Le Western américain : Parcours chronologique II 1950-1954

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50

Message par Jeremy Fox »

fargo a écrit :
Jeremy Fox a écrit :
Je pense que oui. Mes filles ont adoré ce film à cet âge justement.
Merci! :wink:
A acheter et à visionner rapidement car je ne le connais pas.
C'est néanmoins un poil plus violent que les deux films cités plus haut. Mais bon, à notre époque, je ne pense pas que ça puisse choquer nos chères têtes blondes :wink:
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locktal
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50

Message par locktal »

fargo a écrit :
locktal a écrit :Oui, moi aussi j'aime énormément ce western d'Aldrich. Les relations, loin de toute caricature, entre Massai (Lancaster) et Nalinle (magnifique Jean Peters) sont d'une rare modernité pour un film de 1954.

Pour moi, le meilleur western d'Aldrich (je le préfère notamment aux excellents Vera Cruz et Fureur apache)...
Petite question hors-sujet (mais pas tant que ça) aux spécialistes du western de ce topic:
Pensez-vous que ce film puisse être vu et "étudié" en classe par des élèves de CM ? ( à l'image de "La rivière sans retour" ou de "La flèche brisée" )
Merci à vous, et à Jeremy pour son travail énorme et passionnant.
Oui, je suis d'accord avec Jeremy, je pense que Bronco Apache peut être vu et étudié par des élèves de CM, malgré certaines scènes un peu violentes (mais loin de ce qu'on voit aujourd'hui, aussi bien au ciné qu'à la télé)...
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Jeremy Fox
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Seven Brides for Seven Brothers

Message par Jeremy Fox »

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Les Sept femmes de Barberousse (Seven Brides for Seven Brothers, 1954) de Stanley Donen
MGM


Avec Howard Keel, Jane Powell, Russ Tamblyn, Jeff Richards, Tommy Rall, Marc Platt
Scénario : Albert Hackett, Frances Goodrich, Dorothy Kingsley
Musique : Gene de Paul
Photographie : George J. Folsey (AnscoColor 2.55)
Un film produit par Jack Cummings pour la Metro Goldwin Mayer


Sortie USA : 22 juillet 1954

Presque autant passionné par la comédie musicale hollywoodienne que par le western, j'avais prévenu dès le début que j'intègrerais à ce voyage dans le temps au sein du western les 'musicals' ayant pour toile de fond un background westernien. Mais que ceux qui n'aiment pas les cow-boys chantants se rassurent ; c'en est bientôt terminé de leur calvaire puisque Broadway a finalement assez peu puisé ses livrets et histoires dans le Far-West du 19ème siècle. Aucun chef-d'œuvre n'en est d'ailleurs sorti mais cinq ou six films très dynamiques et amusants et surtout le délicieux Harvey Girls de George Sidney qui continue à en être le plus beau fleuron. Jacques Lourcelles écrivait dans son passionnant et hautement subjectif dictionnaire du cinéma « Si les comédies musicales de Minnelli sont celles qui ont le plus de substance, celles qu’a signées Donen possèdent une jeunesse, une élasticité, une joie de vivre qui en font les modèles inusables et intemporels du genre, tel qu’on la pratiqué après guerre durant le deuxième âge d’or de Hollywood. » Même si Les Sept femmes de Barberousse ne fait pas partie des sommets du cinéaste, loin s'en faut, elle pourrait néanmoins en divertir plus d'un.

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Oregon 1950. Adam Pontipee (Howard Keel), un rude bucheron, se rend en ville pour y faire ses provisions et y ‘acheter’ une femme qui s’occuperait de ses tâches ménagères. L’épicier n’ayant pas cette denrée rare ‘en stock’, Adam se décide à courtiser la jolie Milly (Jane Powell) qui craque immédiatement pour ce bel homme à barbe rousse : ils finissent tous les deux mariés illico presto. Mais en arrivant dans leur petit nid douillet de montagne, quelle n’est pas la surprise de la nouvelle épouse de découvrir que son mari vit avec six frères, aussi machos, primaires, sales et mal élevés que lui. Au début dépitée, elle va leur enseigner à courtiser les filles pour les inciter à prendre femmes à leur tour lors d’un grand pique-nique. Se languissant d’une si longue attente à revoir leurs compagnes d’un après midi, ils décident de les kidnapper comme les romains l’avaient fait avec les Sabines…

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Deux ans après avoir réalisé Chantons sous la pluie (Singin' in the Rain), la comédie musicale qui reste encore aujourd’hui la plus célèbre de l’histoire du cinéma, Stanley Donen s’attelle à ce nouveau projet totalement personnel qui sera son huitième film et son sixième ‘musical’. Chose rare pour le genre, il s’agit d’une idée originale et non d’une adaptation d’un succès de Broadway, une histoire jamais montée au théâtre au préalable. Le réalisateur demande aux producteurs de la MGM l’autorisation d’étaler le tournage sur une année entière afin de pouvoir filmer en extérieurs le déroulement de l’intrigue sur les différentes saisons. Le studio ne croyant pas une seconde aux chances de succès de ce film, la requête de Donen jugée saugrenue, les pontes rognent sur le budget initial. Cette part perdue par Donen sera redistribuée à Minnelli qui tourne en même temps un autre ‘musical’, Brigadoon, ce futur chef d’œuvre sur lequel tout le monde parie, lui aussi tourné en cinémascope. Stanley Donen se retrouve alors à entreprendre l’une des comédies musicales qui aura coutée le moins cher à la firme du lion. Il doit se résigner à tourner la majorité de son film en studio, faisant évoluer ses acteurs devant d’immenses toiles peintes et transparences, les premières étant par ailleurs vraiment belles.

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De plus, il s’agit du premier cinémascope du studio et, les salles américaines étant encore peu équipées pour le format large, on l’oblige à tourner son film deux fois : une fois en scope et une autre fois dans le format plus répandu de 1.33. C’est à un travail fastidieux qu’il se livre et il existe encore aujourd’hui les deux versions du film. S’il vous arrive de tomber sur ce ‘musical’ en format ‘télé’, il vous faut donc savoir que ce n’est pas obligatoirement une version recadrée mais filmée telle quelle. Et pourtant, devant l’utilisation inventive que fait Donen du cinémascope (cependant bien moins génialement utilisé que par Hathaway précédemment dans son Garden of Evil), devant la beauté des mouvements de caméra balayant l’écran large, nous avons du mal à imaginer ce que doit rendre ce film en format ‘carré’ surtout que la plupart du temps, 14 personnages apparaissent en même temps à l’image. De toute manière, ce travail de titan est peine perdue et après seulement 48 jours de tournage, le résultat étonne tout le monde, les producteurs en premier qui s’en frottent les mains puisque, le film est, sans que personne ne s’y attende, le plus gros succès de l’année et celui-ci ne se démentira jamais plus. On ne compte plus les adaptations théâtrales qui en ont été faites que ce soit à Broadway et même à Paris avec Lio en vedette. Une poule aux œufs d’or pour LE studio de la comédie musicale, que même le Président Eisenhower incitera à aller voir.

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Malgré cette reconnaissance publique, le film est-il une réussite artistique ? Certes, pour beaucoup, il ne supporte pas la comparaison avec son prestigieux ainé Chantons sous la pluie (ni avec beaucoup d'autres comédies musicales du cinéaste) et on ne saurait leur donner tort. Peut-on cependant et raisonnablement confronter deux films aux styles aussi différents. D’un côté nous avons une vision brillante, intelligente et gentiment satirique sur le milieu du cinéma ; de l’autre une intrigue à priori banale, très ‘couleur locale’, et qui ne suscite à aucun instant la réflexion. Mais le ‘musical’ a-t-il pour vocation de faire passer de quelconques messages ? Ayant répondu ‘pas nécessairement’, ce film est un vrai bonheur grâce à une conjugaison de talents exceptionnels et malgré les concessions artistiques qu’a du faire le réalisateur avec si peu de moyens financiers. Le chorégraphe Michael Kidd nous offre ici les séquences dansées les plus acrobatiques encore jamais vues au cinéma : la célébrissime scène du pique nique débutant par une danse en forêt qui se transforme rapidement en concours acrobatique endiablé pour finir en bagarre généralisée est jubilatoire. Le couple de scénariste Albert Hackett et Frances Goodrich signent une histoire d’une remarquable efficacité, constamment plaisante et drôle, bien dans le ton du résumé qui en est fait au début de cette critique.

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La photo en Anscolor de George Folsey manque un peu de flamboyance ; il faut dire que le procédé a plutôt mal vieilli quant on le compare avec son grand frère, l'inégalable Technicolor. La photo pète quand même le feu et les costumiers en ont profité pour s’en donner à cœur joie dans le mélange chatoyant de couleurs des robes et chemises. Le couple Jane Powell-Howard Keel fonctionne admirablement bien et les autres personnages hauts en couleur sont en fait, quasiment tous, non des acteurs, mais d’exceptionnels danseurs ; parmi ceux-ci, le futur Riff de West Side Story, Russ Tamblyn. Le tout mené et rythmé de main de maître, et avec une énergie qui ne lui fait jamais défaut, par Stanley Donen. On ne peut cependant s'empêcher de lui trouver de temps à autre un manque de peps surtout après avoir vu entre temps d'autres films du réalisateur d'une toute autre vitalité et d'un tout autre niveau tels que un Jour à New-York (On the Town) ou Pique Nique en Pyjama (Pajama Game).

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Et, puisque nous ne pourrions parler d’une comédie musicale sans en évoquer la musique ; celle de Gene DePaul est une belle réussite et a bien justement remporté l’oscar en 1954. Nous voudrions avoir le temps d’évoquer toutes ces séquences musicales à commencer par celle qui débute le film, 'Bless your beautiful hide' d’une bonhommie pleine d’humour, la printanière 'Wonderful, wonderful day', la romantique 'When you’re in love' dans laquelle la voix de Soprano de Jane Powell, assez rare pour le genre, fait merveille. Et nous ne saurions passer sous silence la chanson 'Goin co’tin' au cours de laquelle l’épouse entreprend de civiliser les frères mal embouchés et dont nous aimerions mettre au défi quiconque arriverait à ce moment là à ne pas avoir de fourmis dans les jambes. Après la fameuse séquence acrobatique dont nous avons déjà parlé, Donen nous a encore gardé le meilleur pour la fin : 'Lonesome Polecat', originale et paresseuse lamentation hivernale et surtout cette mélodie magnifique qu’est 'June Bride', séquence d’une grande beauté. Cette partition très facile à aborder enchantera une grande majorité même parmi les plus néophytes en la matière.

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On serait de mauvaise foi si l’on disait que ce film est parfait. L’ensemble n’est pas exempt de lourdeurs ici ou là et Les 7 femmes de Barberousse ne peut prétendre atteindre le niveau des chefs d’œuvre du genre, celui des Minnelli par exemple. Cependant l’énergie débordante et communicative qui y règne tout du long emporte l’adhésion et nous laisse le sourire aux lèvres.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50

Message par pak »

Le mélange des genres, j'apprécie généralement, mais sais pas pourquoi, quand ça concerne le western, je n'y arrive pas. Le western comique, musical, fantastique, karaté (si, si, y a eu), fantastique, avec des dinosaures ou des E.T. (comme récemment Cowboys & envahisseurs), et même cochonesque, je n'y arrive pas (m'enfin heu... quand je dis ça, faut pas chercher un rapport de cause à effet avec le cochonesque... ).

Sauf de rares exceptions. Contre toute logique, le film n'étant pas formidable, je le sais bien, et pourtant, j'ai un faible pour La Kermesse de l'Ouest de Josuah Logan, peut-être à cause de la présence de Lee Marvin en pochetron marmonnant ses chansons, de Clint Eastwood chantonnant, et de la bouille de Jean Seberg : un gouffre financier et un échec qui n'a pas plu à pas grand monde, sauf à moi. Et revu récemment, suis obligé de confirmé. :oops:

Les Sept femmes de Barberousse m'a laissé extrêmement froid à sa première vision il y a, heu... quelques années, et en plus, ben, les films de Stanley Donen, suis pas spécialement fan même si j'adore Chantons sous la pluie.
Le cinéma : "Il est probable que cette marotte disparaîtra dans les prochaines années."

Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)

http://www.notrecinema.com/
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50

Message par someone1600 »

deux autres films a decouvrir
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50

Message par Jeremy Fox »

La suite du programme, 'dwano-fregonesienne', est sponsorisée par daniel gregg :mrgreen:
Lord Henry
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50

Message par Lord Henry »

Jusqu'à la lecture de ta chronique, j'avais toujours cru que Knights of the Round Table était le premier film en cinémascope produit par la MGM.
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Lord Henry
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50

Message par Lord Henry »

Je l'avais déjà mentionné, mais le film a inspiré deux décennies plus tard une série télévisée - dans un style musical assez différent:

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daniel gregg
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50

Message par daniel gregg »

Jeremy Fox a écrit :La suite du programme, 'dwano-fregonesienne', est sponsorisée par daniel gregg :mrgreen:
:D Surtout en ce qui concerne Dwan : encore deux jours avant de découvrir son Restless breed...
Mais là pour les semaines à venir, avec Cattle queen of Montana, Passion et Tennessee's partner, il y a du tout bon ! 8)
D'ailleurs je viens de voir qu'en Juillet sortait cet ouvrage :

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Dernière modification par daniel gregg le 13 mai 12, 13:58, modifié 1 fois.
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50

Message par Jeremy Fox »

Lord Henry a écrit :Jusqu'à la lecture de ta chronique, j'avais toujours cru que Knights of the Round Table était le premier film en cinémascope produit par la MGM.
Le premier à être sorti dans les salles oui. Le premier à être mis en chantier, à priori fut celui de Donen ; mais ça devait se jouer à quelques semaine près. Le tournage du musical fut probablement plus long à cause de l'obligation de tourner toutes les scènes en plusieurs formats. A creuser cependant.

EDIT : C'est Stanley Donen qui disait que Seven Brides était le premier film en scope de la MGM. Dans le catalogue du studio du lion, l'auteur parle effectivement du Thrope. Ce qui est certain c'est que ce furent les deux premiers.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50

Message par Lord Henry »

Je voudrais pas dire de bêtises, mais je crois bien que Knights.. a été tourné aussi dans les deux formats.
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50

Message par Jeremy Fox »

Lord Henry a écrit :Je voudrais pas dire de bêtises, mais je crois bien que Knights.. a été tourné aussi dans les deux formats.
Je n'ai rien trouvé à ce propos mais c'est fort possible. Bref, Stanley Donen a peut-être parlé un peu vite. En 1953, 5 films sont sortis en scope, un seul pour la MGM : le Thorpe justement.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50

Message par Chip »

Concernant Dwan, un livre paru en 2002 , édition cahiers du cinéma / festival international du film de Locarno :
Allan Dwan, la légende de l'homme aux mille films.
255 pages, photos, filmo,interview...
et bien sûr le N° 22-23 automne 1966 de la revue "Présence du cinéma ", il contient les filmos et interviews de Dwan et Jacques Tourneur.
"the restless breed " est passé à la télévision, il y a de nombreuses années sous le titre " la ville de la vengeance ". Sorti en dvd en Espagne, sans s/t français.
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Re: Seven Brides for Seven Brothers

Message par Alphonse Tram »

Jeremy Fox a écrit :De plus, il s’agit du premier cinémascope du studio et, les salles américaines étant encore peu équipées pour le format large, on l’oblige à tourner son film deux fois : une fois en scope et une autre fois dans le format plus répandu de 1.33. C’est à un travail fastidieux qu’il se livre et il existe encore aujourd’hui les deux versions du film. S’il vous arrive de tomber sur ce ‘musical’ en format ‘télé’, il vous faut donc savoir que ce n’est pas obligatoirement une version recadrée mais filmée telle quelle. Et pourtant, devant l’utilisation inventive que fait Donen du cinémascope (cependant bien moins génialement utilisé que par Hathaway précédemment dans son Garden of Evil), devant la beauté des mouvements de caméra balayant l’écran large, nous avons du mal à imaginer ce que doit rendre ce film en format ‘carré’ surtout que la plupart du temps, 14 personnages apparaissent en même temps à l’image.
Le zone 1 propose les 2 versions : une en scope et une "plate" en 1.77
J'ignore si cette dernière version était prévue à l'origine pour être diffusée en 1.33, mais la composition de cette version est tout à fait satisfaisante, et il est amusant de constater que les deux caméras placées l'une à coté de l'autre provoquent un léger décalage de parallaxe à la vision.
Voir ici : http://www.dvdclassik.com/test/dvd-les- ... usa-zone-1
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50

Message par Jeremy Fox »

Allan Dwan fait son entrée dans le top 20.
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