Myrna Loy (1905-1993)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Cathy
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Myrna Loy (1905-1993)

Message par Cathy »

Visiblement aucun topic n'a été ouvert sur cette magnifique actrice, si c'est le cas et que je ne l'ai pas retrouvé, un certain Nestor A. se chargera de lier tout cela !

EDIT DE LA MODERATION: Vous pouvez aussi consulter les topics consacrés au film Les plus belles années de notre vie (1946) et à la série The thin man



Le Masque d'or, Mask of Fu Manchu (1932) - Charles Brabin

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Fu Manchu, docteur chinois fou veut récupérer le sabre et le masque de Gengis Khan afin de se proclamer son héritier spirituel. Une expédition anglaise est chargée de trouver la tombe avant l'ennemi chinois. C'est sans compter sans la ruse du diabolique Fu Manchu.

Charles Brabin réalise ici une aventure exotiques complètement tournée en studio et qui laisse place à une imagination débordante au niveau du personnage diabolique, que ce soit dans ses supplices (la cloche, l'empalement latéral, la balance à crocodiles, le sérum hypnotisant) ou dans sa composition. Côté esthétique, il y a un certain expressionisme dans le palais de Fu Manchu, mais ce qu'on retient, c'est plutôt un côté BD qui ressort. On se croit parfois dans Tintin et le Lotus bleu, notamment dans l'évocation de la fumerie d'opium ou dans la découverte du palais par ces souterrains. Curieusement malgré sa faible durée, il manque un petit quelque chose pour rendre ce film totalement satisfaisant. Boris Karloff est magistral dans le satanique docteur, sa première apparition avec son visage qui se reflète est assez forte. Myrna Loy est dans la première partie de sa carrière où elle joue les beautés asiatiques, elle est la fille tout autant diabolique de Fu Manchu, elle est excellente, et vole la vedette sans problème à l'autre vedette féminine Karen Morley qui se contente de paraître effrayée et larmoyante. Le film n'est pas dénué d'un certain xenophobisme avec l'évocation de "chinetoques", de "jaunes". Mais bon cela est typique de cette époque et est assez précode, notamment dans l'érotisme de certaines scènes, notamment le supplice du jeune premier qui se tortille en short. Nous sommes dans ces petits films fantastiques, destinés à divertir totalement le spectateur avec un dépaysement garanti, même si le fait que tout soit tourné en studio bride l'ensemble.



La Mousson, The rain cames de Clarence Borwn (1939)

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Un médecin indien tombe amoureux de la femme d'un Lord anglais, sur fond de Mousson et de catastrophe.

La Mousson est un film bizarre, enfin sans doute est-ce le livre de Louis Bromfield qui va un peu dans tous les sens. Le film est divisé en trois parties. La première présente les personnages et dessine une critique de la société anglaise colonialiste en Inde qui vit pourtant en harmonie avec les indiens. On voit aussi l'influence de la culture occidentale sur eux, comme cette maharani qui fume des cigarettes et joue au poker. Il y a aussi le portrait de Ransome, un aristocrate anglais qui vit dans l'alcoolisme et regarde cyniquement tout ce qui se passe, Il y a Fern une jeune femme qui se rebelle et tombe folle amoureuse de celui-ci, il y a naturellement Lord et Lady Esketh, qui fut une ancienne conquete de Ransome. Le film oscille donc entre cette galerie de portraits peu reluisants, seul le médecin indien semble plein de nobles pensées. Puis il y a cette seconde partie qui tourne au film catastrophe avec la mousson et ce tremblement de terre aux tragiques conséquences. Les scènes de catastrophe sont d'ailleurs superbement filmée d'ailleurs par Clarence Brown, avec ce tremblement de terre, puis le barrage qui cède et amène avec lui la peste. Enfin la troisième partie voit la rédemption des personnages à travers leur abnégation pour soigner l'épidémie de peste.
Côté interprète, si le générique met en tête Tyrone Power, la véritable vedette est Georges Brent qui est admirable en alcoolique cynique, Myrna Loy est encore dans la partie de sa carrière où ses rôles ne sont pas exempts de défaut, quant à Tyrone Power, il est impeccable en médecin indien plein de dignité. Maria Ouspenskaya campe une maharani attachante, avec son physique si particulier sans oublier Brenda Joyce, lumineuse dans son rôle ! Toutefois le film manque sans doute un peu de rythme dans la première partie, même si elle sert de présentation des personnages, et il manque certaines scènes qui nuisent à la cohérence de l'histoire, on se demande ainsi comment Handsome et Fern seuls dans une maison encerclée par les eaux se retrouvent au palais du maharadjah sans que la décrue n'ait été évoquée ou d'autres détails du même acabit. Ceci étant la grande scène catastrophe est admirable et le film reste quand même plaisant sans doute grâce à ses interprètes.
francesco a écrit :Le roman est très lisible, un peu touffu en fait, mais pas étouffant. Le scénario est d'ailleurs plus fidèle dans la version Brown que dans la version Negulesco. Je partage ton point de vue, même si je suis peut être plus emballé que toi par la réalisation de Brown. Il y a au moins une scène que je trouve anthologique c'est celle
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de l'empoisonement de Myrna Loy
, la musique, les cadrages, la bande son, le montage, la photo (la manière dont la carafe brille !)... c'est éblouissant et en même temps plein de tensions.

Mais j'ai un faible pour le scope, le technicolor, le clinquant et surtout la distribution du remake.


Une fine mouche, Libeled Lady(1936) - Jack Conway

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Eve Eternelle est en fait le remake de Libeled Lady, la seule chose est la différence entre le casting du premier opus et du second, Myrna Loy est la jeune héritière, froide, cynique, mais aussi légère et troublante, Jean Harlow est la fiancée du journaliste mariée pour provoquer le fameux scoop et le scandale, par son tempérament volcanique, elle s'oppose à la première sans tomber dans l'excès. Côté masculin, William Powell et Spencer Tracy rivalisent d'humour dans le rôle de ces deux journalistes canailles, le premier ajoutant son charme et sa spiritualité au côté plus bonhomme du second. Les différences entre les deux films sont minimes, ici la chasse aux canards est remplacée par la pêche à la truite, sans doute plus raffinée pour l'époque, et la scène où William Powell apprend la peche et la pratique est aussi un des grands moments du film, comme la fameuse chasse aux canards du second épisode. Nous sommes aussi dans une screwball type avec des dialogues qui vont à deux cent à l'heure, le film est sans doute plus glamour de par ces deux actrices magistrales. Finalement ce qui est une charmante comédie dans le remake est ici une excellente comédie, sans doute et surtout grâce aux acteurs bien meilleurs dans ce premier opus.
Sybille (le 14 juin 2010) a écrit :Image Image

Libeled lady / Une fine mouche
Jack Conway (1936) :

Comédie typique de la MGM des années 1930, "Libeled lady", c'est donc d'abord les stars, à savoir Spencer Tracy, Jean Harlow, William Powell et Myrna Loy. Tous sont plutôt bons : Spencer et Harlow dans l'énergie tant physique que verbale, bourrue pour lui, piquante et vindicative pour elle ; William Powell avec toujours sa suave élégance mâtinée d'humour ; seule Myrna Loy me paraît un peu démériter, manquer un peu de punch par rapport aux trois autres, sans rien de rédhibitoire pour autant heureusement. A sa décharge, son personnage est peut-être également le moins intéressant, le moins amusant du lot. Contrairement à l'habitude, il y a ici très peu de seconds rôles d'importance, on peut toutefois remarquer le personnage du père joué par Walter Connolly, dont la présence bienvenue reste néanmoins toujours plus ou moins effacée. Car c'est évidemment sur le quatuor que se concentre action et dialogues. Le scénario parfaitement alambiqué est plutôt drôle, à l'origine de petites scènes pleines d'un humour avant tout simple et rafraîchissant. Le sujet et le traitement qui en est proposé convient parfaitement à un film de cette époque : le jeu et les allusions sur le mariage, le divorce, la presse, la riche héritière... Cela n'empêche pas certaines longueurs, principalement dues il me semble à une construction un peu trop lâche, au fait des différents allers-et-retours entre les situations des 4 personnages, mais dans l'ensemble le spectacle proposé est parfaitement honnête. 6,5/10


The Animal Kingdom (1932) - Edward G. Griffith

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Un éditeur se retrouve partagé entre son ancienne maîtresse et la femme qu'il vient d'épouser.

Déjà le DVD proposé n'est pas exempt de défaut, surtout des blancs très cramés, mais bon cela n'est pas trop nuisible à la vision du film. Celui-ci est franchement raté, bavard, inintéressant, et offrant une succession de scènes plus théâtrales qu'autre chose. Le film est clairement dans l'optique précode, avec le sujet qui voit une femme afficher clairement sa liaison sexuelle avec un homme (Je suis une vierge folle, enfin folle !)
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et le mari qui finira par partir avec sa maîtresse, sans même évoqué de divorce et non sans avoir donné une grosse somme d'argent à sa femme et en décrétant je rejoins ma femme !
Les interprètes ne sont pas mauvais, même si on peut une fois encore reprocher à Ann Harding, sa diction particulière et une théâtralité trop forte, Leslie Howard se retrouve une fois encore dans le rôle de l'homme partagé entre deux amours, rôle où il met tout son flegme avec son talent habituel. Myrna Loy complète le trio et est ici assez loin des héroïnes sympathiques qu'elle a l'habitude de camper, elle est parfaite dans ce rôle de femme vénale et peu intéressante. Mais le problème du film vient du sujet, de son traitement, sans rythme qui sent plus le mauvais théâtre filmé qu'autre chose. Seul petit point sympathique William Gargan dans le rôle de cet ancien boxeur devenu domestique. Bref un film typique d'une époque qui montre certes une autre facette du talent d'Ann Harding, mais aussi ses limites !



Les ailes dans l'ombre, Wings in the dark (1935) - James Flood

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Un aviateur cherche une manière de voler aux instruments uniquement, manière de pouvoir atterir par n'importe quel temps. Il rencontre une jeune aviatrice de voltige aérienne avec qui il envisage de battre un record, toutefois suite à un accident il devient aveugle. Il cherche à améliorer son système malgré son handicap.

James Flood réalise ici un mélo aérien, le dernier quart d'heure en est la plus belle preuve (surtout ne pas lire le spoiler si vous ne voulez pas connaître la fin, tant nous sommes dans le côté parfois too much du mélo
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Le pilote aveugle qui part avec son avion sauver la jolie pilote en utilisant son équipement de navigation aux instruments, la fait atterir tout en lui disant qu'il l'aime mais qu'il va mourir parce qu'il ne peut pas vivre aveugle. Elle arrive à le sauver, et comme par hasard, il commence à revoir
Bref toute cette fin gache un petit peu le très joli petit film de série B interprété tout de même par Cary Grant qui joue un précurseur de son rôle dans Only angels have wings et Myrna Loy tout à fait ravissante, et pleine de ce charme espiègle qui fait son talent. Le film est basé sur ces fous de l'aviation qui étaient de véritables héros, même si ici nous sommes dans la romance et pas dans l'histoire vraie, il y a quand même tout un intérêt et un hommage à ces fous sans qui l'aviation ne serait pas.
Le film est donc totalement sauvé par ses interprètes, sans doute un plus grand réalisateur aurait-il su en tirer autre chose, mais vraiment un film agréable malgré cette fin !


Cheaper by the Dozen - Treize à la douzaine

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Basé sur le roman pour enfants, ce film raconte les aventures d'une famille de douze enfants et de leurs parents, surtout de l'influence de leur père sur leur vie. C'est une comédie familiale typique, avec les personnages attachants, les situations cocasses. Clifton Webb et Myrna Loy sont les parents de cette tribu de marmots d'où émerge la charmante Jeanne Crain.

Belles on their toes - Six filles cherchent un mari

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Ce film est la suite du premier film. Le casting est une fois de plus dominé par Myrna Loy et Jeanne Crain. On remarque aussi Debra Paget craquante dans le rôle de Martha ainsi que le séduisant Jeffrey Hunter.. Plus inégal que le premier on passe tout de même un agréable moment dans cette comédie une fois encore typiquement américaine avec toutes les scènes loufoques et cocasses de ce style de film familial.
Seul regret le technicolor horrible de l'époque, et des copies non exsangues de tout défaut.
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Cathy
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Re: Myrna Loy (1905-1993)

Message par Cathy »

Tiens Nestor est passé par là et a regroupé tous mes commentaires sur les Myrna Loy :) Ca m'évitera de le faire :fiou: !

The Thin Man - L'introuvable (1934) - W. S Van Dyke

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Une enquête de Nick Charles, célèbre détective qui a arrêté son métier suite à son mariage avec Nora. Un savant a disparu, curieusement plusieurs personnes qui le connaissent meurent, il est accusé alors de meurtre.

WS Van Dyke signe ici le premier opus d'une série qui comportera cinq autres épisodes. Nous faisons donc connaissance de ce couple et de leur chien Asta, un terrier peureux. L'intrigue policière est compliquée et pas très compréhensible, avec énormément de personnages qui interviennent et peuvent être tour à tour les assassins. Mais celle-ci n'a pas grande importance, car ce qui compte c'est ce duo des Charles, alcooliques mondains notoires, nous sommes plus dans une screwball policière qu'autre chose servie par des dialogues plein d'humour et qui font systématiquement mouche. Toutes leurs scènes sont savoureuses, notamment l'arrivée de Nora Charles dans l'hotel, tirée par Asta, et qui finit par aligner les martinis, ou encore cette discussion entre le couple et un policier interrompu par les aleas de la promenade d'Asta.
Il y a tout un côté "politiquement" incorrect, avec cette réception de Noel où les invités des Charles sont d'anciens voyous. Le diner final rappelle quelque peu les Agatha Christie avec Hercule Poirot qui explique qui est l'assassin. La force de ce film est l'humour et surtout l'interprétation du couple Myrna Loy/William Powell tous les deux absolument irresistibles, jouant sur leur côté pince sans rire, leur distanciation et une alchimie entre les deux acteurs qui sera réutilisée dans plusieurs films autres que la série des Thin Man. A noter aussi la présence de Maureen O Sullivan, charmante ingénue. Mais comment ne pas succomber au charme de ce couple de cinéma tellement en phase.
Dernière modification par Cathy le 2 juil. 10, 23:18, modifié 1 fois.
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Jeremy Fox
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Re: Myrna Loy (1905-1993)

Message par Jeremy Fox »

Depuis le temps que je tourne autour du coffret The Thin Man ; j'attendrai l'ensemble de tes avis sur la série (si tu comptes continuer) avant de craquer... ou non :wink:
Julien Léonard
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Re: Myrna Loy (1905-1993)

Message par Julien Léonard »

D'ailleurs, le coffret zone 1 est-il all zone ? Et possède-t-il des sous-titres français ?

Ce topic aura encore raison de mon portefeuille...
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Cathy
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Re: Myrna Loy (1905-1993)

Message par Cathy »

J'ai déjà vu la série hormis le tout dernier épisode. Et je dois dire que je suis assez inconditionnelle du couple.
J'adore Myrna Loy, cette classe et cet humour mélangés, auxquels répond l'humour ravageur de William Powell. Je vais continuer la série, même si je me souviens par contre très bien de qui est l'assassin du prochain opus :fiou: ! J'aime aussi beaucoup les autres comédies qu'ils ont tourné ensemble notamment Love Crazy !

Le coffret zone 1 est all zone, au moins les deux premiers DVD, et possèdent des STF et des VF (au moins aussi pour les deux premiers épisodes). Par contre les sous-titres jaunes ne sont pas forcément très lisibles dans certaines scènes, ce qui est un peu gênant surtout quand il s'agit de la révélation de qui est le meurtrier !
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Re: Myrna Loy (1905-1993)

Message par Sybille »

J'ai longtemps voulu découvrir la série des Thin man que j'avais fini par voir en entier l'année dernière. J'ai bien aimé dans l'ensemble, même si la qualité des épisodes est très variable. Enfin quoiqu'il arrive, si on accroche au couple formé par Loy et Powell, ça reste toujours plutôt sympathique au final. :)

J'ai le coffret zone 1 et je confirme les propos de Cathy sur tous les dvds (sauf que j'ai eu droit à des sous-titres blancs chez moi :?: ).
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Re: Myrna Loy (1905-1993)

Message par Cathy »

Les sous-titres du deuxième opus que je suis en train de regarder sont blancs, mais ceux du premier sont jaunes et pales !!!
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Re: Myrna Loy (1905-1993)

Message par Sybille »

J'ai voulu vérifier après avoir lu ton message et j'ai apparemment de la chance, mon dvd de The thin man a bien des ST blancs. :P
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Re: Myrna Loy (1905-1993)

Message par Cathy »

Sybille a écrit :J'ai voulu vérifier après avoir lu ton message et j'ai apparemment de la chance, mon dvd de The thin man a bien des ST blancs. :P
Mais c'est pas juste cela :evil: :D ! Surtout qu'il y a sous-itres jaunes et sous-titres jaunes et là ils sont infects, pas assez contrastés, bref illisibles :cry: !
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Re: Myrna Loy (1905-1993)

Message par Sybille »

:mrgreen:
Je te comprends, je ne supporte que difficilement les ST jaunes moi aussi. :wink:

Sinon, j'ai retrouvé un autre de mes avis (mars 2009) :

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Mr Blandings builds his dream house / Un million clés en main
H.C. Potter (1948) :

Une comédie "hilarante" selon Serge Bromberg dans sa préface pour le dvd RKO. Autant dire que je ne suis pas du tout de son avis, car "hilarante" me semble être un adjectif vraiment très exagérée pour cette comédie en effet sympathique, mais certainement pas à s'écrouler de rire, et ce à aucun moment de sa pourtant courte durée. Inutile cependant de lui en tenir rigueur bien longtemps, puisque le film en lui-même est au fond assez amusant et ne manque tout de même pas d'atouts. Commençons par citer le trio d'acteurs que sont Cary Grant, Myrna Loy et Melvyn Douglas. Leurs interprétations ne comptent pas parmi les meilleures de leurs carrières, mais ils ont chacun suffisamment de talent et de métier pour entrer dans leurs rôles respectifs avec la dose de justesse et d'ironie nécessaire au bon fonctionnement du film. L'histoire est ensuite loin d'être désagréable, et c'est même plutôt avec plaisir que l'on suit les pérégrinations de la famille Blandings dans la construction de la "maison de leurs rêves". H.C Potter propose quant à lui une réalisation "carré" et efficace. Sa mise en scène ne se remarque guère, mais on ne peut donc pas non plus l'accuser d'effets ratés ou inutiles. Le rythme et l'enchaînement des différentes séquences tiennent plutôt bien la route, et si un ennui relatif ne quitte jamais complètement le spectateur, on attribuera davantage celui-ci à un manque de consistance - en particulier comique - du scénario dans son ensemble. En résumé : un film sans prétention, quoique de bonne qualité. Assez vite oubliable cependant. 6/10
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Re: Myrna Loy (1905-1993)

Message par Cathy »

Un million clé en mains est un de mes films cultes. J'adore cette comédie et je la trouve très drôle effectivement ! Hilarante peut-être pas, mais bon ! J'adore la distanciation et l'ironie de Myrna Loy et Melvyn Douglas et le côté plus "primaire" de Cary Grant ! Je le connais quasiment par coeur et le revois avec plaisir. Tiens d'ailleurs, cela fait bien une petite année que je ne l'ai pas vu, il va falloir que je me le reprogramme !
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Re: Myrna Loy (1905-1993)

Message par Cathy »

Nick, gentleman détective - After the Thin man (1936) - W Van Dyke II

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Selma, la cousine de Nora appelle Nick et son épouse à sa rescousse pour retrouver son mari qui a disparu depuis quelques jours. Celui-ci est assassiné et Selma est accusée. Nick part donc enquêter avec la complicité de sa femme et de son chien.

Deux ans après le premier Opus, Van Dyke retrouve Nora et Nick Charles dans un nouvel épisode. Il joue la continuité totale, en effet le film débute là où s'est terminé le premier dans le train qui reconduit le couple chez lui après la résolution de l'affaire de the Thin Man. Nous sommes donc à la Saint-Sylvestre, le premier épisode se passant à Noel. Le ton est encore plus dans la Screwball comédy, toute la première partie avant que l'affaire ne débute réellement n'est qu'une succession digne d'une screwball, Asta est même de la partie avec une Mrs Asta qui se fait faire la cour par un charmant Scottish terrier noir ! La réception chez les Charles ou l'arrivée du couple dans la famille de Nora sont de purs moment de comédie, tout comme le réveillon dans la boite chinoise ou encore la poursuite d'Asta.
L'enquête est moins complexe que dans la première aventure du couple mais cela n'a guère d'importance. Le film repose encore une fois sur l'alchimie du couple grâce à des dialogues echevelés. Par contre, est-ce que la censure est passée par là, sans doute Nora qui dans le premier épisode accompagnait volontairement son mari dans ses beuveries, devient sobre comme le chameau, alors que Nick passe tout son temps à boire. Il y a encore ces bandits fiers d'avoir été arrêtés par le détective. Le film se déroule de la même manière avec la confrontation finale de tous les coupables potentiels.
Myrna Loy et William Powell sont une fois de plus impeccables dans ce couple fusionnel, James Stewart complete le casting dans un rôle assez inhabituel, Elissa Landi est ravissante en épouse délaissée et Jessie Ralph, excellente en vieille tante de Nora. Cet opus est toutefois certainement meilleur que le premier par son humour et sa légèreté.
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Re: Myrna Loy (1905-1993)

Message par Julien Léonard »

C'est bon Cathy, tu as gagné : je viens de commander le coffret... J'espère que tu es fière de toi ! :twisted: :mrgreen:

J'ai hâte de lire tes avis suivants. :wink:
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AtCloseRange
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Re: Myrna Loy (1905-1993)

Message par AtCloseRange »

Julien Léonard a écrit :C'est bon Cathy, tu as gagné : je viens de commander le coffret... J'espère que tu es fière de toi ! :twisted: :mrgreen:

J'ai hâte de lire tes avis suivants. :wink:
Petit rappel: le coffret est à 15 euros chez Play (stf sur tous les films, si je me rappelle bien).
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Cathy
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Re: Myrna Loy (1905-1993)

Message par Cathy »

Julien Léonard a écrit :C'est bon Cathy, tu as gagné : je viens de commander le coffret... J'espère que tu es fière de toi ! :twisted: :mrgreen:

J'ai hâte de lire tes avis suivants. :wink:
oh bah pour une fois que ce n'est pas moi qui achète suite aux avis des autres :fiou: :lol: !

Je suis en train de visionner le troisième opus, là encore stf mais blancs, zone all :) !
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