Jean Epstein (1897-1953)
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Re: Jean Epstein (1897-1953)
Si je peux me permettre une petite remarque à la fin de l'excellent commentaire d'Olivier Bitoun sur La chute de la maison Usher : les caméras de l'époque n'étaient certes pas des "paluches" ou des mini-camescopes mais elles ne pesaient pas "des tonnes". Vers le milieu des années 20, elles étaient même devenues assez maniables... permettant justement toutes les expérimentations des avant-gardes de l'époque, les films d'Abel Gance, Lang, L'Herbier, Vidor etc. (au même titre que les caméras légères seront plus tard un élément majeur de la Nouvelle Vague). Elles redeviendront beaucoup plus statiques avec le parlant et puis monstrueusement encombrantes et lourdes avec la couleur.
Sur ce clip, on peut croiser différents exemplaires de caméras des années 20.
Sur ce clip, on peut croiser différents exemplaires de caméras des années 20.
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Re: Jean Epstein (1897-1953)
Merci Jeremy et Olivier pour ce superbe dossier. Et merci aussi à Federico pour ses précisions techniques très éclairantes. J'attendais ce coffret Epstein depuis très longtemps...
Dernière modification par Cinéfil31 le 9 juil. 14, 12:31, modifié 1 fois.
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Re: Jean Epstein (1897-1953)
Cinéfil31 a écrit :Merci Jeremy et Olivier pour ce superbe dossier.
Le mérite en revient seulement à Olivier ; je ne fais que proposer les liens mais merci pour lui
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Re: Jean Epstein (1897-1953)
Même chose en ce qui me concerne et le dossier proposer par Olivier Bitoun est passionant et rend justice a ce fabuleux cinéaste qu'était Jean Epstein!Cinéfil31 a écrit :J'attendais ce coffret Epstein depuis très longtemps...
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Re: Jean Epstein (1897-1953)
Merci, ces retours font sacrément plaisir.
Et merci à Federico pour ses éclaircissements sur les caméras de l'époque. J'avais utilisé "des tonnes" comme une expression, mais je n'imaginais pas qu'il pouvait y avoir des modèles aussi compacts !
Et merci à Federico pour ses éclaircissements sur les caméras de l'époque. J'avais utilisé "des tonnes" comme une expression, mais je n'imaginais pas qu'il pouvait y avoir des modèles aussi compacts !
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Re: Jean Epstein (1897-1953)
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Qui êtes-vous Jean Epstein ? Conférence de Joël Daire :
http://www.canal-u.tv/video/cinemathequ ... aire.14699
Qui êtes-vous Jean Epstein ? Conférence de Joël Daire :
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" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
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Re: Jean Epstein (1897-1953)
Image BR et photo magnifique (quelle puissance visuelle, on a l'impression de pouvoir toucher les murs, il n'y a que dans le muet que l'on ressent cela). En revanche, le film en lui-même fut une grosse déception : scènes surjouées, lenteur extrême, et mélo grandiloquent. Quand je compare avec les films de Borzage que je connais de la même période (peut-être que 3-4 ans comptent aussi), la différence est frappante en ce qui concerne la direction d'acteurs.Jericho a écrit :Test blu ray UK de Coeur fidèle:
http://www.blu-ray.com/movies/Faithful- ... 12/#Review
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Re: Jean Epstein (1897-1953)
Découvert La chute de la maison Usher.
C'est globalement magnifique. J'ai adoré le travail sur la mise en scène sur l'ambiance, la folie, le temps.
Plusieurs moments forts: l'épouse qui s'effondre après que sa vitalité est été absorbé dans le tableau, la procession avec le cercueil, les scènes du caveau, l'attente pendant la tempête, ...
Seules scories : les plans carton pâte foireux de la dite maison, qui gâchent le film notamment la fin, une fin justement trop confuse, bref bâclée. Dommage.
Pour le reste, superbe et envoûtant.
Comme j'ai pris le package "Première vague" à la bibliothèque, je hâte de regarder les autres fîlms des 2 DVD même si les échos dans ces pages ne sont pas flatteurs (Mauprat).
C'est globalement magnifique. J'ai adoré le travail sur la mise en scène sur l'ambiance, la folie, le temps.
Plusieurs moments forts: l'épouse qui s'effondre après que sa vitalité est été absorbé dans le tableau, la procession avec le cercueil, les scènes du caveau, l'attente pendant la tempête, ...
Seules scories : les plans carton pâte foireux de la dite maison, qui gâchent le film notamment la fin, une fin justement trop confuse, bref bâclée. Dommage.
Pour le reste, superbe et envoûtant.
Comme j'ai pris le package "Première vague" à la bibliothèque, je hâte de regarder les autres fîlms des 2 DVD même si les échos dans ces pages ne sont pas flatteurs (Mauprat).
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Re: Jean Epstein (1897-1953)
Apres la chute de la maison Usher j'enchaîne avec le moyen métrage "Le miroir à trois faces", portrait en creux d'un homme par trois femmes.
On est dans la même lignée expérimentale et le film séduit d'emblée par le segment avec Pearl, femme mondaine,amoureuse, que l'homme se plaît à humilier.
Montage atypique, gros plans, ... donnent une tonalité et une sensualité fortes. Le second segment avec une femme artiste est plus (trop) court et de construction volontairement différente. On a du mal à saisir la nature des rapports entre les deux personnages. Le troisième segment, avec une femme modeste, qui joue le rôle confortable et rassurant de femme au foyer, est heureusement bien plus réussi, et maintient l'intérêt pour le film jusqu à sa conclusion (trop prévisible).
Un film curieux, moins puissant que la chute mais que je conseille franchement. Il m' a aussi donné envie de revoir L'argent de L'Herbier...
Je suis passé ensuite à Mauprat, j'ai tenu 1/2 heure....
C'est pas vraiment mauvais mais on a franchement du mal à s' intéresser à l´intrigue et le style est bien plat...
À suivre avec 6 1/2,13, puis si j'ai le courage Le lion des mogols et Finis Terrae.
(Je glisserais probablement Evil Dead 2 au milieu )
On est dans la même lignée expérimentale et le film séduit d'emblée par le segment avec Pearl, femme mondaine,amoureuse, que l'homme se plaît à humilier.
Montage atypique, gros plans, ... donnent une tonalité et une sensualité fortes. Le second segment avec une femme artiste est plus (trop) court et de construction volontairement différente. On a du mal à saisir la nature des rapports entre les deux personnages. Le troisième segment, avec une femme modeste, qui joue le rôle confortable et rassurant de femme au foyer, est heureusement bien plus réussi, et maintient l'intérêt pour le film jusqu à sa conclusion (trop prévisible).
Un film curieux, moins puissant que la chute mais que je conseille franchement. Il m' a aussi donné envie de revoir L'argent de L'Herbier...
Je suis passé ensuite à Mauprat, j'ai tenu 1/2 heure....
C'est pas vraiment mauvais mais on a franchement du mal à s' intéresser à l´intrigue et le style est bien plat...
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Re: Jean Epstein (1897-1953)
J'ai oublié de parler de l'accompagnement musical : pour La chute et Le miroir : tres belles musiques de gabriel Thibodeau pour le premier et de Stephen Horne, pour le second, qui accompagnent parfaitement (sans surlignier ni écraser) la dynamique filmique.
Pour Mauprat, c'était rasoir....
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Re: Jean Epstein (1897-1953)
Bon j'ai continué mon parcours avec 61/2-13 (j'ai craqué au bout d'une demi heure, en partie à cause de la couche de maquillage de certains acteurs) et Terra finae.
Je n'ai pas vraiment ete transporté par cette histoire de conflits entre deux jeunes marins bretons. Il s'agit surtout d'un prétexte pour décrire avec lyrisme le quotitien difficile des habitants d'Ouessan. Par son sujet le film m'a rappellé le documentaire L'homme d Aran de Flaherty qui de mon point de vue est bien plus intéressant.
Je n'ai pas trouvé une mise en scene aussi intense ou prenante que dans La chute de la maison Usher ou Le miroir à trois faces. Cela se suit sans déplaisir en raison du côté ethnologique ( bon sang la mode féminine de l'époque! ) mais sans passion.Je suis pas rentrée dedans si on peut dire.
J'ai aussi pensé à Gardiens de phare de Gremillon, excellent moyen métrage, mais dans un registre different ( adaptation d'une pièce du théâtre du Grand Guignol).
Je crois que vais conclure avec Le tempestaire cette incursion dans le cinéma de Jean Epstein. A moins que quelqu'un le conseil tres chaudement un film supplémentaire du coffret (sur la 1ère période ?).
Je n'ai pas vraiment ete transporté par cette histoire de conflits entre deux jeunes marins bretons. Il s'agit surtout d'un prétexte pour décrire avec lyrisme le quotitien difficile des habitants d'Ouessan. Par son sujet le film m'a rappellé le documentaire L'homme d Aran de Flaherty qui de mon point de vue est bien plus intéressant.
Je n'ai pas trouvé une mise en scene aussi intense ou prenante que dans La chute de la maison Usher ou Le miroir à trois faces. Cela se suit sans déplaisir en raison du côté ethnologique ( bon sang la mode féminine de l'époque! ) mais sans passion.Je suis pas rentrée dedans si on peut dire.
J'ai aussi pensé à Gardiens de phare de Gremillon, excellent moyen métrage, mais dans un registre different ( adaptation d'une pièce du théâtre du Grand Guignol).
Je crois que vais conclure avec Le tempestaire cette incursion dans le cinéma de Jean Epstein. A moins que quelqu'un le conseil tres chaudement un film supplémentaire du coffret (sur la 1ère période ?).
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Re: Jean Epstein (1897-1953)
Du Epstein sur grand écran, c'est suffisamment rare pour être signalé...
Finis Terrae passe au Luminor Hôtel de Ville à Paris, dans le cadre du cycle "Origines et fin de l'histoire", mardi 8 janvier à 20h30 et c'est accompagné à la batterie par Tao Ehrlich !
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