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Un scénario d'une rare indigence, une suite ininterrompue de clichés et de bons sentiments, des situations risibles, des costumes et des décors rivalisant de kitsch. Nous sommes à Tahiti ; les couchers de soleil romantiques, la mer bleue turquoise, les plages de sable blanc, les palmiers, les "indigènes" constamment joyeux et les gentilles (et jolies) vahinés sont donc bien évidemment de la partie. Tout ceci pourrait prêter à sourire (et beaucoup en sortiraient probablement hilares à force de moquerie) et pourtant ce fut quasiment pour moi un plaisir de tous les instants. Le dépaysement et l'exotisme hollywoodien dans toute leurs splendeurs, le divertissement pur et dur sans aucune autre arrière pensée ! Une succession de chansons, de danses (étonnante et superbe séquence de la fête tahitienne), de sourires, de couleurs, de bonne humeur et d'humour bon enfant. Esther Williams (magnifique en paréo) nous octroie quelques très belles séquences nautiques, Howard Keel suscite toujours autant la sympathie et tous deux nous entraînent à leur suite dans cet océan de naïveté qui arrive parfois (à condition de savoir et d'accepter par avance ce qu'il en est) à faire le plus grand bien . L'usine à rêve, comme on a souvent appelé Hollywood, ne pouvait sous cette appellation que nous offrir ce genre de spectacles en Technicolor ; je ne suis pas encore prêt de m'en lasser !
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Ma critique ce ce chef-d'œuvre qu'est Kiss me Kate et du revigorant Les 7 femmes de Barberousse. Il apparait beaucoup également dans le troisième volet de That's Entertainment
