L'univers du serial (1929 - 1956)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Julien Léonard
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L'univers du serial (1929 - 1956)

Message par Julien Léonard »

Suite aux serials édités par Bach Films, et qui permettent de connaitre ces drôles de films en plusieurs parties avec des sous-titres français, il semblait sympathique d'ouvrir un sujet leur étant consacré.
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Le serial, produit à Hollywood, était en principe le terme accolé à des films en 12 ou 15 épisodes (durant chacun entre 20 et 25 minutes en moyenne). On diffusait ces épisodes chaque semaine, afin de maintenir l'attention du public pendant quelques temps. En général, le serial est bourré d'action, de péripéties en tous genres, avec des bagarres homériques, des courses poursuites, des explosions et du suspense... Chaque épisode se termine sur un "cliffhanger" (une scène mettant le (ou les) héros en difficulté, créant ainsi un suspense dramatique, et obligeant le spectateur à revenir voir la suite de ces aventures.

Comme pour tout, il y a de bons et de mauvais serials. Or, qu'est-ce qu'un bon serial ? On peut dire qu'en plus des éléments précédemment cités, il se doit de garder un rythme trépidant et soutenu, d'avoir un scénario à tiroirs permettant toutes les prouesses (en évitant que l'ensemble ne s’essouffle trop rapidement), et d'avoir une inventivité faisant oublier son budget limité. Ce n'est pas facile, loin de là, et les grandes réussites sont aussi nombreuses que les vaines tentatives. Il fallait alors de bons réalisateurs, rodés aux plannings de tournage les plus courts, et s'affranchissant des règles classiques de la dramaturgie d'un film à durée normale, pour enfin créer et récréer la surprise sur une douzaine d'épisodes. Il n'est pas rare que, même parmi les meilleurs exercices du genre, le scénario contienne des invraisemblances, des scènes presque illogiques, et que les rebondissements soient téléphonés... Mais encore une fois, cela fait partie du jeu, et finalement c'est le rythme et l'imagination du réalisateur qui font le succès de l'entreprise. Car, quand un serial est réussi, on ne s'ennuie pas une seconde !

Parmi les réalisateurs les plus connus ayant oeuvré dans le serial, on citera Ray Taylor, B. Reeves Eason, John English, Spencer Gordon Bennet, Ford Beebe, ou encore William Witney, peut-être le meilleur de tous. Les serials les plus connus ? On notera les trois consacrés au personnage de Flash Gordon, mais aussi Zorro's fighting legion, Drums of Fu Manchu, Adventures of Captain Marvel, les quatre serials consacrés à Dick Tracy, Jungle girl... ou encore Daredevils of the red circle, souvent cité comme étant le meilleur serial américain de ces années là. Quant aux genres adaptés, ils sont nombreux : aventure, western, policier, fantastique et même science-fiction.

Même si les DVD de chez Bach Films ne sont guère grandioses, ils sont tout au moins assez soignés et permettent de découvrir ou redécouvrir ces films d'un autre temps, parfois bien sympathiques et faisant passer d'agréables soirées. Gageons qu'ils deviendront un jour des collectors recherchés.
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someone1600
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Re: L'univers du serial (1929 - 1956)

Message par someone1600 »

J'en avais enregistré quelques uns a TCM, je crois que c'etait des Zorro et peut-etre aussi Flash Gordon.
Federico
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Re: L'univers du serial (1929 - 1956)

Message par Federico »

Le serial fut au cinéma "classique" ce que les petits formats italiens (les Akim, Zembla, Tex et autres) furent à la BD. Souvent torchés à la chaîne mais aussi parfois bien sympathiques et/ou réclamant un peu d'indulgence et un esprit enfantin.
J'en ai vu très peu mais avec un certain plaisir quand Arte diffusa quelques Flash Gordon (avec Larry Buster Crabbe si je ne m'abuse) et surtout l'intégrale des Zombies of the stratosphere, hyper-tartignole avec ses couleurs (ou sa colorisation ?) délavée, son homme-fusée, ses robots en fer blanc et ses extra-terrestres en pyjamas de Lucifers de Prisunic dont l'un était joué par Leonard Nimoy. :D

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"Look, Ma ! No hands !!"

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"Le plateau des 'Chevaliers de la Soucoupe Plate', c'est par ici ?"

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"Fascinant !"
Dans le volumineux coffret Superman est inclus un avatar de serial : Superman & The Mole Men (1951). Plus long qu'un épisode de serial, plus court qu'un film standard (58mn). Si j'ai bien compris, cette première adaptation du comic-book en "live" diffusée en salles servit plus ou moins de pilote à la série télévisée. En quelque sorte une transition entre l'âge d'or du serial et celui naissant du tube cathodique à effet récurrent. Mais c'est au-delà de l'indicible, du sous-sous Ed Woods. :P

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Re: L'univers du serial (1929 - 1956)

Message par Lord Henry »

Federico a écrit : Zombies of the stratosphere, hyper-tartignole avec ses couleurs (ou sa colorisation ?) délavées
Colorisation, en effet. D'ailleurs, à ma connaissance, il n'a jamais été produit de serial en couleur.

Je porte à l'attention des amateurs qu'il est possible de regarder à cette adresse les douze épisodes d'un autre classique du genre, Undersea Kingdom (1936).

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hellrick
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Re: L'univers du serial (1929 - 1956)

Message par hellrick »

Un article instructif est dernièrement paru sur les très sympathique site Psychovision: http://www.psychovision.net/films/dossi ... -le-serial

et sinon mes chroniques de King of the rocket men: http://www.sueursfroides.fr/critique/ki ... t-men-1930

et les trois diables rouges: http://www.sueursfroides.fr/critique/le ... ouges-1923

(d'autres suivront sur Sueurs Froides)
:wink:
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Re: L'univers du serial (1929 - 1956)

Message par riqueuniee »

En cherchant des renseignements sur Devils of the red circle,ce que j'ai trouvé m'a rappelé un feuilleton vu à la télé quand j''étais petite.S'agit-il de ce serial,ou plus probablement d'une série des années 50 qui s'en inspirait?Je n'ai pas vraiment trouvé de renseignements à ce sujet ,pas plus que je n'ai trouvé de titre français (je n'ai pas beaucoup cherché,il est vrai...)
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Jack Carter
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Re: L'univers du serial (1929 - 1956)

Message par Jack Carter »

si ça peut t'aider, le titre français de ce serial est : les Trois diables rouges (hellrick a laissé un lien au dessus de ton post)
Dernière modification par Jack Carter le 11 janv. 11, 17:53, modifié 1 fois.
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Re: L'univers du serial (1929 - 1956)

Message par Strum »

Je me souviens d'un film en noir et blanc dont j'ai vu un bout à la télé à Londres vers 1980, peut-être un serial. Cela se passait dans un cirque, qui lui-même se situait dans le désert ou dans un endroit désertique. Un genre de magicien détenait des sortes de mini-dinosaures dans une boite secrête qu'il couvait jalousement. Des "bandits" s'introduisaient de nuit dans le cirque, ouvraient la boite. Un mini diplodocus ou un mini tyrannosaure s'en echappait et se mettait à grossir, grossir, sur la piste, sous le regard effrayé des "bandits". Peut-être les monstres finissaient-ils par se battre entre eux et détruire le cirque ou peut-être un incendie se déclarait-il. Terrorisé (j'étais petit :mrgreen: ), j'avais éteint la télé, et je n'ai jamais su la suite. De mémoire, les effets spéciaux étaient similaires aux stop-motions d'Harryhausen. Does it ring a bell to anyone? Je me suis toujours demandé ce que cela pouvait être, vieux film fantastique ou serial. A la même époque, le serial Flash Gordon passait à la télé et je n'en ratais aucun épisode. :)
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Re: L'univers du serial (1929 - 1956)

Message par riqueuniee »

Jack Carter a écrit :si ça peut t'aider, le titre français de ce serial est : les Trois diables rouges (hellrick a laissé un lien au dessus de ton post)
Ca m'aide beaucoup...C'est bien le feuilleton que je connaissais.En cherchant sur google à partir de "diables rouges",je suis tombée sur des trucs sur diverses équipes de foot...J'ai re-regardé,tout colle : le fait qu'ils faisient acrobaties ou cascades,et le nom Granville (il y a des souvenirs qui reviennent,comme ça...).
Merci beaucoup...
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Re: L'univers du serial (1929 - 1956)

Message par Bugsy Siegel »

Strum a écrit :Je me souviens d'un film en noir et blanc dont j'ai vu un bout à la télé à Londres vers 1980, peut-être un serial. Cela se passait dans un cirque, qui lui-même se situait dans le désert ou dans un endroit désertique. Un genre de magicien détenait des sortes de mini-dinosaures dans une boite secrête qu'il couvait jalousement. Des "bandits" s'introduisaient de nuit dans le cirque, ouvraient la boite. Un mini diplodocus ou un mini tyrannosaure s'en echappait et se mettait à grossir, grossir, sur la piste, sous le regard effrayé des "bandits". Peut-être les monstres finissaient-ils par se battre entre eux et détruire le cirque ou peut-être un incendie se déclarait-il. Terrorisé (j'étais petit :mrgreen: ), j'avais éteint la télé, et je n'ai jamais su la suite. De mémoire, les effets spéciaux étaient similaires aux stop-motions d'Harryhausen. Does it ring a bell to anyone? Je me suis toujours demandé ce que cela pouvait être, vieux film fantastique ou serial. A la même époque, le serial Flash Gordon passait à la télé et je n'en ratais aucun épisode. :)
The Seven Faces Of Dr. Lao (1964) de George Pál, sorti en DVD zone all stf chez Warner US. Le "diplodocus" est en fait le monstre du Loch Ness ! Je te conseille au passage le roman de Charles Finney, Le Cirque Du Dr. Lao, paru chez J'ai Lu et trouvable d'occasion pour quelques euros, dont le bestiaire est encore plus surréaliste.
on faisait queue devant la porte des WC comme au ciné lors du passage de l'Atlantide à l'écran. Jean Ray, Hôtel de Famille, 1922
Julien Léonard
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Re: L'univers du serial (1929 - 1956)

Message par Julien Léonard »

Bon, je viens de terminer Daredevils of the red circle, et ce n'est pas mal du tout !

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Dans les bons points, je note une mise en scène vigoureuse qui tente à peu près tout ce qu'elle peut pour dynamiser le script et transcender un budget vraiment limité. Les scènes d'action sont ainsi nombreuses, les bagarres sont efficaces et les trois acteurs se donnent à fond (avec d'impressionnantes cabrioles). Le thème musical vient toujours soutenir l'action de manière sympathique et le montage est percutant. Les cliffhangers sont parfois tirés par les cheveux, et leur résolution dans l'épisode suivant parfois un peu simpliste, mais la formule prend et fonctionne réellement. Enfin, on ne s’embarrasse pas de psychologie, ce qui permet de s'attacher aux héros sans trop attendre de surprises. Le type même du divertissement attendu, simple, et misant tout sur le plaisir immédiat. En outre, le scénario ménage beaucoup de détails permettant de s'amuser davantage (avec, entres autres, les messages du mystérieux Cercle rouge).

Dans les points négatifs, je citerais tout d'abord volontiers l'actrice qui ne sert à rien. Ensuite, il faut reconnaître que, passé l'épisode 6, l'aventure s'émousse un tout petit peu. On assiste ainsi à des séquences répliquant ce qui s'est déjà passé trois ou quatre épisodes auparavant en termes d'action, avec des décors qui semblent de temps en temps être similaires. Bref, l'histoire aurait tendance à faire du sur place et, surtout, à ne plus ménager de vraies surprises. Après l'épisode 6, et cela jusqu'à l'épisode 10, la mécanique est de ce fait trop bien huilée et fonctionne donc un peu pépère. Il faut remercier le talent de William Witney pour avoir continué à dynamiser sa réalisation, ce qui tient l'ensemble sur de bons rails solides. Et puis, il faut avouer que j'ai tout regardé en deux fois, et du coup on repère plus facilement les imperfections... Car il ne faut pas oublier qu'à l'époque, le public ne découvrait qu'un seul épisode par semaine, ce qui lui permettait de moins remarquer les ressemblances éventuelles d'un épisode à l'autre, et donc de laisser perdurer le plaisir de retrouver ces trois héros tout de même assez attachants. En regardant la totalité en peu de temps, j'ai finalement rompu la raison d'être du serial, et par ce biais je dois en accepter le léger revers (qui consiste également à voir à chaque début d'épisode les dernières secondes ayant clôturé l'épisode précédent... ce qui s'avère un peu lourd).

Donc, si je récapitule, les 6 premiers épisodes signent une cohérence relativement admirable, avec son lot de fausses pistes et ses rebondissements tous azimuts. Par la suite, j'ai tout de même eu une véritable déception concernant l'épisode de La mine engloutie (épisode 7), dont le titre me faisait rêver à quelque-chose de plus abouti. L'épisode 8 est anodin et répète beaucoup de choses, mais demeure rythmé. Quant à l'épisode 9, il présente en tout cas une scène d'action finale assez impressionnante. Le niveau remonte pendant l'épisode 10, qui voit un tournant radical dans la série, puisqu'il enclenche la dernière ligne droite. L'originalité revient donc à nouveau. Ensuite, c'est l'épisode 11, sans aucun doute le plus mauvais de tous. Mis à part quelques explications de bon aloi, il surfe sur une série de flashs-back encombrants destinés à rappeler au public ce qu'il a vu 10 semaines plus tôt. Là encore, ce qui devait fonctionner sur une durée aussi longue trouve ses limites quand on visionne le tout à la suite. Enfin, l'épisode 12 vient conclure l'aventure avec son lot de cascades et de poursuites. Pas désagréable, mais je m'attendais à un peu mieux pour finir en beauté cette belle aventure. En l'état, cela demeure convenable, et puis les amateurs d'action en seront pour leurs frais, et c'est tant mieux !

Une bonne expérience, en ce qui me concerne. Je vais ensuite attaquer Dick Tracy's G-Men... :)
Dernière modification par Julien Léonard le 13 janv. 11, 18:47, modifié 1 fois.
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Re: L'univers du serial (1929 - 1956)

Message par Jeremy Fox »

Jamais vu un serial de ma vie excepté trois épisodes d'un assez sympathique de nationalité allemande qui accompagnait les DVD de la sérrie initiée par Serge Bromberg : Retour de flammes. Pas très motivé jusqu'à présent pour en voir d'autres mais vos commentaires commencent à me mettre l'eau à la bouche surtout depuis que Major Dundee avait fait de l'un d'entre eux son film de l'année :o
Je vous lis attentivement :wink:
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Re: L'univers du serial (1929 - 1956)

Message par Julien Léonard »

Jeremy Fox a écrit :Jamais vu un serial de ma vie excepté trois épisodes d'un assez sympathique de nationalité allemande qui accompagnait les DVD de la sérrie initiée par Serge Bromberg : Retour de flammes. Pas très motivé jusqu'à présent pour en voir d'autres mais vos commentaires commencent à me mettre l'eau à la bouche surtout depuis que Major Dundee avait fait de l'un d'entre eux son film de l'année :o
Je vous lis attentivement :wink:
J'ai pour l'instant vu quatre serials en tout et pour tout. Le genre trouve rapidement ses limites, mais une fois que tu les accepte, tu peux passer un excellent moment. Jusqu'ici, parmi ceux que j'ai visionné, je te conseille tout particulièrement ce Daredevils of the red circle dont je viens de parler. Et histoire de bien entrer dedans, tu peux te regarder un ou deux épisodes chaque soir, afin de profiter de cette envie mystérieuse qui consiste à vouloir à tout prix voir la suite. :wink: Amateurs d'action et de scènes trépidantes, profitez du spectacle ! Cela reste de la série B, mais dont le postulat (faire durer une aventure sur 12 ou 15 épisodes) mérite qu'on s'y attarde. On y remarque des choses très modernes : la manière d’enchaîner l'action sur un tempo non-stop, les idées concentrées sur le pur fun (l'eau noyant le tunnel dans l'épisode 1, les poursuites en voitures pêchue, les bagarres de carnaval -avec les types qui se jettent de tout leur poids sur leurs ennemis-...), bref, un côté régulièrement James Bond avant l'heure, avec un sentiment d'évasion très particulier. C'est une expérience curieuse, originale et qui dénote, comparée aux films d'exploitation "normale" de l'époque.
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Re: L'univers du serial (1929 - 1956)

Message par Jeremy Fox »

Ta description me fait un peu penser au peu des westerns Monogram vus avec le Duke
Julien Léonard
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Re: L'univers du serial (1929 - 1956)

Message par Julien Léonard »

Jeremy Fox a écrit :Ta description me fait un peu penser au peu des westerns Monogram vus avec le Duke
Eh ben, ça y ressemble un peu... mais juste un peu. Pour le reste, le serial est beaucoup plus vif, fonce à 100 à l'heure et n'essaye aucune psychologie avec ses personnages. De plus, un épisode dure environ 20 minutes, ce qui oblige les scénaristes à ramasser l'action. Enfin, question moyens, il me semble que le serial que je viens de voir est mieux nanti (explosions, catastrophes naturelles, effets spéciaux pas mauvais du tout...). J'ai beau être un grand fan du Duke, je préfère me regarder un serial de ce type plutôt qu'un de ses westerns période Monogram... C'est plus amusant ! :wink:
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