The Stranger and the Gunfighter (Antonio Margheriti)
Production improbable made in 70's entre une société italo-espagnol et la mythique Shaw Bros, alors en perte de vitesse et désirant ratisser large depuis que Bruce Lee (star concurrente) rayonne sur tout l'occident.
Des lors, la Shaw sort sa star de l'époque Lieh Lo, pas forcement charismatique en diable, mais bon acteur tandis que les européens sortent ni plus ni moins que le géant Lee Van Cleef. A la réalisation c'est l'inégal Antonio Margheriti (mise en scène pas géniale, mais bien foutue) sur un scénario, alors là attention, bateau à souhait, limite nanardesque (on se demande si quelqu'un là lu) qui narre la quête d'un asiatique d’un trésor dont les informations sont inscrits sur les fesses de prostitués.
Alors on y va avec les blagues graveleuses, les situations cocasses indignes du film, mais heureusement, une fois le stock de vannes épuisées, on a le droit à un vrai western où Lieh Lo se la joue Caine dans la série tv Kung Fu et Lee Van Cleef passe sont temps à se bourrer la gueule.
Puis, à la dernière demi-heure, Margheriti se réveil, balance une mise en scène gothique digne de ses meilleurs films fantastiques, rend Lieh Lo vénère et Lee Van Cleef mythique (en lui offrant une scène sadique où l'acteur se prend des coups de fouet comme dans One-Eyed Jacks) et dégomme tout sur son passage.
Ça met du temps à venir, mais le final est sacrement puissant !
) en plein soleil. Dommage qu'il y ait donc les petites imperfections citées plus haut mais néanmoins un très bon film. 4,5/6
