Jack Conway (1887-1952)
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Re: Jack Conway (1887-1952)
Tu ne devrais pas le regretter, j'ai vu les deux à la suite la semaine dernière, mais j'ai commencé par Baby Face, je pense que j'aurais du faire le contraire, tant ce film est incroyablement osé.Jeremy Fox a écrit :Je ne connais pas Baby Face ; je le regarde dans la semaine
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Re: Jack Conway (1887-1952)
Cathy a raison, pour bien visualiser la différence entre les 2 films il faut commencer par l'original, produit par la MGM, puis basculer sur la réponse de la Warner...je pense qu'il n'y a pas photo Le traitement des 2 films est clairement opposé et là où la MGM propose un Pré-Code presque "comédie", la Warner propose un Pré-Code plus sérieux avec une Barbara Stanwyck qui emploie toutes les méthodes pour y arriver.
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Re: Jack Conway (1887-1952)
Justement pourquoi comparer les deux si le traitement est aussi opposé ? Un pré-code comédie, pourquoi pas ?feb a écrit :Cathy a raison, pour bien visualiser la différence entre les 2 films il faut commencer par l'original, produit par la MGM, puis basculer sur la réponse de la Warner...je pense qu'il n'y a pas photo Le traitement des 2 films est clairement opposé et là où la MGM propose un Pré-Code presque "comédie", la Warner propose un Pré-Code plus sérieux avec une Barbara Stanwyck qui emploie toutes les méthodes pour y arriver.
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Enfin, je jugerais sur pièce
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Re: Jack Conway (1887-1952)
En même temps, s'il est vrai que le rythme et le ton font parfois penser à une comédie, ça reste quand même assez dramatique, notamment pour l'épouse délaissée qui est assez touchante
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Re: Jack Conway (1887-1952)
ALors, pardon de continuer un peu le HS, mais...
Baby face est un superbe pré-code made in Warner qui enterre effectivement le film de la MGM. Si ce n'est la fin, jolie mais un peu facile, le film est excellent, grâce notamment à son scénario et à sa mise en scène. C'est Alfred E. Green qui réalise, l'un des stakhanovistes inconnus de la Warner (comme Archie Mayo ou Roy Del Ruth... on est un bon cran en-dessous des William Keighley et autres Lloyd Bacon). Eh bien force est de reconnaître que l'homme s'en sort haut la main, livrant une réalisation très vive et moderne. J'ai été épaté par son travail.
Et puis, Barbara Stanwyck, actrice légendaire, capable de compositions inoubliables, nous donne encore ici une occasion de l'adorer. Et puis, elle est magnifique...
On pourra remarquer au passage la prestation très courte et très oubliable d'un John Wayne qui, après La piste des géants, rame comme pas possible pour trouver des rôles en ce début de carrière. La Monogram n'est alors pas très loin...
Baby face est un superbe pré-code made in Warner qui enterre effectivement le film de la MGM. Si ce n'est la fin, jolie mais un peu facile, le film est excellent, grâce notamment à son scénario et à sa mise en scène. C'est Alfred E. Green qui réalise, l'un des stakhanovistes inconnus de la Warner (comme Archie Mayo ou Roy Del Ruth... on est un bon cran en-dessous des William Keighley et autres Lloyd Bacon). Eh bien force est de reconnaître que l'homme s'en sort haut la main, livrant une réalisation très vive et moderne. J'ai été épaté par son travail.
Et puis, Barbara Stanwyck, actrice légendaire, capable de compositions inoubliables, nous donne encore ici une occasion de l'adorer. Et puis, elle est magnifique...
On pourra remarquer au passage la prestation très courte et très oubliable d'un John Wayne qui, après La piste des géants, rame comme pas possible pour trouver des rôles en ce début de carrière. La Monogram n'est alors pas très loin...
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Re: Jack Conway (1887-1952)
Je les compare Jeremy car Baby Face est la réponse "officielle" de la Warner au Red-Headed Woman de la MGM qui avait remporté un grand succès en 1932. Je dis simplement que le MGM est un film Pré-Code mais le Warner l'écrase sur tous les points : Jean Harlow, actrice pourtant idéale pour ce type de rôle, est balayée par Stanwyck qui est impeccable....et tellement belle dans ce film et sur ce point là Julien a déjà fait le boulot juste au-dessusJeremy Fox a écrit :Justement pourquoi comparer les deux si le traitement est aussi opposé ? Un pré-code comédie, pourquoi pas ?
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Re: Jack Conway (1887-1952)
Vous m'avez donné sacrément envie en tout casfeb a écrit :Je les compare Jeremy car Baby Face est la réponse "officielle" de la Warner au Red-Headed Woman de la MGM qui avait remporté un grand succès en 1932. Je dis simplement que le MGM est un film Pré-Code mais le Warner l'écrase sur tous les points : Jean Harlow, actrice pourtant idéale pour ce type de rôle, est balayée par Stanwyck qui est impeccable....et tellement belle dans ce film et sur ce point là Julien a déjà fait le boulot juste au-dessusJeremy Fox a écrit :Justement pourquoi comparer les deux si le traitement est aussi opposé ? Un pré-code comédie, pourquoi pas ?
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Re: Jack Conway (1887-1952)
En espérant que tu ne sois pas déçu par notre enthousiasme sur Baby Face ! On ne peut que comparer les deux films vu que l'histoire est quelque part la même, une jeune femme qui veut s'élever de sa condition en se servant de son corps. Stanwyck est superbe dans le film, j'ai beaucoup plus de mal avec Jean Harlow qui n'est pas réellement une femme fatale contrairement à Stanwyck. Qu'elle était belle d'ailleurs en début de carrière !Jeremy Fox a écrit :Vous m'avez donné sacrément envie en tout casfeb a écrit : Je les compare Jeremy car Baby Face est la réponse "officielle" de la Warner au Red-Headed Woman de la MGM qui avait remporté un grand succès en 1932. Je dis simplement que le MGM est un film Pré-Code mais le Warner l'écrase sur tous les points : Jean Harlow, actrice pourtant idéale pour ce type de rôle, est balayée par Stanwyck qui est impeccable....et tellement belle dans ce film et sur ce point là Julien a déjà fait le boulot juste au-dessus
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Re: Jack Conway (1887-1952)
J’espère que non, en tout cas je me joint à l'enthousiasme, j'avais beaucoup aimé!Cathy a écrit :
En espérant que tu ne sois pas déçu par notre enthousiasme sur Baby Face !
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Re: Jack Conway (1887-1952)
Baby Face est effectivement très bon (merci encore à vous -et à Feb en particulier- de m'avoir un peu poussé à me plonger dans le Hollywood des années 30) mais ma préférence demeure à l'espièglerie et à l'amoralité finale de Red-Headed Woman.
Ce n'est pas tant que les deux films boxent dans des catégories différentes mais plutôt que leur ton n'est pas du tout le même et que par là-même, on peut mieux accrocher à l'un qu'à l'autre. Et pourtant, même si le Alfred E. Green est plus noir, je dois avouer avoir été plus touché par le personnage masculin dans le film de Conway que par n'importe quel homme dans baby Face. Barbara Stanwick est évidemment très bien.
Les deux films sont néanmoins vraiment réussis
Ce n'est pas tant que les deux films boxent dans des catégories différentes mais plutôt que leur ton n'est pas du tout le même et que par là-même, on peut mieux accrocher à l'un qu'à l'autre. Et pourtant, même si le Alfred E. Green est plus noir, je dois avouer avoir été plus touché par le personnage masculin dans le film de Conway que par n'importe quel homme dans baby Face. Barbara Stanwick est évidemment très bien.
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Re: Jack Conway (1887-1952)
Bien content de lire que tu n'as pas été déçu par ce Baby Face M. Fox
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Re: Jack Conway (1887-1952)
Merci à toi surtout Pour l'instant pas une seule déception à l'intérieur des coffrets Forbidden Hollywoodfeb a écrit :Bien content de lire que tu n'as pas été déçu par ce Baby Face M. Fox
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Re: Jack Conway (1887-1952)
Et le Waterloo bridge de James Whale (dans le même coffret, le vol. 1) est superbe ! Une perle ce film. Whale était vraiment un excellent metteur en scène, au style très moderne. DU mélo comme ça, j'en redemande. Bref, j'arrête de dévier de Jack Conway.Jeremy Fox a écrit :Merci à toi surtout Pour l'instant pas une seule déception à l'intérieur des coffrets Forbidden Hollywoodfeb a écrit :Bien content de lire que tu n'as pas été déçu par ce Baby Face M. Fox
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Re: Jack Conway (1887-1952)
Love crazy - Jack Conway (1941)
Steve et Susan sont sur le point de célébrer leur 4ème anniversaire de mariage, lorsque la mère de Susan leur rend inopinément visite et se foule malencontreusement la cheville. Contrainte de séjourner quelques jours chez sa fille, elle informe celle-ci sur une possible incartade de Steve. Susan, folle de jalousie, décide de se venger en lui rendant la pareille, les quiproquos vont pouvoir s'enchainer...
Jack Conway a réalisé une comédie loufoque qui bénéficie d'un rythme tonique avec une galerie de seconds rôles qui semblent sortir d'un asile de fous, l'ambiance y est bon enfant, on se régale grâce aux quiproquos multiples et rebondissements inattendus. Myrna Loy y est parfaite, son partenaire de jeu William Powell porte de façon magistrale le film du début jusqu'à la fin, littéralement déchainé, enchainant les scènes comiques avec une énergie débordante, tout en gardant son flegme et une certaine élégance (sa transformation en vieille dame acariâtre vaut le détour). Grâce à l'alchimie parfaite entre ces deux acteurs, cette comédie nous fait passer un moment très agréable, que demander de plus !