Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento - 1975)
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Re: Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento - 1975)
En version restaurée la semaine prochaine à Lyon:
http://www.festival-lumiere.org/manifes ... oisse.html
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Re: Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento - 1975)
les 3 seances présentés par le realisateur himself.mannhunter a écrit :En version restaurée la semaine prochaine à Lyon:
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Re: Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento - 1975)
Une restauration (4K??) qui laisse bien augurer d'une ressortie en salles...?!
A noter que la restauration a été supervisée par Luciano Tovoli chef opérateur de...SUSPIRIA:
http://www.afcinema.com/Entretien-avec- ... C-ASC.html
A noter que la restauration a été supervisée par Luciano Tovoli chef opérateur de...SUSPIRIA:
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Re: Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento - 1975)
Jack Carter a écrit :les 3 seances présentés par le realisateur himself.mannhunter a écrit :En version restaurée la semaine prochaine à Lyon:
http://www.festival-lumiere.org/manifes ... oisse.html
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Re: Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento - 1975)
C'est en voyant ce Profondo Rosso et Suspiria que je me rends compte que le cinéma d'Argento n'est définitivement pas ma tasse de thé.
Car ce sont indéniablement ses oeuvres probablement les plus célébrées, admirées et étudiées au sein d'une filmographie dont j'ai vu l'intégralité.
J'ai décidé de redonner une chance au culte Profondo Rosso. Oui, il y a des qualités (le texte original de Demi-Lune en vante brillamment les mérites). Mais je n'y vois que les défauts d'un cinéma surchargé en baroque et superficiel. Je ne vois pas de fluidité mais uniquement de l'artifice et effets grossiers. C'est certain que c'est d'un autre niveau que les "daubes" qu'il nous inflige depuis 20 ans, mais je n'arrive pas à apprécier ce film (in)volontairement grand-guignolesque.
Car ce sont indéniablement ses oeuvres probablement les plus célébrées, admirées et étudiées au sein d'une filmographie dont j'ai vu l'intégralité.
J'ai décidé de redonner une chance au culte Profondo Rosso. Oui, il y a des qualités (le texte original de Demi-Lune en vante brillamment les mérites). Mais je n'y vois que les défauts d'un cinéma surchargé en baroque et superficiel. Je ne vois pas de fluidité mais uniquement de l'artifice et effets grossiers. C'est certain que c'est d'un autre niveau que les "daubes" qu'il nous inflige depuis 20 ans, mais je n'arrive pas à apprécier ce film (in)volontairement grand-guignolesque.
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Re: Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento - 1975)
Quand tout le monde te dit que c'est un chef d'oeuvre et que toi tu n'as pas aimé, des fois tu te dis, bon je devais être mal luné, du coup 15 ans après tu tentes la revoyure, confiant. Mais en fait non, à part la musique et quelques beaux cadrages je ne sauve rien de ce film chiant à mourir, j'ai failli stopper plusieurs fois tellement c'est ridicule. Je passe sur le scénario risible, on va dire que c'est le genre qui veut ça, mais nombre de situations grotesque au bout d'un moment ça va, et encore une fois mention spéciale à la fin.
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
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Re: Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento - 1975)
Le problème, c'est aussi qu'aujourd'hui, c'est avant tout la version intégrale qui tourne et que bon, elle est beaucoup trop longue : trop de digressions, une enquête qui n'avance pas, des blagues qui tombent à l'eau, des persos inintéressants à souhait (la journaliste, le pote alcoolo) mais que le film expose pendant 15 plombes...
Reste tout de même un paquet de fulgurances, mais effectivement trop de choses superflues.
A noter aussi que l'étalonnage de Tovoli pour la restauration 4K va faire couler un peu d'encre. D'ailleurs, quand l'équipe de Arrow a reçu le matos, ils ont décidé de refaire l'étalonnage dans la foulée.
J'en disais ceci après la projo à Lyon :
Reste tout de même un paquet de fulgurances, mais effectivement trop de choses superflues.
A noter aussi que l'étalonnage de Tovoli pour la restauration 4K va faire couler un peu d'encre. D'ailleurs, quand l'équipe de Arrow a reçu le matos, ils ont décidé de refaire l'étalonnage dans la foulée.
J'en disais ceci après la projo à Lyon :
On restera perplexe devant la dérive jaune très fréquente et un contraste souvent restreint, donnant l’impression d’une image trop claire. De même, demander un coup de main à Tovoli alors qu’il n’a absolument pas travaillé sur le film reste surprenant, au point où le panneau détaillant la restauration sent le besoin de rappeler que Tovoli n’a pas signé la photo des Frissons de l'angoisse mais a « travaillé ultérieurement sur plusieurs films d’Argento ».
Quant au film en lui-même, il faut bien avouer que s’il reste toujours aussi facile d’apprécier ses nombreuses fulgurances de mise en scène, c’est loin d’être un modèle en terme de rythme, la faute à sa complaisance dans les digressions interminables, en particulier toute cette intrigue sentimentale à 2 sous qui ralentit considérablement le film.
Dernière modification par tenia le 18 déc. 15, 17:14, modifié 1 fois.
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Re: Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento - 1975)
C'est vrai que la version longue est bien trop longue, mais il y a déjà tellement de trous dans le scénario que j'imagine à peine la version courte
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Re: Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento - 1975)
C'est ce que les gens disent sur blu-ray.com, l'impression devant la version courte de rater des pans entiers de l'intrigue de façon flagrante.Rockatansky a écrit :C'est vrai que la version longue est bien trop longue, mais il y a déjà tellement de trous dans le scénario que j'imagine à peine la version courte
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Re: Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento - 1975)
Rockatansky a écrit :Quand tout le monde te dit que c'est un chef d'oeuvre et que toi tu n'as pas aimé, des fois tu te dis, bon je devais être mal luné, du coup 15 ans après tu tentes la revoyure, confiant. Mais en fait non, à part la musique et quelques beaux cadrages je ne sauve rien de ce film chiant à mourir, j'ai failli stopper plusieurs fois tellement c'est ridicule. Je passe sur le scénario risible, on va dire que c'est le genre qui veut ça, mais nombre de situations grotesque au bout d'un moment ça va, et encore une fois mention spéciale à la fin.
Finalement Giallo c'était pas si mal...
http://www.courte-focale.fr/cinema/entr ... gans-2015/
"Dans ma Carte Blanche, il y a un film en particulier qui s’appelle Les frissons de l’angoisse, que Dario Argento a tourné essentiellement la nuit et sous l’influence de champignons hallucinogènes. Ceci explique sans doute la facture quasiment rock du film, la musique des Goblin, mais aussi la façon dont le film explore un univers où tout est absolument lié à la paranoïa. Argento est quelqu’un qui a visiblement peur de tout quand il fait un film. Il a peur des rues, des fenêtres, des coins de porte, des grandes places vides, même des choses les plus petites qu’il peut y avoir sur une table ! Je crois que c’est lié à cet état, que l’on peut décemment traiter d’hallucinatoire et qu’Argento réussit à nous communiquer dans ce film. J’ai dû voir Les frissons de l’angoisse au moins cinquante fois, et je me fais encore une joie de le revoir à l’occasion de ce festival. En tout cas, cela fait partie de ces expériences de cinéma réellement « étranges » : non seulement on voit un film formidable, mais il réussit surtout à nous emmener sur des terrains où ne nous emmène quasiment aucun autre film…"
Réponse en Février à la Cinémathèque...le film dans la foulée va probablement ressortir en salles?tenia a écrit :A noter aussi que l'étalonnage de Tovoli pour la restauration 4K va faire couler un peu d'encre.
C'est surtout le duo Hemmings/Nicolodi qui fait les frais de ce remontage sauvage dans mon souvenir (vu la version écourtée qu'une fois)tenia a écrit :C'est ce que les gens disent sur blu-ray.com, l'impression devant la version courte de rater des pans entiers de l'intrigue de façon flagrante.
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Re: Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento - 1975)
Comparatif exhaustif des deux versions : http://www.movie-censorship.com/report.php?ID=553248
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Re: Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento - 1975)
Bon personne pour évoquer ce nouveau montage présenté Vendredi à la Cinémathèque?
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Re: Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento - 1975)
Guillermo Del Toro frissonne d'angoisse..
Vu l'été dernier et j'avais trouvé la restauration très bien pour ma part...les gros plans des objets appartenant à l'assassin, fabuleux sur l'écran géant du Max Linder!tenia a écrit :A noter aussi que l'étalonnage de Tovoli pour la restauration 4K va faire couler un peu d'encre.
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Re: Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento - 1975)
Revu hier à la cinémathèque.
En fait tout a été dit sur ce topic donc je ne vais pas y revenir. Les éléments biographiques du film (la rencontre entre Nicolodi et Argento) prenaient une saveur particulière en présence du cinéaste et du coup ces scènes me sont apparues comme la trace de cette relation à travers la fiction. C'était donc plutôt...touchant de voir cette "version longue" et ces scènes de vaudeville comme un hommage à l'actrice.
Sinon, c'est vraiment un film qu'il faut voir sur grand écran pour en goûter toutes les saveurs...Des vues antonioniennes sur les architectures jusqu'au inserts pittoresques de ce drôle de pays qu'est l'Italie (ça m'a fait penser parfois à 5jours à Milan). Très belle restauration
En fait tout a été dit sur ce topic donc je ne vais pas y revenir. Les éléments biographiques du film (la rencontre entre Nicolodi et Argento) prenaient une saveur particulière en présence du cinéaste et du coup ces scènes me sont apparues comme la trace de cette relation à travers la fiction. C'était donc plutôt...touchant de voir cette "version longue" et ces scènes de vaudeville comme un hommage à l'actrice.
Sinon, c'est vraiment un film qu'il faut voir sur grand écran pour en goûter toutes les saveurs...Des vues antonioniennes sur les architectures jusqu'au inserts pittoresques de ce drôle de pays qu'est l'Italie (ça m'a fait penser parfois à 5jours à Milan). Très belle restauration
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Re: Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento - 1975)
le directeur de la photographie est le même d'ailleurs, Luigi Kuveiller.