La Renarde / Gone to Earth (Powell-Pressburger - 1950)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Jack Carter
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Re: La Renarde / Gone to Earth (Powell-Pressburger - 1950)

Message par Jack Carter »

tu as vu la version courte Selznick (avec certaines scenes tournées par Mamoulian) ou la version longue ?
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Demi-Lune
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Re: La Renarde / Gone to Earth (Powell-Pressburger - 1950)

Message par Demi-Lune »

Jack Carter a écrit :tu as vu la version courte Selznick (avec certaines scenes tournées par Mamoulian) ou la version longue ?
Version longue : celle qui dure un peu moins d'1h50. :wink:
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Jack Carter
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Re: La Renarde / Gone to Earth (Powell-Pressburger - 1950)

Message par Jack Carter »

Demi-Lune a écrit :
Jack Carter a écrit :tu as vu la version courte Selznick (avec certaines scenes tournées par Mamoulian) ou la version longue ?
Version longue : celle qui dure un peu moins d'1h50. :wink:
:wink:
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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AtCloseRange
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Re: La Renarde / Gone to Earth (Powell-Pressburger - 1950)

Message par AtCloseRange »

Demi-Lune a écrit :
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Après la douche froide A Canterbury tale (rien compris aux enjeux de ce film), La renarde est venu me rassurer sur mon admiration du duo anglais. Le film a beau avoir subi les affres d'une collaboration tumultueuse avec Selznick, c'est une nouvelle fois une proposition de cinéma très étrange. Étrange parce que le récit sentimental, a priori classique (ça fait penser à Tess), est porté par l'exécution formelle caractéristique du duo et tend vers la bizarrerie et le rêve. Le sens de la métaphore que possède Powell permet une nouvelle fois de transcender un matériau que je trouve en l'occurrence convenu... l'assimilation du personnage de Jennifer Jones à la renarde qu'elle protège renvoie aux idées tordues du Narcisse Noir (David Farrar fait d'ailleurs son come-back). C'est un film dont l'envoûtement peut être fragile, mais il se dégage de ces images mordorées et irréelles quelque chose d'assez obsédant. La fin est inoubliable. A noter que ce n'est pas Jack Cardiff qui a signé la photo... mais son successeur a su se montrer digne de son héritage.
Si je suis aussi enthousiaste sur la forme (peut-être même davantage, c'est le plus "beau" film vu cette année - certains plans son juste sublimes), je rejoins les réserves de certains sur le fond. Le trio (effectivement, on est en pleine figure à la Thomas Hardy) ne fonctionne pas super bien pour moi. Je trouve que c'est un peu léger (Cusack, bof). C'est quand le film se fait plus mystérieux, fantastique, en accord avec la nature comme son personnage qu'il fonctionne le mieux.
De toute façon, c'est toujours cette veine poétique que je préfère chez Powell et Pressburger comme dans A Canterbury Tale où la flânerie importe davantage que son sujet principal.
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