Le Septième Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
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Re: Le Septieme Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
Découvert il y a peu. Mon 1° Bergman.
C'est vraiment génial ! La réflexion sur la mort, les différentes opinions sur la question ... l'image vraiment superbe.
La mort qui fini par emporter tout le monde à en fil indienne ... sauf les 2 baladins ! C'est poignant.
Et le suédois est beau à entendre !
J'avoue que j'ai quelques appréhensions pour aborder un 2° Bergman, le reste étant parait il plus intellectualisant. Que faut il voir après ?
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J'avoue que j'ai quelques appréhensions pour aborder un 2° Bergman, le reste étant parait il plus intellectualisant. Que faut il voir après ?
Dernière modification par Cololi le 12 nov. 14, 16:06, modifié 1 fois.
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Re: Le Septieme Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
Chacun va apporter ses titres : pour moi ce serait Les fraises sauvages !Cololi a écrit :Découvert il y a peu. Mon 1° Bergman.
C'est vraiment génial ! La réflexion sur la mort, les différentes opinions sur la question ... l'image vraiment superbe.
La mort qui fini par emporter tout le à en fil indienne ... sauf les 2 baladins ! C'est poignant.
J'avoue que j'ai quelques appréhensions pour aborder un 2° Bergman, le reste étant parait il plus intellectualisant. Que faut il voir après ?
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Re: Le Septieme Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
C'est vrai qu'on a tous un peu un film-fétiche à conseiller... Mais, pour quelqu'un qui découvre Bergman avec Le Septième sceau, je suggèrerais aussi de poursuivre avec Les Fraises sauvages : valeur sûre, film relativement accessible... Et une séquence de rêve en ouverture proprement renversante dont je ne me lasse pas !Watkinssien a écrit :Chacun va apporter ses titres : pour moi ce serait Les fraises sauvages !Cololi a écrit :J'avoue que j'ai quelques appréhensions pour aborder un 2° Bergman, le reste étant parait il plus intellectualisant. Que faut il voir après ?
Mais bon, après, ça me paraît difficile de faire l'impasse sur un film comme Persona (et à peu près toute sa filmo des années 60, de toute façon).
Pour les années 50, Monika (au moins) me semble un incontournable.
Et pour les 70's, Cris et chuchotements et (surtout) Scènes de la vie conjugale sont tout bonnement indispensables.
Enfin, pour les années 80 (et pour Bergman tout court !), Fanny et Alexandre est un must absolu.
Cela dit, Cololi, tu remarqueras sans doute, au fil de tes visionnages que le cinéma de Bergman est bien moins intellectualisant (c'est-à-dire chiant, hein, ne nous voilons pas la face) que la légende ne le laisse croire... C'est un cinéma qui me paraît avant tout sensoriel, voire charnel. C'est un cinéma qui n'est "impressionnant" (au sens "intimidant") qu'en apparence.
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Re: Le Septieme Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
Étonnamment, ce Septième sceau m'avait un peu déçu lors de sa première vision. Je le trouve d'une telle âpreté qu'il en devient presque indigeste, et le film se perd en sous-intrigues vaudevillesques et pas passionnantes, ce qui lui confère un rythme parfois un peu ennuyeux. Evidemment, il y a la superbe scène d'ouverture où Max von Sydow joue aux échecs avec la mort (si tout le film pouvait être comme ça...) et la séquence finale, tout bonnement inoubliable.
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Re: Le Septieme Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
Tu les découvres sur quoi ? Sur DVD ?... Prends-les dans l'ordre... années 50 jusqu'à 1960 (année de sortie de "l'Oeil du diable" qui -- de mon point de vue -- marque la fin de sa première période). Après tu as la transition des films de chambre (A travers le miroir, Les Communiants, le Silence)... Et puis on passe à la deuxième période : Persona et le reste.Amarcord a écrit :
Cela dit, Cololi, tu remarqueras sans doute, au fil de tes visionnages que le cinéma de Bergman est bien moins intellectualisant (c'est-à-dire chiant, hein, ne nous voilons pas la face) que la légende ne le laisse croire...
Si tu es "intimidé", si tu as peur des trucs trop prise de tête, vois donc :
- Vers la Joie
- Jeux d'été
- Monika
- Sourires d'une nuit d'été
- L'attente des femmes
- Une leçon d'amour
- Le visage
- La Source
- L'oeil du diable
Après, tu pourras passer au reste.
PS : n'oublions pas les premiers films années 40... dont Crise, Il pleut sur notre amour, Ville portuaire... très accessibles aussi.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Re: Le Septieme Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
Je prend note de vos suggestions
C'est gentil ... mais je ne peux m'empêcher d'évoquer l'effet ultra-pervers de ce forum : depuis que je lis dvdclassik ... mes achats de DVD/BR ont explosé, et je croise les doigts pour que le banquier ne cogne pas à ma porte
Et puis autre problème : je ne possède pas un appartement de 100m² (déjà que niveau CD ... je les compte en milliers).
Il devrait y avoir un avertissement à l'inscription
C'est gentil ... mais je ne peux m'empêcher d'évoquer l'effet ultra-pervers de ce forum : depuis que je lis dvdclassik ... mes achats de DVD/BR ont explosé, et je croise les doigts pour que le banquier ne cogne pas à ma porte
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Re: Le Septieme Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
Perso je te recommande Les Fraises Sauvages qui est génial! Et si tu as aimé la reflexion sur la mort dans Le Septième Sceau tu devrais t'y retrouver dans celui-ci dont le thème est la vieillesse.
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Re: Le Septieme Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
Voilà je suis d'accord avec tout ce qu'Amarcord a écrit.Amarcord a écrit :C'est vrai qu'on a tous un peu un film-fétiche à conseiller... Mais, pour quelqu'un qui découvre Bergman avec Le Septième sceau, je suggèrerais aussi de poursuivre avec Les Fraises sauvages : valeur sûre, film relativement accessible... Et une séquence de rêve en ouverture proprement renversante dont je ne me lasse pas !Watkinssien a écrit : Chacun va apporter ses titres : pour moi ce serait Les fraises sauvages !
Mais bon, après, ça me paraît difficile de faire l'impasse sur un film comme Persona (et à peu près toute sa filmo des années 60, de toute façon).
Pour les années 50, Monika (au moins) me semble un incontournable.
Et pour les 70's, Cris et chuchotements et (surtout) Scènes de la vie conjugale sont tout bonnement indispensables.
Enfin, pour les années 80 (et pour Bergman tout court !), Fanny et Alexandre est un must absolu.
Cela dit, Cololi, tu remarqueras sans doute, au fil de tes visionnages que le cinéma de Bergman est bien moins intellectualisant (c'est-à-dire chiant, hein, ne nous voilons pas la face) que la légende ne le laisse croire... C'est un cinéma qui me paraît avant tout sensoriel, voire charnel. C'est un cinéma qui n'est "impressionnant" (au sens "intimidant") qu'en apparence.
Et quitte à apporter mes films fétiches aussi, Monika, La source, Persona, Toutes ses femmes, La honte, Le silence, Cris et chuchotements, le visage, l'heure du loup...
J'approuve aussi.le commissaire a écrit :Si tu es "intimidé", si tu as peur des trucs trop prise de tête, vois donc :
- Vers la Joie
- Jeux d'été
- Monika
- Sourires d'une nuit d'été
- L'attente des femmes
- Une leçon d'amour
- Le visage
- La Source
- L'oeil du diable
Après, tu pourras passer au reste.
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Re: Le Septieme Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
Il s'agit surtout d'un Bergman plus didactique qui peut être une bonne entrée dans son oeuvre ! Mais le film n'atteint pas les monuments d'émotion d'un Persona, Cris et Chuchotements ou le Silence. Il reste plus démonstratif mais ça reste un film passionnant avec une vision du Moyen Age très âpre !
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Re: Le Septieme Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
Voilà, c'est un peu ce qui m'a gêné dans le film. Trop âpre, un peu trop démonstratif et un manque de chaleur et d'émotion.semmelweis a écrit :Il s'agit surtout d'un Bergman plus didactique qui peut être une bonne entrée dans son oeuvre ! Mais le film n'atteint pas les monuments d'émotion d'un Persona, Cris et Chuchotements ou le Silence. Il reste plus démonstratif mais ça reste un film passionnant avec une vision du Moyen Age très âpre !
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Re: Le Septieme Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
Si tu cherches de la chaleur chez Bergman, je t'encourage à passer directement à Fanny et Alexandre.Hitchcock a écrit :Voilà, c'est un peu ce qui m'a gêné dans le film. Trop âpre, un peu trop démonstratif et un manque de chaleur et d'émotion.
De rien.
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Re: Le Septieme Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
Oui, c'est sûr, mais si on pouvait le laisser pour la fin, celui-là, ce serait aussi parfait !Anorya a écrit :Si tu cherches de la chaleur chez Bergman, je t'encourage à passer directement à Fanny et Alexandre.Hitchcock a écrit :Voilà, c'est un peu ce qui m'a gêné dans le film. Trop âpre, un peu trop démonstratif et un manque de chaleur et d'émotion.
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Re: Le Septieme Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
Oui mais justement j'avais trouvé des films comme Les Fraises sauvages, Les Communiants ou même Cris ou chuchotements beaucoup moins froids, beaucoup moins âpres alors qu'ils étaient très tristes aussi.Anorya a écrit : Si tu cherches de la chaleur chez Bergman, je t'encourage à passer directement à Fanny et Alexandre.
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Re: Le Septieme Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
Bon après je déconnais, c'est vrai que chaque Bergman est différent. Moins froid je ne dirais pas forcément ça, ça doit dépendre de la sensibilité de chacun. J'aime bien Les fraises sauvages mais paradoxalement il me touche moins que d'autres. Mais quitte à vraiment parler de chaleur humaine dans son oeuvre, autant aller vers Fanny et Alexandre même s'il est vrai qu'il faut le garder vers la fin celui-là parce que bon ce n'est justement pas pour "la chaleur" que l'on regarde du Bergman hein (d'où que ta phrase m'avait fait bondir).
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Re: Le Septieme Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
Je me suis mal exprimé. Je voulais dire par chaleur, une certaine émotion qui n'est pas vraiment présente dans le Septième Sceau.
C'est sûr.ce n'est justement pas pour "la chaleur" que l'on regarde du Bergman hein