Premake/Remake

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Répondre
Avatar de l’utilisateur
Cathy
Producteur Exécutif
Messages : 7321
Inscription : 10 août 04, 13:48
Contact :

Re: Premake/Remake

Message par Cathy »

Il y a aussi eu une adaptation musicale de Shop Around the Corner avec Judy Garland intitulé "In the good old summertime".
someone1600
Euphémiste
Messages : 8853
Inscription : 14 avr. 05, 20:28
Localisation : Québec

Re: Premake/Remake

Message par someone1600 »

J'allais dire la meme chose... plutot bon celui-la d'ailleurs, mais on n'atteint jamais l'original.
Avatar de l’utilisateur
Cathy
Producteur Exécutif
Messages : 7321
Inscription : 10 août 04, 13:48
Contact :

Re: Premake/Remake

Message par Cathy »

Le Chien des Baskerville - The Hound of the Baskervilles (1939 et 1959) - Sidney Landfield et Terence Fisher

ImageImage

En Ecosse, les Baskerville meurent tous dans des circonstances mystérieuses. Le dernier de la lignée est protégé par Sherlock Holmes et le Dr Watson

Le Chien des Baskerville, célèbre histoire de Sherlock Holmes a fait l'effet de 24 adaptations, peut-on réellement parler de remake peut-être pas, mais ce sont deux adaptations proches du roman. Alors évidemment si la production de 1939 est en NB, celle de 1959 est en couleurs et due aux studios Hammer. L'ambiance de la lande mystérieuse est sans doute un peu plus angoissante car plus gothique du fait du noir et blanc. Le traitement de l'histoire est par contre différent
Spoiler (cliquez pour afficher)
Sir Henry ne meurt pas dans la première version contrairement à la seconde où la malédiction de Baskerville est totalement accomplie même si Sherlock Holmes trouve le meurtrier. Dans la première version la soeur de Stapleton n'est aucunement complice de son frère, sans doute fallait-il une véritable histoire d'amour, alors que dans la seconde version la soeur est une véritable allumeuse complice.
Dans la première version Stapleton et sa soeur semble issue de la bourgeoisie et ne sont pas les métayers et sa soeur du second. Il y a aussi tout une galerie de personnages secondaires dans la première version, comme le vieux monsieur qui fait des procès pour tout et n'importe quoi, le docteur et sa femme qui aime le spiritisme. Le traitement du chien ne nécessite aucun effet spécial dans le premier film
Spoiler (cliquez pour afficher)
pas de masque pour le rendre monstrueux
. Il y a beaucoup plus d'explications du crime dans la seconde version que dans la première, même si les éléments importants de travestissement, de ruines, de landes sont maintenus dans les deux films. Basil Rathbone et Peter Cushing semblent deux incarnations très proches du célèbre détective et assez semblables, Nigel Bruce apporte sa bonhommie au Dr Watson, par contre le traitement de Sir Henry est radicalement différent, dans la première version, Henry est un jeune homme bien portant, alors que dans la seconde version on a ajouté une maladie du coeur au dernier descendant. Richard Green et Christopher Lee apportent respectivement leur charme juvéniel ou leur élégance naturelle au rôle. Les deux versions sont aussi angoissantes, John Carradine complète le casting du premier film et par son physique inquiétant est parfait dans ce rôle de serviteur ambigu. Deux très bonnes versions dans tous les cas, même si finalement l'histoire est quand même très différente, même si le coupable et les éléments qui mènent à sa désignation sont assez semblables.
A noter que la copie de 1939 est quand même très abimée, même si le DVD propose une version visible du film !
Avatar de l’utilisateur
Ann Harding
Régisseur
Messages : 3144
Inscription : 7 juin 06, 10:46
Localisation : Paname
Contact :

Re: Premake/Remake

Message par Ann Harding »

Image

Madame X (1929, Lionel Barrymore) avec Ruth Chatterton et Lewis Stone et Madame X (1937, Sam Wood) avec Gladys George et Warren Williams

Jacqueline Floriot a déserté son foyer pour suivre son amant. De retour, son mari la rejette et l'empêche de revoir son enfant. Puis, c'est une lente descente aux enfers...

La pièce française d'Alexandre Bisson a donné lieu à de multiples versions au cinéma. Ce mélo tire-larmes est cependant extrêmement poussiéreux et daté. La femme marquée du titre se débat dans des situations incroyablement stéréotypées avec des ficelles surdimensionnées. La version de 1929 avec Ruth Chatterton semble être un petit manuel de tout ce qu'il ne faut pas faire au cinéma parlant. Il faut dire que la mise en scène de Lionel Barrymore est assez calamiteuse. Ruth Chatterton, une grande actrice de Broadway, semble jouer pour les derniers rangs d'un immense théâtre de Broadway. Elle ne nous épargnera aucune larme, mouvement de bras et le tout avec un ton déclamatoire totalement décalé. Le statisme total de la caméra est en plus rédibitoire. Pourtant en 1929, il y avait déjà de très jolis films avec des travellings et une interprétation autrement plus naturelle. Je ne citerais que Sunny Side Up (1929, D. Butler) ou Applause (1929, R. Mamoulian). Lorsque la MGM remet le film sur le métier en 1937, la technique a certes fait des progrès, mais la censure, elle, est plus présente. Donc il n'est pas question de suggérer que Madame X est une femme adultère. On en fait donc le témoin d'un meurtre dont elle risque d'être accusée. Gladys George joue le rôle avec plus de retenue. Mais, la trame reste la même : cette histoire est vraiment usée jusqu'à la corde. Et le final grandiloquent, où Jacqueline, devenue une épave, est défendue aux assises par son propre fils devenu avocat, atteint des somments dans le kitsch involontaire. D'ailleurs cette histoire qui se veut pro-féministe (en défendant la femme adultère) se révèle finalement un sommet du machisme. La bonne société est sauve et son ex-époux, froid et odieux, reste en place. Les deux films souffrent d'une direction d'acteurs hautement déficiante. Même les seconds rôles surjouent atrocement leurs personnages. Finalement, il faudrait peut être regarder ces films avec un regard décalé, comme des objets historiques qui montrent une époque révolue...
riqueuniee
Producteur
Messages : 9706
Inscription : 15 oct. 10, 21:58

Re: Premake/Remake

Message par riqueuniee »

Cathy a écrit :Il y a aussi eu une adaptation musicale de Shop Around the Corner avec Judy Garland intitulé "In the good old summertime".
Ah bon ? J'ignorais l'existence de ce film. A noter que le Nora Ephron avec l'opposition petite boutique/chaine de librairies, s'éloigne quand même du thème original, où les deux héros étaient employés de la même boutique.
Le film de Lubitsch est une adaptation (sans doute assez fidèle) d'une pièce hongroise, qui a été jouée il n'y a pas si longtemps à Paris.
Avatar de l’utilisateur
Cathy
Producteur Exécutif
Messages : 7321
Inscription : 10 août 04, 13:48
Contact :

Re: Premake/Remake

Message par Cathy »

A noter qu'il y a un remake du mélo flamboyant de Madame X avec Lana Turner dans le rôle titre

Je reposte ici ce que j'avais écrit, il y a presque trois ans en visionnant le film
Madame X - Daniel Lowell Rich, 1966

La femme d'un politicien dont la carrière est en construction est malencontreusement mêlée à la mort accidentelle de son "amant". Pour ne pas ruiner la carrière de son fils, la mère de son mari ordonne à la femme de disparaître à tout jamais, abandonnant son mari et son fils .

Une des dernières apparitions de Lana Turner dans un film. Nous sommes ici dans un bon gros mélo, comme seul sait nous les offrir Hollywood, tout y est, le luxe, la politique, la mort, l'alcool, la rédemption, le meurtre, le procès, etc. Certes ce n'est pas un grand film, mais Lana Turner peut s'offrir un grand numéro d'actrice en interprétant cette femme du monde qui devient alcoolique, prostituée, addicte à l'absinthe, et sombrant dans les bas fonds. La fin est conventionnelle à souhait, mais le film se laisse voir sans déplaisir. John Forsythe, Constance Bennett, et Riccardo Montalban en véritable latin lover complètent le casting de ce film
feb
I want to be alone with Garbo
Messages : 8964
Inscription : 4 nov. 10, 07:47
Localisation : San Galgano

Re: Premake/Remake

Message par feb »

Merci Cathy d'avoir posté ton avis sur cette version, je cherchais justement à savoir ce qu'il valait :wink:
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99625
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Premake/Remake

Message par Jeremy Fox »

riqueuniee a écrit :
Cathy a écrit :Il y a aussi eu une adaptation musicale de Shop Around the Corner avec Judy Garland intitulé "In the good old summertime".
Ah bon ? J'ignorais l'existence de ce film. .
Il existe d'ailleurs en DVD Warner aux USA avec stf et possibilité de le lire sur lecteur zone 2

Image
Lord Henry
A mes délires
Messages : 9466
Inscription : 3 janv. 04, 01:49
Localisation : 17 Paseo Verde

Re: Premake/Remake

Message par Lord Henry »

Cathy a écrit :A noter qu'il y a un remake du mélo flamboyant de Madame X avec Lana Turner dans le rôle titre
Il en existe aussi une adaptation télévisée avec la formidable Tuesday Weld.
Image
francesco
Accessoiriste
Messages : 1631
Inscription : 28 juin 06, 15:39
Localisation : Paris depuis quelques temps déjà !
Contact :

Re: Premake/Remake

Message par francesco »

A propos de Madame X je ne connais pas le remake télévisuel (avec également Eleanor Parker).

La première version est intéressante, si on la compare avec d'autres mélodrames classiques sur la trame de la mère sacrificielle (c'est un thème très souvent utilisé dans ce registre). Chatterton joue avec beaucoup de dureté son personnage, une certaine sécheresse même (toute question de technique de jeu mise à part) qui n'est pas sans rappeler ce qu'elle fait dans Frisco Jenny, un film qui reprend un canevas similaire et se termine également par un procès dans lequel le fils perdu est, sans le savoir, partie prenante. C'est assez différent par exemple de ce que pouvait donner Helen Hayes dans La Faute de Madelon Claudet où l'actrice, fille mère séparée de son enfant, donne toujours l'impression d'être un jouet innocent du destin. Le film de Barrymore m'avait plutôt plu à certains moments, en particulier avec cette entrée in media res asses surprenante. La femme adultère est déjà partie au début du film, rien ne sera fait, à part un rapide échange entre le mari et un ami, pour la justifier (alors que dans version de 66 le spectateur a droit à un début de film très explicatif), le spectateur doit accepter cette donnée et s'attacher (ou non) au personnage, en dépit de sa conduite considérée par la société comme amorale.

Je n'ai pas vu la version de Sam Wood (mais je l'ai dans mes cartons !) : à l'époque la critique s'était enthousiasmée pour Gladys George qui n'avait curieusement pas été nommée aux oscars (peut-être parce qu'elle l'avait été l'année précédente dans un autre rôle du même type, avec en plus une composante "pute au grand coeur" assez marquée : Valiant is the word for Carrie).

La version de 1966, malgré ses maniérismes télévisuels un peu agaçants (les fondus noirs), est une des dernières grandes oeuvres du genre et offre certainement un de ses plus beaux rôles à Lana Turner (elle est sensationnelle dans la scène du procès) et une participation particulièrement réjouissante de Constance Bennett, avec en plus toutes les qualités des productions de Ross Hunter (musique, costumes, résidences de luxe, kilos de neige, voyages en Europe ...). Un exemple intéressant de remake surpassant largement sa source, malgré la relative simplicité de sa grammaire visuelle. C'était un projet de Sirk qui s'est dit qu'il fallait laisser la place à un autre cinéma mais a longtemps joué avec l'idée de faire ce film. Cela dit Turner est nettement meilleure dans Madame X que dans Le Mirage de la vie, peut-être parce que Sirk estimait qu'on ne pouvait rien faire d'elle, dramatiquement parlant.
Dernière modification par francesco le 5 mars 11, 17:03, modifié 1 fois.
Spoiler (cliquez pour afficher)
June Allyson
Mary Astor
Carroll Baker
Leslie Caron
Joan Collins
Joan Crawford
Bette Davis
Doris Day
Irene Dunne
Edwige Feuillère
Greer Garson
Betty Grable
Gloria Grahame
Susan Hayward
Miriam Hopkins
Betty Hutton
Jennifer Jones
Zarah Leander
Gina Lollobrigida
Jeanette MacDonald
Anna Magnani
Jayne Mansfield
Sara Montiel
Maria Montez
Merle Oberon
Anna Neagle
Lilli Palmer
Eleanor Parker
Rosalind Russell
Lizabeth Scott
Norma Shearer
Lana Turner
Jane Wyman
Loretta Young
francesco
Accessoiriste
Messages : 1631
Inscription : 28 juin 06, 15:39
Localisation : Paris depuis quelques temps déjà !
Contact :

Re: Premake/Remake

Message par francesco »

Grâce au résumé d'Ann Harding je constate que ce qui avait perdu dans la version 1937 (l'adultère) a été retrouvé dans la version 1966 ... avec EN PLUS un meurtre (enfin un accident ... bref ...)
Spoiler (cliquez pour afficher)
June Allyson
Mary Astor
Carroll Baker
Leslie Caron
Joan Collins
Joan Crawford
Bette Davis
Doris Day
Irene Dunne
Edwige Feuillère
Greer Garson
Betty Grable
Gloria Grahame
Susan Hayward
Miriam Hopkins
Betty Hutton
Jennifer Jones
Zarah Leander
Gina Lollobrigida
Jeanette MacDonald
Anna Magnani
Jayne Mansfield
Sara Montiel
Maria Montez
Merle Oberon
Anna Neagle
Lilli Palmer
Eleanor Parker
Rosalind Russell
Lizabeth Scott
Norma Shearer
Lana Turner
Jane Wyman
Loretta Young
Avatar de l’utilisateur
Ann Harding
Régisseur
Messages : 3144
Inscription : 7 juin 06, 10:46
Localisation : Paname
Contact :

Re: Premake/Remake

Message par Ann Harding »

Je te trouve très indulgent avec Chatterton dans Madame X. On sent qu'elle fait du cinéma depuis peu et elle ne sait pas encore jouer face à la caméra. Elle est effectivement bien meilleure dans Frisco Jenny et encore meilleure dans Dodsworth. Le 'surjeu' de tous les acteurs dans le film devient presque réjouissant et kitsch! :mrgreen: Ca me rappelle une interview d'un acteur qui disait que ce type de mélo doit être surjoué parce que c'est du 'hokum'.
someone1600
Euphémiste
Messages : 8853
Inscription : 14 avr. 05, 20:28
Localisation : Québec

Re: Premake/Remake

Message par someone1600 »

Jeremy Fox a écrit :
riqueuniee a écrit : Ah bon ? J'ignorais l'existence de ce film. .
Il existe d'ailleurs en DVD Warner aux USA avec stf et possibilité de le lire sur lecteur zone 2

Image
Pas désagréable d'ailleurs... ca n'arrive pas a la cheville de Shop arount the corner, mais j'ai bien apprécié le film quand meme personnelement. :wink:
Avatar de l’utilisateur
Cathy
Producteur Exécutif
Messages : 7321
Inscription : 10 août 04, 13:48
Contact :

Re: Premake/Remake

Message par Cathy »

Plus on est de fous, The more, the merrier (1943) - Georges Stevens

Image

A Washington durant la seconde guerre mondiale, une jeune femme loue une chambre chez elle. Elle y héberge Dingle qui va jouer les Cupidon et transformer la vie de Miss Milligan.


George Stevens réalise ici une charmante petite screwball Nous. sommes en temps de guerre, et le film nous montre le patriotisme des américaines restées au pays, qui travaillent à l'usine, sifflent les garçons, sortent en boite ensemble ou qui comme l’héroïne loue leur appartement pour contribuer à l'effort de guerre. Mais si le film surfe sur le patriotisme, il n'est aucunement militantiste, la guerre ne sert que de prétexte aux réunions des protagonistes. Nous sommes encore dans la screwball type avec ces personnages que tout opposent et qui se retrouvent confrontés. La comédie fonctionne à merveille, il faut dire que la distribution réunit quand même Charles Coburn, à la bonhommie un peu "perverse" qui lui permet de camper ce Cupidon, sans gêne, Joel McCrea à la fois drôle et touchant et naturellement Jean Arthur pleine de piquant et de gouaille. Le film paraît certes convenu, mais il fonctionne totalement. Charles Walters en réalisera un remake 23 ans plus tard, et placera son histoire aux JO de Tokyo.
Contrairement à la première version où chaque acteur du trio a une forte personnalité, la seconde tournera essentiellement autour de Cary Grant. Le personnage de la jeune femme est plus "victime" des évènements dans le remake, alors qu'elle est plus délibérément actrice dans le premier, et surtout le troisième larron paraît bien fade par rapport à Joel McCrea. Son duo avec Charles Coburn fonctionne beaucoup mieux que le duo Cary Grant /Jim Hutton où le second est totalement éclipsé par la verve du premier. On retrouve certains moments clés, comme la course du matin et l'épisode du pantalon, mais celui-ci est moins long dans le premier, plus léger, nous avons un festival Cary Grant, alors que dans le premier les deux personnages sont traités à part égale. Il y a aussi cette complicité entre Dingle et Carter, qui est beaucoup moins forte dans le second. Par contre dans le second, il y a le charme de ces deux enfants japonais qui sont témoins des agissements de Cary Grant, alors qu'ici tout se passe "hors champ", comme la dernière scène.

======================================
Je reposte ici le commentaire que j'avais fait sur Walk don't run avant de connaître The more, the merrier.

Rien ne sert de courir, Walk don't run (1966)

Image

A Tokyo, au moment des Jeux Olympiques de 1964, un sir anglais arrive pour un voyage d'affaires deux jours trop tôt, et ne trouve pas de chambre. Il finit par trouver une colocation chez une jeune anglaise. Il est bientôt rejoint par un athlète américain. L'anglais ne tarde pas à voir les sentiments qui semblent naître entre les jeunes gens et fait tout pour les réunir.

Charles Walters réalise ici une de ses comédies charmantes dont il a le secret et qui lorgne par moment du côté des screwball, de par les réparties et les situations incongrues, comme la scène du lait, du pantalon et les pérégrinations de Cary Grant dont c'est d'ailleurs ici le dernier film. Il y a aussi ces sous-entendus sexuels très clairs sur le fait que la jeune femme "couche" ou pas même si chaque fois que les raisons sont données, l'appareil à broyer le café fasse du bruit et masquent les paroles échangées entre les deux colocataires. Le casting du film est excellent notamment Cary Grant qui retrouve certes le genre de rôle dans lequel il excelle, mais est plein de charme et de séduction en Cupidon âgé, il y a aussi Samantha Eggar au charme indéniable et Jim Hutton en athlète, célibataire convaincu qui ne va pas le rester. Le film est plein de situations cocasses, drôles. Il permet aussi de découvrir Tokyo et ses petites ruelles où le film a été tourné. Certes, il y a bien quelques incongruités dans l'épreuve finale d'athlétisme, mais peu importe, le film est drôle, charmant, et est une très agréable découverte.
Federico
Producteur
Messages : 9462
Inscription : 9 mai 09, 12:14
Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac

Re: Premake/Remake

Message par Federico »

Cathy a écrit : Rien ne sert de courir, Walk don't run (1966)
Je n'ai pas le souvenir d'un film terrible mais bon, un tel trio peut donner un p'tit goût de rev'nez-y à l'occasion.
Il me semble que la photo était assez sympa avec des couleurs à la Kodachrome bien pétantes.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Répondre