Le Western américain : Parcours chronologique I 1930-1949

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Julien Léonard
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique

Message par Julien Léonard »

Jeremy Fox a écrit :
Julien Léonard a écrit : Pour moi, Virginia Mayo, c'est... une bien belle actrice ( :oops: ), au jeu souvent meilleur que ce que l'on peut habituellement penser (elle a sauvé en partie -y'avait-il quelque-chose à sauver ?- Les cadets de West Point, aux côtés d'un James Cagney peu enjoué).
Par la suite, je l'apprécie beaucoup dans La Flèche et le flambeau, Capitaine sans peur et L'or et l'amour mais probablement une fois encore plus pour sa beauté que pour son réel talent d'actrice ; elle n'en est certes pas dénué (elle faisait fort face à Cagney dans White Heat) mais sans que jamais elle n'arrive à porter un film sur ses épaules je trouve. Quand à West Point, je viens de le ressortir pour contre-attaquer :mrgreen:
Ah ben j'aimerais bien voir ça, tiens ! :mrgreen:

La flèche et le flambeau, je l'avais oublié celui-là... un excellent film d'aventure ! Parfois, selon les plans, et surtout dans les films en noir & blanc, on aperçoit le léger strabisme de l'actrice, ce qui lui donne un charme supplémentaire (si si !). :oops:
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Federico
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique

Message par Federico »

Julien Léonard a écrit :
Jeremy Fox a écrit :
Par la suite, je l'apprécie beaucoup dans La Flèche et le flambeau, Capitaine sans peur et L'or et l'amour mais probablement une fois encore plus pour sa beauté que pour son réel talent d'actrice ; elle n'en est certes pas dénué (elle faisait fort face à Cagney dans White Heat) mais sans que jamais elle n'arrive à porter un film sur ses épaules je trouve.
La flèche et le flambeau, je l'avais oublié celui-là... un excellent film d'aventure ! Parfois, selon les plans, et surtout dans les films en noir & blanc, on aperçoit le léger strabisme de l'actrice, ce qui lui donne un charme supplémentaire (si si !). :oops:
Il était plus que "léger", c'était devenu légendaire mais effectivement pas sans charme. Il y a quelques actrices qui ont comme elle transformé en atout une légère imperfection (telle la piquante Ellen Barkin). Et d'autres qui exigèrent que les chef op' ne captent que leur bon profil (comme Claudette Colbert qui ne voulait pas montrer la petite bosse au bord de son nez). Mais on a aussi dit ça de certains acteurs, comme Redford. :wink:
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique

Message par cinephage »

J'en profite pour signaler qu'à la suite de ton texte, Jeremy, je me suis lancé dans Whispering Smith (Leslie Fenton, 1948), qui me faisait déja de l'oeil depuis un moment, et je me suis régalé.
Alan Ladd est charismatique en diable, Robert Preston, acteur que je n'en finis pas de redécouvrir (maintenant que je retrouve en lui le gay décontracté de Victor, Victoria), campe, une fois encore, un bad guy qu'on ne peut vraiment détester.
Efficacité de la mise en scène, charme de certaines transitions (certains fondus sont dissimulés dans des caches qui passent devant l'écran, façon Highlander), photogénie des cadrages, tout est réuni pour un grand spectacle, sans parler d'un technicolor de toute beauté, formidablement rendu par une très belle copie dvd.

Bref, merci pour ce parcours, il offre de formidables opportunités de se régaler... :D
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique

Message par Jeremy Fox »

:) Merci et ça me fait grandement plaisir d'autant que Whispering Smith est probablement ma plus belle découverte westernienne de ces dernières années parmi les films totalement passés sous silence (ou tout simplement oubliés car peu vu) dans n'importe quelles histoires ou encyclopédies du cinéma voire même du genre. Malheureusement, ce genre de surprise a été rarissime l'autre étant probablement Le relais de l'or maudit de Roy Huggins avec Randolph Scott parmi les films sortis en DVD ou encore Les Loups dans la vallée de Gordon Douglas avec Alan Ladd (celui-ci, on l'attend toujours).

Et oui, le personnage de Robert Preston est vraiment très attachant ; l'acteur aussi d'ailleurs.

As tu remarqué ce remarquable travelling coupé par le passage du train et nous faisant ensuite pénétrer dans la ville ? Ca m'a fait penser au sublime panoramique vertical dans Il était une fois dans L'ouest.

Ca rattrape mes sentiments mitigés envers certains DeMille ou Walsh :oops:
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique

Message par cinephage »

Jeremy Fox a écrit :As tu remarqué ce remarquable travelling coupé par le passage du train et nous faisant ensuite pénétrer dans la ville ? Ca m'a fait penser au sublime panoramique vertical dans Il était une fois dans L'ouest.
Oui, absolument, j'ai été frappé par ce joli mouvement. De même, lorsqu'on aperçoit les frères Barton pour la première fois, le découpage est d'une efficacité diabolique (on nous révèle un bandit, la victime regarde l'affiche "wanted", puis on revient sur le bandit, qui est accompagné de ses frères, dans un plan digne d'un film d'horreur tellement ces bandits ont vilaine gueule).
Le film est plein de jolies idées de mise en scène. Je ne connaissais pas Leslie Fenton, mais je ne m'attendais pas à une telle inventivité formelle.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique

Message par Jeremy Fox »

cinephage a écrit : Je ne connaissais pas Leslie Fenton, mais je ne m'attendais pas à une telle inventivité formelle.
Son western suivant existe aussi en DVD en zone 2 français ; attachant lui aussi même si n'atteignant jamais le niveau de son prédecesseur : il s'agit de La Chevauchée de l'honneur sorti chez Opening et décrit en page 50 de ce topic.
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Jeremy Fox
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El Paso

Message par Jeremy Fox »

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El Paso, ville sans loi (El Paso, 1949) de Lewis R. Foster
PARAMOUNT


Sortie USA : 05 août 1949


Après le nombre de westerns noirs et adultes sortis dans les mois précédents, à la vision d’El Paso, les spectateurs de l’époque ont du se croire revenu quelques années en arrière, ce film se révélant être délicieusement anachronique pour 1949, totalement désuet par son ton et son style malgré une histoire une nouvelle fois assez sombre. En effet, le film de Lewis R. Foster retrouve une naïveté qui avait un peu déserté le genre et fait bien plus penser à la vague des westerns de série du début des années 40 dans lesquels George Gabby Hayes faisait déjà office de faire valoir comique à ces stars montantes qu’étaient John Wayne ou Randolph Scott. Ici, il s’acoquine avec un nouveau venu dans le genre, John Payne, sans changer quoi que ce soit au personnage cocasse et pittoresque qu’il a toujours tenu. L’histoire proposant plusieurs pistes intéressantes n’allait pas tenir toutes ses promesses à l’écran mais le spectacle allait néanmoins se révéler agréable.

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La Guerre de Sécession vient de prendre fin. L’ex-officier confédéré Clay Fletcher (John Payne) reprend son métier d’avocat à Charleston. Il saute néanmoins sur la première occasion d’aller faire signer un document au juge Jeffers (Henry Hull) désormais installé à El Paso pour raison de santé, dans le but de lui demander la main de sa fille, Susan (Gail Russell). Ce qu’il découvre n’est pas bien reluisant : la ville texane est sous la coupe du tenancier d’un saloon, Bert Donner (Sterling Donner) dont le bras droit n’est autre que le shérif local, le véreux LaFarge (Dick Foran). Ils font régner la terreur, s’octroyant les terres des soldats partis au combat leurs épouses n’ayant pas pu s’acquitter à temps des impôts, faisant lyncher ceux qui font mine de se révolter, profitant de la faiblesse du juge déchu devenu alcoolique pour lui dicter des sentences impitoyables. Outré par les procès truqués, par le comportement des notables et par la violence qui règne en ville, il décide, en tant qu’homme de loi, de prendre légalement la défense des fermiers spoliés. Mais après que son futur beau-père se soit fait assassiner suite à un procès qui avait enfin fait innocenter un pauvre paysan tué à son tour, il se transforme en nettoyeur sans concession, faisant subir aux despotes le même traitement que ces derniers faisaient endurer aux pauvres bougres se mettant en travers de leur chemin. Les morts s’accumulent, ce qui n’est pas du goût de Susan qui fait venir le grand-père de Clay. Elle espère qu’il pourra faire entendre raison à son petit-fils d’autant qu’elle ne souhaite pas épouser un homme devenu meurtrier

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« Si vous voulez vivre, apprenez à tirer » dira-t-on à l’avocat venu à El Paso juste pour demander la main de la fille du juge. Au vu de ce conseil et à la lecture de l’histoire on constate à quel point le film pouvait sembler sombre ; mais comme dit précédemment, il ne se révèle qu’une petite série B sans conséquences dont le ton se révèle finalement assez décontracté. Il faut dire que Lewis R. Foster fut longtemps gagman pour les courts métrages burlesques de Hal Roach avant d’écrire des scénarios et de venir sur le tard à la mise en scène. Parmi ses écrits signalons surtout qu’il est à l’origine du sujet original d’un des chefs-d’œuvre de Frank Capra, le célèbre Monsieur Smith au Sénat (Mr Smith go to Washington) et qu’il fournira à René Clair l’idée de sa délectable comédie C’est arrivé demain (It Happened Tolmorrow). En tant que cinéaste, il se spécialisera dans le polar et le western de série B, El Paso étant son premier western et le premier de ses films produits par le duo William H. Pine et William C. Thomas. Leur compagnie distribuée par la Paramount produira la plupart des œuvres suivantes de Lewis R. Foster dont le genre de prédilection deviendra le film d’aventure exotique coloré, John Payne et Rhonda Fleming étant de presque toutes ces escapades. On prénommait Foster ‘le Cecil B. DeMille du budget minuscule’ et il eut pour autre partenaire d’élection, la douce et jolie Gail Russell qu’il se partageait avec l’autre réalisateur qui œuvrait à l’époque quasiment dans le même style de film, Edward Ludwig, auteur du magnifique Le Réveil de la Sorcière Rouge (Wake of the Red Witch). En tout cas, le cinéaste eut la cote auprès des cinéphiles français de l’époque, Tavernier et Coursodon écrivant même dans leur première édition sur 30 ans de cinéma américain "Heureux les cinéphiles qui ont connu Foster" !

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Dans El Paso, on voit apparaître pour une des premières fois celui qui sera une révélation l’année suivante dans la peau du gangster Dix Handley, celui de Quand la Ville Dort (Asphalt Jungle) de John Huston, le charismatique Sterling Hayden. Dans ce western, même s’il est le meneur des ‘Very Bad Guys’, on peut dire qu’il s’avère assez transparent, les scénaristes n’ayant pas eu l’air de s’intéresser plus que ça aux méchants du film, aucun d’eux ne nous laissant forte impression. A ses côtés, on retrouve donc Gail Russell, l’une des actrices les plus attachantes du moment, deux ans après son personnage inoubliable dans L’Ange et le Mauvais Garçon (The Angel and the Badman). C’est cette même année 1949 qu’on pouvait aussi la voir dans cette merveille méconnue signée Edward Ludwig dont je touchais deux mots le paragraphe juste au dessus. Dans El Paso, elle n’a pas grand-chose à faire mais arrive pourtant à nous attendrir. Son père, le juge fantoche qu’elle soutient par amour filial, est interprété par le sympathique Henry Hull, déjà de la distribution de Colorado Territory de Raoul Walsh, surtout connu dans le genre pour avoir été le major Rufus Cobb, journaliste teigneux et râleur dans le dytique Jesse James / The Return of Frank James. Si George Gabby Hayes interprète encore et toujours le rôle du vieux grincheux aux cheveux blancs, Mary Beth Hughes se voit octroyer un personnage secondaire tout à fait savoureux, celui d’une ‘voleuse de diligence’ d’un genre tout particulier : alors qu’elle fait route assise aux côtés de ses compagnons de voyage, elle leur propose de garder leur argent prétextant qu’il serait à l’abri en cas d’attaques par des bandits, ces derniers ne s’en prenant jamais aux femmes ; bien entendu, à l’arrivée, avant que les dupés pensent à lui redemander leurs biens, elle s’est éclipsée !

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Mais le héros du film est interprété par John Payne. Après avoir été l'un des jeunes premiers des comédies musicales de la Fox auprès de Betty Grable ou Alice Faye, avec El Paso il entre dans une seconde partie de carrière où, cette fois (le veinard) aux côtés de Rhonda Fleming, Gail Russel ou d'autres belles jeunes femmes, il tourne des dizaines de films d'aventures ou westerns de série B dont de nombreux sont réalisés par Lewis R. Foster et Edward Ludwig. L’acteur dont le nom ne dira pas grand-chose à beaucoup, aura pourtant toujours une place de choix dans le cœur des cinéphiles pour avoir été le comédien de prédilection d’Allan Dwan dans les années 50 dans les films qu’il tourna avec le producteur Benedict Bogeaus (nous les aborderons dès 1954). A cause d’un physique assez neutre et un visage quasiment immuable, beaucoup le jugeront fade mais, à l’instar de Randolph Scott, je lui trouve au contraire (dans El paso, son premier western et après aussi d’ailleurs) une certaine élégance de dandy et un jeu à la sobriété exemplaire, ne tablant jamais sur quelques mimiques ou grimaces que ce soit, ne cherchant jamais à trop en faire. Certains prendront cette forme ‘d'underplaying’ pour un manque de talent ; pour ma part, il me convient tout à fait. En tout cas, John Payne possède une belle prestance dans ce western où il incarne un personnage plutôt complexe tour à tour homme de loi nonchalant ou chef d’une milice n’hésitant pas une seconde à massacrer ses anciens ennemis. Bref, un nouveau venu dans le genre qui s’y coule parfaitement bien.

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Alors certes, le film est inégal, bien trop long (98 minutes là où un autre aurait pu le boucler en à peine 70 minutes) et survole de très loin un potentiel de départ qui semblait devoir être plus ambitieux mais son but n’était à priori que de divertir et, sans rien vouloir révolutionner, il le réussit parfois plutôt bien notamment dans la description de ce personnage principal tiraillé entre son éthique et sa soif de vengeance. Si de nombreux westerns avaient déjà évoqués l’après guerre civile, il me semble n’avoir encore jamais vu ces images de soldats disséminés sur la route, leur paquetage sur les épaules, en train de revenir dans leurs foyers ou ces femmes ayant été expulsées de leurs terres pour ne pas avoir pu payer assez vite leurs taxes, campant au bord de la route pour être certain de ne pas louper leur époux de retour des combats. D’autres images assez inédites et en Cinécolor, celle des pendus que l’on redescend de l’arbre en plein jour devant les citoyens vaquant à leurs occupations, ce curieux plan d’un cerf en contre-jour regardant la diligence traverser le paysage ou encore ces paysages calcaires au sein desquels a lieu une poursuite assez efficace au premier tiers du film. Enfin, Lewis R. Foster s’essaie à des trucs de mise en scène qui semblent parfois incongrus, comme le montage de la séquence d’apprentissage au tir au pistolet, mais qui peuvent s’avérer par la même occasion assez enthousiasmants par leur cocasserie même si ce n’était certainement pas le but poursuivi.

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De la même manière, le combat final qui se déroule dix minutes durant lors d’une tempête de vent et de sable, s’il s’avère dramatiquement peu efficace le spectateur n’arrivant pas à distinguer grand-chose, nous octroie quelques flagrances plastiques probablement involontaires mais bien présentes telles ces ombres apparaissant subrepticement le révolver au poing ou ces plans redoutablement énergiques de cavaliers en pleine course entourés par un nuage de poussière orangé. Quelques fulgurances, quelques images assez neuves, une histoire assez intéressante et quelques comédiens plutôt bien choisis pour un western de série un peu démodé qui ne devrait plaire qu’aux seuls aficionados.
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique

Message par Jeremy Fox »

Jeremy Fox a écrit :
L'étranger... a écrit :Une petite suggestion pour la suite Jeremy, que penses-tu d'ouvrir un nouveau topic dès que tu attaques la décénnie des fifties ? Vu que c'est la période la plus faste (et ma préférée), je pense qu'on atteindra facilement les 100 pages.
On en est encore loin d'attaquer les 50's mais pourquoi pas ouvrir une deuxième partie à ce moment là si la première atteint un nombre de pages considérables. C'est effectivement la décennie faste pour le genre et donc évidemment aussi ma préférée. Mais j'ai environ une petite année devant moi pour y réfléchir :mrgreen:

Finalement on va y arriver plus vite que prévu et je vais devoir effectivement ouvrir un deuxième topic non pas par rapport au nombre de pages mais par rapport au premier post qui ne peut contenir que 60000 caractères qui seront très vite dépassés si je continue à mettre les liens pour se rendre directement sur les textes qui vous intéressent. Bref, encore trois films et on en démarre un autre qui couvrira les 50's avant un dernier qui s'étalera sur les années 60/70.
Julien Léonard
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 1 (30

Message par Julien Léonard »

Très bonne idée, ça segmentera les recherches et les rendra plus faciles !
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feb
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 1 (30

Message par feb »

Jeremy Fox est parti pour nous pondre la Bible du western américain :mrgreen: Vivement les années 50, j'ai hâte de découvrir de nouvelles pépites :wink:
ballantrae
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 1 (30

Message par ballantrae »

Bravo Jeremy Fox pour ce topic impressionnant pour son ampleur, sa mise en page de documents et son érudition!
Je ne partage pas toutes les appréciations mais je suis vraiment époustouflé par ta DVDothèque comme par ta connaissance d'un genre que je pensais pourtant connaître un peu: ton boulot pourrait-en l'adaptant un peu -constituer un bien beau livre sur le western!!!
Par contre, je ne suis pas sûr d'avoir su trouver tout ce que je cherchais à commencer par Northwest passage de Vidor et Drums along the mohawks de Ford sur une période passionnante et peu abordée au final.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 1 (30

Message par someone1600 »

Le topic est deja gigantesque, c'est vraiment incroyable. :shock: :D
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 1 (30

Message par Jeremy Fox »

ballantrae a écrit :Par contre, je ne suis pas sûr d'avoir su trouver tout ce que je cherchais à commencer par Northwest passage de Vidor et Drums along the mohawks de Ford sur une période passionnante et peu abordée au final.
Merci tout d'abord et sinon, tu parles de quoi à propos de ces films : mes avis ou les DVD ?
S'il s'agit des premiers, il suffit que tu ailles dans le premier post et tu trouveras les liens vers ces deux films dans la liste chronologique. S'il s'agit des DVD, le Ford existe en zone 2 et le Vidor devrait en principe être édité dans le courant de l'année :wink:

* Sur la Piste des Mohawks (Drums along the Mohawk) : John Ford :arrow: Page 10

* Le Grand Passage (Northwest Passage) : King Vidor :arrow: page 11
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique

Message par L'étranger... »

Jeremy Fox a écrit :
Jeremy Fox a écrit :
On en est encore loin d'attaquer les 50's mais pourquoi pas ouvrir une deuxième partie à ce moment là si la première atteint un nombre de pages considérables. C'est effectivement la décennie faste pour le genre et donc évidemment aussi ma préférée. Mais j'ai environ une petite année devant moi pour y réfléchir :mrgreen:

Finalement on va y arriver plus vite que prévu et je vais devoir effectivement ouvrir un deuxième topic non pas par rapport au nombre de pages mais par rapport au premier post qui ne peut contenir que 60000 caractères qui seront très vite dépassés si je continue à mettre les liens pour se rendre directement sur les textes qui vous intéressent. Bref, encore trois films et on en démarre un autre qui couvrira les 50's avant un dernier qui s'étalera sur les années 60/70.

Je préfère te préparer psychologiquement, mais je pense que tu devras faire 2 topics sur les fifties, vu la densité de westerns lors de cette décénnie ! :mrgreen: :lol:
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique

Message par Jeremy Fox »

L'étranger... a écrit :
Je préfère te préparer psychologiquement, mais je pense que tu devras faire 2 topics sur les fifties, vu la densité de westerns lors de cette décénnie ! :mrgreen: :lol:

Ca se pourrait ; le programme prévu fait presque frôler l'indigestion. :mrgreen:
Spoiler (cliquez pour afficher)
Années 50 :


1950

* The Nevadan : Gordon Douglas 11/01
* Embuscade (Ambush) : Sam Wood 13/01
* Montana : Ray Enright 28/01
* Le convoi maudit (The Outriders) : Roy Rowland 01/03
* Le Kid du Texas (The Kid from Texas) : Kurt Neumann 01/03
* Le Baron de l’Arizona (The Baron of Arizona) : Samuel Fuller 04/03
* Le Convoi des braves (Wagonmaster) : John Ford 19/04
* Sur le Territoire des Comanches (Comanche Territory) : George Sherman 01/05
* Colt 45 : Edwin L. Marin 27/05
* L'Aigle et le Vautour (The Eagle and the Hawk) : Lewis L. Forster 30/05
* La Cible Humaine (The Gunfighter) : Henry King 23/06
* Return of the Frontiersman : Richard L. Bare 24/06
* Winchester 73 : Anthony Mann 12/07
* La Flèche Brisée (Broken Arrow) : Delmer Daves 21/07
* The Furies : Anthony Mann 16/08
* La Porte du diable (Deevil’s Doorway) : Anthony Mann 15/09
* Les Rebelles de Fort Thorn (Two Flags West) : Robert Wise 12/10
* Marqué par le fer (Branded) : Rudolph Mate ?/11
* La Révolte des dieux rouges (Rocky Mountain) : William Keighley 11/11
* Kansas en feu (Kansas Raiders) : Ray Enright 15/11
* Rio Grande : John Ford 15/11
* Terre Damnée (Copper Canyon) : John Farrow 15/11
* Dallas ville frontière (Dallas) : Stuart Heisler 30/12


1951

* Raton Pass : Edwin L. Marin
* Quand les Tambours s'arrêteront (Apache Drums) : Hugo Fregonese
* The Redhead and the Cowboy : Leslie Fenton
* Les Rebelles du Missouri (The Great Missouri Raid) : Gordon Douglas
* La Vallée de la vengeance (Valley Vengeance) : Richard Thorpe
* Sugarfoot : Edwin L. Marin
* La Charge victorieuse (The Red Badge of Courage) : John Huston
* L’Attaque de la malle poste (Rawhide) : Henry Hathaway
* La Bagarre de Santa Fe (Santa Fe) : Irvin Pinchel
* Le Dernier Bastion (The Last Outpost) : Lewis L. Forster
* Fort Invincible (Only the Valiant) : Gordon Douglas
* Une corde pour te pendre (Along the Great Divide) : Raoul Walsh
* La Furie du Texas (Forth Worth) : Edwin L. Marin
* L’énigme du lac noir (The Secret of Convict Lake) : Michael Gordon
* Au-delà du Missouri (Across the Wide Missouri) : Wiliam Wellman
* Le Sentier de l'Enfer (Warpath) : Byron Haskin
* Le Cavalier de la mort (Man in the Saddle) : André De Toth
* Les Aventures du Capitaine Wyatt (Distant Drums) : Raoul Walsh
* Convoi de femmes (Westward the Women) : William Wellman

1952

* Les Flèches Brûlées (Flaming Feather) : Ray Enright
* Au Pays de la Peur (The Wild North) : Andrew Marton
* Passage Interdit (Untamed Frontier) : Hugo Fregonese
* Les Bannis de la Sierra (The Outcasts of Poker Flat) : Joseph M. Newman
* Le Fils de Geronimo (The Savage) : George Marshall
* A Feu et à Sang (The Cimarron Kid) : Budd Boetticher
* Les Affameurs (Bend of the River) : Anthony Mann
* L’Etoile du Destin (Lone Star) : Vincent Sherman
* La Vallée des géants (The Big Trees) : Felix Feist
* Les Rivaux du Rail (Denver and Rio Grande) : Byron Haskin
* Viva Zapata : Elia Kazan
* Fort Osage : Lesley Selander
* L’Ange des Maudits (Rancho Notorious) : Fritz Lang
* Au Mépris des Lois (The Battle of Apache Pass) : George Sherman
* Les Conquérants de Carson City (Carson City) : Andre De Toth
* Le Train sifflera trois fois (High Noon) : Fred Zinnemann
* Duel sans merci (The Duel at Silver Creek) : Don Siegel
* La Captive aux yeux clairs (The Big Sky) : Howard Hawks
* Le Traître du Texas (Horizons West) : Budd Boetticher
* Le Gaucho (Way of a Gaucho) : Jacques Tourneur
* La Mission du Commandant Lex (Springfield Rifle) : Andre De Toth
* Montana Belle : Allan Dwan
* La Maîtresse de Fer (The Iron Mistress) : Gordon Douglas
* Le Relais de l’or Maudit (Hangman’s Knot) : Roy Hugigns

1953

* Le Tueur du Montana (Gunsmoke) : Nathan Juran
* L'Aventure est à l'Ouest (The Great Sioux Uprising) : Lloyd Bacon
* La Belle Rousse du Wyoming (The Redhead from Wyoming) : Lee Sholem
* Le Gentilhomme de Louisiane (Mississipi Gambler) : Rudolph Maté
* The man Behind the Gun : Felix Feist
* L’Expédition de Fort King (Seminole) : Budd Boetticher
* L’Appât (The Naked Spur) : Anthony Mann
* Hondo : John Farrow
* La Femme qui Faillit être Lynchée (Woman who almost Lynched) : Allan Dwan
* L’Homme des Vallées Perdues (Shane) : George Stevens
* Quand la Poudre parle (Law and Order) : Nathan Juran
* Vaquero (Ride, Vaquero) : John Farrow
* Les Massacreurs du Kansas (The Stranger Wore a Gun) : Andre De Toth
* Le Sorcier du Rio Grande (Arrowhead) : Charles Marquis Warren
* Le Déserteur de Fort Alamo (The Man from the Alamo) : Budd Boetticher
* Moonlighter : Roy Rowland
* La Trahison du Capitaine Porter (Thunder over the Plains) : Andre de Toth
* Bataille sans Merci (Gun Fury) : Raoul Walsh
* La Blonde du Far West (Calamity Jane) : David Butler
* Fort Bravo : John Sturges
* A l’Assaut de Fort Clark (War Arrow) : George Sherman

1954

* La Poursuite dura 7 jours (The Command) : David Butler
* Le Nettoyeur (Destry) : George Marshall
* The Boy from Oklahoma : Michael Curtiz
* La Rivière Sanglante (Drums across the River) : Nathan Juran
* Les Rebelles (Border River) : George Sherman
* Taza, fils de Cochise (Taza, Son of Cochise) : Douglas Sirk
* Le Cavalier Traqué (Riding Shotgun) : André de Toth
* Le Défi des flèches (Arrow in the Dust) : Lesley Selander
* Johnny Guitare (Johnny Guitar) : Nicholas Ray
* La Brigade Héroïque (Saskatchewan) : Raoul Walsh
* Rivière sans Retour (River of no Return) : Otto Preminger
* Bronco Apache (Apache) : Robert Aldrich
* Le Jardin du Diable (Garden of Evil) : Henry Hathaway
* Quatre Etranges Cavaliers (Silver Lode) : Allan Dwan
* La Lance Brisée (Broken Lance) : Edward Dmytryk
* Le Raid (The Raid) : Hugo Fregonese
* Trois heures pour tuer (Three Hours to Kill) : Alfred L. Werker
* Terreur à l’Ouest (The Bounty Hunter) : Andre De Toth
* Tornade (Passion) : Allan Dwan
* L’Aigle Solitaire (Drum Beat) : Delmer Daves
* La Reine de la Prairie (Cattle Queen of Montana) : Allan Dwan
* Track of the Cat : William Wellman
* Vera Cruz : Robert Aldrich
* La Chevauchée avec le Diable (Ride Clear at Diablo) : Jesse Hibbs

1955

* Le Trésor de Pancho Villa (The Treasure of Pancho Villa) : George Sherman
* Davy Crockett roi des Trappeurs (Davy Crockett, King of the Wild Frontier) : Norman Foster
* Le Fleuve de la Dernière Chance (Smoke Signal) : Jerry Hopper
* Le Souffle de la Violence (The Violent Men) : Rudolph Mate
* Dix Hommes à Abattre (Ten Wanted Men) : Bruce Humbertstone
* L’Aventure Fantastique (Many Rivers to Cross) : Roy Rowland
* Je suis un Aventurier (The Far Country) : Anthony Mann
* La Plume Blanche (White Feather) : Robert D. Webb
* L’Homme qui n’a pas d’étoiles (Man without a Star) : King Vidor
* Les Rodeurs de l’aube (Rage at Dwan) : Tim Whelan
* Une Etrangère dans la Ville (Strange Lady in Town) : Mervyn LeRoy
* Cinq Fusils à l’Ouest (Five Guns West) : Roger Corman
* A l'Ombre des Potences (Run for Cover) : Nicholas Ray
* Horizons Lointains (The Far Horizons) : Rudolph Mate
* Les Années Sauvages (The Rawhide Years) : Rudolph Mate
* La Furieuse Chevauchée (Tall Man Riding) : Lesley Selander
* Un Jeu Risqué (Wichita) : Jacques Tourneur
* L’Homme du Kentucky (The Kentuckian) : Burt Lancaster
* L’Homme de la Plaine (The Man from Laramie) : Anthony Mann
* Le Mariage est pour demain (Tennesse’s Partner) : Allan Dwan
* Les Implacables (The Tall Men) : Raoul Walsh
* L’Homme au fusil (Man with a Gun) : Richard Wilson
* La Charge des Tuniques bleues (The Last Frontier) : Anthony Mann
* Ville sans loi (A Lawless Street) : Joseph H. Lewis
* La Rivière de nos amours (The Indian Fighter) : Andre De Toth
* Les Forbans (The Spoilers) : Jesse Hibbs

1956

* L'Homme de San Carlos (Walk the Proud Land) : Jesse Hibbs
* Attaque à l'Aube (The First Texan) : Byron Haskin
* La Prisonnière du Désert (The Searchers) : John Ford
* L’Homme de Nulle Part (Jubal) : Delmer Daves
* Coup de Fouet en retour (Backlash) : John Sturges
* La Loi de la prairie (Tribute to a bad man) : Robert Wise
* La Dernière Chasse (The Last Hunt) : Richard Brooks
* Le Shérif (The Proud Ones) : Robert D. Webb
* L’Or et l’Amour (Great Day in the Morning) : Jacques Tourneur
* Bandido Caballero (Bandido) : Richard Fleischer
* La Première Balle Tue (The Fastest Gun Alive) : Russell Rouse
* Sept Hommes à Abattre (Seven Men from now) : Budd Boetticher
* La Dernière Caravane (The Last Wagon) : Delmer Daves
* Les Piliers du Ciel (Pillars of the Sky) : George Marshall
* Le Cavalier du Crépuscule (Love me Tender) : Robert D. Webb
* Gun the Man Down : Andrew V. McLaglen
* La Loi du Seigneur (Friendly Persuasion) : William Wyler
* Le Roi et Quatre Reines (The King and Four Queens) : Raoul Walsh

1957

* Le Pays de la Haine (Drango) : Hal Bartlett
* Une Arme pour un Lâche (Gun for a Coward) : Abner Biberman
* Terre sans pardon (Three Violent People) : Rudolph Mate
* Les Loups dans la Vallée (The Big Land) : Gordon Douglas
* Le Brigand bien aimé (The True Story of Jesse James) : Nicholas Ray
* Le Fort de la Dernière Chance (The Guns of Fort Petticoat) : George Marshall
* La Chevauchée du Retour (The Ride Back) : Allen H. Miner
* Fureur sur l’Oklahoma (The Oklahoman) : Francis D. Lyon
* Règlements de Comptes à OK Corral (Gunfight at Ok Corral) : John Sturges
* L’Homme de l’Arizona (The Tall T) : Budd Boetticher
* Trooper Hook : Charles Marquis Warren
* Terreur dans la vallée (Gun glory) : Roy Rowland
* Les Survivants du Mont Lointain (Night Passage) : James Neilson
* Trois heures dix pour Yuma (3 :10 to Yuma) : Delmer Daves
* Quarantes Tueurs (Forty Guns) : Samuel Fuller
* Le Jugement des Flèches (Run of the Arrow) : Samuel Fuller
* Du Sang dans le Désert (The Tin Star) : Anthony Mann
* Décision à Sundown (Decision at Sundown) : Budd Boetticher
* Jicop le Proscrit (The Lonely Man) : Henry Levin

1958

* La Journée des Violents (Day of the Badman) : Harry Kelle
* Cow Boy : Delmer Daves
* La Blonde et le Shérif (The Sheriff of Fractured Jaw) : Raoul Walsh
* Libre comme le vent (Saddle the Wind) : Robert Parrish
* Sur la piste des Comanches (Fort Dobbs) : Gordon Douglas
* La Vallée de la Poudre (The Sheepman) : George Marshall
* Le Gaucher (The Left Handed Gun) : Arthur Penn
* Fort Massacre : Joseph M. Newman
* La Fureur des Hommes (From Hell to Texas) : Henry Hathaway
* Le Trésor du Pendu (The Law and Jake Wade) : John Sturges
* Bravados (The Bravados) : Henry King
* Le Salaire de la Violence (Gunman’s Walk) : Phil Karlson
* L’Aventurier du Texas (Buchanan Rides Alone) : Budd Boetticher
* Terreur au Texas (Terror in Texas Town) : Joseph H. Lewis
* L’Etoile Brisée (Ride a Crooked Trail) : Jesse Hibbs
* L’Or du Hollandais (The Badlanders) : Delmer Daves
* Les Grands Espaces (The Big Country) : William Wyler
* L’Homme de l’Ouest (Man of the West) : Anthony Mann
* Duel dans la Sierra (The Last of the Fast Guns) : George Sherman
* Tonka : Lewis R. Forster

1959

* Good Day for a Hanging : Nathan Juran
* Escorte pour l’Oregon (Escort West) : Francis D. Lyon
* Une Balle Signée X (No Name on the Bullet) : Jack Arnold
* La Colline des Potences (The Hanging Tree) : Delmer Daves
* La Chevauchée de la Vengeance (Ride Lonesome) : Budd Boetticher
* Rio Bravo : Howard Hawks
* Ne Tirez pas sur le Bandit (Alias Jesse James) : Norman McLeod
* L’Homme aux Colts d’Or (Warlock) : Edward Dmytryck
* Le Courrier de l’Or (Westbound) : Budd Boetticher
* Fais ta Prière Tom Dooley (The Legend of Tom Dooley) : Ted Post
* Le Bourreau du Nevada (The Hangman) : Michael Curtiz
* Le Shérif aux Mains Rouges (The Gunfight at Dodge City) : Joseph Newman
* Duel dans la Boue (These Thousands Hill) : Richard Fleischer
* Les Cavaliers (The Horse Soldiers) : John Ford
* La Chevauchée des Bannis (Day of the Outlaws) : Andre de Toth
* Le Dernier Train de Gun Hill (Last Train from Gun Hill) : John Sturges
* L’Aventurier du Rio Grande (The Wonderful Country) : Robert Parrish
* Le Géant du grand Nord (Yellowstone Kelly) : Gordon Douglas
* Le Bagarreur Solitaire (The Wild and the Innocent) : Jack Sher
Dans quel état vais-je être à la sortie ?
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