George Marshall (1891-1975)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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beb
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Re: George Marshall (1891-1975)

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...
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Jeremy Fox
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Re: George Marshall (1891-1975)

Message par Jeremy Fox »

beb a écrit :
Excellente chronique, je croyais avoir fait une recherche pourtant. Heureux d'apprendre que le film a fait un bide, parce qu'il ne vaut vraiment par mieux. Mais malgré tout, je suis d'accord pour les quelques plans qui sont très bien faits et aussi pour la rareté d'une attaque de ville par des indiens. Ma mauvaise humeur m'avait probablement empeché de reconnaitre ces 2 points positifs.
J'écrivais ça entre autre

Je vais tenter de raconter le début de l’intrigue sans être certain d’y arriver tellement le script ‘j’menfoutiste’ part dans tous les sens sans véritable épine dorsale, sans aucune fluidité.

Ca rejoint tout à fait ce que tu disais :wink:
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Re: George Marshall (1891-1975)

Message par Jeremy Fox »

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Re: George Marshall (1891-1975)

Message par Jeremy Fox »

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Re: George Marshall (1891-1975)

Message par Jeremy Fox »

Critique deLe fort de la dernière chance et test du DVD paru chez Sidonis
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Re: George Marshall (1891-1975)

Message par Jeremy Fox »

Le western du WE : La Vallée de la poudre
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Re: George Marshall (1891-1975)

Message par Droudrou »

vendu un prix prohibitif sur Amazon ! hélas !
John Wayne : "la plus grande histoire jamais contée" - It was true ! This man was really the son of God !...
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Jeremy Fox
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Re: George Marshall (1891-1975)

Message par Jeremy Fox »

Droudrou a écrit :vendu un prix prohibitif sur Amazon ! hélas !

Oui enfin le DVD est en 4/3 ; pas de regrets à avoir
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Re: George Marshall (1891-1975)

Message par bruce randylan »

Les exploits de Pearl White (George Marshall - 1947)

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On commence à être habitué : quand il s'agit de biographies, Hollywood n'est pas avare en révisionnistes et, sorti du nom de la personne dont la vie est portée à l'écran, il n'y a pas grand chose qui correspond aux faits. Ce Pearl White ne fait pas exceptions à la règle : elle a fait ses débuts sur scène assez jeune, sans passer par un atelier de couture, s'est mariée à plusieurs reprises et n'a à priori jamais connu une paralysie.
Une vie largement romancée qui est prétexte à balancer une morale bien réact' ("mieux vaut être femme au foyer"), se formater à des histoires pré-fabriquées qu'on retrouve dans des kilomètres de productions du même genre ainsi qu'à intercaler plusieurs chansons qui disparaîtrons lors de la seconde moitié.
Ca n'empêche pas Les exploits de Pearl White d'être un divertissement plaisant par sa brièveté, l'abattage de son interprète Betty Hutton et d'une reconstitution vivante à défaut d'être totalement crédible. Marshall livre ainsi une réalisation moins routinière que d'habitude avec quelques jolis mouvements de caméra, une narration soutenue et son incontournable technicolor (qui a avait tendance à virer dans le marron dans la copie 35mm présentée). Sans oublier le charme nostalgique de son évocation du cinéma des premiers temps même si l'aspect cabotinage et gesticulation est un peu trop poussée comme si les comédiens de l'époque ne connaissaient que l'exagération éhontée. D'ailleurs, c'est presque triste de ressortir Harry Snub Pollard et James Finlayson pour n'en faire que de simples lanceur de tartes. La référence à une industrie « primitive » n'excluait un peu plus de noblesse à son hommage.
Dernière modification par bruce randylan le 4 mai 18, 11:17, modifié 2 fois.
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Re: George Marshall (1891-1975)

Message par Alexandre Angel »

bruce randylan a écrit :pour n'en faire que de simples lanceur de tartres.
....attention aux dents!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: George Marshall (1891-1975)

Message par bruce randylan »

:oops: :mrgreen:
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Re: George Marshall (1891-1975)

Message par Jeremy Fox »

Et attention aux confusions dont je suis le premier à fréquemment faire de même :mrgreen:
Sherman livre ainsi une réalisation moins routinière que d'habitude
bruce randylan
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Re: George Marshall (1891-1975)

Message par bruce randylan »

J'hésite à répondre maintenant ou attendre le troisième remarque. :P

Bon, je vais éditer quand même. Mais c'est clair que je les mélange souvent. Au moins, je suis dans le bon topic.
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Re: George Marshall (1891-1975)

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit :Et attention aux confusions dont je suis le premier à fréquemment faire de même :mrgreen:
Tant que c'est pas Vincent Marshall et son Etoile du Destin :mrgreen:
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: George Marshall (1891-1975)

Message par Profondo Rosso »

Le Nettoyeur (1954)

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Une petite ville frontière de l'Ouest américain est sous la coupe de Phil Decker et de sa bande. À la suite de la mort du shérif, Decker nomme à ce poste l'ivrogne du village, Barnaby. Ce dernier fait appel alors au fils de son vieil ami, Tom Destry. Quand ce dernier arrive, il n'a pas du tout la figure de l'emploi…

George Marshall signe avec Le Nettoyeur un remake de son Femme ou démon réalisé en 1939. Il s’agit là de la troisième adaptation du roman de Max Brand (une première version avec Tom Mix datant de 1932), sans compter les remakes officieux comme Frenchie de Louis King (1951) ce qui prouve le fort potentiel de cette histoire incitant à de nouvelles variations. La grande idée du film est le choix d’Audie Murphy dans le rôle d’un shérif procédurier, à cheval sur l’application stricte de la loi et rejetant l’usage des armes. Des qualités à la fois contradictoires dans ce contexte de l’Ouest où règne la loi du plus fort, mais aussi si l’on se penche sur la vie personnelle de son interprète. Engagé encore mineur au sein de l’armée américaine durant la Deuxième Guerre Mondiale, Audie Murphy va s’y distinguer de manière impressionnante puisque sa bravoure lui vaudra de remporter toutes les décorations militaires existantes de l’armée de terre américaine. Devenu une célébrité après-guerre, il entame une carrière cinématographique qui exploitera largement ce passif, indirectement dans un film historique comme La Charge victorieuse de John Huston (1951) ou frontalement dans L’Enfer des hommes de Jesse Hibbs qui adapte son autobiographie. Murphy a malheureusement développé suite à ces expériences des syndromes de stress post-traumatique, souffrant notamment d’insomnie, de crises de violence et entretenant une fascination pour les armes (et en gardant d’ailleurs une sous son oreiller).

C’est donc assez captivant de le voir incarner un personnage aussi retenu, l’autre contraste résidant dans le physique poupin et éternellement juvénile d’Audie Murphy. Le cadre du récit est une ville de l’Ouest vivant sous la tyrannie du riche Decker (Lyle Bettger) qui avec sa bande fonctionne justement sur la menace, l’intimidation et la violence explicite. Tom Destry (Audie Murphy) est annoncé par Rags (Thomas Mitchell) shérif par défaut et ancien frère d’armes de son père, comme un dur à cuir qui va mettre la ville au pas. Dans cet environnement hostile fonctionnant grandement sur les apparences et le machisme, l’apparition de Destry, sa carrure frêle et ses manières de gendre idéal, vont ainsi prêter à la moquerie. Marshall joue grandement de la connaissance du spectateur de l’époque des réelles aptitudes de Murphy pour créer un contre-emploi et décalage amusant, mais aussi un sentiment d’attente du moment ou Destry va hausser le ton. Murphy/Destry n’a pas besoin de montrer ce dont il est capable, ou du moins que lorsque ce sera nécessaire puisqu’il sait et nous savons ce qu’il en est.

On appréciera donc la patience du personnage, appliquant rigoureusement la loi quitte à se mettre à dos ceux qu’il doit défendre, pour user de son esprit plutôt que de ses muscles. L’intrigue est assez simple mais le plaisir réside à voir Destry mettre ses interlocuteurs en porte à faux par son sens de la déduction, ses manières déstabilisantes tel un Sherlock Holmes western jusqu’à recouper les informations qu’il recherche et appliquer la loi à bon escient. Les démonstrations de force sont brillamment amenées et là aussi dans une volonté de désarçonner les adversaires. Destry qui ses attitudes de « pied tendre » pour montrer sa virtuosité au revolver, avec l’arme que ses ennemis le croyant inoffensif lui ont confiés et faire ainsi une analyse balistique afin de trouver des preuves. Un pur exemple où l’agressivité frontale n’aurait pas fonctionné. Le film est peu trop sage par ailleurs malgré une tenue formelle honorable ne tient donc qu’au seul charisme d’Audie Murphy. En effet contrairement à la version de 1939 où James Stewart en Destry partageait la vedette avec Marlène Dietrich, Destry est plus central ici et la relation avec la danseuse de saloon Brandi (Mari Blanchard) est plus secondaire – malgré quelques amorces d’émotions plus profondes. Un agréable divertissement donc et une proposition de western plutôt singulière. 4/6
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