Mikhail Kalatozov (1903-1973)
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Mikhail Kalatozov (1903-1973)
EDIT DE LA MODERATION:
Vous pouvez aussi consulter les topics consacrés à
Quand passent les cigognes (1957) et sa Chronique Classik
Soy Cuba (1964) et sa Chronique Classik
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Quand passent les cigognes, Kalatozov 1957
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 9 ans et jamais je ne l'ai oublié!
La deuxième fois, aujourd'hui...
[SPOILERS]
Comment en parler? Chaque plan est une leçon de cinéma. La caméra effrenée se lance dans une folie d'une maîtrise rare. L'horloge et son tic- tac lancinant, ironique, surplombant le trou béant de l'immeuble dévasté par les bombes. La mort de Boris, un moment incomparable de virtuosité aveuglante et de douleur sublimée.
Ces visages qui hantent tout le film, sans cesse, ces visages qui ne veulent rien révèler et sur lesquels tout se lit.
Et je mets au défi quiconque de ne pas avoir à retenir ses larmes lorsque sur le quai de la gare, un jour enfin baigné de soleil, Veronica, au milieu de la foule, offre, brin par brin son bouquet de fleurs blanches et de lys à ceux qui ont survécu et que passent les cigognes..
Un des plus magnifiques films de ma Dvdthèque. Magistral et miraculeux.
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Quand passent les cigognes (1957) et sa Chronique Classik
Soy Cuba (1964) et sa Chronique Classik
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Quand passent les cigognes, Kalatozov 1957
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 9 ans et jamais je ne l'ai oublié!
La deuxième fois, aujourd'hui...
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Comment en parler? Chaque plan est une leçon de cinéma. La caméra effrenée se lance dans une folie d'une maîtrise rare. L'horloge et son tic- tac lancinant, ironique, surplombant le trou béant de l'immeuble dévasté par les bombes. La mort de Boris, un moment incomparable de virtuosité aveuglante et de douleur sublimée.
Ces visages qui hantent tout le film, sans cesse, ces visages qui ne veulent rien révèler et sur lesquels tout se lit.
Et je mets au défi quiconque de ne pas avoir à retenir ses larmes lorsque sur le quai de la gare, un jour enfin baigné de soleil, Veronica, au milieu de la foule, offre, brin par brin son bouquet de fleurs blanches et de lys à ceux qui ont survécu et que passent les cigognes..
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- Eusebio Cafarelli
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+ 10000Kurwenal a écrit :Quand passent les cigognes, Kalatozov 1957
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 9 ans et jamais je ne l'ai oublié!
La deuxième fois, aujourd'hui...
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Comment en parler? Chaque plan est une leçon de cinéma. La caméra effrenée se lance dans une folie d'une maîtrise rare. L'horloge et son tic- tac lancinant, ironique, surplombant le trou béant de l'immeuble dévasté par les bombes. La mort de Boris, un moment incomparable de virtuosité aveuglante et de douleur sublimée.
Ces visages qui hantent tout le film, sans cesse, ces visages qui ne veulent rien révèler et sur lesquels tout se lit.
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Pareil, je l'ai vu une fois il y a longtemps. Je viens de le recevoir en Z1, ça promet une grande soirée
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Je prends note...Kurwenal a écrit :Quand passent les cigognes, Kalatozov 1957
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 9 ans et jamais je ne l'ai oublié!
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Comment en parler? Chaque plan est une leçon de cinéma. La caméra effrenée se lance dans une folie d'une maîtrise rare. L'horloge et son tic- tac lancinant, ironique, surplombant le trou béant de l'immeuble dévasté par les bombes. La mort de Boris, un moment incomparable de virtuosité aveuglante et de douleur sublimée.
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- Soy Cuba. Effectivement le film vaut sa réputation. La mise en scène de Kalatozov a véritablement quelquechose d'unique. On a l'impression de sentir la vie vue depuis une force tellurique, comme si c'était Cuba même qui captait des images de son sol et de son histoire. C'est une expérience dure à décrire et absolument fascinante. Une sorte de long rêve, un sommeil imposé à une terre et un peuple, puis un réveil soudain qui embrase le film.
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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Je ne suis pas entierement d'accord avec ta derniere phrase, mais je pense que c'est plus idéologique que cinématographique, donc ça ne fera pas avancer le débat.phylute a écrit :- Soy Cuba. Effectivement le film vaut sa réputation. La mise en scène de Kalatozov a véritablement quelquechose d'unique. On a l'impression de sentir la vie vue depuis une force tellurique, comme si c'était Cuba même qui captait des images de son sol et de son histoire. C'est une expérience dure à décrire et absolument fascinante. Une sorte de long rêve, un sommeil imposé à une terre et un peuple, puis un réveil soudain qui embrase le film.
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
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Et pourtant j'ai essayé de contourner le fond idéologique du film, ratéRockatansky a écrit :Je ne suis pas entierement d'accord avec ta derniere phrase, mais je pense que c'est plus idéologique que cinématographique, donc ça ne fera pas avancer le débat.phylute a écrit :- Soy Cuba. Effectivement le film vaut sa réputation. La mise en scène de Kalatozov a véritablement quelquechose d'unique. On a l'impression de sentir la vie vue depuis une force tellurique, comme si c'était Cuba même qui captait des images de son sol et de son histoire. C'est une expérience dure à décrire et absolument fascinante. Une sorte de long rêve, un sommeil imposé à une terre et un peuple, puis un réveil soudain qui embrase le film.
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Oui j'ai vu, mais je t'ai percé à jour quand memephylute a écrit :Et pourtant j'ai essayé de contourner le fond idéologique du film, ratéRockatansky a écrit : Je ne suis pas entierement d'accord avec ta derniere phrase, mais je pense que c'est plus idéologique que cinématographique, donc ça ne fera pas avancer le débat.
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Là je sors de Soy Cuba. Et le choc n'est pas des moindres
Le sujet est de la propagande pure et simple, mais Kalazotov bouscule tout cela en nuançant son propos au maximum possible. En résulte un film, à l'époque trop communiste pour les USA et pas assez anti-américain pour l'URSS.
Les plan-séquences sont de toutes beauté mention spéciale à celui qui passe d'un immeuble à une rue pour aller dans une usine à cigare et retourner dans la rue. Un choc, mais un choc
Le sujet est de la propagande pure et simple, mais Kalazotov bouscule tout cela en nuançant son propos au maximum possible. En résulte un film, à l'époque trop communiste pour les USA et pas assez anti-américain pour l'URSS.
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Tu l'as peut-être déjà vu mais si ça n'est pas le cas je te conseille chaudement la vision du sublimissime Quand passent les cigognes du même Kalatovov qui me parle bien plus, affectivement parlant. Une de mes plus belles émotions cinématographiques tout simplement.MJ a écrit :Là je sors de Soy Cuba. Et le choc n'est pas des moindres
Le sujet est de la propagande pure et simple, mais Kalazotov bouscule tout cela en nuançant son propos au maximum possible. En résulte un film, à l'époque trop communiste pour les USA et pas assez anti-américain pour l'URSS.
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J'avais vu ce film avant ce qu'il est convenu d'appeler l'âge de raison et , ne m'en souvenant que très modérément les années qui suivirent, on ne ratait jamais une occasion de me rappeler combien j'avais pleuré à chaudes larmes autour de l'épisode du petit écureuil en peluche....breezy a écrit :Tu l'as peut-être déjà vu mais si ça n'est pas le cas je te conseille chaudement la vision du sublimissime Quand passent les cigognes du même Kalatovov qui me parle bien plus, affectivement parlant. Une de mes plus belles émotions cinématographiques tout simplement.
Revu depuis, ce film est un Chef d'Oeuvre, à classer parmi les plus merveilleuses réussites du cinéma toutes époques confondues.
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Concernant Soy Cuba: emotionnelement parlant le film ne m'a pas parlé plus que la normale, mais d'un point de vue de la mise-en-scène et des partis pris plastique, ça calmebreezy a écrit :Tu l'as peut-être déjà vu mais si ça n'est pas le cas je te conseille chaudement la vision du sublimissime Quand passent les cigognes du même Kalatovov qui me parle bien plus, affectivement parlant. Une de mes plus belles émotions cinématographiques tout simplement.MJ a écrit :Là je sors de Soy Cuba. Et le choc n'est pas des moindres
Le sujet est de la propagande pure et simple, mais Kalazotov bouscule tout cela en nuançant son propos au maximum possible. En résulte un film, à l'époque trop communiste pour les USA et pas assez anti-américain pour l'URSS.
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Loin de moi l'idée de jouer les donneurs de leçon mais aucun de vous n'a la bonne orthographe du réalisateur. Il s'agit de Kalatozov . Sinon Soy Cuba a pour moi aussi été une véritable claque à laquelle je ne m'attendais absolument pas. La mise-en-scène est d'une teneur impressionante et le niveau technique dépasse tout ce que j'ai pu voir pour l'époque (en même temps URSS oblige le cinéaste avait un budget démentiel). Aujourd'hui encore je me demande comment certains plans ont été réalisés (le premier du film long travelling vertical bas finissant dans une piscine et surtout ce plan aérien de fou furieux qui passe par une fenêtre). Mais même au-delà de ça la réalisation atteint une expressivité totale comme le plan où la caméra suit les mouvements de la faucille du paysan. Enfin le film m'a beaucoup touché visuellement même si le fond (pur propagande communiste) est un peu too much.MJ a écrit :Concernant Soy Cuba: emotionnelement parlant le film ne m'a pas parlé plus que la normale, mais d'un point de vue de la mise-en-scène et des partis pris plastique, ça calmebreezy a écrit : Tu l'as peut-être déjà vu mais si ça n'est pas le cas je te conseille chaudement la vision du sublimissime du même Kalatovov qui me parle bien plus, affectivement parlant. Une de mes plus belles émotions cinématographiques tout simplement.
Je suis donc très interéssé par Quand passent les cigognes. Y'a-t-il un DVD de disponible ? Parceque je serais prêt à tenter le coup vu l'effet qu'a eu sur moi Soy Cuba.
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Oui c'est exactArt Core a écrit : Loin de moi l'idée de jouer les donneurs de leçon mais aucun de vous n'a la bonne orthographe du réalisateur. Il s'agit de Kalatozov .
Un superbe Criterion est disponible mais je te conseille d'attendre l'édition MK2 qui sortira dans nos contrées le 15 Juin, avec peut-être un master similaireJe suis donc très interéssé par Quand passent les cigognes. Y'a-t-il un DVD de disponible ? Parceque je serais prêt à tenter le coup vu l'effet qu'a eu sur moi Soy Cuba.
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