Monica Vitti (1933-2022)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Karras
Howard Hughes
Messages : 15367
Inscription : 15 avr. 03, 18:31
Liste DVD
Localisation : La cité du Ponant

Monica Vitti (1933-2022)

Message par Karras »

Monica Vitti
Image
Naissance
03 novembre 1933 à Rome (Italie)
Etat civil
Maria Luisa Ceciarelli
Biographie
Monica Vitti fait ses débuts de comédienne à l'âge de quinze ans dans la pièce de Niccodemi La Nemica. Elle entre alors à l'Académie nationale d'art dramatique de Rome et débute avec la compagnie d'Orazio Costa.
Elle apparaît à l'écran en 1955 dans un film d'Eduardo Anton, Ridere, ridere, ridere, et obtient le prix de la meilleure actrice débutante de l'année. Deux ans plus tard, elle rencontre Michelangelo Antonioni sur le doublage du film Il Grio pour la voix de Dorian Gray. Cette rencontre marque profondément sa carrière. En 1960, elle est l'interprète principale du deuxième film d'Antonioni, L'Avventura, dans lequel elle joue le rôle de Gloria. Son interprétation lui permet de se hisser au rang des plus grandes actrices de l'époque. L'année suivante, elle cède la place à Jeanne Moreau dans La Notte pour réapparaître dans les deux oeuvres suivantes d'Antonioni, L'Eclipse (1961) et Le Désert rouge (1963). Ses films suivants, dirigés par d'autres réalisateurs, ne lui procurent pas l'excellence de ses premiers rôles. En 1963, elle tourne dans Dragées au poivre de Jacques Baratier puis dans Château en Suède de Roger Vadim et Les Quatre Vérités d'Alessandro Blasetti. A partir de 1965, Monica Vitti s'oriente vers des rôles comiques. On la voit dans La Ragazza con la pistola (1968) de Mario Monicelli puis dans Nini tarabuscio (1970) de Marcello Fondato. Cette même année, Ettore Scola la dirige dans Dramma della gelosia au côté de Marcello Mastroianni. Ce film, qui met en scène un duo exceptionnel, est un des premiers de la Comédie Italienne. Monica Vitti tourne ensuite dans La Tosca (1973) de Luigi Magni, dans Poussières d'étoiles (1973) d'Alberto Sordi, dans Le Fantôme de la liberté (1974) de Luis Buñuel et dans La Raison d'Etat (1978) d'André Cayatte. Au début des années 1980, elle tourne encore dans quelques films, dont Chambre d'hôtel (1981) de Mario Monicelli.
Monica Vitti joue dans de nombreuses pièces depuis sa première interprétation de La Nemica. On la retrouve interprétant Molière, Machiavel, Ionesco, Shakespeare et Brecht. Elle s'est également donné un des rôles principaux dans son premier film comme réalisatrice Scandalo secreto (1990)
Prix
* Lion d'or pour l'ensemble de la carrière, 1995 au Mostra Internazionale d'Arte Cinematografica (Venezia)
* Ours d'argent - meilleure actrice, 1984 au Festival International du Film (Berlin) pour le film : Flirt
* Meilleure interprétation féminine, 1968 au Festival International de Cinéma (San Sebastian) pour le film : La ragazza con la pistola
Filmographie sélective
  • Le dritte (1958)
    La Nuit (La Notte) (1960)
    L'Avventura (1960)
    Accattone (1961)
    Les quatre vérités (Le quattro verità) (1962)
    L'Eclipse (L'Eclisse) (1962)
    Désert Rouge (Deserto rosso) (1964)
    Modesty Blaise (1966)
    La fille au pistolet (La Ragazza con la pistola) (1968)
    La femme écarlate (La donna scarlatta) (1968)
    Drôle de couple (Le coppie) (1970)
    Drame de la jalousie (Dramma della Gelosia)1970)
    Le fantôme de la liberté (Il fantasma della Libertà) (1974)
    Le mystère d'Oberwald (Il Mistero di Oberwald) (1980)
A noter la sortie en septembre en DVD Z2 du Désert Rouge.
Dernière modification par Karras le 28 oct. 13, 07:49, modifié 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
John Anderton
Vintage
Messages : 7661
Inscription : 15 avr. 03, 14:32
Localisation : A bord de l'Orca, au large d'Amity

Message par John Anderton »

Karras a écrit :Monica Vitti
ImageImage
Tout simplement divine.... :oops:
Image
paul_mtl
je sais de quoi je parle
Messages : 962
Inscription : 9 juil. 05, 00:00
Localisation : avec ta soeur
Contact :

Message par paul_mtl »

Karras a écrit :Cette même année, Ettore Scola la dirige dans Dramma della gelosia au côté de Marcello Mastroianni. Ce film, qui met en scène un duo exceptionnel, est un des premiers de la Comédie Italienne.
Tu veux sans doute dire trio exceptionnel.
Marcello Mastroianni - Monica Vitti - Giancarlo Giannini
Je suis pas certain que c'est le premier trio exceptionnel de la Comédie Italienne.
La Banda degli onesti (1956) me vient a l'esprit avec Totò - Peppino De Filippo - Giacomo Furia
mais le troisieme acteur de la bande n'est pas vraiment une "star" même s'il joue admirablement le benêt.

Un membre de dvdclassik avait écrit
Antonioni, monica vitti: pour un cinéma moderne
bogart
Réalisateur
Messages : 6526
Inscription : 25 févr. 04, 10:14

Message par bogart »

Karras a écrit :Monica Vitti
ImageImage

A noter la sortie en septembre en DVD Z2 du Désert Rouge.


Malgré sa présence ainsi que du comédien Richard Harris, ce film m'a plongé dans les landes de la somnolence!
Image
Federico
Producteur
Messages : 9462
Inscription : 9 mai 09, 12:14
Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac

Re: Monica Vitti

Message par Federico »

Voici un topic honteusement abandonné (par moi le premier, j'ai honte) ! :oops:

Que dire sur Monica Vitti sinon quelle est une des plus belles femmes jamais apparues sur un écran (de face comme de profil - de médaille - son exceptionnel visage aurait ravi les peintres et sculpteurs de la Renaissance), une actrice au registre multiple, aussi à l'aise dans l'univers autarcique d'Antonioni que dans la comédie la plus débridée vers laquelle son tempérament naturel solaire et enjoué semble naturellement destiné et, si j'en crois les différentes interviews vues et lues, une personne aussi intelligente que sympathique.

Un des rares exemples de carrière faisant se côtoyer avec le même succès l'exigence et la popularité.
Quelques documents des années 60-70...
Spoiler (cliquez pour afficher)


...un hommage en images fixes et animées...
Spoiler (cliquez pour afficher)
...un montage de séquences de L'éclipse (où elle forma avec Delon l'un des plus splendides couples de toute l'histoire du cinoche) sur fond de Moody Blues...
Spoiler (cliquez pour afficher)
...et le documentaire de la Rai Mille e una Monica (2006) pour encore mieux admirer l'actrice multi-facettes
(pas de sous-titres, désolé)
Spoiler (cliquez pour afficher)




Difficile de choisir parmi les milliers de clichés de cette si photogénique actrice. Un de mes préférés ornait la couverture du n° spécial Antonioni de la revue Cinématographe en 1982 (n° qui comportait un entretien avec Monica Vitti).
Image
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Federico
Producteur
Messages : 9462
Inscription : 9 mai 09, 12:14
Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac

Re: Monica Vitti

Message par Federico »

Je viens de regarder, je l'avoue assez rapidement car en VO non ST, La Tosca de Luigi Magni (1973) où elle tient le rôle-titre, rayonnante avec ses boucles cuivrées, accompagnée par un Vittorio Gassman en forme olympique et un Aldo Fabrizzi plus Jabba le Hutt avant l'heure que jamais. :uhuh:
A noter une assez belle b.o. italian pop d'Armando Trovajoli (un des maîtres du style).
Image
Image
Image
Image
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Avatar de l’utilisateur
manuma
Décorateur
Messages : 3688
Inscription : 31 déc. 07, 21:01

Re: Monica Vitti

Message par manuma »

Federico a écrit :A noter une assez belle b.o. italian pop d'Armando Trovajoli (un des maîtres du style).
J'aime beaucoup ce score Trovajoli. La particularité de son édition CD sortie en 2009 est de mixer la musique aux dialogues de Vitti, Gassman, Proietti et les autres. Procédé singulier mais non sans charme. Ambiance italienne de la grande époque garantie à chaque écoute.
Avatar de l’utilisateur
Profondo Rosso
Howard Hughes
Messages : 18529
Inscription : 13 avr. 06, 14:56

Re: Monica Vitti

Message par Profondo Rosso »

Vu récemment

Super Témoin de Franco Giraldi (1971)

Image

Quand une prostituée dont il est le souteneur est assassinée, c'est tout naturellement que Marino Bottechia dit "Mocassino" est suspecté. Accusé par Isolina Pantò, témoin du crime, il est condamné à 20 ans de prison. Derrière les barreaux, il reçoit régulièrement la visite d'Isolina, qui non contente de l'épouser, va tout mettre en œuvre pour le faire libérer...

Super Témoin constitue pour Franco Giraldi une sorte de diptyque avec Les Ordres sont les ordres réalisé l'année suivante et où dans les deux cas il scrute de manière très différente l'émancipation de personnage féminin incarné par Monica Vitti. Sans être dénué d'intérêt Les Ordres sont les ordres ne s'avéra pas pleinement aboutit dans l'exploration de ces thèmes tandis que ce galop d'essai offre une des comédies italiennes les plus singulière de l'époque. Le film s'ouvre sur une note plutôt sordide avec le repêchage d'une voiture dans un canal où gît le cadavre d'une prostituée. Le premier interrogé sera le compagnon de la victime, le coquet et amateur de chaussure Marino "Mocassino" Bottechia (Ugo Tognazzi) mais alors que l'enquête semble pencher vers le suicide un témoin se manifeste pour accabler le suspect en la personne de Isolina Pantò (Monica Vitti).

Sans trop s'embarrasser et sur le motif de cette seule accusation Marino se retrouve condamné à 20 ans de prison, d'autant qu'on découvrira qu'il était en fait le proxénète de la victime. La trogne sympathique et les manières chaleureuses de Tognazzi le rendent immédiatement attachant, faisant douter de sa culpabilité tandis que la fiabilité du témoin laisse plutôt dubitatif. Isolina est une vieille fille frustrée dont la peur des hommes amène à interpréter chaque gestes et regard comme une velléité d'outrages à sa vertu signifiée par sa peur panique lorsqu'elle se trouvera seule dans un ascenseur avec un membre du sexe opposé. Le doute se vérifiera bientôt puisque Isolina semble avoir accusé à tort Marino mais Giraldi avec un beau sens de la satire croque bien l'incompétence de la justice tout d'abord dans une scène onirique montrant la condamnation quelque peu expéditive et injuste puis plus tard le déni lorsque l'entité judiciaire se dédouane en maintenant la peine désormais réduite à 4 ans pour ses activités de souteneur.


Cette introduction aura servi à montrer les univers très différents de Marino et Isolina et ainsi introduire l'étonnante relation qui va se nouer entre eux. Isolina se sentant coupable va rendre régulièrement visite à Marino, lui amenant de nombreux cadeaux afin d'améliorer son quotidien. Ainsi lestée de tout contact physique, le lien va se faire plus intime et sincère durant les courts moments partagés au parloir. On devine un sentiment plus vaste que la simple culpabilité dans les attentions d'Isolina (qui a suivi Marino dans la région de la prison où il a été déplacé) et Marino perd progressivement de ses manières rustres face à celle à laquelle il a pourtant toutes les raisons d'en vouloir. Le scénario explore même plus en avant cet amour et désir chaste lorsque le couple improbable va se marier en prison sans avoir pu consommer son union. Giraldi capture à merveille la frustration sous ses différentes formes : la détresse des prisonniers amenés à se soulager leurs désir de manières inavouables et assez sordides montrées de manière plutôt crue. De l'autre on a Isolina tiraillée également entre sa libido naissante et sa peur de l'acte physique.

Le récit procède ainsi par inversion où Marino après s'être ouvert à une romance chaste devra dompter ses pulsions masculines par la patience et le gout du fantasme (cette imagination pouvant aussi nourrir le romantisque quand ils s'imaginent ensemble Place Saint Marc en fermant les yeux) tandis qu'au contraire Isolina devra nourrir les attentes de son époux en se libérant de ses inhibitions à travers divers jeux amoureux sans contact comme des photos ou de l'exhibitionnisme. Les deux acteurs sont formidables pour véhiculer cette tension érotique. Tognazzi délivre un grand numéro tout en regard fiévreux et parole suave, l'isolation ôtant tout machisme potentiel à son personnage très attachant. Monica Vitti est tout aussi convaincante en vieille fille découvrant son pouvoir de séduction. Cela passera grandement par le physique et la tenue vestimentaire notamment, un simple déboutonnage de chemisier ou l'apparition/disparition d'une moustache signifiant un changement majeur dans l'attitude des personnages.

Le constat s'avèrera cependant plus sombre au final, cette relation subtilement nouée ne pouvant survivre à l'assouvissement de l'acte et aux tentations et facilités du monde extérieur. Alors que les contraintes du cadre de la prison avait permis d'exprimer une étonnante chaleur et humanité, la "liberté" refait naître l'hypocrisie dans une conclusion d'une noirceur surprenante qui remet tout en question. 5/6
Avatar de l’utilisateur
Profondo Rosso
Howard Hughes
Messages : 18529
Inscription : 13 avr. 06, 14:56

Re: Monica Vitti

Message par Profondo Rosso »

Les Ordres sont les ordres de Franco Giraldi (1972)

Image

Giorgia, jolie femme-objet, épouse modèle, assiste par hasard à un congrès de femmes en colère. Le soir même pour la première fois, elle entend des voix, une voix plus exactement, à laquelle elle ne peut résister et qui lui ordonne des choses invraisemblables qu'elle regrette aussitôt après les avoir faites : écraser une cigarette dans l'œuf que prenait son pacha de mari au petit déjeuner, érafler sa précieuse voiture, lui avouer une inexplicable liaison avec un peintre de bâtiments des plus frustes, essayer de le noyer..

Gli ordini sono ordini est une adaptation d'un roman d'Alberto Moravia où comme souvent dans l'œuvre de ce dernier il est question de critique envers les travers de la société italienne. Le sujet sera ici la place et l'émancipation de la femme à l'aune de l'évolution des mœurs en ce début des 70's à travers le parcours d'une femme au foyer soumise incarnée par Monica Vitti. Giorgia (Monica Vitti) est une épouse modèle dont l'existence est entièrement soumise à la satisfaction de son mari. Lui préparer son petit déjeuner et œuf sur le plat comme il aime le matin, rendre la maison impeccable et faire les courses du dîner préparé avec amour pour le soir et écouter religieusement son homme raconter son harassante journée de travail dans bien calé dans le fauteuil. Tout est parfaitement agencé dans ce petit programme (le câlin, toujours le samedi inclus) sauf ses désirs et sentiments à elle.


Giraldi met en place toute sorte de petit gimmick et situations humiliante pour illustrer la soumission de Giorgia tel ce monologue quasi publicitaire sur les meilleurs lessive en ouverture, la goujaterie hilarante du mari joué par Orazio Orlando qui s'endort quand sa femme lui raconte sa journée et feuillète sans scrupule des revues pornos dans le lit conjugal. Giorgia subit la situation en épouse docile respectueuse de la tradition mais la rébellion viendra de son inconscient. Un étrange sifflement annonce alors à plusieurs reprises l'intrusion d'une voix dans son esprit qui l'incite aux actes les plus insensés : allumer puis coucher avec le premier venu, punir le comportement odieux de son époux en le jetant à la mer ou en rayant sa voiture (ce dernier point le fâchant plus que l'adultère !). Elle va tout perdre de sa "confortable" situation mais peut-être gagner enfin une vraie raison de vivre à travers son parcours initiatique et sa quête d'elle-même.


La première partie est parfaite de drôlerie et d'invention, la suite peine un peu plus à convaincre à cause des situations très quelconques dans lesquels sont placés l'héroïne. Pourtant les bonnes idées sont là mais trop timorées dans l'ensemble. On a ainsi un bref interlude rural où la situation semble plus arriérée encore avec ses femmes choisies et mariées comme du bétail aussi drôle que glaçant mais peu approfondi. L'émancipation doit être d'ordre sexuel aussi avec une Giorgia assumant sa libido mais il n'y a ni folie ni vrai plaisir qui se dégage de ces séquences trop brèves (surtout si on compare avec l'extraordinaire L'Amour à cheval est bien plus profond sur des thèmes voisins sous son aspect coquin). Du côté professionnel non plus pas grand intérêt alors qu'une photographie même comique des femmes désormais bien installées dans le monde du travail auraient pu être explorée mais c'est à peine survolé. La remise en causes des idéologies libertaires est par contre réussie comme lorsque Giorgia en couple avec un artiste se rend compte qu'il la néglige et la traite en domestique tout autant que son époux (plaçant ce machisme dans les gènes du mâle italien d'où qu'il vienne) et un libertinage pas toujours acceptable pour cette vraie amoureuse.

Le film a un rythme assez poussif faute de moments accrocheurs et fouillés (et la géniale idée de la voix off est finalement trop peu utilisée) mais heureusement l'épatante prestation de Monica Vitti rattrape pas mal les défauts. Elle a effacé toute l'élégance et la sophistication dont elle est capable pour ce personnage un peu gauche et ahuri qui s'impose progressivement dans ses choix. Elle est très attachante dans sa maladresse sollicite toute l'inspiration de Franco Giraldi (ancien assistant de Sergio Leone et réalisateur de western spaghetti reconverti dans la comédie) et du directeur photo Carlo Di Palma (alors compagnon de Monica Vitti) qui la mette diablement en valeur et avec un grand naturel pour accompagner cette prestation fraîche et spontanée. Il est vraiment dommage que le film soit si décousu, notamment une longue poursuite en voiture finale dont on se demande ce qu'elle vient faire là. On préférera se souvenir de la dernière image où une Monica Vitti boiteuse s'éloigne néanmoins seule et libre vers de nouvelles aventures et expérience où elle s'accomplira enfin, hors des passages piétons et des sentiers battus. 3,5/6
Avatar de l’utilisateur
Supfiction
Charles Foster Kane
Messages : 22215
Inscription : 2 août 06, 15:02
Localisation : Have you seen the bridge?
Contact :

Re: Monica Vitti

Message par Supfiction »

Cela faisait 3 ou 4 ans que j’avais acheté le dvd de Super témoin et je ne l’ai vu qu’hier. J’ai adoré ce mélange typique italien d’érotisme et de comédie (salace). Monica Vitti (comme Laura Antonelli ou Agostina Belli mais avec un truc en plus) est géniale. La comédie lui va très bien !
On en fait plus des films comme ça.

J’en profite pour signaler ce BR sorti il y a peu.

Image
Avatar de l’utilisateur
Zelda Zonk
Amnésique antérograde
Messages : 14748
Inscription : 30 mai 03, 10:55
Localisation : Au 7e ciel du 7e art

Re: Monica Vitti

Message par Zelda Zonk »

Décès annoncé aujourd'hui, à l'âge de 90 ans.
Avatar de l’utilisateur
Jack Carter
Certains l'aiment (So)chaud
Messages : 30343
Inscription : 31 déc. 04, 14:17
Localisation : En pause

Re: Monica Vitti (1933-2022)

Message par Jack Carter »

:cry: :cry:

R.I.P Monica
Image
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
Avatar de l’utilisateur
Zelda Zonk
Amnésique antérograde
Messages : 14748
Inscription : 30 mai 03, 10:55
Localisation : Au 7e ciel du 7e art

Re: Monica Vitti (1933-2022)

Message par Zelda Zonk »

Aucun hommage TV n'est pour l'instant annoncé.
Même si je ne vois qu'Arte pour vraiment y penser.
L'Avventura ?, La Nuit ?, L'Eclipse ?, Le désert rouge ?
Merci de vous manifester si vous avez des infos ! :wink:
Avatar de l’utilisateur
Thesix
Assistant opérateur
Messages : 2236
Inscription : 27 juil. 19, 19:18

Re: Monica Vitti (1933-2022)

Message par Thesix »

Un article de France Culture avec les liens vers trois heures d'entretiens et de témoignages consacrées à Monica Vitti en 1996.
https://www.franceculture.fr/cinema/mon ... re02022022]
Si on passe AC/DC, je quitte la pièce (J. Jarmusch)
Et Amazon, c'est toujours le mal (et l'internet haut débit, et Google...)
Avatar de l’utilisateur
cinéfile
Assistant opérateur
Messages : 2270
Inscription : 19 avr. 10, 00:33
Localisation : Bourges

Re: Monica Vitti (1933-2022)

Message par cinéfile »

Zelda Zonk a écrit : 2 févr. 22, 17:08 Aucun hommage TV n'est pour l'instant annoncé.
Hommage sur Arte.fr avec Histoire d'aimer (1975) de Marcello Fondato dispo pendant 1 mois.
Répondre