Notez les films naphta : Mars 2012

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

riqueuniee
Producteur
Messages : 9706
Inscription : 15 oct. 10, 21:58

Re: Notez les films naphta : Mars 2012

Message par riqueuniee »

Les mines du roi Salomon (C.Bennett et A. Marton,1950) Je n'avais pas vu le film depuis longtemps. C'est donc une redécouverte, et un vrai plaisir. Si l'intrigue est classique , le traitement l'est un peu moins : tournage en décors naturels (superbes images en Technicolor) en Afrique (Congo, Tanganyka et un autre pays -je ne sais plus lequel, mais c'était au générique de début), avec la participation des populations locales, et la musique (il y en a très peu,d'ailleurs) est uniquement composée de musique africaine (chants et percussions), y compris sur le générique de début.
Et puis il y a Deborah Kerr et Stewart Granger, parfaits.
Dernière modification par riqueuniee le 28 mars 12, 23:17, modifié 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Notez les films naphta : Mars 2012

Message par Jeremy Fox »

riqueuniee a écrit :Les mines du roi Salomon (C.Bennett et A. Marton,1950) Je n'avais pas vu le film depuis longtemps. C'est donc une redécouverte, et un vrai plaisir. Si l'intrigue classique , le traitement l'est un peu moins : tournage en décors naturels (superbes images en Technicolor) en Afrique (Congo, Tanganyka et un autre pays -je ne sais plus lequel, mais c'était au générique de début), avec la participation des populations locales, et la musique (il y en a très peu,d'ailleurs) est uniquement composée de musique africaine (chants et percussions), y compris sur le générique de début.
Et puis il y a Deborah Kerr et Stewart Granger, parfaits.

Je me sens moins seul 8)
blaisdell
Assistant opérateur
Messages : 2285
Inscription : 2 mai 05, 16:19

Re: Notez les films naphta : Mars 2012

Message par blaisdell »

Jeremy Fox a écrit :
riqueuniee a écrit :Les mines du roi Salomon (C.Bennett et A. Marton,1950) Je n'avais pas vu le film depuis longtemps. C'est donc une redécouverte, et un vrai plaisir. Si l'intrigue classique , le traitement l'est un peu moins : tournage en décors naturels (superbes images en Technicolor) en Afrique (Congo, Tanganyka et un autre pays -je ne sais plus lequel, mais c'était au générique de début), avec la participation des populations locales, et la musique (il y en a très peu,d'ailleurs) est uniquement composée de musique africaine (chants et percussions), y compris sur le générique de début.
Et puis il y a Deborah Kerr et Stewart Granger, parfaits.

Je me sens moins seul 8)
Pourquoi, c'est un film décrié sur le forum ?
Un film effectivement tourné en décors naturels, bien dialogué avec un superbe duo Granger- Kerr. La photo est très belle, le récit d'une grande limpidité: il suffit de comparer au quelconque L'étoile du Sud de Sidney Hayers pourtant réalisé 19 ans plus tard, photographié par Raoul Coutard et scnéarisé par Jean Giono, pour se rendre compte que la réalisation de Marton et Bennett est l'un des meilleurs films d'aventures africaines et l'un des plus durables. Seule une fausse araignée menaçant Déborah Kerr m'avait paru désuète lors de mon dernier visionnage.
Un film qui m'enthousiasme plus aujourd'hui qu'à l'époque où je le découvris à l'époque de la "dernière séance".
riqueuniee
Producteur
Messages : 9706
Inscription : 15 oct. 10, 21:58

Re: Notez les films naphta : Mars 2012

Message par riqueuniee »

Le coup de la tarentule (?) est en effet le seul détail vraiment daté de ce film. Ce qui m'a le plus épatée, c'est la présentation des personnages africains. Bien sûr, le film n'a aucune prétention ethnographique (d'autant plus qu'il s'agit le plus souvent de peuples imaginaires), mais ça sonne nettement moins faux que dans la plupart des films du genre. Et ce, jusquà l'absence totale d'une musique "hollywoodienne", la BO n'étant composée que de musiques traditionnelles (non réarrangées) , souvent utilisées "en situation". Une démarche assez rare dans ce type de films, du moins à cette époque.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Notez les films naphta : Mars 2012

Message par Jeremy Fox »

blaisdell a écrit :
Jeremy Fox a écrit :

Je me sens moins seul 8)
Pourquoi, c'est un film décrié sur le forum ?
Dans le domaine du film d'aventure hollywoodien, un peu oui ; nous en discutions encore dernièrement dans je ne sais plus quel topic :wink: Il s'agit pour moi d'un des plus beaux fleurons du genre.
Lord Henry
A mes délires
Messages : 9466
Inscription : 3 janv. 04, 01:49
Localisation : 17 Paseo Verde

Re: Notez les films naphta : Mars 2012

Message par Lord Henry »

riqueuniee a écrit :Les mines du roi Salomon (C.Bennett et A. Marton,1950) Je n'avais pas vu le film depuis longtemps. C'est donc une redécouverte, et un vrai plaisir. Si l'intrigue est classique , le traitement l'est un peu moins : tournage en décors naturels (superbes images en Technicolor) en Afrique (Congo, Tanganyka et un autre pays -je ne sais plus lequel, mais c'était au générique de début), avec la participation des populations locales, et la musique (il y en a très peu,d'ailleurs) est uniquement composée de musique africaine (chants et percussions), y compris sur le générique de début.
Et puis il y a Deborah Kerr et Stewart Granger, parfaits.
A noter que TCM avait diffusé voilà quelques années sa "suite", Watusi; une petite production MGM qui fait un usage immodéré des stock shots tournés pour le film de Marton et Bennett.

Image
Image
Avatar de l’utilisateur
Kevin95
Footix Ier
Messages : 18363
Inscription : 24 oct. 04, 16:51
Localisation : Devine !

Re: Notez les films naphta : Mars 2012

Message par Kevin95 »

blaisdell a écrit :Les mines du roi Salomon (C.Bennett et A. Marton,1950)
Pourquoi, c'est un film décrié sur le forum ?
Je ne sais pas sur le forum, mais chez moi assurément. Je ne veux pas gâcher votre enthousiasme mais la vision du film fut pour moi un véritable calvaire tant du rythme jusqu’à l'intrigue, tout dans le film semblait ramer. :?
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Avatar de l’utilisateur
Rick Blaine
Charles Foster Kane
Messages : 24077
Inscription : 4 août 10, 13:53
Last.fm
Localisation : Paris

Re: Notez les films naphta : Mars 2012

Message par Rick Blaine »

blaisdell a écrit :
Jeremy Fox a écrit :

Je me sens moins seul 8)
Pourquoi, c'est un film décrié sur le forum ?
Le film a ses détracteurs, je le trouve assez ennuyeux, ça fait collection de photos, joli mais peu passionnant.
riqueuniee
Producteur
Messages : 9706
Inscription : 15 oct. 10, 21:58

Re: Notez les films naphta : Mars 2012

Message par riqueuniee »

C'est vrai que le film (par rapport à d'autres films du même genre) n'est pas hyper-fourni en péripéties, mais je trouve que c'est ça qui le rend intéressant.
Lord Henry
A mes délires
Messages : 9466
Inscription : 3 janv. 04, 01:49
Localisation : 17 Paseo Verde

Re: Notez les films naphta : Mars 2012

Message par Lord Henry »

Image


Le capitaine Labesch débarque sur une île afin d’éradiquer les pratiques vaudou qui sévissent sous l’autorité du grand prêtre Damballah . Mais ses efforts vont se heurter aux avertissements du potentat local, Carl Van Molder (Boris Karloff), qui semble s’accommoder fort bien de la situation. Grâce à l’étude du vaudou, le vieil homme espère mener à bien ses recherches sur la libération des pouvoirs de l’esprit.

Au crépuscule de son existence, affaibli par la maladie, Boris Karloff accepta de s’engager pour quatre films avec le producteur mexicain Enrique Vergara. Son état de santé lui interdisant tout voyage, il fut convenu de tourner ses scènes à Hollywood. L’acteur, mécontent des scripts qu’on lui avait soumis, choisit de confier le projet au réalisateur américain Jack Hill. Mais le tournage, en proie à de nombreuses difficultés, dépassant le délai et le budget prévus, la production fut interrompue et les bobines rapatriées au Mexique. En fin de compte, les films sortirent dans un nouveau montage après qu’on les eut complétés de passages interprétés par la doublure de Boris Karloff, ce dernier étant décédé entre-temps.

Fruit de l’hybridation, Isle of The Snake People en arbore tous les stigmates ; l’incohérence visuelle le dispute à la confusion du scénario. Jack Hill a eu beau jeu de fustiger un produit fini dans lequel il ne reconnaissait plus son travail, c’est néanmoins sa contribution qui s’avère la plus décevante. La langueur de sa mise en image semble mimer la prestation fatiguée d’un Karloff douloureusement usé. Par contraste, la partie mexicaine divertit grâce à son exubérance bariolée et sa crudité racoleuse. Les cérémonies vaudou sont pimentées de sacrifices d’animaux, de nécrophilie et de cannibalisme dans le grondement d’un ciel d’orage. Ce cérémonial pittoresque s’accomplissant sous l’égide d’un nain lubrique. Mais en vérité, cette imagerie fruste a pour principale vertu de mettre en lumière la sensualité hautaine de Tongolele. En maîtresse de cérémonie, la danseuse mexicaine libère un érotisme primitif, s’épanchant dans des chorégraphies enfiévrées qui suffiraient à réveiller…les morts-vivants !
Image
Avatar de l’utilisateur
monk
Décorateur
Messages : 3803
Inscription : 21 juin 05, 09:55
Contact :

Re: Notez les films naphta : Mars 2012

Message par monk »

Sept and de réflexion de Billy Wilder

Très mitigé sur les films de Marylin, je craignais un peu unenouvelle comédie vaguement machiste où la blonde serait encore trop vulgaire ou trop potiche, comme dans Les hommes préfèrent les blondes, qui m'avait un peu rebuté.
C'était sans compter sur le savoir faire de Wilder (que je connais encore trop mal, mais qui ne déçoit pas) et son sens critique, ses personnages justes et son sens de la mise en scène. C'est en fait assez fin, drôle dans les délires de son personnage masculin, et Marylin y est vraiment mimi comme tout, pas trop vulgaire ni trop potiche. L'adultère quand même consommé m'a surpris et rend le film un peu différent et adulte. Une belle réussite. Je garde.

NB: surpise aussi lors de la scène du métro où on ne voit en fait jamais Marylin en entier, contrairement à l'iconographie utilisée pour les affiches...
Avatar de l’utilisateur
monk
Décorateur
Messages : 3803
Inscription : 21 juin 05, 09:55
Contact :

Re: Notez les films naphta : Mars 2012

Message par monk »

Le portrait de Dorian Gray de Albert Lewin

Belle adaptation du roman de Wilde, très froid(mais c'est tout à fait le propos), à l'ambiance sombre et funeste. Belle critique de l'aristocratie en pleine déliquessence et belledescription d'une âme en détresse, perdue entre l'amour pure et la décadence de son environnement.
Quelques longueurs, mais je garde.
Répondre