Le Western américain : Parcours chronologique III 1955-1959
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Pochade, en effet... Lors de mon premier visionnage, le film avait une sacrée réputation, et je suis tombé de haut au bout de la cinquième grimace du comédien, finissant par ne plus trop m'intéresser au film...
Mais peut-être que si je le revoyais à présent, en sachant m'attendre aux pitreries de Kirk Douglas, me laisserais-je plus emporter par le récit et l'action et focaliserais-je moins sur cet aspect du film, qui m'avait pris de court.
Mais peut-être que si je le revoyais à présent, en sachant m'attendre aux pitreries de Kirk Douglas, me laisserais-je plus emporter par le récit et l'action et focaliserais-je moins sur cet aspect du film, qui m'avait pris de court.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Je pense effectivement que ça pourrait fonctionnercinephage a écrit : Mais peut-être que si je le revoyais à présent, en sachant m'attendre aux pitreries de Kirk Douglas, me laisserais-je plus emporter par le récit et l'action et focaliserais-je moins sur cet aspect du film, qui m'avait pris de court.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
C'est vrai que Kirk Douglas en fait un peu beaucoup dans ce film, mais contrairement à d'autres films de la star, cela ne m'a pas trop dérangé. L'acteur ne faisait pas toujours dans la finesse dans ces années-là. J'aime beaucoup Vingt Mille Lieues sous les mers mais Douglas y grimace beaucoup, surtout quand il fait joujou avec son otarie. Dans Ulysse aussi, il a des moments d'égarement...
Le cinéma : "Il est probable que cette marotte disparaîtra dans les prochaines années."
Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
http://www.notrecinema.com/
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Oui mais 20000 lieues sous les mers est un grand film d'aventure bon enfant ; ça fait presque partie du jeu et je l'adore dans le Fleischer. Le cabotinage dans le Vidor peut déranger plus car les thématiques sont on ne peut plus sérieuses et que cet humour empêche de les prendre au sérieux justement. Ca coupe court aussi parfois à la tension dramatique en train de s'instaurer. Mais je comprends tout à fait que ça puisse fonctionner sur d'autres. La preuve ; ce film est constamment louangé à droite à gauche.pak a écrit :C'est vrai que Kirk Douglas en fait un peu beaucoup dans ce film, mais contrairement à d'autres films de la star, cela ne m'a pas trop dérangé. L'acteur ne faisait pas toujours dans la finesse dans ces années-là. J'aime beaucoup Vingt Mille Lieues sous les mers mais Douglas y grimace beaucoup, surtout quand il fait joujou avec son otarie. Dans Ulysse aussi, il a des moments d'égarement...
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Laissez Kirk tranquille.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
A chaque vision, je suis déçu par la façon dont la fin est filmée que je ne trouve pas à la hauteur du reste. Sans parler que la toute dernière scène a des dialogues et une mise en place de série télé. Les bonus du Sidonis évoquent une absence de King Vidor à la fin du tournage (mais ce ne sont pas forcément les dernières scènes qui sont tournées à la fin d'un tournage).
Dommage pour un film qui vise plus haut et qui a ses bons moments.
je trouve la chronique de Jeremy trés juste,
Dommage pour un film qui vise plus haut et qui a ses bons moments.
je trouve la chronique de Jeremy trés juste,
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- Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
La scène du StampedeFiliba a écrit :. Les bonus du Sidonis évoquent une absence de King Vidor à la fin du tournage (mais ce ne sont pas forcément les dernières scènes qui sont tournées à la fin d'un tournage).
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
j aime bien Kirk douglas et je n ai jamais vu ce film. si j en ai l occasion je le regarderai.
Top 20 actuel
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Mes dvd
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Re: Stranger on Horseback
Jeremy Fox a écrit :homerwell a écrit :
Un très grand film à venir donc !
Très bon sans néanmoins être venu bouleversé mon Top 30 actuel.
Alors que moi je vois toujours plus de westerns (dont des inédits) chaque année, il reste toujours dans mon top 10 !
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Re: Smoke Signal
Westernmovie :Jeremy Fox a écrit :
Le Fleuve de la Dernière Chance (Smoke Signal, 1955) de Jerry Hopper
UNIVERSAL
Vu à partir d’un enregistrement TV en VOST sur une copie 1.37. Mais cette fois il semblerait que le 1.85 soit le bon format au vu des cadrages parfois très étriqués. Il semblerait qu’il soit listé dans les futures sorties Sidonis : une bonne nouvelle.
A l'horizon de 2013 , l'éditeur FILMEDIA anciennement OPENING va sortir :
Le Fleuve de la dernière chance / Smoke signal 1954 de Jerry Hopper UNIVERSAL VF / VOST
- Jeremy Fox
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Rage at Dawn
Les Rôdeurs de l’Aube (Rage at Dawn - 1955) de Tim Whelan
RKO
Avec Randolph Scott, Mala Powers, Denver Pyle, Jeff Corey, Ramon Novarro, Edgar Buchanan, Forrest Tucker, J. Carrol Naish
Scénario : Horace McCoy d’après une histoire de Frank Gruber
Musique : Paul Sawtell
Photographie : Ray Rennahan (Technicolor 1.85)
Un film produit par Nat Holt pour la RKO
Sortie USA : 26 mars 1955
Quelques semaines après Dix hommes à battre (Ten Wanted Men) de Bruce Humberstone, voici que sortait dans les salles américaines le deuxième western de l’année avec Randolph Scott. Au vu de ces deux films, on pouvait à cette date déjà se dire que 1955 ne serait pas la meilleure cuvée westernienne du comédien ! A propos de Badman’s Territory, le précédent western du réalisateur, j’écrivais : "Tim Whelan qui venait de réaliser le premier ‘screwball Musical’ avec le méconnu mais jubilatoire Step Lively (avec Frank Sinatra) devait être encore pris dans le rythme effréné de celui-ci quand il réalisa son premier western ; en effet le quart d’heure initial est tellement rapide et mouvementé qu’on se demande parfois si l’on a bien tout compris et si l’on aurait pas loupé des éléments de l’intrigue au passage ! Ca bouge, ça tire, ça caracole, ça chevauche dans tous les sens…" Depuis cette époque, le coréalisateur aux côtés de Michael Powell et Ludwig Berger du Voleur de Bagdad (probablement son plus grand titre de gloire), semble s’être bien (trop) assagi. En effet, Les Rôdeurs de l’Aube s’avère être un western d’espionnage pas spécialement mauvais mais bavard, statique et peu captivant, manquant singulièrement de tension dramatique. Un western sans beaucoup d’intérêt à part pour les complétistes des films avec Randolph Scott, l’acteur ayant néanmoins tourné auparavant dans de bien moins bons westerns, notamment à la Warner (à l’exception notable de la plupart de ceux signés André De Toth).
1866 dans une petite ville au Sud de l’Indiana. Le gang des frères Rico commandé par Frank (Forrest Tucker) est sur le point de cambrioler une banque. Ce que ses membres ignorent c’est que la population a appris ce futur méfait et les attend au tournant, leurs ayant tendu une embuscade. Résultat : la mort du plus jeune de la fratrie alors que tous les autres arrivent à se sortir du guêpier et rejoindre leur cachette. Les habitants en ont assez de la mainmise de ces hors-la-loi sur leur petite communauté ; mais ce dont à leur tour ils ne se doutent pas c’est que les trois notables les plus haut placés (le shérif, le juge et le procureur – respectivement Ray Teal, Edgar Buchanan & Howard Petrie) sont de mèche avec les bandits. Ces derniers découvrent rapidement le traitre qui les a dénoncé et le font brûler vif. Il s’agissait du barman, indic de la célèbre agence de détectives ‘Pinkerton’. Le patron de l’agence décide d’envoyer Monk Paxton (Kenneth Tobey), un de ses hommes, pour essayer de faire tomber le gang. Il lui demande de se faire accompagner par un ex-espion sudiste, James Barlow (Randolph Scott), désormais agent fédéral. Le duo planifie une fausse attaque de train dans l’espoir de gagner la confiance de la bande. Ils n’ont plus qu’à attendre d’être contacté et ainsi pouvoir infiltrer le gang. Entre temps, James s’est amouraché de Laura (Mala Powers) qui n’est autre que la sœur des frères Reno. Clint Reno (Denver Pyle), le seul homme de la famille à ne pas faire partie du gang, demande à Barlow d’emmener sa sœur loin d'ici avant que ça ne dégénère…
"This is the true story of the Reno Brothers... Clint, a respected farmer, and Frank, Simeon, John, and Bill... who were the first train robbers in American history. Looting, burning and killing, this infamous clan rode through the middle border states setting the pattern for the great outlaw bands which were to follow : the James Boys, the Daltons, and the Youngers." Tel est le préambule de ce film mettant donc en scène pour la première fois le gang des frères Reno, ses membres étant réputés pour avoir été les premiers pilleurs de train aux USA. S’ils n’ont pas fait l’objet plus tôt d’un film à leur gloire comme d’autres bandits plus célèbres, c’est probablement par le fait que leur aura fut moins romantique. Ils n’étaient effectivement pas considérés par un grand nombre comme des Robin des Bois du Far-West (comme les frères James par exemple) mais comme de vulgaires meurtriers (qu’ils étaient d’ailleurs), connus pour attaques de train et pillages de banque à mains armées, régnant sans merci sur une petite ville, soudoyant les autorités, terrorisant toute la contrée sans que personne n'ose lever le petit doigt. Les auteurs ne cherchent d’ailleurs pas à enjoliver la réalité concernant le gang (dommage en revanche que l’écriture des personnages soit aussi fade et impersonnelle) mais prennent évidemment quelques distances avec elle concernant par exemple la sœur qu’ils décrivent comme une personne loyale envers ses frères tout en désapprouvant leurs activités meurtrières alors qu’en vérité c’était une enfant indisciplinée qui les a toujours soutenu. Les membres de la bande furent en revanche lynchés comme justement montré dans le film. Dommage d’ailleurs qu’une telle noirceur dans la séquence finale (Randolph Scott se désespérant de ne pas avoir pu empêcher la folie meurtrière et vengeresse des citoyens) n’ait pas fait irruption plus tôt dans le film ; il aurait probablement eu une toute autre portée.
On trouvait également dans le courant de l’intrigue une description sans scrupules des notables véreux et conscients de l’être ("Our collusion with the Reno Brothers is one of the worst kept secrets in history. Collusion, conspiracy, malfeasance. Ugly words, your honor, but true. We've got to be realistic") mais sans que jamais ça ne porte vraiment à conséquence, trop vite évacuée. Dommage aussi car, comme le dit à un moment donné le personnage joué par Randolph Scott, il aurait mieux valu s’occuper en premier lieu de ces personnalités malhonnêtes, peut-être encore plus dangereuses et malveillantes que les hors-la-loi reconnus comme tels. Tout ceci aurait pu amener sur le tapis une assez intéressante réflexion sur la justice ; mais ça a de toute manière déjà été fait auparavant. Ici, Horace McCoy (auteur de romans noirs, de polars et de On Achève bien les chevaux), après avoir longuement présenté les outlaws, s’occupe surtout de son intrigue d’espionnage, l’apparition de Randolph Scott ne se faisant qu’au bout de 26 minutes de film alors que la célèbre agence de détectives Pinkerton entre en scène, cette dernière ayant effectivement participée à l’arrestation du gang et ayant ‘mis en scène’ la première attaque ferroviaire. Quelques éléments intéressants au sein de cette histoire comme l’espion brûlé vif ou le fait que le film débute là où beaucoup se seraient terminés (les bandits tombant dans le guet-apens mis en place par la population) mais au final rien de bien surprenant ni de bien nouveau ; tout se déroule comme on s’y attendait si l'on excepte le final du lynchage. Le film tire surtout son charme de ses éléments de décors inhabituels au sein d’un western : des paysages verdoyants, des villes arborées, des maisons en pierre ou en briques, des ponts recouverts, des poteaux de télécommunication… Des éléments qui feront au contraire pousser des cris d’orfraies aux tenants de la véracité puisqu’en fait d’Indiana, le film a été tourné en Californie, les paysages étant ici et là totalement différents. Quoiqu’il en soit, cet ‘exotisme’ n’est pas déplaisant, donnant presque envie d’aller visiter ce Columbia State Historic Park !
Sinon, on ne peut pas dire que Tim Whelan fasse des étincelles, pas plus que son scénariste ni même ses comédiens. Randolph Scott semble même moyennement convaincu par son rôle d’espion se faisant passer pour un peintre qui commet des hold-up ! Dommage également que toute cette tripotée de vétérans du western soient tous aussi sous-employés les uns autant que les autres, que ce soient J.Carrol Naish (qui venait de quitter sa panoplie de Sitting Bull), Edgar Buchanan étonnamment fade, la charmante Mala Powers, Forrest Tucker, Denver Pyle… Cette histoire d’espion infiltrant un gang pour gagner sa confiance avant le démanteler, de notables corrompus et de bandits cruels aurait pu donner naissance à une série B survitaminée : si ça commençait plutôt bien, ça s’essouffle très vite et si ce n’est jamais vraiment désagréable, le monotonie s’installe plus vite qu’on ne l’espérait, la fusillade finale étant bien trop longue et moyennement bien rythmée pour nous réveiller. Un petit western assez fade et qui se traîne un peu trop. Le duo Randolph Scott/Tim Whelan avait fait beaucoup mieux avec Badman’s Territory et si vous souhaitez voir le comédien dans un autre rôle d’agent essayant d’infiltrer une bande, reportez vous plutôt sur The Nevadan de Gordon Douglas d’autant que Forrest Tucker est également de la partie. Enfin, concernant le western d’espionnage, à cette date, c’est toujours le captivant Springfield Rifles (La Mission du Commandant Lex) qui tient la dragée haute à ses concurrents. Concernant les frères Reno, sous les traits d’Elvis Presley, Richard Egan et William Campbell, nous les rencontrerons à nouveau dans Love me Tender. Aussitôt vu, aussitôt oublié. Je me réserve quand même le droit de revenir sur mon avis une fois le film vu dans des conditions décentes.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Aïe pour le dvd...J'ai ce film (pas encore vu) dans la "collection western"
C'est la même édition?
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- Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
hellrick a écrit :Aïe pour le dvd...J'ai ce film (pas encore vu) dans la "collection western"
C'est la même édition?
99% de chances que oui. Moi j'ai celui dont j'ai mis la jaquette mais cette collection reprenant les éditions déjà existantes, je ne vois pas comment il en serait autrement.
- hellrick
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Ok merci...
Je le regarderais pour Randolph uniquement
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- Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Ne t'impatiente pas trop ; sa première apparition n'est qu'au bout de 26 minuteshellrick a écrit :Ok merci...
Je le regarderais pour Randolph uniquement