A l'image de la chanson du générique parmi les plus ridicules entendues jusqu'ici, le degré zéro du cinéma de divertissement. Acteurs tous aussi mauvais les uns que les autres, mise en scène amorphe et scénario sans intérêt. Nul ! Si, un demi-point pour les paysages de Bonifacio.
Ah ben tiens
Federico a écrit :
O.S.S. 117 se déchaîne (1963 André Hunebelle) 0,5/10
Banco à Bangkok pour OSS 117 : André Hunebelle 1964
Le premier avait probablement récolté un certain succès pour que le suivant de la franchise passe en scope couleurs. Ceci étant dit, la bêtise du scénario n'a d'égal une fois de plus que la nullité de la mise en scène et de l'interprétation ainsi que l'intense ennui que la vision du film nous procure. Pas même de fantaisie, de dépaysement ou de charme ; du navet franchouillard pur et dur ! Puisque je suis bon prince, j'attribue à nouveau un demi point pour les beaux yeux de Dominique Willms. Dire qu'il m'en reste trois à voir
Même si j'écrivais récemment (topic Cinéma du Nord en DVD) que les nanars avaient droit à la HD, eux aussi. L'idée que quelqu'un ait pu penser qu'il était urgentissime de les sortir en BLU me laisse pantois.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Commissaire Juve a écrit :Même si j'écrivais récemment (topic Cinéma du Nord en DVD) que les nanars avaient droit à la HD, eux aussi. L'idée que quelqu'un ait pu penser qu'il était urgentissime de les sortir en BLU me laisse pantois.
Ceci étant dit il y a des amateurs, et ils seront à la fête car les Blurays sont splendides (enfin tout du moins en ce qui me concerne ; encore meilleurs que celui superbe de Fat City par exemple )
Commissaire Juve a écrit :Même si j'écrivais récemment (topic Cinéma du Nord en DVD) que les nanars avaient droit à la HD, eux aussi. L'idée que quelqu'un ait pu penser qu'il était urgentissime de les sortir en BLU me laisse pantois.
Ceci étant dit il y a des amateurs, et ils seront à la fête car les Blurays sont splendides (enfin tout du moins en ce qui me concerne ; encore meilleurs que celui superbe de Fat City par exemple )
J'ai entendu !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Ceci étant dit il y a des amateurs, et ils seront à la fête car les Blurays sont splendides (enfin tout du moins en ce qui me concerne ; encore meilleurs que celui superbe de Fat City par exemple )
J'ai entendu !
Et pourtant, les Elvis des 60's, comparativement, c'est du Orson Welles
Furia à Bahia pour OSS 117 : André Hunebelle - 1965
Suis-je devenu à ce point maso pour m'être infligé trois films d'André Hunebelle à la suite ?! On ne m'y reprendra plus. Toujours aussi mal joué (Hunebelle y fait exprès, ce n'est pas possible autrement), aussi mal écrit, aussi mal dialogué, aussi mal réalisé ; n'ayons pas peur des mots (et là je parle pour moi car la série a ses amateurs ; il suffit d'aller lire les commentaires des internautes sur Amazon), aussi bête, aussi nul et aussi chiant ! Reste la poitrine de Mylène Demongeot ainsi que de très belles images du Brésil ; mais pour ça mieux vaut regarder n'importe quel documentaire sur le pays. L'avance rapide est quand même un bienfait pour ce genre de films car au delà d'une heure ce n'est plus guère possible, tout du moins en ce qui me concerne.
Atout cœur à Tokyo pour OSS 117 : Michel Boisrond 1966
On remplace André Hunebelle par Michel Boisrond, on fait assister le médiocre scénariste habituel par Terence Young et le résultat se révèle probant. Cet opus est autrement plus regardable que les précédents, se rapprochant beaucoup des James Bond de l'époque (sans néanmoins arriver à la cheville de n'importe lequel d'entre eux). La mise en scène de Boisrond est bien plus élégante, sa direction d'acteur autrement plus réussie, les scènes d'actions plus efficaces, l'humour bien plus 'fin' et les Bonnisseur's Girls bien plus convaincantes (Marina Vlady en tête). Même Michel Magne a fait des efforts en essayant un peu plus de coller aux images. Moins 'nanardesque', plus sérieux, un opus qui se laisse voir sans trop d'ennui ; il ne faut certes pas en attendre monts et merveilles mais ce ne fut pas trop désagréable ce coup-ci.