Le cinéma espagnol

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Music Man
Assistant opérateur
Messages : 2297
Inscription : 16 févr. 06, 21:23

Re: Cinéma espagnol naphta

Message par Music Man »

Image
MARISOL RUMBO A RIO de Fernando PALACIOS - 1963
Avec MARISOL, Georges RIGAUD et Isabel GARCES

Une humble commerçante essaie de faire des économies pour se rendre à Rio afin de rendre visite à une de ses filles, qui vit chez un oncle et dont elle est sans nouvelles depuis longtemps. Finalement, elle vend tous ses meubles et embarque pour le Brésil en faisant voyager sa fille dans une soute avec les chiens, car elle n’a pas de quoi lui payer un billet.

Une gentille comédie musicale qui rappelle un peu les films des années 50 avec Jane Powell.
On retrouve un peu les mêmes ressorts que dans ce genre de divertissements (la jeune fille issue d’un milieu défavorisé qui voyage en passager clandestin, un riche américain pour apporter de l’aide, scènes de rêves aux couleurs bariolées, un kidnapping), avec en prime les décors de Rio de Janeiro : un scénario pas bien convaincant, il faut bien l’avouer ! (à la fin, Marisol manque de mourir en tombant du Corvocado : heureusement que sa sœur va la sauver dans une scène hautement improbable !).
Les trucages et doublures utilisés pour que Marisol puisse jouer les deux personnages ne sont pas trop mal réussis ; Ce sont surtout les chansons fort sympathiques (bossa nova junto a ti, un beau flamenco très bien chanté également), la voix étonnante et l’enthousiasme de la pétillante Marisol (15 ans alors) qui rendent ce film familial plutôt agréable en dépit de sa vacuité.
J’ai lu que certains spécialistes s’étaient penchés sur ce film, exemple typique du cinéma commercial sous Franco en y discernant des thèmes récurrents, voire un peu de racisme, mais franchement je ne me suis pas sûr que cela mérite une telle analyse !
Image

La bossa nova, très en vogue en 1963
Music Man
Assistant opérateur
Messages : 2297
Inscription : 16 févr. 06, 21:23

Re: Cinéma espagnol naphta

Message par Music Man »

Image
LES PIANOS MECANIQUES (Los pianos mecánicos) de JA BARDEM- 1965
Avec Melina MERCOURI, Hardy KRUGER, James MASON, Renaud VERLEY, Didier HAUDEPIN et Maurice TEYNAC

Vincent, un jeune parisien, se rend à Caldeva(1), un petit village espagnol, pour y passer des vacances. Il est reçu par Pascal Reignier, écrivain désabusé et alcoolique. Il s'éprend de Jenny, une quadragénaire propriétaire d'un bar branché...

Adaptation du roman éponyme de Henri-François Rey (Prix Interallié en 1962), Les pianos mécaniques bénéficie d’une belle distribution internationale. JA Bardem, auréolé par ses réussites des années 50 (mort d’un cycliste et grand rue) était alors un cinéaste très prestigieux et le film sera même sélectionné pour le festival de Cannes…où il sera très froidement accueilli.
Je n’ai pas été touché par les peines de cœur et le mal de vivre de cette petite communauté d’intello blasés, qui noient peines, déceptions et tout leur fric dans l’alcool, et trompent leur ennui en couchant avec le premier venu. J’avoue que les vicissitudes de ce genre de microcosme a du mal à m’émouvoir, quelle que soit la qualité intrinsèque du film. Certes, le film est bien mis en scène et on suit les heurts et malheurs des gens friqués de ce très joli St Tropez espagnol car les acteurs ont du charisme (Melina Mercouri en tête) et que la réalisation est fluide, mais on n’y croit pas vraiment. James Mason incarne le romancier toujours ivre, Hardy Kruger un jeune homme, protégé d’un vieil homosexuel, tenté par une aventure avec une femme qui pourrait être sa mère. Encore aurait-il fallu un peu de folie et d’outrance pour faire décoller le tout (la dolce vita de Fellini).Cela dit, ça reste très honnête et c’est loin d’être une catastrophe , comme j’ai pu le lire ailleurs ; mais c'est le genre de film qui n'apporte rien. A la fin d'ailleurs tout rendre dans l'ordre et se calme : Melina regagne les bras de Mason, à la grande joie de son petit garçon.
(1) En fait, le film est tourné à Cadaques
Image
Dernière modification par Music Man le 27 juin 12, 16:50, modifié 1 fois.
Music Man
Assistant opérateur
Messages : 2297
Inscription : 16 févr. 06, 21:23

Re: Cinéma espagnol naphta

Message par Music Man »

Image

LA PUISSANCE DU DESIR (el poder del deseo) de JA BARDEM – 1975
Avec MARISOL et Murray HEAD

Un jeune employé modeste qui travaille dans la publicité s’éprend d’une belle et mystérieuse inconnue croisée dans la rue. Au fil des rencontres, il parvient à établir une relation sentimentale avec la jeune femme étrange et secrète, toujours coiffée de perruques différentes. Pour résoudre leurs soucis financiers respectifs, elle le somme d’assassiner son riche oncle, afin de pouvoir obtenir son héritage. Envouté par la belle, il accepte d’exécuter son horrible plan, qui se déroule parfaitement, car tout le monde pense que l’oncle s’est suicidé….Mais la belle inconnue disparaît alors corps et bien. Qui est-elle exactement ?

Cinéaste très prisé dans les années 50, Bardem n’a cessé de décevoir et d’irriter les critiques qui n’ont pas du tout compris l’évolution du cinéaste passé du cinéma d’auteur engagé, critique acerbe de la société sous Franco, vers un cinéma commercial de seconde zone.
Bardem ne comprenait pas ces attaques et répliquant que son but avait toujours été de faire un cinéma qui plaise au plus grand nombre. La puissance du désir fit donc aussi l’objet d’attaques féroces, pourtant ce film noir à l’espagnole est de bien meilleure facture que le vulgaire musical Variétés (1971) avec Sara Montiel en fin de carrière ou le film d’épouvante gore « la corruption de Chris Miller » (1973).
Le thriller (basé sur un roman policier d’un auteur catalan) est assez prenant, bien réalisé et bien joué, notamment par le chanteur pop-rock Murray Head (qui a joué dans Sunday bloody Sunday de John Schlesinger et enregistré pas mal de tubes -Say it ain’t so, Joe- qui ont très bien marché en France : ma sœur était fan). Il est très bon dans son personnage de jeune homme à la base humble et honnête mais complètement manipulé et dominé par l’emprise de sa passion. Marisol, ex-star-enfant de la chanson, joue très correctement mais elle n’a hélas pas la carrure ni le charisme nécessaire pour ce rôle de vamp diabolique.
Le cinéaste voulait sans doute provoquer un choc en choisissant l’innocente gamine des comédies musicales franquistes des années 60 pour un personnage aussi dur et en multipliant les scènes de nu. Ce pari, qui s’est révélé commercialement rentable, n’est que moyennement réussi. La scène la plus torride entre Marisol et Murray Head est assez amusante car elle se déroule pendant que la télé diffuse un documentaire sur les petits poissons.
On sent bien que le régime franquiste touchait à sa fin, que la censure lâchait prise et que la route était presque prête pour la movida. Cela rend le film historiquement intéressant, de même que les immondes papiers peints psychédéliques de l’appartement de Javier et les tenues de Marisol très caractéristiques des années 70 ! dommage que la fin du film, avec son lot de surprises, ait un coté si cheap !
Pas mal.
Image
Dernière modification par Music Man le 3 déc. 12, 23:56, modifié 1 fois.
Music Man
Assistant opérateur
Messages : 2297
Inscription : 16 févr. 06, 21:23

Re: Cinéma espagnol naphta

Message par Music Man »

Image
LE BARON VAMPIRE (la isla de la muerte) de Mel WELLES –1967
Avec Cameron MITCHELL, Kai FISCHER, Elisa MONTES et George MARTIN

Le Baron Weser accueille sur son île au large de l'Italie un groupe de touristes. L'homme entretient une passion dévorante pour les plantes, en particulier les espèces carnivores. Bien vite, au cours du séjour, les hôtes du Baron commencent à disparaitre mystérieusement...

Un film d’horreur amusant à regarder : Ici, le vampire cultive avec amour des plantes carnivores tueuses qui vont sauvagement attaquer les malheureux touristes de cette île perdue. L’arbre en plastique s’abat sur les victimes avec ses branches dégoulinantes de sève, aspirant le sang des victimes. Les personnages sont aussi stéréotypés qu’une bande dessinée de Tintin ou un épisode de Scoubidou : une nymphomane invétérée (amusante Kai Fischer), un vieille dame revêche, un botaniste aux lunettes cul de bouteille : un film sans aucune autre prétention que de divertir et finalement assez rigolo (malgré les assassinats, coups de hache, valets sosie du monstre de Frankenstein, je ne l’ai jamais trouvé effrayant), à condition d’être indulgent, de bonne humeur et d’apprécier l’humour au second degré. Le thème des plantes carnivores est une bonne idée .
C’est l’américain Cameron Mitchell qui incarne le vampire à la main verte. Le réalisateur Mel Wells est surtout connu pour son rôle de fleuriste dans la petit boutique des horreurs de Roger Corman.
Image
riqueuniee
Producteur
Messages : 9706
Inscription : 15 oct. 10, 21:58

Re: Cinéma espagnol naphta

Message par riqueuniee »

C'est d'ailleurs peut-être dans le film de Corman qu'il a puisé l'idée de celui-ci...
Music Man
Assistant opérateur
Messages : 2297
Inscription : 16 févr. 06, 21:23

Re: Cinéma espagnol naphta

Message par Music Man »

Image
MARCELIN, PAIN ET VIN (Marcelino, pan y vino) de Ladislao VAJDA – 1955
Avec Pablito CALVO et Rafael RIVELLES

En Espagne, après la défaite des armées de Napoléon, devant le portail de leur monastère, des moines découvrent un matin un bébé abandonné et décident de le prendre en charge. L'enfant grandit sous le regard bienveillant de ses nouveaux "parents" et pour tromper sa solitude s'invente un compagnon imaginaire, Manuel. Un jour, enfreignant les règles, il monte au grenier et découvre avec stupéfaction un grand Christ en croix…

Enorme succès du cinéma espagnol sous Franco, ce film du cinéaste hongrois Ladislao Vajda a connu un véritable impact international y compris aux USA ; en France, l’enfant vedette Pablito Calvo s’est même retrouvé en couverture de Paris Match. Les cinéastes n’avaient pas une très large marge de manœuvre pendant la dictature franquiste du moins dans les années 50, mais les sujets religieux et familiaux étaient tout à fait envisageables.
On pourrait craindre le pire en lisant le résumé, mais Marcelino n’est absolument pas une œuvrette mièvre mais vraiment un très joli film, et pas uniquement destiné à un public catholique. Evidemment, le film est profondément imprégné de foi chrétienne, avec les valeurs distillées par les 12 moines (comme les 12 apôtres) qui couvent le petit orphelin, avec affection et tendresse. Mais Marcelino est également emprunt d'humour avec la maladresse des prêtres un peu désemparés pour s'occuper du bébé, et le bêtises du petit garçon, et de beaucoup de chaleur humaine.
Il livre également le portrait touchant d’un gamin solitaire et perturbé qui s’invente un ami imaginaire puis instaure une relation surnaturelle, basée sur la crainte puis la confiance, avec une statue du Christ sur la croix. Il souffre profondément de la solitude et de l’absence de maman (j’ai 12 papas mais pas de maman confit-il). Aussi, par certains aspects, le film m’a fait penser aux enfants des jeux interdits.
La dernière partie du film, qui prend une dimension fantastique et assez perturbante (le Christ se détache de sa croix et va finir par emporter avec lui Marcelino au paradis, où il pourra retrouver sa maman) a un aspect merveilleux qui pourra séduire, effrayer ou agacer. En effet, je l’ai trouvé assez morbide surtout quand le dernier plan du film se focalise sur la pierre tombale du pauvre Marcelino. Mais, bon tout dépend comment on voit les choses !! (l’histoire de Marcelino est contée, dans le prologue, à une gamine mourante et à ses parents pour essayer de leur donner courage et espoir pour supporter et accepter la situation). Je pense que ce film s’appréciera différemment selon les convictions des spectateurs mais qu’il a suffisamment d’atouts pour séduire : notamment une très belle photo et le réel talent de cinéaste de Vajda (dont j’avais vu un film allemand de fort bonne facture sur un sadique pédophile avec Michel Simon). Mention spéciale pour la lumineuse interprétation de l’adorable Pablito Calvo, aux grands yeux innocents : c'est sans doute lui le miracle du film.
L’immense succès du film a occasionné des suites (y compris en dessin animé): cependant il semble qu'il y manquait le naturel et le regard candide de Pablito Calvo.
Image
Dernière modification par Music Man le 11 févr. 13, 13:22, modifié 2 fois.
Music Man
Assistant opérateur
Messages : 2297
Inscription : 16 févr. 06, 21:23

Re: Cinéma espagnol naphta

Message par Music Man »

Image
UNA MUJER DE CABARET de Pedro LAZAGA -1974
Avec Carmen SEVILLA, José María RODERO, Armando CALVO, Agatha LYS

Une vulgaire chanteuse d’un cabaret mal famé est remarquée par un riche producteur. Il entreprend de faire travailler durement sa découverte pour en faire une star, et doit pour cela lutter contre sa forte dépendance à l’alcool. Elle accède à la célébrité mais son passage au festival international de Monte Carlo va se terminer dramatiquement…

Un bon mélodrame situé dans le milieu du show business qui s’inspire fortement de Pygmalion, avec quelques touches d’une étoile est née et d’All about Eve. Si l’on suit avec intérêt l’ascension de la nouvelle star, c’est que le film est plutôt bien troussé par Pedro Lazaga et surtout que Carmen Sevilla s’y révèle une excellente comédienne. Surtout connue en France dans les années 50 pour ses opérettes filmées avec Luis Mariano, l’actrice s’est muée en une femme très sensuelle et pulpeuse. Elle est vraiment étonnante dans son personnage d’artiste paumée et alcoolique et ne croit même pas en son propre talent mais que l’amour va transfigurer. Le film se clôture de façon hyper dramatique, à la limite du grand guignol, avec la star chantant un air poignant avant que la police ne vienne pénétrer dans la salle de spectacle pour l’arrêter pour meurtre (elle vient de tuer son infidèle producteur, dont le cadavre sanglant git dans la chambre d’hôtel). Sur un plan musical, ce véhicule à la gloire de Carmen Sevilla comporte 4 très bons morceaux composés par le mari de la star, Augusto Alguero. Notamment sera el amor, un numéro gypsy très efficace et un hymne à l’amour « te quiero, te quiero » dont Nino Bravo avait fait un méga tube dans les pays latins en 1972.
Image
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99493
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Cinéma espagnol naphta

Message par Jeremy Fox »

Avatar de l’utilisateur
Rick Blaine
Charles Foster Kane
Messages : 24077
Inscription : 4 août 10, 13:53
Last.fm
Localisation : Paris

Re: Cinéma espagnol naphta

Message par Rick Blaine »


Chouette texte pour ce très beau film, qui mérite bien ce coup de projecteur.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99493
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Cinéma espagnol naphta

Message par Jeremy Fox »

Placido de Luis Garcia Berlanga ressort en salles dès aujourd'hui. La Chronique est signée Olivier Bitoun.
Avatar de l’utilisateur
Kevin95
Footix Ier
Messages : 18364
Inscription : 24 oct. 04, 16:51
Localisation : Devine !

Re: Cinéma espagnol naphta

Message par Kevin95 »

Image

LA TUMBA DE LA ISLA MALDITA (Julio Salvador & Ray Danton, 1973) Découverte

Péloche fantastique espagnole de série qui ne se bouge pas des masses. Les passages attendus s’alignent bien dans l'ordre, ce qui n'exclut pas le charme du genre d'agir : une île paumée (bien utilisée), des villageois craintifs, un américain à baffer tout en gesticulations, moustache et col roulé et une vampire un peu molle comme chez Jean Rollin. C'est banal mais regardable, la fin (et le générique final en images fixes) aussi improbable que glaçant ferme la danse avec panache. A réserver exclusivement aux fans du genre. 6,5/10
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99493
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Cinéma espagnol naphta

Message par Jeremy Fox »

Antoine Royer a chroniqué Bienvenue Mr Marshall à l'occasion de sa reprise en salles distribué par Tamasa.
Avatar de l’utilisateur
cinéfile
Assistant opérateur
Messages : 2267
Inscription : 19 avr. 10, 00:33
Localisation : Bourges

Re: Cinéma espagnol naphta

Message par cinéfile »

A l'occasion de la Journée du Cinéma Espagnol (Día del Cine Español), première du nom, l'Instituto Cervantes propose en streaming vidéo gratuit sur son compte Vimeo - et jusqu'à demain 20h - le multi-récompensé* El Viaje a Ninguna Parte (1986) de Fernando Fernán Gómez avec sous-titrage français disponible.

Castille, années 1940, l'après-guerre. Entre amours et désamours, illusions et frustrations, une troupe de comédiens ambulants vit la fin d'une époque.

*Goyas 1987 du meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur scénario adapté (une auto-adaptation en l'occurence)



¡Disfrutad!
Avatar de l’utilisateur
cinéfile
Assistant opérateur
Messages : 2267
Inscription : 19 avr. 10, 00:33
Localisation : Bourges

Re: Cinéma espagnol naphta

Message par cinéfile »

Nouvelle opération de l'Instituto Cervantes qui rend hommage ce mois-ci au centenaire de la naissance de l'immense acteur-réalisateur : Fernando Fernán-Gómez.

Tous les vendredis soirs de ce mois, à 20h, un film est proposé en streaming gratuit sur la plateforme Vimeo de l'Institut et disponible pour 48h. Avec a minima des STA disponibles (à vérifier pour la VOST dès 20h ce soir mais l'an dernier El Viaje a Ninguna Parte était pourvu de sst français).
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
https://vimeo.com/showcase/fernando-fernan-gomez-100

-14/01 à 20h (et dispo 48h) : Manicomio (dir: Fernando Fernán-Gómez et Luis M. Delgado, 1954)

- 21/01 à 20h (et dispo 48h) : El extraño viaje (Fernando Fernán-Gómez, 1964)
Clairement LE morceau de choix de cette sélection, soit le film culte de FFG-réalisateur à côté de El Mundo Sigue (1963)

- 28/01 à 20h (et dispo 48h) : La lengua de las mariposas (José Luis Cuerda, 1999)
Avatar de l’utilisateur
cinéfile
Assistant opérateur
Messages : 2267
Inscription : 19 avr. 10, 00:33
Localisation : Bourges

Re: Cinéma espagnol naphta

Message par cinéfile »

Autre légende du naphta espagnol, dont le centenaire de la naissance tombe cette année : José Luis López Vázquez. Il est entre-autres l'interprète principal de l'angoissant court TV-film La Cabina (discuté sur le forum l'an dernier et proposé par PJ au quizz), et sur lequel j'ai d"'ailleurs écrit un article-bio hommage il y a quelques mois, là :

http://www.cinespagne.com/dossiers/3317 ... a-espagnol


Image
Répondre