L'âge d'or du cinéma grec

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Music Man
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

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TO LEVENTOPAIDO de Dinos DIMOPOULOS -1969
Avec Dimitris PAPAMICHAEL et Elena NATHANAIL

Un humble pêcheur a un coup de foudre pour une jeune fille de la haute société d’une grande beauté. Pour elle, il laisse tomber sa fiancée si dévouée. Mais leur amour est impossible, car la riche demoiselle est fiancée elle aussi à quelqu’un de son rang …En plein désarroi, la fiancée éconduite se jette sous les roues de la voiture de sa riche rivale…

En 1969, on tournait encore de ces mélos en Grèce, totalement cousus de fil bleu, alignant tous les clichés possibles…Ici, la brave fiancée pauvre confectionne avec amour des pancakes tout chaud pour son brave marin qui trime sur le port. Mais avec son look de top -model , et sa mini-jupe la fille riche n’aura pas de mal à lui piquer son bienaimé. Tout ce petit monde va devenir bien malheureux : sacrifices, accident de voiture, incendie et un peu d’ouzo pour oublier le tout, avec sirtaki en prime. Autant le dire, même si c’est assez correctement joué, et que le duo Papamichael/Nathanail a beaucoup de charme (quoique le héros devrait sérieusement surveiller sa ligne), ce genre de film déjà démodé lors de sa sortie, passe mal l’épreuve du temps.
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EXTASE DE 5 A 7 (ΚΥΝΗΓΗΜΕΝΟΙ ΕΡΑΣΤΕΣ) de Omiros EFSTRATIADIS - 1972
Avec Anna FONSOU, Andreas BARKOULIS, Phaedon GEORGITSIS

Pour échapper à sa vie bourgeoise, Eleana s'invente une autre identité, celle de Nitza, une prostituée du port. Elle s'éprend de Christos, un ouvrier, et s'invente un passé...

Les difficultés politiques liées à la dictature des colonels puis l'arrivée de la télévision ont porté un coup quasi-fatal à la production cinématographique grecque. Ainsi, en 1974, les spectateurs n'étaient plus qu'un million et demi à fréquenter les salles de cinéma qui projetaient une quarantaine de films grecs. Un seul genre semblait échapper à cette décrépitude : le cinéma érotique qui connut au contraire dans la première moitié des années 70, un incroyable succès.
Extase de 5 à 7, qui fut diffusé dans de nombreux pays étrangers, est un des plus célèbres du lot. Il narre les aventures d’une femme de la haute société, nymphomane, qui trompe son ennui, en allant se prostituer dans un hôtel miteux. Un personnage à la belle de jour, mais qui se déclasse en racolant les marins et le ouvriers des quartiers pauvres, ce qui donne quelques scènes crues particulièrement peu ragoûtantes. Très perturbée, la jeune femme repense sans arrêt au viol qu’elle a subi toute jeune dans un garage et qui l’a profondément perturbée (ce qui donne aussi lieu à des scènes crues et dérangeantes). Elle est surtout incroyablement oisive, seule, ignorée par un mari absorbé par ses affaires et une maman qui sort avec des gigolos. Au cours d’un de ses passes, elle rencontre un jeune ouvrier du bâtiment qui tombe fou amoureux d’elle : une histoire qui tourne au tragique et pour le coup, on rejoint davantage les nuits de Cabiria et Sweet Charity.
En dépit de scènes racoleuses et parfois délirantes (Anna Fonsou, qui se balade en manteau de fourrure et cuissardes, les seins nus, sur la plage), le film n’est pas inintéressant et sa finale, tout à fait inattendue et digne d’un film d’horreur, impressionnante : Eleana avoue à son mari et à sa mère sa double vie, en arborant sa panoplie de prostituée, mais ceux-ci, indifférents jusqu’au bout, refusent de la croire. Elle sombre alors dans la folie : une scène fantasmagorique plutôt réussie nous la présente en train de tuer symboliquement tous les personnages qui hantent son existence (sa mère, la jeune fille qu’elle était autrefois, etc…), avant de se donner la mort.
Un film bizarre et parfois dérangeant, plutôt bien joué par Anna Fonsou, actrice de deuxième rang des années 60, devenue star du cinéma érotique.
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riqueuniee
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

Message par riqueuniee »

Music Man a écrit : STELLA FEMME LIBRE (Stella) de Michael CACOYANNIS - 1955
Avec Mélina MERCOURI et George FOUNDAS

Stella est une danseuse de cabaret à Athènes qui a tous les hommes à ses pieds. Aleko, un poète, fils d'une riche famille et Milto, joueur de football veulent l'épouser mais Stella entend demeurer une femme libre.. . La situation va virer à la tragédie…grecque !

Stella est probablement le premier film grec à avoir séduit le public international : il reste l’une des œuvres majeures de Cacoyannis (futur réalisateur de Zorba le grec, décédé en juillet dernier) et de l’histoire du cinéma grec, tout court. Il est illuminé, que dis-je irradié par une Mélina Mercouri incandescente dans son personnage de grande amoureuse à la Carmen, étonnamment libre, passionnée, qui réduit à néant les hommes qui tombent sous son charme (comme ce pauvre Aleko qui ère comme un chien autour de sa maison). Avec un charisme aussi insolent, on comprend pourquoi elle est devenue à 35 ans une star internationale ! Cacoyannis suit l’ardente héroïne dans les quartiers populaires où les vendeurs du marché et tous les hommes croisés lui font signe (le meurtre de Stella à la fin du film est remarquablement filmé, avec les badauds qui s’empressent autour de l’assassin). Evidemment, la belle musique d’Hadjidakis et la belle voix de Sofia Vempo accompagnent le récit, et le sirtaki prend sa part dans l’histoire notamment dans le passage où Milto, mort de honte d’avoir été abandonné à l’église par la future mariée danse pour oublier son chagrin.
J’ai davantage apprécié la première partie du film, plus truculente que la fin qui prend une allure vraiment très dramatique
C’est aussi le portrait d’une femme très moderne qui refuse d’entrer dans les clivages de la société et ce mariage qui représente pour elle une prison et une capitulation. Autant dire qu’il sera mal accueilli à sa sortie en Grèce…mais applaudi partout ailleurs : à voir.
Très bon film , en effet, porté par l'interprétation de Melina Mercouri , et une musique magnifique.
Le parallèle avec Carmen me semble évident, au point que je me suis demandé si Cacoyannis n'y avait pas pensé en écrivant son film. Si les deux histoires sont assez différentes, le comportement de Stella avec les hommes et évidemment la fin sont très comparables.
La danse a en effet sa place, y compris dès la première partie du film, lors d'une scène de repas de mariage.
Dernière modification par riqueuniee le 8 déc. 12, 23:05, modifié 1 fois.
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

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LES ASSOIFFES DE L’OR NOIR (Pagida stin ellada) de Andreas KATSIMITSOULIAS - 1982
Avec Lakis KOMNINOS et Elena NATHANAIL

Une conspiration est mise au point pour enlever un savant américain, expert dans la recherche du pétrole. Alex est chargé de cette dangereuse mission…

Après avoir connu son apogée dans les années 60, le cinéma grec a périclité rapidement, tué par la concurrence de la télévision et le cinéma porno.
Les rares bandes diffusées en France après 1975 sont affligeantes pour la plupart : ainsi ce thriller, dont l’intrigue très confuse aurait à la rigueur pu donner lieu à un feuilleton pour la télévision. Mais la réalisation est si pesante et l’interprétation si catastrophique que le film s’enlise immédiatement. Pourtant, le scénariste a fait travailler son imagination pour réveiller les spectateurs : kidnappings, agents doubles, faux prêtres experts en karaté, otages menacés à la tronçonneuse…mais ciel que c’est mauvais ! Quant à cette scène crue de viol, filmée de manière complaisante, on aurait pu s’en passer ! Certains passages sont si grotesques qu’on est interloqué par tant d’infantilisme. Au bout d’une heure et demie d’ennui, tous les méchants seront tués. Connu également sous le nom de Larry Daniels, Lakis Komninos dans le rôle principal, a la prestance virile d’un héros de série télévisée.
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MIMIKOS ET MARY (O Mimikos kai i Mary) de Grigoris GRIGORIOU – 1958
Avec Alilki VOUGIOUKLAKI, Andreas BARKOULIS, Dimitris KALLIVOKAS

A Athènes en 1893, l’assistant chirurgien Mimilkos tombe éperdument amoureux de la fiancée de son meilleur ami. Pendant que ce dernier est à Berlin en voyage d’affaires, les deux jeunes gens entament une liaison. Mais, le papa de la jeune fille refuse absolument de se laisser attendrir par les sentiments de sa fille. Tout finira très mal.

Une romance de la belle époque au ton très mélodramatique qui fait écho à beaucoup d’histoires d’amour impossibles de l’histoire du cinéma. En effet, à part de jolies vues du Parthénon, cette idylle fatale en costumes, a les allures d’un mélo français. De jolis costumes avec un souci certain de restituer l’atmosphère belle époque si propice aux romans d’amour les plus déchirants.
Les amoureux auront bien des tourments à traverser : les parents de la jeune fille, particulièrement bornés et insensibles à son malheur, une amie gouvernante jalouse et manipulatrice, le fiancé officiel, blessé par la double trahison de sa future épouse et de son meilleur ami, un duel, une épidémie de choléra… les âmes sensibles peuvent préparer leurs mouchoirs en dentelle. C’est triste jusqu’au bout : Aliki finira par se jeter du Parthénon et son fiancé se brulera la cervelle à son chevet, après avoir recueilli son dernier soupir. Le tout dans un océan de musique très expressive : c’est vraiment le mélo dans toute sa définition : Malgré les clichés, une histoire cent fois vue et revue, c’est plutôt bien fait, bien soigné, parfois touchant et Andreas Barkoulis joue fort bien les amants transis. Aliki Vougiouklaki deviendra dans les années 60 la star n°1 en Grèce dans des rôles de jeunes filles mutines et pétillantes très éloignées de son rôle dans ce film.
Le cinéaste Grigoris Grigoriou, d’abord tenté par le néo-réalisme (il fut le premier a tenter ce style en Grèce en 1951) a ensuite abordé un cinéma plus commercial et plus rentable.
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Dernière modification par Music Man le 11 janv. 13, 23:03, modifié 1 fois.
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

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IL FAUT PROFITER DE LA VIE (Mia zoi tin exoume) de Yorgos JAVELLAS – 1958
avec Yvonne SANSON, Dimitris HORN, Vasilis AVLONITIS

Un modeste employé de banque emprisonné raconte à son geôlier les raisons de son incarcération.

Une délicieuse surprise que cette comédie satirique ! Avec un ton à la fois alerte et sarcastique qui rappelle les meilleurs comédies italiennes de la fin des années 50, Yorgos Javellas nous dresse le portrait d’un petit employé de banque raté et pusillanime. Bien qu’il se targue d’avoir fait de brillantes études, il passe sa journée à compter les billets à la caisse, et traite quelques dossiers de comptabilité pour arrondir les fins de mois. Il voudrait se révolter contre son patron qui le méprise profondément, mais n’en a pas le courage. Une énorme erreur constatée dans les comptes de la banque (un excédent de plus d’un million) va lui permettre enfin de connaître furtivement la fortune et l’amour, mais aussi le doute et la culpabilité.
Comme il le dit lui-même lors de son séjour en prison, les barreaux de sa cellule ne sont pas différents de ceux du guichet de sa banque. La merveilleuse interprétation de Dimitris Horn parvient à rendre ce personnage particulièrement attachant : timide, il se fait même manipuler par les enfants du quartier qui exigent qu’il arbitre leurs matchs de foot. Sans aucun ami, sans amour (le héros est fasciné par une coquette particulièrement vénale), le timide héros nous émeut après nous avoir fait rire et c’est l’émotion qui finit par poindre sous la comédie.
Le film comporte pas mal de touches burlesques bien venues comme celle où Dimitris Horn traîne nonchalamment un gros poisson dans la rue, ne se rendant pas compte que tous les chats du quartier en profitent pour le grignoter, ou encore quand le patron de la banque réclame du feu pour son cigare et que tous ses employés lui tendent leur briquet en même temps.
Aux côtés de l’excellent Dimitris Horn (considéré pour beaucoup comme le plus grand acteur grecs des temps modernes, pour ses prestations théâtrales notamment, et on peut le comprendre !!), on notera, dans le rôle de la maîtresse du patron, la présence de la vamp Yvonne Sanson, star du cinéma italien des années 50, qui a également joué dans Quand tu liras cette lettre de Melville. Je ne soupçonnais pas qu’Yvonne Sanson n’était ni italienne, ni française mais grecque, née en Thessalonique ! Cependant, Mia zon tin ehoune demeure l’unique film qu’elle ait tourné dans son pays natal, et probablement l’un des meilleurs de toute sa carrière (elle s’y révèle particulièrement émouvante dans la scène finale).

Un petit bijou de fantaisie et d’humanité, un gros coup de cœur, à découvrir en DVD grec avec sous titres anglais. Si vous allez en vacances à Athènes et que vous faites des emplettes dans le quartier Monastiraki, c’est vraiment le DVD que je vous conseille !
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Music Man
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

Message par Music Man »

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UNE FAMILLE DE FOUS (Mia trelli...trelli oikogeneia) de Dinos DIMOPOULOS – 1965
Avec Jenny KAREZY, Alekos AlLEXANDRAKIS, Dionysis PAPAGIANNPOULOS

Andreas rencontre par hasard la belle Micka en Italie : c’est le coup de foudre. 4 heures après ils sont mariés. Aussi à son retour en Grèce, le jeune marié est surpris de découvrir que sa femme était sur le point d’épouser un autre homme …

Mia trelli, trelli est une excellente comédie menée tambour battant par des comédiens chevronnés qui s’en donnent à cœur joie ! Tout peut arriver dans cette famille de fous dont franchement on se demande qui est le plus allumé. Le rythme trépident du film rappelle à la fois les screwballs comédies américaines et les meilleurs comédies de Doris Day. La très belle Jenny Karezi n’a probablement jamais été aussi drôle que dans son personnage de jeune femme capricieuse et déjantée. Quelle s’enivre dans la boite de nuit, où qu’elle prétende à son mari que son ex fiancé a voulu se suicider pour le rendre jaloux, elle joue à fond la carte de la comédie dans un délire réjouissant. Mary Aroni, en maman fantasque, qui émaille ses phrases de mots français pour faire chic, est épatante. Les répliques souvent drôles et inattendues claquent comme des pétards pour un feu d’artifice. Le film est accompagné de quelques jolis passages musicaux colorés très agréables, notamment le twist délirant de la jeune sœur de ton copain patibulaire. Vraiment très sympathique !
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

Message par Supfiction »

Fin de credit, Le réveil du dimanche et La fille en noir de Cacoyannis en ce moment sur Ciné +.
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Beule
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

Message par Beule »

La Fille en noir se distingue au sein de ces trois films. L'intrigue mélodramatique puise son inspiration au fondement même de la tragédie grecque, avec pour chœur l'ensemble de la population insulaire (vieillards, enfants, pêcheurs...) formant une masse archaïque et sournoise, empreinte de valeurs machistes immuables, qui exerce sourdement ses charmes oppressifs dans la lumière langoureuse et faussement apaisée d'une petite île égéenne hors du temps. Petit bémol pour le happy end. Néanmoins, à sa façon, il permet de briser une fois pour toutes l'envoûtement séculaire.

Le Réveil du dimanche n'est guère plus qu'une bluette, aimable mais très anodine. Certaines trouvailles de mise en scène, quelques partis pris visuels assez audacieux permettent ici et là de bousculer la convention pour susciter le ravissement. On peut y voir une sorte de transposition athénienne du néo-réalisme rose italien. Mais passées les premières séquences qui témoignaient d'un amusant et très pertinent sens de l'observation quotidienne, l'ensemble se réduit assez rapidement à un marivaudage contrarié très convenu. Déceptif au regard des promesses initiales mais suffisamment vif et alerte pour soutenir l'attention bienveillante.

Fin de crédit est un mélo bourgeois assez peu stimulant sur fond de sacrifice matrimonial. En dehors du vernis de cruauté dont se parent quelques trop rares séquences quand l'égocentrisme de la classe bourgeoise bafoue cyniquement l'intégrité humaine du petit peuple dans son dénuement, il n'y a pas grand chose à en retenir, et certainement pas la très édifiante rédemption finale. Pas grand chose, si ce n'est la prestation d'Élli Lambéti, orfèvre dans le subtil dépoussiérage des oripeaux de la fille de bonne famille, tiraillée entre ses aspirations à l'émancipation et le sens du devoir dynastique.

Somme toute, ces trois films offrent un écrin de choix aux brillantes métamorphoses de cette muse au talent plus qu'éclectique. Je m'étonne d'ailleurs que sa notoriété n'ait pas franchi les frontières de son pays à l'instar d'une Melina Mercouri ou d'une Irene Papas.
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Jack Carter
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

Message par Jack Carter »

A noter qu’un autre Cacoyannis est dispo sur mycanal : L’Epave
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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John Holden
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

Message par John Holden »

Jack Carter a écrit :A noter qu’un autre Cacoyannis est dispo sur mycanal : L’Epave
Merci ! :wink:
Le réveil du dimanche, découvert à l'instant m'a joliment donné envie de fouiller la filmographie de Cacoyannis.
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