John Huston (1906-1987)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Max Schreck
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Message par Max Schreck »

Beat the devil (Plus fort que le diable), John Huston, 1953

Un film franchement étonnant, amusant dans sa façon d'emprunter systématiquement des chemins de traverse pour raconter son histoire. Une belle bande de comédiens aux caractères bien trempés, forcés de cohabiter pendant tout le film, d'un port de pêche italien un peu minable à la côte africaine, en passant par une traversée loufoque de la Méditerranée. Dialogues savoureux signés Huston et Truman Capote, situations à la limite du surréalisme. Jennifer Jones en particulier est bien marrante dans le rôle d'une femme fantasque débordante d'imagination.
On passe un excellent moment.
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cinephage
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Message par cinephage »

Max Schreck a écrit :Beat the devil (Plus fort que le diable), John Huston, 1953
On passe un excellent moment.
Ca fait effectivement envie. Tu l'as vu en dvd ? Il existe en zone 2 ??
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Jack Sullivan
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Message par Jack Sullivan »

cinephage a écrit :
Max Schreck a écrit :Beat the devil (Plus fort que le diable), John Huston, 1953
On passe un excellent moment.
Ca fait effectivement envie. Tu l'as vu en dvd ? Il existe en zone 2 ??
Oh oui, et de mauvaise qualité (ghosting, définition minable, copie sale, j'en passe).

http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/B ... 43-0780912

J'observe la mention "édition remasterisée"... ouais ben si c'est la même que celle que j'ai (ce qui est probable), c'est une remasterisation à la Bach Film! :x

EDIT: je confirme néanmoins que le film, joyeusement bordélique, m'a fait passer un bon moment.
Max Schreck
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Message par Max Schreck »

C'était un enregistrement du cinéma de minuit. La copie était vraiment excellente et ça s'achevait sur un carton "Carlton". Peut-être qu'il existe une édition restaurée UK ?
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Max Schreck
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Message par Max Schreck »

Reflections in a golden eye (Reflets dans un oeil d'or), John Huston, 1967
Film que j'ai envie de qualifier de courageux, à la fois par le choix du sujet, l'implication de ses interprètes et par la cohérence de sa mise en scène. Liz Taylor et Marlon Brando ont accepté d'incarner des personnages qui n'ont rien de sympathique. Taylor est une femme superficielle, bavarde et finalement égoïste. Brando un homme mutique, hypocrite et lâche. Julie Harris est également formidable, et il est plaisant de voir à l'oeuvre un tout jeune Robert Forster. Quant à la mise en scène de Huston elle emballe cet étrange objet filmique sans concession, implacable, toute en distance mesurée mais sans fausse pudeur, sans jamais surligner quoi que ce soit, et qui semble devoir davantage au cinéma européen qu'au cinéma hollywoodien. On entre ainsi dans un monde intriguant, pesant dès l'ouverture, avec ce carton introductif qui laisse déjà planer l'ombre de la mort. Et le final parvient encore à surprendre ; je crois que je n'oublierai pas de sitôt l'incroyable mouvement de caméra sur lequel se clôt ce film, véritablement unique.
-Kaonashi Yupa- a écrit :J'adore ce film. Vu deux fois au ciné (dans la magnifique copie dorée ressortie il y a peu), à chaque fois j'ai été pris et surpris par la mise en scène, les acteurs, l'originalité du film dans son ensemble.
Comme tu le dis le dernier plan et son mouvement implacable reste très très longtemps en mémoire. Je retiens aussi, parmi énormément de choses marquantes dans ce film, Brando fouettant le cheval, avec son geste accompagné par des mouvements brusques de caméra et le soleil qui apparait par intermittence entre les branches, puis les gifles de Taylor à Brando, qui en sont un peu la réponse.

The Kremlin letter (La Lettre du Kremlin), John Huston, 1970
Grosse claque. Je ne sais pas pourquoi mais je m'attendais à un film d'espionnage jouant plutôt la carte du divertissement décontracté (je devais vraisemblablement confondre). Or il s'agit d'un film totalement dénué d'humour et franchement glaçant dans sa peinture sans idéalisme ni manichéisme du monde des agents secrets. Scénario excellentissime qui mêle parfaitement l'intime et l'aventure, casting aux petits oignons (avec notamment le couple Bergmanien Max Von Sydow/Bibi Andersson, sans oublier l'inénarrable apparition de George Sanders en travesti), et des tas d'idées de mise en scène. Intrigue touffue, suspense magnifiquement géré. Du grand art.
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Nestor Almendros
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Message par Nestor Almendros »

FREUD, PASSIONS SECRETES de John Huston (Arte)

Un biopic intéressant décrivant comment Freud mettra sur pied ses théories. Il suit le cas d'une patiente, et accessoirement son propre cas également, victime de traumas. A la manière d'une enquête, presque policière si l'ambiance n'était pas un peu glauque et inquiétante, il va essayer de la guérir.

Cela peut rebuter, j'ai trouvé pour ma part que c'était assez passionnant. Montgomery Clift, déjà très abimé physiquement, campe un Freud explorateur, tatonnant, songeur.

Master un peu flou mais au bon format (ce qui n'était pas le cas je crois au Cinéma de Minuit il y a déjà quelques années).
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Profondo Rosso
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Message par Profondo Rosso »

Reflet dans un oeil d'or de John Huston
Une ambiance lourde et ambigue dans un camp militaire avec au programme adultère, voyeurisme, perversion et homosexualité latente. Comment ce film a t il bien pu echapper au foudre de la censure ? Le tout est n'est absolument pas suggeré mais abordé frontalement le perso de Marlon Brando (bien torturé, rigide et névrosé) revelant dans un dialogue saisissant comme il regrette la compagnie de jeunes hommes avant qu'il ne soit un officier. Elizabeth Taylor en femme adultere odieuse est parfaitement detestable aussi, excellente comme souvent. La fin est particulierement brutale et innatendue, un excellent Huston. 5/6
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Message par Judyline »

spideroman59 a écrit :
Key Largo, John Huston, 1948
J'ai emprunté le film sans savoir de quoi ça pouvait parler, en me basant sur l'affiche "Bogart-Bacall-Robinson-Huston" et j'ai bien fait. J'ai eu l'impression que c'était un film à l'intrigue thriller typique, bien menée, sans audace scenaristique exceptionnelle,mais portée par le savoir faire et le prestige de l'équipe, et je me suis totalement plongé dans l'histoire de cet hôtel occupé par un gangster sur le retour. Les acteurs aux visages tourmentés, usés, sont de formidables incarnations, Robinson quand il fait les cent pas, effrayé par le cyclone, Claire Trevor quand elle chante... Je n'ai pas vu toute la filmo de Bogart (enfin maintenant j'ai vu tous les Bogart-Bacall!) mais c'est certainement dans ce film que je lui ai vu les plus belles expressions,peut-être grâce à l'éclairage qui est pour beaucoup dans l'ambiance, que j'ai ressenti l'épaisseur de mythe qu'on peut lui prêter. 15/20
Je suis plus ou moins d'accord avec ton avis sur ce film (même si dans la filmo Bogart-Bacall je préfère cependant les 3 autres). Un film à l'ambiance électrique et 'orageuse', interprétée de façon magistrale par une kyrielle d'acteurs formidables, dont (comme tu le dis) le mythe Bogart (qui fait partie de mes 5 acteurs-fétiches avec Gene Kelly, Judy Garland, Marilyn Monroe et Audrey Hepburn)
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Sybille
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Message par Sybille »

La nuit de l'iguane
John Huston (1964) :

Une atmosphère exotique à souhait : le Mexique donc très beaux paysages à la végétation luxuriante, des acteurs au meilleur de leur forme, tout cela pour une histoire qui, s'il elle n'est pas des plus palpitantes dans le sens où elle reste plutôt convenue, a le mérite d'être suffisamment intéressante du début à la fin. L'influence théâtrale à l'origine du film (Tennessee Williams) se fait largement sentir, on trouve ainsi une pléthore de longues phrases sentencieuses sur notre rapport à la vie, aux autres, et qui demanderont un peu plus d'attention de ma part lors d'un second visionnage, parce que ça m'a un peu déroutée (j'ai compris que la VOSTF ça pouvait être pénible :mrgreen: ). Mais c'est également un film sensuel, grâce à certains de ses interprètes (la jeune Sue Lyon en tête), ou à cause de ses conditions climatiques : la pluie torrentielle, le soleil brûlant. La sensation, le toucher détient une place essentielle : la danse de Charlotte sur la plage, lorsque Shannon marche pieds nus sur des éclats de verre... Ce mélange "mental" et "physique" contribue ainsi à créer ce film particulier, plaisant à plusieurs niveaux. "La nuit de l'iguane" m'a donc clairement séduite, je ne saurais vraiment expliquer pourquoi. Cela tient en majorité au charme des comédiens, avec Richard Burton très séduisant (je l'avais vu dans Cléopâtre mais je me rappelle plus du film), Ava Gardner très convaincante, et Deborah Kerr n'est pas en reste non plus. Sans oublier la mer et le soleil du Mexique, qui donnent envie d'aller y passer ses prochaines vacances. :D En résumé, une seconde vision s'impose rapidement pour être à même d'apprécier totalement ce film qui me plaît déjà beaucoup. 8/10
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Message par frédéric »

Sybille a écrit :La nuit de l'iguane
John Huston (1964) :

Une atmosphère exotique à souhait : le Mexique donc très beaux paysages à la végétation luxuriante, des acteurs au meilleur de leur forme, tout cela pour une histoire qui, s'il elle n'est pas des plus palpitantes dans le sens où elle reste plutôt convenue, a le mérite d'être suffisamment intéressante du début à la fin. L'influence théâtrale à l'origine du film (Tennessee Williams) se fait largement sentir, on trouve ainsi une pléthore de longues phrases sentencieuses sur notre rapport à la vie, aux autres, et qui demanderont un peu plus d'attention de ma part lors d'un second visionnage, parce que ça m'a un peu déroutée (j'ai compris que la VOSTF ça pouvait être pénible :mrgreen: ). Mais c'est également un film sensuel, grâce à certains de ses interprètes (la jeune Sue Lyon en tête), ou à cause de ses conditions climatiques : la pluie torrentielle, le soleil brûlant. La sensation, le toucher détient une place essentielle : la danse de Charlotte sur la plage, lorsque Shannon marche pieds nus sur des éclats de verre... Ce mélange "mental" et "physique" contribue ainsi à créer ce film particulier, plaisant à plusieurs niveaux. "La nuit de l'iguane" m'a donc clairement séduite, je ne saurais vraiment expliquer pourquoi. Cela tient en majorité au charme des comédiens, avec Richard Burton très séduisant (je l'avais vu dans Cléopâtre mais je me rappelle plus du film), Ava Gardner très convaincante, et Deborah Kerr n'est pas en reste non plus. Sans oublier la mer et le soleil du Mexique, qui donnent envie d'aller y passer ses prochaines vacances. :D En résumé, une seconde vision s'impose rapidement pour être à même d'apprécier totalement ce film qui me plaît déjà beaucoup. 8/10

M'ouais, j'avoue avoir un gros problème avec ce film qui n'arrive pas à me passionner, malgré plusieurs visions.
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Message par Sybille »

frédéric a écrit :M'ouais, j'avoue avoir un gros problème avec ce film qui n'arrive pas à me passionner, malgré plusieurs visions.
Il m'a un peu ennuyé en effet. J'ai trouvé de nombreux passages dialogués franchement lourds par moment (trop déclamatoires, et j'ai parfois même eu du mal à en comprendre le sens :oops: ). Bref, il faut que je le revois pour savoir s'il me plaît vraiment ou pas.
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Message par frédéric »

Sybille a écrit :
frédéric a écrit :M'ouais, j'avoue avoir un gros problème avec ce film qui n'arrive pas à me passionner, malgré plusieurs visions.
Il m'a un peu ennuyé en effet. J'ai trouvé de nombreux passages dialogués franchement lourds par moment (trop déclamatoires, et j'ai parfois même eu du mal à en comprendre le sens :oops: ). Bref, il faut que je le revois pour savoir s'il me plaît vraiment ou pas.
A tout prendre, je préfère REFLETS DANS UN OEIL D'OR, mais j'ai aussi quelques problèmes avec celui-là, même si il est largement supérieur.
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Cinéma Actuel : http://sallesobscures2.over-blog.fr/

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Message par Judyline »

Sybille a écrit :La nuit de l'iguane
John Huston (1964) :
[...]
8/10
Je trouve ce film surtout intéressant du point de vue de la description des personnages:
- Richard Burton en prêtre défroqué perdant légèrement les pédales;
- Ava Gardner, l'exubérante Maxine 'mangeuse d'hommes';
- Deborah Kerr, la vieille fille poète pleine de sagesse;
- Sue Lyon, la jeune ingénue provocante...
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Message par Sybille »

Deux films de John Huston :

The African Queen / L'odyssée de l'African Queen
(1951) :

Un peu déçue par ce film dont l'histoire et les têtes d'affiche (rien de moins que Katharine Hepburn et Humphrey Bogart), me laisaient présager quelque chose de beaucoup plus savoureux. Pour commencer j'ai trouvé que l'intrigue mettait longtemps à se mettre en place. Une fois que Rose et Charlie sont à bord de l'African Queen et descendent (ou remontent ?) le fleuve, ça s'améliore mais ça reste encore insuffisant à mon goût. La mise en scène m'a semblé poussive par moments et manquant d'envergure. Les deux acteurs en font parfois un peu trop, ou plus exactement c'est le scénario qui les dessert, ainsi certains dialogues sont presque ridicules quand ils décrivent la relation qui s'instaure entre nos deux héros. Et la fin est assez moyenne. Cependant il reste de jolis moments d'humour, et pour cela mon attention ne s'est pas complètement relâchée. Rose et Charlie sont bien plus intéressants lors des passages où ils s'affrontent que quand ils sont amoureux, où ça sonne alors légèrement mièvre. Dommage. 6/10

Heaven knows Mr Allison / Dieu seul le sait (1957) :

Un film de guerre romantique. En 1944 dans le Pacifique, le caporal Allison s'échoue sur une île. Il y fait la connaissance de Soeur Angela, arrivée sur l'île à la suite d'un malentendu. Obligés de rester sur place par crainte des Japonais, les deux héros apprennent à se connaître et à s'apprécier mutuellement.
Une histoire pleine de délicatesse et d'humour, qui n'oublie cependant pas quelques passages remplis de suspens (j'exagère un peu : on sait comment ce genre de film se termine la plupart du temps, c'est-à-dire bien, mais tout de même). Les paysages exotiques sont vraiment très beaux. Et la cerise sur le gâteau : Deborah Kerr et Robert Mitchum, tous deux géniaux, ils incarnent leur personnage de façon très naturelle et semblent vraiment complices (j'aime beaucoup la scène où ils chantent et dansent ensemble après le départ des ennemis). La relation qui s'ébauche peu à peu entre eux est empreinte de sensibilité, fondée sur la confiance et la complicité l'un pour l'autre. Il en émerge des scènes belles, toutes simples, comme celle délicieuse de la chasse à la tortue (un passage hilarant), ou encore celle où, sous un clair de lune éclatant, ils discutent paisiblement jusqu'à ce qu'Allison ne rompe cet équilibre.
Une réussite donc, pour une histoire qui n'était pas évidente au départ, se situant de plus dans un cadre restreint avec peu de personnages. Heureusement Huston et ses interprètes ont réussi à dépasser ces difficultés pour nous offrir ce beau film. 9/10

SUR deux histoires à la trame fortement identique : en pleine guerre mondiale, un homme rustre mais au bon coeur est obligé de vivre avec une femme a priori un peu rigide, en vérité courageuse et drôle, j'ai trouvé "Heaven ..." beaucoup plus agréable à suivre à plusieurs points de vue.
En premier lieu du côté du développement de l'histoire, le fait que les héros refusent de céder à leur amour empêche ainsi une sensiblerie trop appuyée, mais au contraire gagne en tension émotionnelle. Puis la mise en scène est ici beaucoup plus aérienne, ample, ce qui fait qu'on se sent davantage impliqué que dans "The African..." ( même si ça paraît inévitable, l'usage des transparences en arrière-plan s'y fait largement sentir, et pas pour le meilleur).
Les quatre acteurs Kerr / Mitchum ou Hepburn / Bogart sont tous excellents, sauf que dans le premier cas leur interprétation se trouve magnifié par un bon scénario et une mise en scène en scène élégante, alors que dans le second ils sont tout simplement les meilleurs éléments du film.
Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

Sybille a écrit :Deux films de John Huston :

The African Queen / L'odyssée de l'African Queen
(1951) :
Pour ma part, un excellent film que j'aime beaucoup avec une ambiance sympathique et un côté "tranquille" qui me fait passer à chaque fois un bon moment... Bogart est magnifique, Hepburn (Katharine) lui mène la dragée haute... Un petit 8/10 pour moi. :wink:
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