Le cinéma français des années 40 (1940-49)
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Re: Le cinéma français des années 40 (1940-49)
Introduction de JJ Bernard au film Felicie Nanteuil avec Micheline Presle :
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Re: Le cinéma français des années 40 (1940-49)
Ce soir, sur France 2, on nous a passé Etoile sans lumière (Marcel Blistène, 1946), avec Edith Piaf, Marcel Herrand, Mila Parély, Serge Reggiani, Jules Berry, Yves Montand...
La mère Edith, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé (d'ailleurs, au moment de la dernière chanson, quand elle se met à gueuler comme si on lui avait piqué son sac à main, j'ai fini par couper le son ! ), mais j'ai regardé quand même ; histoire de compléter ma culture cinématographique.
En super bref : oué... même si ça n'était pas très crédible pour les costumes, les coupes de cheveux et les décors (l'histoire est censée se dérouler au début du cinéma parlant), même si Edith semblait un peu embarrassée, c'était intéressant, ça se laissait regarder.
J'ai quand même trouvé rigolo de voir Yves Montand faire les gros yeux à Serge Reggiani, seulement huit mois avant la sortie des Portes de la nuit (incidemment : Montand avait déjà la voix "bizarre", mal placée, qu'on lui connaîtra dans le film de Carné). J'ai trouvé amusant -- aussi -- de voir Reggiani dans un rôle plutôt sympa (ça n'a pas dû lui arriver souvent ). Enfin, Jules Berry, dans son énième rôle d'enfoiré ; fatigant (on a vraiment envie de lui dire : "Change de disque, pépère !"). A-t-il jamais joué autre chose que les escrocs ou les fouteurs de merde ? Je me le demande.
Comme il était tard, j'ai baissé le son et j'ai mis les sous-titres pour ne pas gêner les voisins. A un moment, j'ai vu que le nom de "René Clair" était orthographié "René Clerc"... bravo, les sous-titreurs !
EDIT : dans le dernier tiers du film, on voit une nana se contorsionner, sauter dans tous les sens... Sur le moment, je n'ai pas fait attention, mais cette femme élastique était probablement Colette Brosset ! Je ne la savais pas si souple.
Le film a été édité dans la collection classiques SNC (je pensais que c'était un titre René Chateau). Actuellement, on le trouve à 4,18 euros sur Mamazon. Wouuf !
La mère Edith, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé (d'ailleurs, au moment de la dernière chanson, quand elle se met à gueuler comme si on lui avait piqué son sac à main, j'ai fini par couper le son ! ), mais j'ai regardé quand même ; histoire de compléter ma culture cinématographique.
En super bref : oué... même si ça n'était pas très crédible pour les costumes, les coupes de cheveux et les décors (l'histoire est censée se dérouler au début du cinéma parlant), même si Edith semblait un peu embarrassée, c'était intéressant, ça se laissait regarder.
J'ai quand même trouvé rigolo de voir Yves Montand faire les gros yeux à Serge Reggiani, seulement huit mois avant la sortie des Portes de la nuit (incidemment : Montand avait déjà la voix "bizarre", mal placée, qu'on lui connaîtra dans le film de Carné). J'ai trouvé amusant -- aussi -- de voir Reggiani dans un rôle plutôt sympa (ça n'a pas dû lui arriver souvent ). Enfin, Jules Berry, dans son énième rôle d'enfoiré ; fatigant (on a vraiment envie de lui dire : "Change de disque, pépère !"). A-t-il jamais joué autre chose que les escrocs ou les fouteurs de merde ? Je me le demande.
Comme il était tard, j'ai baissé le son et j'ai mis les sous-titres pour ne pas gêner les voisins. A un moment, j'ai vu que le nom de "René Clair" était orthographié "René Clerc"... bravo, les sous-titreurs !
EDIT : dans le dernier tiers du film, on voit une nana se contorsionner, sauter dans tous les sens... Sur le moment, je n'ai pas fait attention, mais cette femme élastique était probablement Colette Brosset ! Je ne la savais pas si souple.
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Re: Le cinéma français des années 40 (1940-49)
Pas eu le courage de le revoir. Je n'en avais pas un très bon souvenir, comme des rares films avec Piaf que j'ai pu voir (tel le larmoyant Neuf garçons, un cœur avec Les Compagnons de la chanson)...Commissaire Juve a écrit :Ce soir, sur France 2, on nous a passé Etoile sans lumière (Marcel Blistène, 1946), avec Edith Piaf, Marcel Herrand, Mila Parély, Serge Reggiani, Jules Berry, Yves Montand...
C'est vrai qu'il a souvent joué les mecs un peu retors, lâches ou filous mais aussi pas mal de rôles beaucoup plus positifs dont certains immédiatement associés à son nom.J'ai trouvé amusant -- aussi -- de voir Reggiani dans un rôle plutôt sympa (ça n'a pas dû lui arriver souvent ).
Le problème avec Berry (qui peut être soit génial soit insupportable... soit insupportablement génial ou génialement insupportable), c'est qu'on ne sait jamais si il jouait un rôle ou si il était venu comme il est.Enfin, Jules Berry, dans son énième rôle d'enfoiré ; fatigant (on a vraiment envie de lui dire : "Change de disque, pépère !"). A-t-il jamais joué autre chose que les escrocs ou les fouteurs de merde ? Je me le demande.
Elle avait une formation de danseuse et je crois qu'elle avait aussi fait des numéros d'acrobatie pour des événements type Gala de l'Union des Artistes... (vérification faite : elle s'y serait même blessée en préparant un numéro de clown en 1965 )EDIT : dans le dernier tiers du film, on voit une nana se contorsionner, sauter dans tous les sens... Sur le moment, je n'ai pas fait attention, mais cette femme élastique était probablement Colette Brosset ! Je ne la savais pas si souple.
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Re: Le cinéma français des années 40 (1940-49)
Le journal tombe à cinq heures (Georges Lacombe, 1942).
Les débuts dans la profession de journaliste d'une jeune femme (Marie Déa) et sa rencontre, professionnelle et amoureuse , avec un journaliste expérimenté (Pierre Fresnay).
Un film très plaisant. La description de l'ambiance du journal , faite sur le ton de la comédie, est très réussie, ainsi que tout ce qui concerne le couple Fresnay/Déa. Le personnage de Déa, jeune femme indépendante, est assez inhabituel dans le cinéma français de l'époque (un peu plus sans doute dans le cinéma américain). A côté des scènes de comédie, le film insère des éléments plus ou moins (mélo)dramatiques, comme ce qui concerne la star (le plan où on la voit face aux reporters est très réussi), ou le bateau-phare (séquence qui traîne un peu en longueur). Le film aurait sans doute été encore meilleur s''il s'en était tenu au registre de la comédie.
Distribution exceptionnelle, avec une bonne partie des grands noms de l'époque .
A propos du passage avec la star (dont le thème aurait pu être celui d'un film à part entière), il est amusant de noter (vu la date de réalisation) le fait qu'elle arrive des USA (son agent a d'ailleurs pris un nom américain parce que ça fait mieux)...
Edit (pour répondre au commissaire) Film vu hier soir à la Cinémathèque .J'ignorais qu'une sortie DVD était prévue.
Les débuts dans la profession de journaliste d'une jeune femme (Marie Déa) et sa rencontre, professionnelle et amoureuse , avec un journaliste expérimenté (Pierre Fresnay).
Un film très plaisant. La description de l'ambiance du journal , faite sur le ton de la comédie, est très réussie, ainsi que tout ce qui concerne le couple Fresnay/Déa. Le personnage de Déa, jeune femme indépendante, est assez inhabituel dans le cinéma français de l'époque (un peu plus sans doute dans le cinéma américain). A côté des scènes de comédie, le film insère des éléments plus ou moins (mélo)dramatiques, comme ce qui concerne la star (le plan où on la voit face aux reporters est très réussi), ou le bateau-phare (séquence qui traîne un peu en longueur). Le film aurait sans doute été encore meilleur s''il s'en était tenu au registre de la comédie.
Distribution exceptionnelle, avec une bonne partie des grands noms de l'époque .
A propos du passage avec la star (dont le thème aurait pu être celui d'un film à part entière), il est amusant de noter (vu la date de réalisation) le fait qu'elle arrive des USA (son agent a d'ailleurs pris un nom américain parce que ça fait mieux)...
Edit (pour répondre au commissaire) Film vu hier soir à la Cinémathèque .J'ignorais qu'une sortie DVD était prévue.
Dernière modification par aelita le 15 févr. 14, 20:23, modifié 3 fois.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (pensée shadok)
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Re: Le cinéma français des années 40 (1940-49)
Mais ! mais ! où l'as-tu vu ? Il ne sort qu'en mars, non ?
Sinon, actualité à l'encéphalogramme plat (pour moi à tout le moins) et je l'ai précisément pré-commandé.
Sinon, actualité à l'encéphalogramme plat (pour moi à tout le moins) et je l'ai précisément pré-commandé.
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Re: Le cinéma français des années 40 (1940-49)
Article trouvé dans Le Midi socialiste du mardi 12 août 1941...
C'était un journal de Toulouse.
J'ajoute que Corinne Luchaire n'a visiblement jamais tourné avec Charles Trenet. "La Chanson de Paris" a dû être transformé en "Romance de Paris" avec Yvette Lebon.
C'était un journal de Toulouse.
A priori, je ne trouve pas trace de "Caf conc' " (Maurice Gleize), "Une paire d'amis", "La porte ouverte", "Le cœur gagné" Quant aux "Evadés de l'an 4000", voilà un Marcel Carné inédit !Le Cinéma : la prochaine saison
Nous avons dit antérieurement que pour le début de la prochaine saison il ne fallait pas compter sur plus de dix films français nouveaux. Cela reste exact, mais dès le mois d'octobre ce nombre ira en augmentant, à un tel point que l'on peut prédire, avec certitude, que le cinéma français disposera au cours de cette même saison d'au moins 50 films inédits, qui s'ajoutant aux 200 en cours d'exploitation et aux films étrangers parmi lesquels figurent une cinquantaine de films allemands, permettront aux directeurs de salles de composer leurs programmes sans trop de difficultés.
La nouvelle production française comprendra les films suivants :
- "la Vénus aveugle" d'Abel Gance, avec Viviane Romance ;
- "Le Club des Soupirants" de Maurice Gleize, avec Fernandel ;
- "Une Vie de Chien" de Maurice Cammage, avec Fernandel ;
- "Le Dernier des Six" par Georges Lacombe ;
- "L'Assassinat du Père Noël" par Christian-Jaque, avec Harry Baur ;
- "Premier rendez-vous" d'Henri Decoin, avec Danielle Darrieux ;
- "Madame Sans Gène" de Roger Richebé, avec Arletty ;
- "Les Hommes sans Peur" d'Yvan Noë ;
- "La Neige sur les Pas", tourné en Suisse par André Berthomieu ;
- "Sixième étage" de Maurice Cloche, avec Florelle ;
- "Parade en Sept Nuits" de Marc AIlégret ;
- "La Belle Vie" avec Claude Dauphin ;
- "Les Evadés de l'An 4000" de Marcel Carné, avec Danielle Darrieux et Arletty ;
- "La Symphonie Fantastique" de Christian-Jaque ;
- "Caf Conc' " de Maurice Gleize ;
- "Une Paire d'Amis", d'après un scénario d'André Cayatte ;
- "Mam'zelle Bonaparte" de Maurice Tourneur ;
- "Remorques" avec Jean Gabin et Michelle Morgan ;
- "La Porte Ouverte" avec Viviane Romance
- "Le soleil a toujours raison" avec ... [noms manquants... en fait le film est sorti avec Tino Rossi et Micheline Presle]
- "Le coeur gagné" avec Rellys et Tino Rossi ; [je me demande si l'allusion à Rellys n'est pas une erreur... voir la ligne suivante]
- [titre manquant] avec Jacqueline [Janine] Darcey ; [il s'agit peut-être de "Tobie est un ange" avec Rellys et Janine Darcey]
- "Mélodie pour Toi" de Willy Rosier, avec José Luccioni ;
- "Départ à Zéro" de de Maurice Déa ;
- "La Dame de l'Ouest" réalisé par Marcel Lherbier ;
- "Nous les Gosses", scénario de Gaston Modot, dialogues de Gabriel Chevalier ;
- "La Chanson de Paris" de Jean Boyer, avec Charles Trenet et Corinne Luchaire ;
- "Le ciel est à vous" de Jean Grémillon.
Il s'agit là de films certains, et non de vagues projets. Ces films sont pour la plupart en pleine réalisation, d'autres au montage, et quelques-un prêts à être présenté. Comme on peut en juger par ce tableau exact, la production cinématographique nationale en France a dépassé la période de réorganisation, et se trouve dans une phase d'activité considérable.
Hubert REVOL
J'ajoute que Corinne Luchaire n'a visiblement jamais tourné avec Charles Trenet. "La Chanson de Paris" a dû être transformé en "Romance de Paris" avec Yvette Lebon.
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Re: Le cinéma français des années 40 (1940-49)
J'ai cru à une blague ou une faute de frappe (genre : "Les évadés de l'an 1000" qui aurait pu être un titre non retenu pour Les visiteurs du soir, par ex.*) mais non, Carné eut bien ce projet étonnant sous le boisseau !Commissaire Juve a écrit :Quant aux "Evadés de l'an 4000", voilà un Marcel Carné inédit !
Les superbes esquisses d'Andrejew ne sont pas s'en rappeler les faramineux décors de La vie future de William Cameron Menzies (1936) qui a probablement impressionné le jeune Carné.
(*) A se demander si il n'en est pas resté quelque chose de ce projet, tout de même...
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Dernière modification par Federico le 18 mars 14, 00:29, modifié 2 fois.
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Re: Le cinéma français des années 40 (1940-49)
Projet pas sorti de nulle part. C'était l'adaptation d'un roman (paru en 1936) portant le même titre. Le plus étonnant est que ce soit Carné qui ait voulu réaliser ce film. Pourquoi ce projet n'a pas abouti, alors qu'en 1942 est sorti un film de SF, Croisières sidérales ? Mystère et boules de gomme.
Effectivement, les maquettes d'Andrejew rappellent beaucoup La vie future (parfois présenté sous le titre Les temps futurs).
Effectivement, les maquettes d'Andrejew rappellent beaucoup La vie future (parfois présenté sous le titre Les temps futurs).
Dernière modification par aelita le 1 avr. 14, 11:15, modifié 1 fois.
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Re: Le cinéma français des années 40 (1940-49)
Trop pharaonique sans doute, même si Carné réussira sous l'Occupation à tourner ce qui n'est pas loin d'être une superproduction, compte tenu du contexte de l'époque. Dommage en tout cas parce que sur le papier, ça fait saliver. Mais je suis d'accord, les temps avaient beau être à l'évasion, les cinéastes français penchaient davantage vers le fantastique et l'onirique que l'anticipation pure et dure (de plus, c'était alors certainement beaucoup plus risqué d'oser imaginer l'avenir que de se pencher vers le passé).aelita a écrit :Projet étonnant, mais pas sorti de nulle part. C'était l'adaptation d'un roman (paru en 1936) portant le même titre. Pourquoi ce projet n'a pas abouti, alors qu'en 1942 est sorti un film de SF, Croisières sidérales ? Mystère et boules de gomme. Sans doute n'y avait-il pas de place pour deux projets du genre, la SF n'étant pas un genre très pratiqué dans le cinéma français (même si on a produit pas mal de films fantastiques dans la période 40/45).
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Re: Le cinéma français des années 40 (1940-49)
Ah ben, je pensais avoir fait une trouvaille, mais je vois que notre collègue Vivian (administrateur de MarcelCarne.com) était déjà au courant. Incroyables, ces croquis !
Vous imaginez Danielle Darrieux et Arletty dans l'espace ; wouuuf ! Avec Louis Jouvet à la barre !
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Jobastre !Federico a écrit :
(*) A se demander si il n'en est pas resté quelque chose de ce projet, tout de même...
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Re: Le cinéma français des années 40 (1940-49)
Apparemment, Carné a cherché par tous les moyens à échapper à son contrat avec la Continentale. Il a donc développé un projet démentiel jusqu'à ce que Greven lui dise d'arrêter. Et ainsi, il n'a jamais dû travailler pour la firme redoutée!Commissaire Juve a écrit :Quant aux "Evadés de l'an 4000", voilà un Marcel Carné inédit !
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Re: Le cinéma français des années 40 (1940-49)
Ce serait poilant. Mais après tout, Roger Blin a bien joué dans le fameux Navire Etoile (1962)...Commissaire Juve a écrit :Ah ben, je pensais avoir fait une trouvaille, mais je vois que notre collègue Vivian (administrateur de MarcelCarne.com) était déjà au courant. Incroyables, ces croquis !
Vous imaginez Danielle Darrieux et Arletty dans l'espace ; wouuuf ! Avec Louis Jouvet à la barre !
Federico a écrit :
(*) A se demander si il n'en est pas resté quelque chose de ce projet, tout de même...
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Toujours à ton service, Commissaire.Jobastre !
Mine de rien (c'est le cas de le dire), rajoute des couleurs flashy et tu peux facilement faire passer la photo pour un épisode de Cosmos 1999 (celui où des nains sont exterminés dans une machine infernale).
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Re: Le cinéma français des années 40 (1940-49)
En consultant le site de la BNF, je me réjouissais d'avance de pouvoir télécharger les numéros de CINE-MONDIAL par
ce lien
http://gallica.bnf.fr/searchInPeriodiqu ... cess=fayes
mais, cruelle déception, je n'ai pu en ouvrir aucun. Avez-vous rencontré le même problème ?
ce lien
http://gallica.bnf.fr/searchInPeriodiqu ... cess=fayes
mais, cruelle déception, je n'ai pu en ouvrir aucun. Avez-vous rencontré le même problème ?
- Ann Harding
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Re: Le cinéma français des années 40 (1940-49)
Effectivement, ça ne fonctionne pas depuis un bon moment.Chemiro a écrit :En consultant le site de la BNF, je me réjouissais d'avance de pouvoir télécharger les numéros de CINE-MONDIAL par
ce lien
http://gallica.bnf.fr/searchInPeriodiqu ... cess=fayes
mais, cruelle déception, je n'ai pu en ouvrir aucun. Avez-vous rencontré le même problème ?
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Raboliot (1946 réalisé par Jacques Daroy)
En Sologne, Raboliot (Julien Bertheau) vit tranquillement avec sa femme (Blanchette Brunoy) sur les terres qu'il braconne jusqu'au jour où un nouveau garde-chasse vient troubler sa vie libre..
D'après le célèbre roman de Maurice Genevoix, la tragique histoire du braconnier Raboliot marié et heureux avec deux petites filles mais dont la passion pour la chasse tourne au drame… Par la faute des hommes, la jalousie des autres braconniers, la cruauté du garde-chasse, il devient un homme traqué qui, pour se défendre, commet un crime…
Très bon film que je recommande (et comme l'a déjà signalé le Commissaire, le master René Chateau est excellent), dans lequel j'ai retrouvé l'ambiance de deux films de Jean Renoir de quelques années en arrière: Toni et son côté film social "noir champêtre" (je renvoie pour l'occasion vers le formidable texte de pak écrit sur ce grand film méconnu) surtout, mais également La règle du jeu dans lequel il était déjà question de braconnage sur les terres d'un comte en Sologne..
Julien Bertheau de la comédie française est une vraie révélation pour moi qui ne connaissait ce comédien que dans ses apparitions tardives (Cet obscur objet du désir ou L'horloger de Saint-Paul notamment).
Pour les connaisseurs, on retrouve dans ce film tout un tas de gueules de seconds rôles bien connus..
Et encore récemment celle-ci, téléfilm de France 3 que je n'ai pas vu mais qui m'a l'air proche, la couleur en plus..