Jean Epstein (1897-1953)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Père Jules
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Jean Epstein (1897-1953)

Message par Père Jules »

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Jean Epstein (1897-1953)
Quelques lignes trouvées sur ciné-ressources: "Plus connu comme théoricien du cinéma que pour une oeuvre en partie perdue, Jean Epstein est pourtant un des grands noms de l'avant-garde française des années 20. Son premier film est un documentaire sur Pasteur (1922), exercice pratique qui lui vaut d'être engagé chez Pathé. Il y réalise L'Auberge rouge (1923), d'après Balzac, qui se distingue par une grande originalité de construction et un sens inédit du découpage et du montage. Ses recherches se poursuivent avec Coeur fidèle (1923) qui, d'un strict point de vue formel, est considéré comme son premier chef-d'oeuvre. On loue l'intense poésie avec laquelle il rend compte de l'atmosphère sordide des ports et des bouges, et un langage cinématographique novateur qui trouve un point culminant dans une scène de fête foraine. Il poursuit la mise en pratique de ses réflexions avec La Belle Nivernaise (1923), inspiré de Daudet, puis réalise par nécessité des mélodrames où surgissent quelques séquences expérimentales (L'Affiche, (1924), Le Double Amour, (1925), Les Aventures de Robert Macaire, (id.), Mauprat, 1926). La Glace à trois faces (1927) et La Chute de la maison Usher (1928) marquent chacun à leur manière un retour à l'avant-garde. Le premier est construit sans souci d'ordre chronologique, tandis que le second modernise l'expressionnisme allemand en s'attachant à la poésie des choses et de l'insolite. L'usage qu'il y fait du ralenti est abondamment commenté. Finis terrae (1928), documentaire à peine romancé qui rend compte de la vie des pêcheurs et des paysans de l'île d'Ouessant, est son dernier film muet. Ce très beau poème visuel trouve sa suite dans Mor-Vran (1930) et L'Or des mers (1931), avant que le cinéaste ne réalise plusieurs films commerciaux d'un intérêt mineur. Malgré une fin de vie passée dans l'oubli, Jean Epstein signe un film magistral, Le Tempestaire (1947), nouveau regard sur la mer qui semble faire la synthèse de ses recherches audiovisuelles."

Je dois confessé n'avoir vu que Cœur fidèle et La chute de la Maison Usher mais ce dernier m'a tellement marqué qu'il me semblait indispensable de l'évoquer plus solennellement à travers un topic dédié au réalisateur.



Mon avis sur La chute de la Maison Usher:
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Un vieil homme nommé Allan (Charles Lamy) est invité par un ami à lui, Lord Roderick Usher (Jean Debucourt dont je trouve la ressemblance avec Baudelaire tout à fait frappante), à venir lui rendre visite car il a, semble-t-il, besoin de soutien depuis que sa femme Madeleine (Marguerite Gance, femme d’Abel) est tombée malade. Le vieil homme débarque dans une auberge et demande aux trois ou quatre soulards qui se trouvent là si l’un d’entre eux peut le conduire jusqu’à la demeure des Usher. Tous refusent, visiblement pétrifiés à l’idée d’approcher le manoir. C’est une première source de mystère et d’interrogations pour le visiteur qui ne se démonte pas malgré tout et, moyennant argent sonnant et trébuchant, parvient à convaincre un des types de le conduire en charrette chez son ami. On se rend vite compte que, si personne ne souhaite s’y rendre, c’est qu’il y a bien une raison. Le manoir est quasiment une ruine posée au milieu d’une nature désolée. Allan doit d’ailleurs finir la route sans son guide qui refuse de faire un pas de plus. Lord Roderick l’accueille avec joie. Il excuse sa femme qui, épuisée, ne peut rencontrer Allan.
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Il découvre la passion de son hôte: peindre le portrait de sa femme. C’est en fait une tradition familiale. Ce tableau l’obsède tellement qu’il ne s’aperçoit pas que ce qui tue sa jeune épouse ce sont les temps de pose infinis qu’il lui impose. Tout ceci dépasse Allan qui décide de faire un tour. Lorsqu’il revient auprès de son ami, il trouve Madeleine étendue. Elle est morte de fatigue sans que Roderick, toujours obsédé par la réalisation du portrait, ne s’en aperçoive. C’est alors qu’il faut conduire le cercueil de Madeleine dans la crypte familiale située à plusieurs centaines de mettre du manoir.
Traditionnellement “vendu” comme l’un des chefs-d’œuvre du cinéma muet fantastique français, La chute de la maison Usher est pour tout dire, un chef-d’œuvre tout court. L’impression d’être face à un monument de trouvailles et d’expérimentations est constante. C’est d’ailleurs dans ce film qu’Epstein a poussé le plus loin l’expérimentation. Montage dont le dynamisme se plie au besoin (prenons l’alternance ultra rapide des images lors du morceau joué à la guitare par Roderick Usher), travellings au sol, utilisation d’images ralenties, accélérées, floues, sur-imprimées… Le film est complètement plongé dans un onirisme fantastique (après tout, il est inspiré de Poe) et morbide dont il faut rapprocher le Vampyr de Dreyer. La séquence la plus mémorable est sans aucun doute celle de la procession funéraire. C’est un morceau de bravoure, l’aboutissement d’années de recherches formelles, plein d’images qui restent pour sûr dans la tête du cinéphile. Epstein est à l’avant de l’avant-garde au même titre qu’un Abel Gance. C’est tout bonnement sublime.
Nestor Almendros
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Re: Jean Epstein (1897-1953)

Message par Nestor Almendros »

posté par Ann Harding le 19 août 2010

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Mauprat (1926, Jean Epstein) avec Sandra Milowanoff, Maurice Schutz et Nino Costantini

A la fin du XVIIIème siècle, dans le Berry, la famille Mauprat composée de brigands terrorise les habitants. Edmée de Mauprat (S. Milowanoff), issue d'une autre branche de la famille, se retrouve captive de la Roche Mauprat. Elle y rencontre son cousin Bernard de Mauprat (Nino Costantini), un être fruste et violent...

Cette belle adaptation du roman de George Sand a pour cadre sa région d'élection, le Berry. Le film d'Epstein a tourné essentiellement en extérieurs et on retouve dans ses images l'amour de Sand pour la nature. Les grandes forêts ombragées, les chênes centenaires et les immenses fougères entourent de vieilles forteresses. Edmée de Mauprat est une jeune femme courageuse qui ne doit son salut qu'à son esprit vif. Sandra Milowanoff se révèle à nouveau remarquable en aristocrate fière et libre. Face à elle, son cousin Bernard est un petit voyou sans éducation qui la désire immédiatement et souhaite la prendre de force s'il le faut. Petit à petit, il se transforme sous l'influence de sa cousine. Mais, celle-ci refuse de lui avouer son amour. Il faudra un drame pour que leurs sentiments s'expriment enfin. Autour des deux personnages principaux gravitent les membres de la famille Mauprat et ses brigands. Et c'est là que le film péche un peu. Les personnages secondaires manquent de relief. Epstein a bien choisi des 'trognes' très intéressantes ; mais, il n'arrive pas à conduire son récit avec suffisamment de vigeur. Si la cinématographie est remarquable avec la lumière qui filtre entre les arbres et les intérieurs en clair-obscur, par contre les relations entre les personnages restent floues (à part celles d'Edmée et de Bernard). On ne peut que le regretter car la trame aurait permis d'apporter certainement plus d'atmosphère qu'il n'y en a. Néanmoins, un joli film.
garbitsch a écrit :Bonjour Ann harding,
Merci pour ta critique très intéressante comme toujours. Ca m'avait rudement donné envie de voir ce film.

Vu en DVD (hélas) à la Cinémathèque française. Je ne sais pas si ça vient de la pellicule originale mais la copie DVD n'est quand même pas terrible : il y a de grosses lignes verticales et la définition est vraiment très faible (par exemple il est extrêmement difficile de déchiffrer la lettre déchirée écrite par Edmée), et les magnifiques scènes extérieures sont un peu gâchées car le mouvement n'est pas rendu à sa juste valeur.
Il est donc fortement possible que ces conditions aient pu jouer sur mon ressenti.


C'est d'autant plus dommage que je me faisais une joie de découvrir ce film, et finalement ce fut une déception.
Les extérieurs sont formidables mais les costumes d'époque et la "préciosité" générale ont fini par m'achever. Côté mise en scène et interaction entre les personnages, c'est assez pauvre, et les intertitres n'aident pas beaucoup à donner du rythme et de la consistance. On notera aussi que le flash-back final est très mal fichu et n'apporte aucun suspens (mais y avait-il matière à suspens ?). Pour la fluidité du récit on repassera. Sans compter qu'avec toutes ces perruques et ces visages poudrés il est parfois difficile d'identifier les personnages.

Pour ce qui est du scénario, à la base il est sans doute cohérent mais il est totalement desservi par un récit trop rapide qui ne s'embarrasse guère d'étoffer la psychologie de ses personnages. Du coup je n'ai pas adhéré une seconde au revirement d'Edmée qui jette son fiancé pour se consacrer à son amour secret, Bernard ! (celui-là même qui voulait la prendre de force deux secondes après leur rencontre). Pourtant, globalement, le personnage d'Edmée se révèle très intéressant.
Autre chose qui m'a beaucoup embêté : une fois qu'Edmée sauve in-extremis Bernard de la pendaison, il est évident que ce geste la libère totalement de son serment de se donner à lui (promesse donnée sous la contrainte pour être épargnée par les bandits). Et pourtant, Edmée est plus que jamais liée à sa parole, même si cela la dégoute. Puis il se fait qu'elle tombe amoureuse de ce rustre. De la façon dont c'est présenté, c'est peu crédible.
Bernard de son côté s'accroche à sa cousine et exige d'elle monts et merveilles sans avoir la moindre reconnaissance à son égard. C'est assez déroutant, car il semble avoir de l'amour propre et une certaine considération pour Edmée.

Un autre problème est le traitement de la relation entre Edmée et son fiancé, c'est vraiment trop rapide. Le triangle amoureux est donc assez confus, et peu passionnant à vrai dire.

Malgré tous ces éléments trop vite expédiés, le film arrive à trainer en longueur par la faute d'une absence totale d'atmosphère et d'un manque de tension dramatique assez rédhibitoire. Et chose assez triste à constater, pour un film avec autant d'extérieurs, il n'y a guère de poésie. Là où Abel Gance réussit à transcender la nature pour en faire un élément dramatique dans Barberousse (1917), ici la photographie est juste superbe et ça s'arrête là, et c'est assez frustrant, car visuellement c'est un beau film.

Quant aux personnages, difficile de s'allier à leur cause. Heureusement, Sandra Milowanoff est très bien en Edmée, elle nous évite ainsi un Anna Boleyn bis (une catastrophe signée Lubitsch, qui a pourtant de très jolies teintes et de beaux extérieurs). J'ai aussi beaucoup aimé le rôle de Marcasse, sorte d'ange gardien de Bernard tout au long du film. Autrement tous les autres rôles masculins sont plutôt insignifiants.

Même si c'est loin d'être un désastre, j'ai trouvé tout de même ça bien raté.
Bref, pour un film de 1926, difficile d'être indulgent, même si ça ne me fait pas plaisir de descendre un film.
Ann Harding a écrit :Merci pour ta critique, Garbitsch. En fait, les écrans vidéo de la médiathèque de la cinémathèque sont vraiment médiocres. (Ceux du Forum des Images offrent une toute autre qualité) Pour ce qui est de la qualité des restaurations de la cinémathèque, les films reconstitués dans les années 80-90 n'offrent jamais un beau contraste et une belle finesse de grain. Crois-en mon expérience, j'ai déjà vu au moins une bonne douzaine de films Albatros sur grand écran ou sur vidéo, et je n'ai jamais vu une très belle copie impeccable. Pour ce qui est de Mauprat, il me semble que la vitesse de transfert est un peu trop rapide.
Jean Epstein est un réalisateur révéré par la critique française, mais, il me semble qu'il n'était pas très doué pour la direction d'acteur, ni la narration. En voyant Mauprat, j'ai trouvé qu'il s'en sortait pas trop mal avec cependant pas mal de déficiences narratives (que tu as remarquées toi aussi). Je n'avais peut-être pas des espérances aussi élevées que les tiennes en la matière. Et puis, j'ai vu aussi beaucoup d'autres films français des années 20 d'une grande platitude...

Au fait, la copie 35 mm de Mauprat sera projetée le jeudi 30 septembre à 20h30 à la Cinémathèque.
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Re: Jean Epstein (1897-1953)

Message par Nestor Almendros »

posté par Ann Harding le 24 février 2010

Finis Terrae (1929, Jean Epstein)

Je me suis replongée pour la deuxième fois dans ce film de Jean Epstein qui vient d'être rediffusé par Arte. J'ai retrouvé avec plaisir les paysages sauvages de petites îles qui entourent Ouessant. Epstein a utilisé un parti pris documentaire tout à fait recommandable, utilisant des pêcheurs et les habitants d'Ouessant pour son film. Mais, comme la première fois, je reste dubitative en ce qui concerne le jeu des 'acteurs'. Il faut dire que l'intrigue reste terriblement mince avec ce pêcheur de goëmon qui s'est blessé à la main. Il reste fort longtemps à contempler son pouce blessé avant de faire quoi que ce soit... On peut regretter qu'Epstein ait voulu absolument faire une fiction de ce qui aurait pu être un formidable documentaire sur la vie dans ces îles du Ponant. Le résultat est une intrigue qui provoque l'ennui, surtout dans la deuxième partie du film. On a l'impression de voir un film de 120 au lieu de 80 min! La musique à base d'instruments à vents ne fait qu'ajouter à l'ennui ressenti avec ses tonalités sombres.
Jihl a écrit :Et bien moi ça m'a plutôt plu. C'est vrai que c'est parfois un peu lent et que le jeu des acteurs est limite ; mais j'avoue avoir été quand même impressionné par les recherches graphiques de Epstein. Certains plans sont vraiment magnifiques et les cadrages des plans fixes sont souvent très soignés et influencés par la photographie. En revanche Epstein est moins à l'aise pour faire bouger sa caméra ou ses acteurs. Mais j'ai vraiment pris du plaisir grâce à un master HD de tout beauté proposé par Arte. 5,5/10
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Re: Jean Epstein (1897-1953)

Message par Ann Harding »

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Le Lion des Mogols (1924, Jean Epstein) avec Ivan Mosjoukine, Nathalie Lissenko et Camille Bardou

Le prince Roundghito-Sing (I. Mosjoukine) doit quitter précipitamment son pays car il est recherché par le Grand Khan, son ennemi. Il prend un bateau pour la France et il rencontre une équipe de cinéma dont la mystérieuse Anna (N. Lissenko) une comédienne...

Je ne pensais pas que le 'Kitsch' et le 'Camp' avaient existé au cinéma muet. Mais, la vision de ce Lion des Mogols m'a prouvé le contraire. A partir d'un argument signé de Mosjoukine lui-même, Epstein crée un film qui se veut à la fois mélo, conte des milles et une nuits et d'avant-garde. Mais, hélas, tous ces éléments restent disparates. Et à nouveau, on remarque l'absence de direction d'acteurs, y compris sur les figurants lors des premières scènes du film. Mosjoukine regarde fixement la caméra pendant de longues minutes en restant impassible. De plus, il se retrouve attifé d'un costume particulièrement croquignolet recouvert de perles avec un mini-short bordé de dentelles. Cette histoire rocambolesque aurait dû être traitée comme une comédie. D'ailleurs les meilleures scènes du film sont celles où il atterrit au milieu de l'équipe de cinéma dans son costume emperlé. Le reste de la narration est assez décousue et les personnages restent totalement plats. Je ne résiste pas à l'envie de vous citer ce qu'Abel Gance a pensé de ce film lorsqu'il l'a découvert en 1924: "Contrefaçon constante de La Roue. Les bons passages sont de moi. Scénario idiot. Décors, costumes et jeu à l’avenant. Mosjoukine n’est pas très loin d’être flambé. Epstein a un petit cœur enfermé dans une cuirasse d’acier. Prise de vue exagérée, factice, faite pour épater. Pas de fond. Des redites. Un échec." Cette critique lapidaire et féroce de Gance, en tous cas, met le doigt sur les faiblesses du cinéma d'Epstein. Comme d'autres, il s'est inspiré des techniques développées par Gance dans La Roue. Mosjoukine le fait dans Le Brasier Ardent (1923) et Volkoff dans Kean (1924). Mais, contrairement à ses deux exemples, Epstein est incapable d'intégrer intelligemment ces techniques dans un récit. Il abuse de la caméra subjective quand Mosjoukine se met à boire avec force images floutées. Quant à l'idée de la mise en abîme en montrant un studio de cinéma, elle n'était pas nouvelle. En 1920, Albatros-Ermolieff l'avait déjà fait pour L'Angoissante Aventure (Y. Protazanov) et Mosjoukine avait déjà joué un acteur de cinéma dans Derrière l'écran (1917, Azagarov) dont il ne subsiste qu'un fragment, hélas.
L'accompagnement musical de Mathieu Regnault était compétent avec cependant des pauses un peu trop fréquentes.
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Re: Jean Epstein (1897-1953)

Message par Federico »

Au temps où je pétais plus haut que mon QI en me prenant pour un cinéphile raffiné ( :lol: ), je m'étais acheté les deux volumes de ses Ecrits sur le cinéma publiés chez Seghers. Ouhla ! Quelle prise de chou, mes aïeux !! En comparaison, Jean Mitry, c'est du Laurent Weil...
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
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Re: Jean Epstein (1897-1953)

Message par Cinéfil31 »

A signaler : du 20 janvier au 13 février 2011, la Cinémathèque québécoise propose une vaste rétrospective Jean Epstein : http://www.cinematheque.qc.ca/programma ... stein.html
Nous pouvons envier nos ami-e-s de la Belle Province !
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Re: Jean Epstein (1897-1953)

Message par riqueuniee »

La cinémathèque française a donné à une de ses salles (la plus petite) le nom de Jean Epstein.A quand une rétrospective? (à moins que ça ait eu lieu et que ça m'ait échappé)
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Re: Jean Epstein (1897-1953)

Message par Jericho »

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Re: Jean Epstein (1897-1953)

Message par riqueuniee »

A défaut d'une rétropective, diffusion le 27/7 à 17 h à la Cinémathèque de l'Or des mers (1932), un film tourné en Bretagne, et interprété par des non professionnels .
ballantrae
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Re: Jean Epstein (1897-1953)

Message par ballantrae »

Tout comme Gance, Epstein n'est pas très bien traité par les éditeurs DVD! A quand de belles éditions de J'accuse, La roue, Napoléon, La glace à trois faces, La chute de la maison Usher...???
Et dire qu'ils sont parmi les rares visionnaires du cinéma français!
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Père Jules
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Re: Jean Epstein (1897-1953)

Message par Père Jules »

J'accuse et La roue sont disponible chez Flicker Alley (zone 0).
Et je sais de source directe que La Cinémathèque française prépare une édition de La chute de la Maison Usher. ;)
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Re: Jean Epstein (1897-1953)

Message par Tommy Udo »

Père Jules a écrit :J'accuse et La roue sont disponible chez Flicker Alley (zone 0).
Et je sais de source directe que La Cinémathèque française prépare une édition de La chute de la Maison Usher. ;)
Le dvd de "j'accuse" est bien zone 0. Celui de "la roue" est malheureusement zone 1... Enfin, perso je n'arrive pas à lire le DVD sur un lecteur non dézoné^^. J'espère que ce n'est pas un bug sur mon exemplaire :?
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Père Jules
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Re: Jean Epstein (1897-1953)

Message par Père Jules »

Je regarderai ça ce soir en rentrant.
ballantrae
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Re: Jean Epstein (1897-1953)

Message par ballantrae »

Bonne nouvelle pour Usher...ce dont je rêve c'est un coffret Epstein semblable au boulot effectué pour Borzage ou Vigo!
Qu'en dit la source sûre de la cinémathèque?
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Père Jules
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Re: Jean Epstein (1897-1953)

Message par Père Jules »

Tommy Udo a écrit :
Père Jules a écrit :J'accuse et La roue sont disponible chez Flicker Alley (zone 0).
Et je sais de source directe que La Cinémathèque française prépare une édition de La chute de la Maison Usher. ;)
Le dvd de "j'accuse" est bien zone 0. Celui de "la roue" est malheureusement zone 1... Enfin, perso je n'arrive pas à lire le DVD sur un lecteur non dézoné^^. J'espère que ce n'est pas un bug sur mon exemplaire :?
La roue est bien zone 0. D'une c'est indiqué sur la jaquette, et de deux, je viens de le tester sur mon lecteur zone 2.
Que tu n'arrives pas à le lire est un mystère. :?
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