Ce Septième Sceau avait également été mon premier Bergman, et ça ne m'avait pas encouragé à découvrir d'autres films du cinéaste je dois dire.
J'avais trouvé l'intrigue fastidieuse, morne et assommante, la vision du Moyen-âge m'ayant profondément ennuyée. Pas vraiment convaincu non plus par le jeu des acteurs, j'avais souvent du mal à comprendre les motivations des personnages et à cerner leurs caractères. J'ai juste retenu la beauté de certains cadrages et le plan final, très beau.
Le Septième Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
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Re: Le Septieme Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
Vous m'aviez conseillé "Les Fraises sauvages".
Et bien j'avoue que c'est vraiment génial , autant que le Septième Sceau.
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Re: Le Septieme Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
Cololi a écrit :Vous m'aviez conseillé "Les Fraises sauvages".
Et bien j'avoue que c'est vraiment génial , autant que le Septième Sceau.
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Re: Le Septième Sceau (Ingmar Bergman - 1957)
Je viens de voir ce film. Bon. Heu. Bon. Je vais commencer par les points positifs qui me paraissent indiscutables :
- Mise en scène et photographie
- Certaines scènes très fortes : la procession, les « face caméra » collégiales
- La représentation de la péridoe du Moyen Age, s’effondrant sur elle-même à force de superstitions et d’absence totale de recherche de la Connaissance : bel et terrible écho à l’époque actuelle.
Cependant, les points qui m’ont considérablement agacés, ou ennuyés :
- Les réflexions métaphysiques du chevalier, filmées avec une grande rigidité, ce qui amène un sentiment d’hermétisme appuyé.
- Ce sentiment d’être un peu con, puisqu’avec toute cette démonstration, on n’a pas l’impression d’avoir compris un message qu’on sent toutefois asséné avec conviction.
- La troupe de baladins, qui amène une touche de grotesque peu subtile à mon goût. Ca m’a sorti du film, d’autant plus que j’ai senti les acteurs de cette troupe jouer mal.
- La balance des sujets « goût pour la Vie / goût pour la Mort » m’a paru artificielle, comme une bonne dissertation de lycée.
Bref, à la fin, je note comme je finis un repas : selon le goût en bouche à la fin.
5/10.
- Mise en scène et photographie
- Certaines scènes très fortes : la procession, les « face caméra » collégiales
- La représentation de la péridoe du Moyen Age, s’effondrant sur elle-même à force de superstitions et d’absence totale de recherche de la Connaissance : bel et terrible écho à l’époque actuelle.
Cependant, les points qui m’ont considérablement agacés, ou ennuyés :
- Les réflexions métaphysiques du chevalier, filmées avec une grande rigidité, ce qui amène un sentiment d’hermétisme appuyé.
- Ce sentiment d’être un peu con, puisqu’avec toute cette démonstration, on n’a pas l’impression d’avoir compris un message qu’on sent toutefois asséné avec conviction.
- La troupe de baladins, qui amène une touche de grotesque peu subtile à mon goût. Ca m’a sorti du film, d’autant plus que j’ai senti les acteurs de cette troupe jouer mal.
- La balance des sujets « goût pour la Vie / goût pour la Mort » m’a paru artificielle, comme une bonne dissertation de lycée.
Bref, à la fin, je note comme je finis un repas : selon le goût en bouche à la fin.
5/10.
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