Oui d'ailleurs de ce film je ne me souviens que de ça et d'un côté exotique qui ne m'avait pas déplu.hansolo a écrit :Tu oublies de parler de la chanson titre inoubliable interprétée par Belafonte et en français par John William!Cathy a écrit :Une ile au soleil, Island in the sun (1957) - Robert Rossen
Joan Fontaine (1917-2013)
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Re: Joan Fontaine
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Re: Joan Fontaine
Tellement inoubliable que je n'en ai rien retenu, si peut-être les guimauves habituelles à ce style de film ! Je dois dire que le film ne m'a pas emballée plus que ça ! Seule l'image est belle et le côté documentaire exotique sympathique.hansolo a écrit :Tu oublies de parler de la chanson titre inoubliable interprétée par Belafonte et en français par John William!Cathy a écrit :Une ile au soleil, Island in the sun (1957) - Robert Rossen
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Re: Joan Fontaine
Pour reprendre ton expression, il est clair que si on n'aime pas la guimauve on risque de ne pas être emballé par le film.Cathy a écrit : Tellement inoubliable que je n'en ai rien retenu, si peut-être les guimauves habituelles à ce style de film
Mais il n'y a pas tromperie sur la marchandise!
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Re: Joan Fontaine
D'habitude, j'aime bien ce genre de films, mais là je ne sais pas, je n'ai pas accroché au film, est-ce aussi parce que je l'ai vu en VF (même si c'est une VF d'époque).hansolo a écrit :Pour reprendre ton expression, il est clair que si on n'aime pas la guimauve on risque de ne pas être emballé par le film.Cathy a écrit : Tellement inoubliable que je n'en ai rien retenu, si peut-être les guimauves habituelles à ce style de film
Mais il n'y a pas tromperie sur la marchandise!
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Re: Notez les films naphtas : Août 2010
Jane Eyre de Robert Stevenson (1944)
Cette fameuse adaptation du classique de Charlotte Brontë était à l'origine une production O'Selznick, avant que le producteur se ravise en constatant les trop grandes similitudes avec son succès récent le "Rebecca" de Hitchcock. Il apporte donc le projet déjà "packagé" à la Fox avec effectivement pas mal d'élément de "Rebecca" (sans parler des récits gothique assez proche) comme la présence de Joan Fontaine, du directeur photo Georges Barnes et en plus un drôle de cadeau empoisonné avec le choix de Orson Welles en Edward Rochester. O'Selznick lui avait en effet accordé le titre de co scénariste et producteur en plus du rôle, et alors que la vraie star est pourtant Joan Fontaine (elle sort du succès et la nomination à l'Oscar pour "Rebecca" et obtient la récompense suprême l'année suivante avec "Soupçons") Welles (qui au contraire sort de l'échec de "Citizen Kane" et du charcutage au montage de "la Splendeur des Amberson") est pourtant crédité avant elle au générique.
On peut donc supposer d'une influence bien plus importante de Welles tant il vampirise le film. L'aspect ténébreux et gothique y est en effet bien plus prononcé que dans le roman, qui ne donnait dans cette veine que par intermittences notamment l'enfermement de la jeune Jane dans la chambre rouge et tout ce qui avait trait à Thornfield la demeure de Rochester. C'est tout l'inverse ici où dès l'ouverture sur l'enfance de Jane, les maltraitances de l'héroïne se font ressentir par l'atmosphère pesante et inhospitalière de Gateshead. Les gros plans sur les faciès rendus volontairement inquiétant de Agnès Moorehead (formidable en Tante Reed rôle bref mais puisssant) et de l'infâme bigot Blocklehurst (Henry Daniell parfaitement détestable) sont du pur Welles et renforce l'empathie avec la petite et chétive Jane, qui apparait dès l'ouverture tel que dans le roman : en apparence insignifiante et fragile mais au caractère farouche et indomptable. La tirade haineuse qu'elle lance à sa tante fonctionne d'ailleurs bien mieux dans le film car placé au moment de son départ. Cet aspect sombre est tout aussi puissant dans la pension sordide de Lowood, les options visuelles exprimant toutes la gamme d'émotion de Jane (le désespoir, l'injustice, la haine) par la seule mise en images au servie d'une narration elliptique mais diablement efficace. La courte amitié et la séparation avec Helen Burns (joué par une toute jeune Elizabeth Taylor qui irradie déjà l'écran) est ainsi aussi poignante que dans le livre, tout comme les humiliations et privations de Lowod.
Le côté gothique explose littéralement dans la deuxième partie à Thornfield et la rencontre entre Jane et Rochester. Joan Fontaine est absolument parfaite bien qu'enlaidie volontairement elle garde tout son charme et compense en incarnant idéalement le mélange de timidité et de détermination de Jane Eyre, son allure innocente et ses tenues austère. Orson Welles est fabuleux également en Rochester, pas un canon de beauté mais une présence magnétique et imposante, une voix de stentor pleine d'autorité il EST Rochester. Leur échanges sont aussi réussis et touchants que le livre renforcé par ce sens de l'atmosphère si puissant (la première rencontre dans la brume est un grand moment), le scénario est tellement soigné (c écrit par Stevenson, Aldous Huxley et John Houseman) qu'aucun personnages secondaires n'en pâtit, comme la petite Adèle à la coquetterie enfantine charmante. Belle idée d'accentuer la facette épouvante du récit ("Rebecca" n'est effectivement ps bien loin), le décor est plus médiéval que Victorien, la photo sombre de Georges Barnes semble toujours dissimuler des formes menaçantes dans les ténèbres alors que la campagne anglaise parait mystérieuse et irréelle. Les irruptions du surnaturel ont ainsi une portée décuplée et fabuleuses :la foudre qui frappe l'arbre lors de la demande en mariage, l'agression nocturne. Le score torturé de Bernard Herrmann est au diapason.
On est donc pas loin de l'adaptation quasi parfaite et du grand film jusqu'à la mémorable séquence du mariage (ceux qui ont lu le livre comprendront) mais la dernière partie est inexplicablement expédiée (malgré quelque bonnes idées Jane ne s'enfuyant plus en cachette mais faisant des adieux déchirants à Rochester) et elliptique. Il y avait certainement à élaguer par rapport au livre qui se plaisait à s'attarder longuement mais là entre les contresens par rapport au caractère des personnages (faire retourner Jane démunie chez sa tante...) et les évènements trop rapprochés dans le temps (la séparation et les retrouvailles avec Rochester espacé d'à peine 5 minutes) il y a un petit sentiment de gachis et de baclé dans ces derniers instants. Dommage sans cette conclusion c'était bien supérieur au "Hauts de Hurlevents" de Wyler en transposition des Brontë. 5/6
Cette fameuse adaptation du classique de Charlotte Brontë était à l'origine une production O'Selznick, avant que le producteur se ravise en constatant les trop grandes similitudes avec son succès récent le "Rebecca" de Hitchcock. Il apporte donc le projet déjà "packagé" à la Fox avec effectivement pas mal d'élément de "Rebecca" (sans parler des récits gothique assez proche) comme la présence de Joan Fontaine, du directeur photo Georges Barnes et en plus un drôle de cadeau empoisonné avec le choix de Orson Welles en Edward Rochester. O'Selznick lui avait en effet accordé le titre de co scénariste et producteur en plus du rôle, et alors que la vraie star est pourtant Joan Fontaine (elle sort du succès et la nomination à l'Oscar pour "Rebecca" et obtient la récompense suprême l'année suivante avec "Soupçons") Welles (qui au contraire sort de l'échec de "Citizen Kane" et du charcutage au montage de "la Splendeur des Amberson") est pourtant crédité avant elle au générique.
On peut donc supposer d'une influence bien plus importante de Welles tant il vampirise le film. L'aspect ténébreux et gothique y est en effet bien plus prononcé que dans le roman, qui ne donnait dans cette veine que par intermittences notamment l'enfermement de la jeune Jane dans la chambre rouge et tout ce qui avait trait à Thornfield la demeure de Rochester. C'est tout l'inverse ici où dès l'ouverture sur l'enfance de Jane, les maltraitances de l'héroïne se font ressentir par l'atmosphère pesante et inhospitalière de Gateshead. Les gros plans sur les faciès rendus volontairement inquiétant de Agnès Moorehead (formidable en Tante Reed rôle bref mais puisssant) et de l'infâme bigot Blocklehurst (Henry Daniell parfaitement détestable) sont du pur Welles et renforce l'empathie avec la petite et chétive Jane, qui apparait dès l'ouverture tel que dans le roman : en apparence insignifiante et fragile mais au caractère farouche et indomptable. La tirade haineuse qu'elle lance à sa tante fonctionne d'ailleurs bien mieux dans le film car placé au moment de son départ. Cet aspect sombre est tout aussi puissant dans la pension sordide de Lowood, les options visuelles exprimant toutes la gamme d'émotion de Jane (le désespoir, l'injustice, la haine) par la seule mise en images au servie d'une narration elliptique mais diablement efficace. La courte amitié et la séparation avec Helen Burns (joué par une toute jeune Elizabeth Taylor qui irradie déjà l'écran) est ainsi aussi poignante que dans le livre, tout comme les humiliations et privations de Lowod.
Le côté gothique explose littéralement dans la deuxième partie à Thornfield et la rencontre entre Jane et Rochester. Joan Fontaine est absolument parfaite bien qu'enlaidie volontairement elle garde tout son charme et compense en incarnant idéalement le mélange de timidité et de détermination de Jane Eyre, son allure innocente et ses tenues austère. Orson Welles est fabuleux également en Rochester, pas un canon de beauté mais une présence magnétique et imposante, une voix de stentor pleine d'autorité il EST Rochester. Leur échanges sont aussi réussis et touchants que le livre renforcé par ce sens de l'atmosphère si puissant (la première rencontre dans la brume est un grand moment), le scénario est tellement soigné (c écrit par Stevenson, Aldous Huxley et John Houseman) qu'aucun personnages secondaires n'en pâtit, comme la petite Adèle à la coquetterie enfantine charmante. Belle idée d'accentuer la facette épouvante du récit ("Rebecca" n'est effectivement ps bien loin), le décor est plus médiéval que Victorien, la photo sombre de Georges Barnes semble toujours dissimuler des formes menaçantes dans les ténèbres alors que la campagne anglaise parait mystérieuse et irréelle. Les irruptions du surnaturel ont ainsi une portée décuplée et fabuleuses :la foudre qui frappe l'arbre lors de la demande en mariage, l'agression nocturne. Le score torturé de Bernard Herrmann est au diapason.
On est donc pas loin de l'adaptation quasi parfaite et du grand film jusqu'à la mémorable séquence du mariage (ceux qui ont lu le livre comprendront) mais la dernière partie est inexplicablement expédiée (malgré quelque bonnes idées Jane ne s'enfuyant plus en cachette mais faisant des adieux déchirants à Rochester) et elliptique. Il y avait certainement à élaguer par rapport au livre qui se plaisait à s'attarder longuement mais là entre les contresens par rapport au caractère des personnages (faire retourner Jane démunie chez sa tante...) et les évènements trop rapprochés dans le temps (la séparation et les retrouvailles avec Rochester espacé d'à peine 5 minutes) il y a un petit sentiment de gachis et de baclé dans ces derniers instants. Dommage sans cette conclusion c'était bien supérieur au "Hauts de Hurlevents" de Wyler en transposition des Brontë. 5/6
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Re: Notez les films naphtas : Août 2010
Je partage ton enthousiasme pour Jane Eyre que j'avais élu film du mois, cette année, je ne sais plus si c'est mars ou avril. En tout cas, c'est une magnifique adaptation du roman et il est vrai qu'Orson Welles est extraordinaire dans le rôle de Rochester, il est à la fois inquiétant et séduisant et on comprend aisément pourquoi Jane peut être fasciné par cet homme. Certes il y a des élipses à la fin et toute une partie plus "joyeuse" mais je trouve ce film splendide visuellement. Joan Fontaine est y magnifique, et même enlaidie, elle reste belle !
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Re: Joan Fontaine
Rebecca (1940) - Allfred Hitchcock
Sur la côté d'Azur, un jeune veuf Maxime de Winter rencontre une jeune femme et l'épouse. Rentré dans sa propriété anglaise de Manderley, l'ombre de Rebecca; son épouse décédée ressurgit et devient omniprésente
Le film n'est pas un film à suspense tel qu'on l'imagine mais l'illustration du célèbre roman de Daphné du Maurier, tout repose sur l'ambiance à la fois ensoleillée de la Côte d'Azur et l'ambiance brumeuse et pluvieuse de Manderley, où la vie du couple "s'obscurcit". Certes ce n'est pas un Hitchcock tel qu'on l'imagine, mais on voit tout ce que le réalisateur a pu apporter au traitement de l'histoire, et notamment à Miss Danvers, la gouvernante "amoureuse" de son ancienne maîtresse, la scène où elle fait visiter la chambre de Rebecca est superbe à ce titre, avec le visage de l'actrice qui se transforme devient heureux, joyeux devant cette évocation du bonheur qu'elle avait dans cette pièce. Le suspense est surtout lié à cette personnalité trouble qui n'hésite pas à vouloir que la nouvelle Mrs de Winter se suicide pour ne pas faire d'ombre à sa maîtresse. Les deux scènes majeures sont sans doute d'ailleurs celles qui opposent la toute fragile Mrs de Winter et cette gouvernante. Laurence Olivier est idéal en mari tourmenté, tantôt doux, tantôt colérique, et Joan Fontaine signe une superbe prestation dans l'évolution de Mrs de Winter, au début "petite dinde" timide, puis femme plus affirmée, protectrice. Il y a aussi George Sanders idéal en amant onctueux et puis naturellement Judith Anderson en Miss Danvers, si inquiétante et dont on imagine sans peine l'amour fou pour son ancienne maîtresse. Naturellement il y a ces maquettes un peu trop visibles, comme celle du début "J'ai rêvé que je retournais à Manderley", ces transparences, mais le film n'en reste pas moins un Hitchcock majeur.
Sur la côté d'Azur, un jeune veuf Maxime de Winter rencontre une jeune femme et l'épouse. Rentré dans sa propriété anglaise de Manderley, l'ombre de Rebecca; son épouse décédée ressurgit et devient omniprésente
Le film n'est pas un film à suspense tel qu'on l'imagine mais l'illustration du célèbre roman de Daphné du Maurier, tout repose sur l'ambiance à la fois ensoleillée de la Côte d'Azur et l'ambiance brumeuse et pluvieuse de Manderley, où la vie du couple "s'obscurcit". Certes ce n'est pas un Hitchcock tel qu'on l'imagine, mais on voit tout ce que le réalisateur a pu apporter au traitement de l'histoire, et notamment à Miss Danvers, la gouvernante "amoureuse" de son ancienne maîtresse, la scène où elle fait visiter la chambre de Rebecca est superbe à ce titre, avec le visage de l'actrice qui se transforme devient heureux, joyeux devant cette évocation du bonheur qu'elle avait dans cette pièce. Le suspense est surtout lié à cette personnalité trouble qui n'hésite pas à vouloir que la nouvelle Mrs de Winter se suicide pour ne pas faire d'ombre à sa maîtresse. Les deux scènes majeures sont sans doute d'ailleurs celles qui opposent la toute fragile Mrs de Winter et cette gouvernante. Laurence Olivier est idéal en mari tourmenté, tantôt doux, tantôt colérique, et Joan Fontaine signe une superbe prestation dans l'évolution de Mrs de Winter, au début "petite dinde" timide, puis femme plus affirmée, protectrice. Il y a aussi George Sanders idéal en amant onctueux et puis naturellement Judith Anderson en Miss Danvers, si inquiétante et dont on imagine sans peine l'amour fou pour son ancienne maîtresse. Naturellement il y a ces maquettes un peu trop visibles, comme celle du début "J'ai rêvé que je retournais à Manderley", ces transparences, mais le film n'en reste pas moins un Hitchcock majeur.
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Re: Joan Fontaine
The Constant Nymph (1943, E. Goulding) va-t-il enfin être disponible en DVD ? Il semble que cela devrait arriver bientôt, si j'en crois cet écho:
http://www.nypost.com/p/blogs/movies/af ... RtroTyC6rLIt was announced a couple of months ago "Night Flight'' will be showing at this year's TCM Classic Film Festival in April. I confirmed over the weekend that the TCM fest has also booked another Holy Grail of long-unavailable films, Edmund Goulding's "The Constant Nymph'' (1943).
News that the movie's half-century rights logjam had finally been cleared broke on the Warner Archive Collection's Facebook page, a pretty good tipoff that it, too, will be available on DVD this year. Like "Night Flight,'' "The Constant Nymph'' has never been shown on TV in the United States, and possibly anywhere.
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Re: Joan Fontaine
Music for Madame (1937) - John G. Blystone
Un ténor d'origine italienne veut faire carrière à Hollywood. Il se retrouve mêlé à une histoire vol de collier. Il fait parallèlement la connaissance d'une jeune compositeur qui cherche à faire connaître sa partition à un chef d'orchestre célèbre.
Nous sommes ici dans une des ces innombrables séries B qui ont été tournées à Hollywood, l'histoire n'a rien de véritablement original, on joue sur le comique de l'époque qui ne fait plus vraiment rire le spectateur aujourd'hui mais le film sert à mettre en valeur une jeune actrice de 20 ans, à savoir Joan Fontaine, dans ce rôle d'ingénue, et un ténor italien Nino Martini qui comme beaucoup de ses confrères chanteurs lyriques fut enrôlé par Hollywood pour tenir le rôle d'un chanteur. Le film est donc une petite comédie musicale où sont mises en valeur la voix de Martini dans le fameux Vesti la Giubba de Pagliacci, ou dans des scènes plus légères, notamment cette jolie scène de "rêve éveillé" où il s'imagine en train de chanter à la belle, la chanson titre "Music for Madame". Bref un film sans être enthousiasmant dégage un certain charme sans doute du à la fraicheur de Joan Fontaine qui tournera la même année Damsel in Distress aux côtés de Fred Astaire et au charme de ce ténor à la prestance évidente. Un petit divertissement agréable.
Un ténor d'origine italienne veut faire carrière à Hollywood. Il se retrouve mêlé à une histoire vol de collier. Il fait parallèlement la connaissance d'une jeune compositeur qui cherche à faire connaître sa partition à un chef d'orchestre célèbre.
Nous sommes ici dans une des ces innombrables séries B qui ont été tournées à Hollywood, l'histoire n'a rien de véritablement original, on joue sur le comique de l'époque qui ne fait plus vraiment rire le spectateur aujourd'hui mais le film sert à mettre en valeur une jeune actrice de 20 ans, à savoir Joan Fontaine, dans ce rôle d'ingénue, et un ténor italien Nino Martini qui comme beaucoup de ses confrères chanteurs lyriques fut enrôlé par Hollywood pour tenir le rôle d'un chanteur. Le film est donc une petite comédie musicale où sont mises en valeur la voix de Martini dans le fameux Vesti la Giubba de Pagliacci, ou dans des scènes plus légères, notamment cette jolie scène de "rêve éveillé" où il s'imagine en train de chanter à la belle, la chanson titre "Music for Madame". Bref un film sans être enthousiasmant dégage un certain charme sans doute du à la fraicheur de Joan Fontaine qui tournera la même année Damsel in Distress aux côtés de Fred Astaire et au charme de ce ténor à la prestance évidente. Un petit divertissement agréable.
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Re: Joan Fontaine
This Above all - Anatole Litvak (1942)
Prudence Cathaway, jeune aristocrate anglaise, choque sa famille en s'enrôlant comme infirmière dans la WAAF (Women's Auxiliary Air Force). Elle devient amie avec Violet Worthing, qui va lui présenter un jeune homme d’origine modeste, Clive Briggs dont elle va tomber amoureuse. Ce dernier semble cacher un secret que la jeune femme va finir par découvrir...
Sur fond de seconde guerre mondiale, Anatole Litvak nous propose un film de propagande mais surtout une très belle histoire d'amour. Face à la caméra, le couple Tyrone Power et Joan Fontaine est tout simplement le couple idéal vue l'alchimie entre les 2 interprètes. Si l'acteur est tout à fait crédible en militaire canadien, désabusé par l'horreur du conflit et par la reconnaissance que peuvent en tirer certains haut-placés, j'ai été touchée et bouleversée par le personnage de Joan Fontaine. L'actrice y est superbe, douce, poignante et trouve ici un rôle qui démontre un talent qui n'a pas à rougir de celui de sa soeur aînée. Joan Fontaine sait se montrer juste et émouvante dans les nombreuses scènes où son personnage doit faire face aux difficultés liées au contexte de la guerre et à l'amour qu'elle porte à cet homme. Au fur et à mesure que l'histoire d'amour se développe, le personnage de Clive Briggs se montre de plus en plus distant et tourmenté allant même jusqu'à quitter la jeune femme afin de la protéger des risques qu'elle encourt...
Prudence Cathaway, jeune aristocrate anglaise, choque sa famille en s'enrôlant comme infirmière dans la WAAF (Women's Auxiliary Air Force). Elle devient amie avec Violet Worthing, qui va lui présenter un jeune homme d’origine modeste, Clive Briggs dont elle va tomber amoureuse. Ce dernier semble cacher un secret que la jeune femme va finir par découvrir...
Sur fond de seconde guerre mondiale, Anatole Litvak nous propose un film de propagande mais surtout une très belle histoire d'amour. Face à la caméra, le couple Tyrone Power et Joan Fontaine est tout simplement le couple idéal vue l'alchimie entre les 2 interprètes. Si l'acteur est tout à fait crédible en militaire canadien, désabusé par l'horreur du conflit et par la reconnaissance que peuvent en tirer certains haut-placés, j'ai été touchée et bouleversée par le personnage de Joan Fontaine. L'actrice y est superbe, douce, poignante et trouve ici un rôle qui démontre un talent qui n'a pas à rougir de celui de sa soeur aînée. Joan Fontaine sait se montrer juste et émouvante dans les nombreuses scènes où son personnage doit faire face aux difficultés liées au contexte de la guerre et à l'amour qu'elle porte à cet homme. Au fur et à mesure que l'histoire d'amour se développe, le personnage de Clive Briggs se montre de plus en plus distant et tourmenté allant même jusqu'à quitter la jeune femme afin de la protéger des risques qu'elle encourt...
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Re: Joan Fontaine
C'est la fête dans les salles de Ciné à Clermont en ce moment !
Je vais voir cet après midi ce film 100% approuvé par Jack Carter avec la belle Joan Fontaine et Burt Lancaster :
Je vais voir cet après midi ce film 100% approuvé par Jack Carter avec la belle Joan Fontaine et Burt Lancaster :
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Re: Joan Fontaine
Le chanceux J'espère que tu donneras ton avis
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Re: Joan Fontaine
feb a écrit :Le chanceux J'espère que tu donneras ton avis
+1
Je n'avais jamais entendu parler du film, mais déjà l'affiche fait terriblement envie!!
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Re: Joan Fontaine
daniel gregg a écrit :C'est la fête dans les salles de Ciné à Clermont en ce moment !
Je vais voir cet après midi ce film 100% approuvé par Jack Carter avec la belle Joan Fontaine et Burt Lancaster :
C'est dans ces moments-là que je regrette d'avoir quitté Clermont où l'activité cinéphilique y est souvent très dynamique.
Ce film à l'air excellent. De même que le Fischer qui passe dans quelques temps .
Bonne toile aux Ambiances daniel gregg !
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Re: Joan Fontaine
Voici le programme complet de l'Intégrale Joan Fontaine, en octobre sur TCM. Pour ceux qui reçoivent TCM HD : "Lettre d'une inconnue", version restaurée en HD native, exclusivité mondiale !