à publié des romans noirs parfois
parodiques mais aussi "Le Film Noir, vrais et faux cauchemars" qui est de plus en plus mon livre de chevêt sur le sujet.
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par André Jurieux »

Federico a écrit :
André Jurieux a écrit :Merci pak. :D . Intéressante cette photo de Gloria en pull moulant...Je n'avais jamais remarqué qu'elle avait les oreilles si pointues ?!
:P Ça c'est un peu le 2ème effet Kiss-Cool des fuselages vintage. Rappelons-nous qu'à la même époque nous avions droit au slogan : "Du beau, du bon, Dubonnet"... :uhuh:
Sinon, tout à fait d'accord avec toi sur le fait que malgré ses défauts, le bouquin de Garnier est in-dis-pen-sa-ble, ne serait-ce que pour avoir la banane en parcourant n'importe quelle page au hasard. Je ne me prive d'ailleurs jamais d'en faire la promo, ici ou ailleurs (pas plus tard qu'hier, je l'ai encore recommandé à un pote).
Tu vas voir qu'il va bientôt nous parler des vieilles pubs Banania !

Ben tiens, à propos de "fuselages vintage", tu n'as pas encore évoqué les bagnoles de cette époque là mon vieux (Oh pardon...) federico...Buick, Cadillac, Ponthiac, çà c'était de la chignole ! Bon d'accord çà tutait pas mal
pis çà tenait pas trop bien la route mais çà avait une autre gueule que les caisses d'aujourd'hui.

Quoique ! Je connais des chassis qui tenaient pas trop mal le pavé. Si tu suis attentivement de dos Rhonda Fleming, Arlene Dahl ou Jane Russell, tu risques pas de quitter la route...
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par kiemavel »

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THE STRIP. Leslie Kardos. 1951
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Avec Mickey Rooney (Stanley Maxton), Sally Forrest (Jane Tafford), William Demarest (Fluff) et James Craig (Sonny Johnson)
et dans leurs propres rôles : Louis Armstrong et son orchestre, Vic Damone et Monica Lewis.

Stan Maxton, un batteur de jazz, est arrêté chez lui. Au cours de la nuit précédente, son ancien patron a été assassiné et on a essayé d'abattre son ancienne petite
amie. Maxton est soupçonné et est amené à expliquer dans quelles circonstances il avait rencontré les 2 victimes. Commence alors un très long flashback.

Maxton, soigné pendant un temps dans un hôpital pour vétéran de retour de la guerre de Corée est enfin autorisé à sortir. Les autres blessés de guerre se sont cotisés
pour lui offrir une batterie afin qu'il puisse reprendre rapidement son activité de musicien qui était la sienne avant son incorporation.
Mais sur la route du retour, il est envoyé dans le décor par un autre véhicule. Sa voiture et la batterie sont détruites mais le conducteur qui se prend de sympathie
pour lui décide de l'aider. Il l'héberge et lui propose un emploi. Il sera d'abord employé chez un bookmaker...et découvre progressivement les activités de Sonny
Johnson. Son employeur trempe en fait dans différents trafics.

Lorsque Stan rencontre Jane Tafford, une chanteuse de cabaret qui travaille sur le Strip à Los Angeles, il en tombe immédiatement amoureux, contrairement à la
jeune femme qui cherche à s'en débarrasser. A l'initiative de son patron Fluff qui cherche un batteur, elle incite néanmoins Stan a quitter son travail et à venir
travailler dans la boite. Même si celui ci pensait bien ne plus jamais travailler comme musicien, il accepte la proposition pour se rapprocher de Jane. Stan rêve
même de mariage...
Sa petite amie rêvant depuis toujours d'une carrière au cinéma, il l'a met en contact avec Sonny, son ancien employeur, qui prétend avoir des contacts importants
dans le milieu du cinéma...

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Le portrait d'un brave type manipulé par une jeune femme très ambitieuse qui se sert de lui...Un classique donc. La pègre locale est incarnée par Sonny Johnson
et ses hommes de main qui ont l'air d'abord inoffensifs mais ce n'est qu'une apparence.

Le point de départ n'était pas mal du tout mais par la suite çà se gâte rapidement. Passé le premier 1/4 d'heure, la moitié du métrage du film est occupée par des
numéros musicaux ! Alors, on a beau aimer Louis Armstrong (qui joue et chante pendant un bon quart d'h d'affilée) et la musique jazzy des années 5O...On était
pas trop là pour çà...On finit donc par décrocher de l'histoire qu'on tentait de nous raconter.

On ne se console pas avec l'interprétation.
Même Mickey, le grand petit homme que j'aime tant, y compris dans le polar (Quicksand. Drive a crooked road. Baby face Nelson, etc...) joue comme un cochon.
Je pousse peut-être un peu mais il est tout de même peu inspiré car si l'anti héros du film de Richard Quine, Drive a crooked road, auquel ce rôle dans The strip
fera immanquablement penser, était manipulé comme un petit garçon par une femme trop belle , il avait tout de même du répondant et le personnage était
intéressant. Il évoluait avec le temps et finissait même par perdre toute illusion. Ici, il n'est est rien. C'est un couillon de bout en bout et même si on est pas un
grand blondinet nazi (je blague) on ne peut pas être avec lui.
Il fait pourtant ce qu'il peut quand on lui offre la possibilité de donner sa formidable énergie et sa vitalité au film. Il se démène sur sa batterie. Interprète une
chanson en duo avec William Demarest, etc...Mais en vain...

On peut noter néanmoins quelques petites singularités intéressantes. Sonny Johnson, le chef de la pègre est passionné par les plantes exotiques et çà nous donne
quelques bonnes scènes.
Un enfant, joué par Tommy Rettig, une vrai petite teigne suscite lui aussi un court regain d'intérêt.
Enfin, le scénariste avait ajouté un personnage de "gentille" amoureuse de notre héros. Un classique aussi. Un type manipulé mais sauvé par une douce et gentille
...mais non décidément Kardos çà devait être le genre à squatter les radiateurs du fond de la classe car la petite choisie était charmante, touchante et prometteuse
mais le scénariste et le metteur en scène n'en font presque rien.

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Je ne connais qu'un autre film noir qui peut lui être comparé, c'est le Pete Kelly's Blues (La peau d'un autre) de Jack Webb avec ce dernier, Edmond O'Brien, Lee Marvin,
Andy Divine et dans lequel les numéros musicaux, dans une intrigue policière, étaient également très nombreux. On y retrouvait entre autre Ella Fitzgerald, Peggy Lee
et Janet Leigh y chantait aussi. Sans être un chef d'oeuvre le film de Webb était nettement supérieur au film de Kardos.

Vu en VOST. Film passé à la TV chez nous.
Image
Dernière modification par André Jurieux le 5 janv. 13, 16:32, modifié 4 fois.
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Federico »

André Jurieux a écrit : Ben tiens, à propos de "fuselages vintage", tu n'as pas encore évoqué les bagnoles de cette époque là mon vieux (Oh pardon...) federico...Buick, Cadillac, Pontiac, çà c'était de la chignole ! Bon d'accord çà tutait pas mal
pis çà tenait pas trop bien la route mais çà avait une autre gueule que les caisses d'aujourd'hui.
Quoique ! Je connais des chassis qui tenaient pas trop mal le pavé. Si tu suis attentivement de dos Rhonda Fleming, Arlene Dahl ou Jane Russell, tu risques pas de quitter la route...
HS :
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Je suis nettement plus amateur de fuselages plus aérodynamiques (ou plus DS et Studebaker Aventi) dont le plus charmant prototype, qu'il soit de face, de profil ou de dos, en plongée comme en contre-plongée reste à mes yeux mon avatar... :roll: :oops:
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par André Jurieux »

Federico a écrit :
André Jurieux a écrit : Ben tiens, à propos de "fuselages vintage", tu n'as pas encore évoqué les bagnoles de cette époque là mon vieux (Oh pardon...) federico...Buick, Cadillac, Pontiac, çà c'était de la chignole ! Bon d'accord çà tutait pas mal
pis çà tenait pas trop bien la route mais çà avait une autre gueule que les caisses d'aujourd'hui.
Quoique ! Je connais des chassis qui tenaient pas trop mal le pavé. Si tu suis attentivement de dos Rhonda Fleming, Arlene Dahl ou Jane Russell, tu risques pas de quitter la route...
HS :
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Je suis nettement plus amateur de fuselages plus aérodynamiques (ou plus DS et Studebaker Aventi) dont le plus charmant prototype, qu'il soit de face, de profil ou de dos, en plongée comme en contre-plongée reste à mes yeux mon avatar... :roll: :oops:
Si tu as le coffret Cinéma, Cinémas sortis voici quelques années, on y retrouve une interview d' A.D ...Peut-être d'ailleurs par Philippe Garnier...Dans l'entretien elle lui sort le grand numéro de charme, pour lui ou pour la caméra ?
La sensualité et la suavité de cette femme traversent l'écran à un point...alors je te raconte pas le pauvre Philippe qui devait se forcer de penser à sa vieille marraine pour tenter de poursuivre l'interview. Tu connais çà ?

Accessoirement, elle a la réputation d'être sympa avec les fans et répond systématiquement aux demandes de photos et très rapidement. Au printemps j'ai reçu 4 photos dédicacées, toutes personnalisés et reçues moins d'un mois
après l'envoi.
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Federico »

André Jurieux a écrit :
Federico a écrit : HS :
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Je suis nettement plus amateur de fuselages plus aérodynamiques (ou plus DS et Studebaker Aventi) dont le plus charmant prototype, qu'il soit de face, de profil ou de dos, en plongée comme en contre-plongée reste à mes yeux mon avatar... :roll: :oops:
Si tu as le coffret Cinéma, Cinémas sortis voici quelques années, on y retrouve une interview d' A.D ...Peut-être d'ailleurs par Philippe Garnier...Dans l'entretien elle lui sort le grand numéro de charme, pour lui ou pour la caméra ?
La sensualité et la suavité de cette femme traversent l'écran à un point...alors je te raconte pas le pauvre Philippe qui devait se forcer de penser à sa vieille marraine pour tenter de poursuivre l'interview. Tu connais çà ?

Accessoirement, elle a la réputation d'être sympa avec les fans et répond systématiquement aux demandes de photos et très rapidement. Au printemps j'ai reçu 4 photos dédicacées, toutes personnalisés et reçues moins d'un mois
après l'envoi.
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Tu m'étonnes que j'ai le coffret ! Je me suis rué dessus dès qu'il est sorti ! Et pas que pour la divine Angie. J'ai tellement regardé cette géniale émission en son temps...
Le pauvre Philippe, comme tu dis, j'aurai bien aimé être à sa place mais j'en aurais pas mené large non plus. :oops: Non seulement elle était à tomber mais en plus c'est une coquine et je crois aussi une chouette nana. Mais ne compte pas sur moi pour lui demander une dédicace, c'est un truc que je n'ai jamais fait et ne ferai jamais. :wink:
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par André Jurieux »

Federico a écrit :
André Jurieux a écrit :
Si tu as le coffret Cinéma, Cinémas sortis voici quelques années, on y retrouve une interview d' A.D ...Peut-être d'ailleurs par Philippe Garnier...Dans l'entretien elle lui sort le grand numéro de charme, pour lui ou pour la caméra ?
La sensualité et la suavité de cette femme traversent l'écran à un point...alors je te raconte pas le pauvre Philippe qui devait se forcer de penser à sa vieille marraine pour tenter de poursuivre l'interview. Tu connais çà ?

Accessoirement, elle a la réputation d'être sympa avec les fans et répond systématiquement aux demandes de photos et très rapidement. Au printemps j'ai reçu 4 photos dédicacées, toutes personnalisés et reçues moins d'un mois
après l'envoi.
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Tu m'étonnes que j'ai le coffret ! Je me suis rué dessus dès qu'il est sorti ! Et pas que pour la divine Angie. J'ai tellement regardé cette géniale émission en son temps...
Le pauvre Philippe, comme tu dis, j'aurai bien aimé être à sa place mais j'en aurais pas mené large non plus. :oops: Non seulement elle était à tomber mais en plus c'est une coquine et je crois aussi une chouette nana. Mais ne compte pas sur moi pour lui demander une dédicace, c'est un truc que je n'ai jamais fait et ne ferai jamais. :wink:
Pour Cinoche, Cinoches..Je m'en doutais un peu...Pour le reste...Photos de stars ? Pourquoi ? Pas du tout la collectionite autour des objets du cinéma du tout ...ou pas du tout intéressé par les petites signatures de nos dieux et déesses ?
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CITY THAT NEVER SLEEPS. TRAQUÉ DANS CHICAGO. John H. Auer. 1953

Avec Gig Young (Johnny Kelly), Mala Powers (Sally Connors), William Talman (Hayes Stewart), Edward Arnold (Penrod Biddel) et Marie Windsor (Lydia Biddel)

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L'action se déroule au cours d'une seule nuit à Chicago. On suivra une multitude de personnages :

Johnny Kelly. C'est un flic qui n'a jamais vraiment eu la vocation. Il a simplement suivit les pas de son père, flic lui aussi et qui plus est dans le même commissariat. Kelly vit avec une femme
qu'il n'aime plus et rêve de partir en Californie avec sa maitresse. La voici :

Sally Connors. Qui rêvait d'être ballerine mais qui chante et danse dans un cabaret miteux. Elle menace de rompre si Kelly ne se décide pas enfin à quitter sa femme et se dit prête à renouer
avec son ex-petit ami Gregg.

Gregg Warren. Un ancien acteur devenu mime automate et qui passe ses nuits dans la vitrine du cabaret. Il est toujours amoureux de Sally.

Un soir, Johnny Kelly annonce au commissariat qu'il est enfin décidé a quitter la police et donne sa lettre de démission. L'apprenant, son père lui adjoint un vieil ami comme coéquipier lui donnant
pour mission de le faire changer d'avis mais pour Johnny, c'est sa dernière nuit de flic. Alors qu'ils font leurs rondes, Kelly est appelé au domicile d'un avocat qui lui annonce qu'un vol va être commis
chez lui. Il sait qu'un homme qui travaille pour lui va tenter de fracturer son coffre fort et propose à Kelly de le prendre en flagrant délit lui promettant une forte récompense.

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L'avocat, c'est Penrod Biddel. Avocat de la pègre, un type à l'allure raffiné, vivant dans le luxe, arrogant et manipulateur .

Le cambrioleur, c'est Hayes Stewart. Un ancien magicien devenu pickpocket. Il met ses talents de voleur au service de Bidden pour lequel il dérobe des documents importants liés aux procès dans lesquels
il est impliqué. Il a pris sous sa coupe, sans que la famille le sache, le plus jeune des fils Kelly.

Kelly accepte à contrecoeur la mission pour que son jeune frère soit libéré de l'emprise de Stewart...L'attente commence car le cambriolage doit avoir lieu plusieurs heures plus tard...

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Une petite perle du film noir...Et un pur film noir. Tout juste peut-on lui reprocher une intrigue principale un peu embrouillée. On le comprendra rien qu'en lisant mon préambule et encore je n'ai pas encore
parlé de 2 personnages qui auront aussi une certaine importance, les femmes de Kelly et de Bidden.

Je serais tenté de dire que le vrai héros du film, s'il n'y avait cette intrigue policière, c'est la ville de Chicago elle-même. La voiture de Kelly et du vieux détective nous promène d'un quartier à l'autre au gré des
appels du standart de la police. La voix de la police sera féminine. Le son aura donc une importance capitale dans ce film.
Tout d'abord, la musique, intermittente, mais qui colle parfaitement au film aux moments importants. Ensuite une voix-off, présenté comme la voix de Chicago, pleine de lassitude nous présentera la ville aux
milles crimes et délits. On les suit d'ailleurs car ils s'égrènent les uns derrière les autres sur la radio du bord. En dehors de l'intrigue principale déjà copieuse, on aura ainsi l'occasion de croiser une multitude de
personnages secondaires. Kelly sera même contraint d'accoucher une femme en pleine rue. Et enfin la voix du vieux flic, ami du père Kelly, c'est la parole d'un homme expérimenté qui cherche à faire changer
d'avis Johnny en tentant de lui prouver l'importance du travail de tous ces simples flics qui veillent sur la ville et que Kelly bien qu'il en doute lui-même est doué pour çà.

On aura d'assez nombreux ingrédients classiques du film noir. En vrac : des rêves déçus, une femme vénale, un maitre chanteur et donc...un secret compromettant. UN brin de duplicité féminine.Des meurtres...
et surtout ces personnages bizarres que j'aime tant dans le genre. Le voleur/magicien et l'automate plus mort que vivant (volontairement énigmatique).

Cette nuit décisive pour Johnny, celle qui va décider de son avenir, fera des dégâts dans son entourage. Des personnages qu'on aura entendu rêver à voix haute, espoir d'ascension sociale , rêve de gloire ; qui
évoqueront leurs espoirs déçus et les réussites à venir, qu'on entendra parler de fuite et de redémarrage, certains ne verront pas le jour.

Remarquable mise en scène de Auer dans une intrigue complexe difficile pourtant à orchestrer. Il est parfois très inspiré. Un exemple :
Avant de prendre son service, Johnny Kelly repasse à son domicile. Sa belle mère dans une pièce voisine et qu'on ne verra jamais, l'entendant rentrer, commence alors à l'invectiver. Elle l'accable de reproches,
regrettant amèrement que sa fille ai épousé un simple flic alors qu'elle même et sa fille sont d'un milieu supérieur. De plus, soupçonnant qu'il entretient une liaison avec une autre femme, elle l'interroge rudement
sur ses projets...Survient alors la fille. Elle tente doucement de retenir l'attention de Johnny qui ne pense qu'à partir prendre son service. Elle lui propose une rencontre plus tard dans la soirée...Mais Johnny, agacé,
refuse et part. La mère, qui n'a pas entendu cette conversation poursuit ses invectives croyant que Johnny est toujours son interlocuteur. Auer suit alors le regard accablé de la femme qui comprend que tout est perdu.

Interprétation inégale. Gig Young et Mala Powers ne sont pas mauvais mais on a déjà vu des têtes d'affiche plus excitantes. William Talman et Edward Arnold dépassent d'une bonne tête tout le monde. Marie Windsor
dans un rôle de femme humiliée qui se rebiffe aurait du avoir du grain à moudre pour se montrer à son avantage mais elle est reléguée (assez logiquement) dans une sous-intrigue secondaire.
Quant à l'obscur bonhomme sous le masque d'or, le mime, il est le héros involontaire d'une des plus belles scènes du film. En dehors de la scène finale très réussie mais sans surprises, c'est LA grande scène poético-
bizarre du film.

De l'obscur John H. Auer, un hongrois d'origine, on ne sait pas grand chose et ses films sont durs à voir en dehors d'un autre polar HELL'S HALF ACRE. LES BAS-FONDS D'HAWAI, que je n'ai pas encore vu mais çà ne saurait
tarder.

Est-ce que quelqu'un a déjà vu PAVILLON DE COMBAT avec Sterling Hayden ?

Vu en VOST. Film passé à la TV chez nous.
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

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CONVICTED. LA LOI DES BAGNARDS. Henry Levin. 1950

Avec Glenn Ford (Joe Hufford), Broderick Crawford (George Knowland), Milliard Mitchell (Malloby), Dorothy Malone (Kay Knowland)
et dans des rôles secondaires, Ed Begley, Will Geer (Mapes), John Doucette et Whit Bissel.

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Joe Hufford, un jeune homme qui vient de revenir chez lui après 4 ans passé à la guerre, est arrêté après une bagarre dans une boite de nuit. Il a été pris à parti par l'ancien petit ami
jaloux de sa compagne du soir. Les 2 hommes ivres en sont venus au main et par malchance, l'homme qui a été projeté à terre durant la lutte, tombe dans le coma et meurt dans les jours
qui suivent. Le procureur bien qu'il se prenne de sympathie pour lui est contraint de l'inculper d'homicide involontaire mais lui donne des conseils pour qu'il écope du moins possible, lui
conseillant même de changer d'avocat car celui envoyé par sa société semble incapable de le défendre correctement. Rien n'y fait, mal défendu, Joe est condamné à une lourde peine.

Arrivé en prison, il sympathise avec Malloby et Mapes, des récidivistes qui ont déjà passés plusieurs séjours en prison. Mapes projète de s'évader avec d'autres détenus et Joe hésite à prendre
le risque de se joindre à eux. Malgré les doutes de Malloby, qui les prévient qu'il est probable que Ponti, un autre détenu qui passe pour être un indicateur des gardiens, les trahissent, Il
accepte néanmoins pour pouvoir enfin revoir son père qui se meurt.
Cependant, son père meurt trop tôt. Lorsque Joe apprend la nouvelle, il répond par la violence à une provocation d'un gardien et se retrouve en cellule d'isolement ce qui lui évite d'être
exécuté car tous les évadés comme annoncé par Malloby ont été mitraillés par les gardiens.

Malloby et les autres vieux détenus ne pensent qu'à se venger de Ponti...Joe est libéré du mitard et est surpris de voir arriver un nouveau directeur qui n'est autre que le procureur qui l'avait
fait condamner...

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Un film de prison très particulier. Le destin qui s'acharne sur Joe Hufford et la personnalité même de Glenn Ford et son interprétation entraine le film routinier de prison vers le Film Noir. Pour
autant, c'est loin d'être une grande réussite, tout au moins pour qui se préoccupe de vraisemblance car les nombreuses péripéties de ce film sont totalement délirantes à commencer par les
circonstances d'un crime commis en prison et en raison d'une idylle amoureuse hautement improbable entre un détenu (Joe) et la fille du directeur de la prison (Kay, joué par Dorothy Malone).

Le film vaut surtout pour l'interprétation, à commencer par celles des 2 principales têtes d'affiche, Glenn et Broderick.

Broderick Crawford, rugueux comme toujours. A sa prise de poste, sa grosse voix et sa forte personnalité s'imposent courageusement au milieu d'un début d'émeute. On connait, mais çà fait
son petit effet. C'était un procureur "humaniste" (çà existe ?)...et il deviendra un improbable (Y'a de ces hasards parfois...) directeur de prison. Il reprend en main les méthodes plutôt rugueuses
des matons sans pour autant abandonner les règles sévères du fonctionnement d'une prison. C'est le moment de parler de sa fille, Kay, charmante jeune femme un brin idéaliste (ben forcement
avec l'éducation reçu du papa) et qui va bientôt déceler derrière la crasse, la méfiance et le désespoir de Joe, un type encore sauvable (peut-être) et qui ne mérite pas de finir sa vie en prison.

Glenn Ford campe un jeune homme ordinaire qui a fait son devoir à la guerre durant 4 ans. Au retour, il récupère un bon boulot et tout à coup tout s'effondre pour lui suite au décès accidentel
de cet inconnu. Pour lui c'est le début d'une descente au enfer car le quotidien de la prison nous est montré dans toute sa dureté. Ce sont encore une fois les heureux hasards, l'idylle improbable
et les péripéties pré et post évasion(s) qui déçoivent...

Tous les seconds rôles parmi lesquels ont reconnait un paquet de têtes bien connues (voir plus haut) sont eux aussi excellents.
J'ajoute qu'on pourra parfois déceler une pointe d'humour noir. Lorsque le nouveau directeur s'installe, le gardien chef en place choisit parmi les détenus ceux qui seront plus particulièrement
attachés à son service. Le gardien présente les hommes au directeur qui approuve les choix du gardien, et impose Joe Hufford, son protégé, comme chauffeur. Plus tard, on découvrira que le
barbier choisit avait des années plus tôt été condamné à vie par le directeur, alors qu'il était encore procureur, pour avoir égorgé un homme. Même chose pour le cuisinier choisit qui avait été
condamné pour avoir empoisonné le repas de sa femme. Le cuisinier empoisonneur sera encore d'une ou deux scènes (un peu) amusantes.

Voici encore un film sur lequel Silver dans "l'Encyclopédie du film noir" raconte n'importe quoi. Même le résumé est totalement à la ramasse.

Vu en VOST. Passé assez fréquemment à la TV mais pas hier.
kiemavel
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par kiemavel »

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THE UNGUARDED MOMENT. L'ENQUÊTE DE L'INSPECTEUR GRAHAM. Harry Keller. 1956

Avec Esther Williams (Lois Conway), George Nader (Lieut. Graham), John Saxon (Leonard Bennett), Edwards Andrews (Mr. Bennett)

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Lois Conway travaille comme professeur de musique dans le lycée d'une petite ville où, récemment, une femme a été retrouvé assassiné. Quand elle commence à recevoir des
petits mots d'un admirateur anonyme, elle soupçonne que son élève préféré Leonard en est responsable, mais bien qu'un peu troublée, elle ne s'en inquiète pas. Les messages
cependant deviennent de plus en plus agressifs. Lois organise donc une rencontre secrète dans les vestiaires du lycée avec cet admirateur mais elle y est agressée. Malgré l'obscurité,
elle reconnait Leonard et dès le lendemain elle le dénonce au directeur de l'établissement. Celui ci très gêné demande des preuves à ce qui Lois avance. Leonard est en effet un fils de
famille et qui plus est un jeune homme extrêmement populaire dans le lycée. C'est même le joueur vedette de l'équipe de football. Aussi le directeur décide de temporiser.

Personne ne semble vouloir l'entendre et Lois elle-même ne veut pas qu'il soit fait de mal à Leonard et tente de le persuader de s'expliquer sur son comportement. Rien n'y fait, appuyé
par son père, le jeune homme nie être l'agresseur et l'auteur des lettres anonymes. Pourtant, quand Leonard tente de la piéger et de faire croire que c'est Lois qui en réalité le provoque,
celle ci accepte enfin l'aide de l'inspecteur Graham qui est le seul à la croire depuis le début de l'affaire. Il est d'ailleurs le seul à la soutenir...La direction du lycée croyant ou feignant de
croire la version des Bennett, suspend Lois...

Il commence son enquête...

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Pas vraiment un Noir mais surtout un thriller psychologique en Technicolor...Pas mal fichu mais pas non plus inoubliable. Harry Keller a mon avis n'a pas fait mieux même si certains
de ses westerns ne sont pas mauvais.

L'interprétation :

-Esther Williams est surprenante. Elle est assez à l'aise dans tous les aspects du rôle malgré un visage un peu figé. Elle passe de fait par toutes les émotions. L'angoisse et même la
terreur d'abord quand elle se sent harcelée par un admirateur pervers. La honte et l'indignation quand plus tard ce sera elle qui sera sacrifiée pour la paix du "Collège". Ensuite, il y
aura l'idylle discrète (et chaste) avec George Nader...discrète en raison du contexte car l'enquête de l'inspecteur l'accapare tout entier mais malgré les précautions qu'ils pourront
prendre, une partie de la population, persuadé que c'est la jeune femme qui avait du provoquer le jeune Bennett, commence à jaser sur leurs relations.

J'ajoute que si à aucun moment on ne l'a voit en maillot de bain, elle réussira tout de même à être sexy à une ou deux occasions...Elle le faisait pas exprès Esther !
D'autre part, c'était seulement la 2ème fois qu'on ne lui demandait pas de plonger dans une piscine après "The Hoodlum Saint" de Norman Taurog en 1946.

-Le jeune John Saxon n'est pas mal mais on a déjà vu des ados tourmentés plus habités par des rôles de barjots qui n'en ont pas l'air. Son père joué par un vieux routier, qu'on a vu
plus tard dans toutes les séries possibles et imaginables, est beaucoup plus convaincant mais je ne dirais rien de son rôle complexe.

Quand à George Nader. C'est l'acteur sérieux, sobre...qu'on peut trouver ennuyeux ou au contraire estimer qu'on a affaire à un bon pro qui joue sa partie sans fioritures. Moi, j'aime assez.

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La trame de thriller, dont les développements et les péripéties malgré le coté finalement convenu de "l'affaire" et une psychologie des personnages assez rudimentaires, restent intéressante
jusqu'au bout. J'ajoute que le message social qui pointe son nez derrière le polar est loin d'être bêtat.


En effet, malgré les faux semblants et l'hypocrisie des arguments avancés, c'est bien par crainte du scandale qui entacherait la réputation d'un "Collège" aussi huppé et les conséquences
économiques désastreuses à venir que le conseil d'administration décide de la mise à l'écart de Lois.

On pourrait aussi voir dans ce film une critique en creux d'une certaine éducation américaine et du puritanisme américain qui engendre des monstres de frustrations qui parfois passent
aux actes…Toujours par la bande, ou plutôt dans les faits plutôt que dans les discours, le film peut être considéré comme féministe.

Mise en scène comme je l'ai déjà laissé entendre assez anodine de Keller. ..Mais superbe Technicolor.


Vu en VOST. Le film est passé dans feu "La dernière séance" dans les années 90 et n'a plus été, semble t'il, visible depuis. Comme pour bon nombre de raretés du Noir, il vaut mieux ne pas
manquer leurs passages TV.

Jean Tulard, dans son guide des films, accorde 3 étoiles à ce film, alors que parfois il saque d'authentiques chefs d'oeuvre...Enthousiaste, il s'emballe. Je cite "Remarquable film noir...
Malsain...Esther Williams se voie exposée au viol par l'un de ses élèves !!! ".

T'excite pas comme çà mon Jeannot ! Mon conseil du jour pour Jean sera "Frida, chienne nazi"...Une rareté la aussi.

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Dernière modification par André Jurieux le 5 janv. 13, 23:57, modifié 4 fois.
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Jeremy Fox
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Jeremy Fox »

En grand admirateur de la sculpurale Esther Williams, hâte de pouvoir le voir celui-ci
Jullien Robert
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Jullien Robert »

"L'enquète de l'inspecteur morgan" est passé sur Cinepolar
le 24 sept 2008, j'ai eu la chance de le gravé sur dvd.
Amitiés Robert Jullien.
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