La critique autrefois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Supfiction
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Re: La critique autrefois

Message par Supfiction »

Commissaire Juve a écrit :
Supfiction a écrit :
J'ai pas compris, c'est ironique ?
Ah non, pas ironique du tout. C'est même très méprisant. Il considère que le film est une merde et que le grand public aime la merde.

A un autre endroit, il est question d'un dialogue avec un (des ?) producteur(s). Jeanson cite des films en les qualifiant de chefs-d'oeuvre. Le producteur répond : "Les chefs-d'oeuvre ne font pas d'entrées."
Supfiction a écrit :Sinon, tu aurais le passage sur Viviane Romance ?
Non, trop long. C'est écrit sous la forme : "Avant... Après..." Avant, elle était simple. Après, elle a chopé le melon (il y a même trois époques selon lui).

Pour la "troisième époque", ça commence par :
j'ai revu Mlle Viviane Romance. C'est maintenant une personne qui porte des lunettes noires afin qu'on la prenne bien pour Mlle Viviane Romance [...] Elle a toujours ce regard en forme de vide-poches et cette voix où les mots perdent leur sens.

Les producteurs l'écoutent avec déférence et il n'est pas un désir qu'elle exprime qui ne soit aussitôt exaucé. Elle choisit son metteur en scène, ses auteurs, ses partenaires, écarte celui-ci, jette l'interdit sur celui-là [...]

-- Non, décidément, m'a-t-elle dit, je ne jouerai pas Boule de Suif.
-- As-tu lu Boule de Suif ?
-- Y a des chances. C'est du spécial. Je ne veux pas me compromettre, cette année. C'est trop tôt.
-- As-tu peur que les Allemands ne reviennent ? lui demanda ingénument Christian-Jaque.
-- Non, mais je ne veux pas jouer les filles... Moi, je suis une Irène Dunne dans mon genre... Alors, ce qu'il me faut, dorénavant, à partir de maintenant, c'est des rôle en costume.

[...]

-- Résumons-nous : tu refuses de tourner Boule de Suif ?
-- Oui... c'est trop emmerdant... et je ne dis que la moitié de ce que je pense...
C'est sa version des faits, on est pas obligé d'y croire. On peut s'interroger sur la part de dénigrement et d'amertume de Jeanson parce que Romance a refusé le rôle. Une actrice qui prétendait choisir et même produire, cela ne devait pas plaire à tout le monde.
Quoiqu'il en soit, Micheline Presle qui la remplaça pour le rôle, écrit dans son livre mémoire que ROMANCE eût mieux convenu dans ce rôle et elle a surement raison.
Jean René
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Re: La critique autrefois

Message par Jean René »

A l'occasion du festival de Cannes, France Culture a consacré deux de ses "Nuits" aux Cahiers du Cinéma , à travers un entretien avec Thierry Jousse et Pascal Bonitzer entrecoupé d'archives radiophoniques. Bonitzer se montre peu inspiré et parfois désagréable. Les archives incluent des témoignages de Godard, Rouch, Truffaut, Renoir, Rivette entre autres.

On trouve aussi Le masque et la Plume du 19 février 1959 :!: dans lequel Georges Charensol dézingue Le Beau Serge de Chabrol et Vertigo en l'espace de cinq minutes avant d'encenser l'oublié Les Rendez-vous du Diable d'Haroun Tazieff.
Je ne connaissais rien de la carrière de Charensol avant de découvrir l'émission, dans laquelle il évoquerait un Eric Neuhoff 50s. On sent chez les critiques une certaine condescendance vis à vis de Hitchcock. Par ailleurs on entend des phrases toutes faites comme "Les films sont-ils faits pour être vus deux fois?" ou "Dassin est un artisan qui s'est pris pour un artiste", qui seraient encore à leur place dans l'émission en 2016.
Dans la seconde partie de l'émission, Chabrol, âgé de 28 ans, est invité pour la sortie de son premier film. Il se montre assez drôle et précise que son prochain film, A Double Tour sera "une chronique provinciale", déjà.


http://www.franceculture.fr/dossiers/la ... cahiers-12
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Commissaire Juve
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Re: La critique autrefois

Message par Commissaire Juve »

Je cherchais désespérément la date de diffusion à la télé de Au royaume des cieux (Duvivier, 1949) quand je suis tombé sur ce papier un peu "idiot". (dans les mots-clés, j'avais mis "Suzanne Cloutier")
Il n'y a plus que des jolies filles

En sortant du cinéma hier après-midi, où j'avais vu une des innombrables comédies françaises qui se vendent si bien à l'étranger, je reçus une révélation : il n'y avait plus que des jolies filles dans le cinéma français. Pas de beautés mythiques. Les adolescents en sont réduits à tomber amoureux de Rita Hayworth de Jane ou Eleanor Russell, des charmes déjà anciens de Dorothy Lamour. Quels noms français leur opposer ? Edwige Feuillère est à l'image de la rose d'automne, "plus qu'une autre exquise", on l'appelle dans les journaux la grande dame de l'écran français. On ne tombe pas amoureux comme ça des grandes dames. On les admire et on leur baise la main. Caroline Martol [Martine Carol] ou chérie ne supporte pas trois secondes la comparaison avec Rita. Danielle Darrieux reste une vedette spirituelle, Michèle Morgan est un mythe qui se prolonge, Suzanne Cloutier [qui était canadienne !] manque de rayonnement, elle a du charme, diraient les spécialistes, mais pas de sex-appeal. On chercherait en vain, dans l'équipe actuelle des vedettes françaises, une star comparable à Marlène Dietrich, une femme qui, à elle seule, grâce à son pouvoir, tienne un film.

Côté hommes, remarquons en passant que le problème est le même. Il y a Gérard Philipe. Et qui d'autres ? Les deux grands succès sont Bernard Blier et François Périer. Des têtes sympathiques. Pas des Adonis, ou même des Valentino. Cela a d'ailleurs peu d'importance. Les spectatrices jugent selon des critères qui nous dépassent.

La crise côté féminin est plus lourde de conséquence. Les jambes de Rita ont rallié davantage d'hommes à l'Amérique que la propagande la mieux outillée. Imaginez que les Russes nous envoient demain une star à tout casser ! Allons, il faut que la France se ressaisisse. L'Italie a trouvé Silvana Mangano. C'est une contribution à la défense de l'Europe, mais Paris ne doit pas rester en arrière. Assez de starlettes ! Donnez-nous un mythe, une Rita, une Ingrid ! Ou allez dérober à Hollywood le secret de fabriquer, à partir d'une gretchen aux joues rondes, une Marlène de Paris. "Les guerres se gagnent avec des Gilda, des Gilberte de Courgenay [film suisse de 1941] et des Madelons" [quoi ? le film avec Line Renaud ? :o ].

Un général en retraite.

Papier signé Pierre Lugan, in "La Gazette de Lausanne", 13/14 octobre 1951
Jane Russell... Marlene Dietrich... Silvana Mangano... il y en a qui aiment les chevaux ! Par ailleurs, le type râle parce qu'il y a trop de starlettes, mais il déplore le faible nombre d'Adonis dans les rangs des comédiens français ; faudrait savoir.

EDIT : qui est donc Eleanor Russell ?
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Critique "La grande vadrouille"

Message par hansolo »

« Probablement le film le plus fauché et minable de l’année. Il faut être bien naïf pour croire qu'il a couté un milliard et demi d'anciens francs. Le sujet démarque une bande dessinée pour enfants, Les Mousquetaires du maquis. Gags aussi vieux que Nabuchodonosor, téléphonés un quart d'heure à l'avance. Teutons très cons, trognes rubicondes. Marijac avait pour excuse de sortir son "comic" dans Coq hardi peu après la Libération, quand Paris sentait encore le roussi. Mais vingt ans après, quelle est l'excuse d'Oury? Et l'excuse de la critique, déculottée à l'unisson pour saluer bien bas cette consternante farce rétrograde?»
Michel Mardore - Cahiers du cinéma - 7 décembre 1966

« Le résultat dépeint une occupation rigolarde à base de ronflements, d’éternuements, de personnages bigleux et de citrouilles. Le spectacle d’une telle abjection tue le rire. Plus que vulgaire: bourgeois »
Claude Pennec, d’Arts

« C’est aussi bête, aussi indécent que le plus bêtement bourgeois théâtre de boulevard. »
Albert Cervoni, France nouvelle

« Le conditionnement est first class; çà a coûté gros et il faut reconnaître qu'on n'a lésiné ni sur les hélicoptères ni sur l’armée allemande — pardon boche ! — dont on sait (depuis 1870 au moins) qu’elle est grotesque, bedonnante et si facile à berner. Ce film est une somptueuse misère, une médiocrité richissime. J'enrage de voir un comédien aussi doué pour le comique que Louis de Funès galvauder son talent dans ça.
On est loin du rire de Chaplin, Buster Keaton, Laurel et Hardy, les frères Marx, Tati, Lewis. »
Jean‑Louis Bory, Le Nouvel Observateur
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Commissaire Juve
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Re: La critique autrefois

Message par Commissaire Juve »

Oui... bonjour les pisse-vinaigre.

Dans 50 ans, certains Clavier conspués aujourd'hui seront sans doute portés aux nues ! :mrgreen:
Teutons très cons...
ni sur l’armée allemande — pardon boche ! — dont on sait (depuis 1870 au moins) qu’elle est grotesque, bedonnante et si facile à berner.
Ça, c'est pas faux. Il y a très longtemps, il me semble que j'avais vu un truc sur ARTE (ou sur la SEPT) où l'on faisait remarquer que la vision de la Wehrmacht dans les films -- français (mais pas que) -- avait souvent de quoi laisser perplexe ; que c'était à se demander comment cette armée de "gros cons bedonnants" avait pu conquérir les 2/3e de l'Europe.

Mais bon... il n'est pas interdit de rire. Surtout avec Fufu et Bourvil.
Dernière modification par Commissaire Juve le 26 nov. 17, 23:50, modifié 2 fois.
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Re: La critique autrefois

Message par hansolo »

Mine de rien on apprend que le film avait un budget annoncé de 15 millions de Francs de l'époque soit - ajusté sur l'inflation - 20 millions d'euros de 2017; ca ne parait pas faramineux, surtout au vu du casting et de la logistique ...
J'ignore pourquoi Michel Mardore fait mine de croire que le budget est falsifié :?:

Et pour Jean‑Louis Bory - dès 1966 - Jerry Lewis peut figurer aux cotés de Keaton, Chaplin, Laurel & Hardy :!:
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Re: La critique autrefois

Message par Phnom&Penh »

hansolo a écrit : Et pour Jean‑Louis Bory - dès 1966 - Jerry Lewis peut figurer aux cotés de Keaton, Chaplin, Laurel & Hardy :!:
Dès la fin des années 50, Jerry Lewis a été une des coqueluches de la critique intello française. C'est Robert Benayoun qui a été le premier à écrire sur lui, dès 1956. André Labarthe l"aimait beaucoup et a fait un Cinéaste de notre temps sur lui en 1968. Quand Serge Daney et Louis Skorecki on été interviewer des réalisateurs américains en 1963, avant leur entrée aux Cahiers, ils ont été voir Howard Hawks, Leo McCarey, Josef von Sternberg...et Jerry Lewis.

Ça s'est un peu calmé dans les années 80, et Tavernier / Coursodon font assez bien rire quand ils écrivent dans leur dictionnaire:
"L'admiration idolâtre que lui voua la critique française, loin de contribuer à le faire mieux apprécier aux Etats-Unis, se retourna contre lui: l'excès même de cette admiration, son intellectualisme (suspect aux yeux de la plupart des américains) permirent de le condamner encore plus catégoriquement. Et il est devenu dès lors rituel aux Etats-Unis, lorsque l'opinion française loue un film (ou un cinéaste) américain ,tenu en piètre estime par ses compatriotes, d'évoquer le précédent de Jerry Lewis, preuve flagrante et suffisante de l'absurdité et de la perversité des goûts français." :mrgreen:
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Re: La critique autrefois

Message par Jeremy Fox »

Commissaire Juve a écrit :Oui... bonjour les pisse-vinaigre.
...ou pas ; j'aurais tendance à me situer plus près de ces critiques que de celles, idolâtres, qui pullulent depuis à son sujet :oops:
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Re: La critique autrefois

Message par Rick Blaine »

Commissaire Juve a écrit : Ça, c'est pas faux. Il y a très longtemps, il me semble que j'avais vu un truc sur ARTE (ou sur la SEPT) où l'on faisait remarquer que la vision de la Wehrmacht dans les films -- français (mais pas que) -- avait souvent de quoi laisser perplexe ; que c'était à se demander comment cette armée de "gros cons bedonnants" avait pu conquérir les 2/3e de l'Europe.
Ca a été extremement variable ça. Dans l'immédiat après guerre, la Wehrmacht était plutôt menaçante au cinéma. Ces 20 dernières années aussi. Entre temps il y a eu ce passage là effectivement (La 7e compagnie, La Grande vadrouille, Papy fait de la resistance). C'est le moment de la dédramatisation même si à la même époque il y a encore des visions inverses (Un homme de trop ou L'armée des ombres en sont de bons exemples)

Blow up a pondu il y a quelques jours une excellente vidéo (comme d'habitude) sur le sujet :



Pour en revenir à la critique, on se heurte à l'immense subjectivité du rire. Perso dans la liste citée (Chaplin, Buster Keaton, Laurel et Hardy, les frères Marx, Tati, Lewis. ), j'ai du mal à imaginer les géniaux frères Marx associés à ces noms qui ne me font même pas sourire (ça ne vaut pas pour Tati dont je ne connais pas l’œuvre). Par contre je n'ai aucun problème à mettre Fufu dans le même panier que les formidables frangins, comme quoi.
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Re: La critique autrefois

Message par Jeremy Fox »

Rick Blaine a écrit :
Pour en revenir à la critique, on se heurte à l'immense subjectivité du rire.
Voilà surtout. Plus que dans tout autre domaine à mon avis.
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Re: La critique autrefois

Message par Commissaire Juve »

Jeremy Fox a écrit :
Commissaire Juve a écrit :Oui... bonjour les pisse-vinaigre.
...ou pas ; j'aurais tendance à me situer plus près de ces critiques que de celles, idolâtres, qui pullulent depuis à son sujet :oops:
:?: :?: :?:

Tu parles de Jerry Lewis ? Si oui, tu t'es trompé de ligne. Perso, je parlais de "La Grande Vadrouille".
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Re: La critique autrefois

Message par Rick Blaine »

Non non, il parlait de La grande vadrouille et de Fufu. :mrgreen:
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Re: La critique autrefois

Message par Jeremy Fox »

Commissaire Juve a écrit :
Jeremy Fox a écrit :
...ou pas ; j'aurais tendance à me situer plus près de ces critiques que de celles, idolâtres, qui pullulent depuis à son sujet :oops:
:?: :?: :?:

Tu parles de Jerry Lewis ? Si oui, tu t'es trompé de ligne. Perso, je parlais de "La Grande Vadrouille".
Ben oui, moi aussi ! :mrgreen:
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Re: Critique "La grande vadrouille"

Message par Karras »

hansolo a écrit : ... Plus que vulgaire: bourgeois ...
... aussi indécent que le plus bêtement bourgeois théâtre de boulevard ...
C'est assez drôle d'attribuer ce qualificatif au film. Aujourd'hui on dirait bobo ?
En tout cas le reste de la presse ( Le Monde, La croix, Le Canard, et même l'Huma, ... ) avait plutôt apprécié son côté farce. La représentation des soldats allemands reprenait celle de la caricature des prussiens des guerres de 70 et 14 : 20 ans après la chute du nazisme il était sans doute temps de revoir son point de vue sur l'ennemi héréditaire.
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Re: Critique "La grande vadrouille"

Message par Rick Blaine »

Karras a écrit :
hansolo a écrit : ... Plus que vulgaire: bourgeois ...
... aussi indécent que le plus bêtement bourgeois théâtre de boulevard ...
C'est assez drôle d'attribuer ce qualificatif au film. Aujourd'hui on dirait bobo ?
J'ai l'impression que c'est plus à prendre dans son acception "lutte des classes".
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