C'est pas demain la veille...Nestor Almendros a écrit :A quand une diffusion hertzienne???
Les Dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962)
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Re: Les dimanches de ville D'Avray ( Serge Bourguignon - 1962 )
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Re: Les dimanches de ville D'Avray ( Serge Bourguignon - 1962 )
Il a pourtant été diffusé il y a quelques temps sur Canal +
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962)
Quelqu'un a commandé le disque allemand ?
Sur Amazon.de, la fiche indique 16:9 - 1.77:1 alors que le film est censé être en scope.
Sur Amazon.de, la fiche indique 16:9 - 1.77:1 alors que le film est censé être en scope.
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962)
C'est bien du scope et l'image est très belle
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962)
C'est commandé !
EDIT : je ne comprends rien à l'Allemand, mais je constate qu'il y a 7€ de taxes + emballage/poste
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962)
T'as pas essayé via JPC... les frais sont moins importants (5 ou 6 euros, je ne me souviens plus). C'est toujours ça de gagné (et il y a un petit bouton "english" en haut à droite).
http://www.jpc.de/jpcng/movie/detail/-/ ... um/9187502
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962)
Ah oui, effectivement, c'est un peu moins cher. Pour une prochaine commande alors, car j'ai déjà commandé. L'avantage avec amazon, c'est que l'interface étant unifiée, même en Javanais on peut s'en sortir.Commissaire Juve a écrit :T'as pas essayé via JPC... les frais sont moins importants (5 ou 6 euros, je ne me souviens plus). C'est toujours ça de gagné (et il y a un petit bouton "english" en haut à droite).
http://www.jpc.de/jpcng/movie/detail/-/ ... um/9187502
En tout cas merci !
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962)
Je commande de temps en temps chez eux, c'est sérieux (souvent plus rapide — beaucoup plus rapide dans certains cas* — que Mamazon).
Sinon, faudrait p't-être que j'essaie ce film. Même si le sujet me file un peu le trac.
* La dernière fois, j'ai reçu un CD le lendemain de l'avis d'expédition. (ou alors l'avis avait été envoyé en retard)
Sinon, faudrait p't-être que j'essaie ce film. Même si le sujet me file un peu le trac.
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962)
J'avais fait un billet sur le film sur mon blog, si vous avez envie d'en savoir plus : http://sniffandpuff.blogspot.com/2009/1 ... serge.html
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962)
Lu... Effectivement, ça peut foutre le trac. Mais, rien que pour le côté "film maudit", "film rare", ça peut provoquer un achat compulsif / complétiste.Tom Peeping a écrit :J'avais fait un billet sur le film sur mon blog, si vous avez envie d'en savoir plus : http://sniffandpuff.blogspot.com/2009/1 ... serge.html
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962)
Je viens de recevoir ce mail d'Acacias Films (distributeur) :
Juste un email pour vous annoncer la sortie en copies neuves, le 7 avril prochain (2010), du film de Serge Bourguignon : LES DIMANCHES DE VILLE D'AVRAY devenu rare depuis sa sortie, malgré de nombreuses récompenses partout dans le monde, dont un Oscar du Meilleur Film Etranger.
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962)
Super nouvelle! Je croise les doigts pour pouvoir y aller.Tom Peeping a écrit :Je viens de recevoir ce mail d'Acacias Films (distributeur) :
Juste un email pour vous annoncer la sortie en copies neuves, le 7 avril prochain (2010), du film de Serge Bourguignon : LES DIMANCHES DE VILLE D'AVRAY devenu rare depuis sa sortie, malgré de nombreuses récompenses partout dans le monde, dont un Oscar du Meilleur Film Etranger.
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962
Quel bonheur de trouver sur ce forum des avis sur ce film qui pour moi est un des plus beaux qui soient et dont je ne comprends pas la "censure" dont il est victime. Voici un an, j'avais déposé sur je ne sais plus quel site un message où je manifestais mon désir d'avoir une copie de ce film. Il y avait alors très peu d'articles. J'ai pu trouver quelqu'un, (un écrivain, Jacques Hyver, que je remercie encore), qui l'avait enregistré en VHS lors de son dernier passage sur Canal plus, et qui m'a proposé de m'en faire une copie sur DVD. Bien sûr, la qualité de l'enregistrement est moyenne et je n'ai pas retrouvé complètement l'enchantement de ce magnifique noir et blanc d'Henri Decae, qui m'avait séduit en 1962 lors de la sortie du film. En revanche, j'ai totalement retrouvé, comme au premier jour, intacte, l'émotion qui m'avait submergé en 1962 à la première vision de ce chef-d'œuvre. Tout y est juste et beau. Le côté éventuellement scabreux est abordé avec tact. Ce côté scabreux ne m'était d'ailleurs pas franchement apparu alors. Ce n'est que maintenant, avec l'omniprésence de la pédophilie qui pollue le discours ambiant, que je l'ai ressenti au point de douter d'une possible édition en DVD. Je me réjouis donc d'apprendre qu'on peut enfin se procurer le DVD de ce film en Allemagne. Ce serait quand même bien qu'on arrive à une réhabilitation . N'y aurait-il pas la possibilité de lancer une campagne de signatures ? On ne sait Jamais, ça peut marcher
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962
Ça c'est vrai que la photographie n&b du film est splendide. Je ne sais pas d'ailleurs si elle ressort aussi bien sur le dvd allemand. Mais à mon avis, le film devrait certainement sortir en dvd un jour en France. Après tout, Les Amitiés Particulières a bien été édité lui.JCDSR a écrit :Bien sûr, la qualité de l'enregistrement est moyenne et je n'ai pas retrouvé complètement l'enchantement de ce magnifique noir et blanc d'Henri Decae, qui m'avait séduit en 1962 lors de la sortie du film.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962
J'en suis sorti mitigé.
Je pense surtout avoir été freiné dans mon enthousiasme et mon implication dans le film par une abondance de contournements que j'ai ressentis comme trop de précautions prises pour éviter une provocation frontale ou une dérive facilement critiquable. L’impression de tourner autour du pot tout en posant le problème. Même si l’on évite le scabreux et le vulgaire, je trouve qu'on essaie trop d’expliquer les comportements de l’adulte, qu’on arrondit trop les angles en choisissant pour ce personnage un contexte presque psychiatrique qui rend l’ensemble moins « normal ». Pierre est psychologiquement troublé, pas totalement dans son état normal. Il est presque régressif, parfois réduit sur la fin du film (dans la bouche des adultes compatissants) à un enfant. Je m’attendais davantage à une histoire incluant un adulte en pleine possession de ses moyens, si je puis dire.
Cependant, j’apprécie l’angle par lequel est introduite cette relation touchante. Ce sont deux êtres esseulés en manque de repères : l’un (Pierre, Hardy Krüger) est amnésique, erre un peu sans but dans la ville, cherchant une identité, une vie passée qui l’obsède. L’autre (Françoise, Patricia Gozzi) est délaissée par ses parents, perdue dans une existence monotone et triste. Ce sont deux personnages, subissant un quotidien presque similaire, qui vont se trouver l’un l’autre, s’apprécier au-delà de la différence d’âge et des conventions dans un amour platonique et pur qui leur sera nécessaire pour se reconstruire.
Pierre se sent mal dans le présent, une réalité obscurcie par un passé mystérieux. Pour s’épanouir dans une intimité indispensable à leur relation, Françoise va leur inventer un monde onirique dans lequel il pourra trouver sa place, avoir un autre regard sur le réel (vision à travers le verre au restaurant, le bout de pierre ou le reflet dans l’étang). L’atmosphère est troublante, sans arrière-pensée, comme des jeux d’enfants à l’intimité presque irréelle.
Je ne m’explique pas comment Serge Bourguignon est resté aussi anonyme dans le cinéma français alors que ce film a remporté un prix prestigieux et que le bonhomme fait preuve ici d’un talent évident. La majeure partie des scènes propose des plans intéressants, des effets recherchés et efficaces, une ambiance très travaillée et un challenge casse-gueule qui est remporté haut la main. Pensons également aux comédiens, à l’interprétation douce et délicate (la petite Patricia Gozzi est troublante de vérité). Même si je suis sorti déçu du film, j’ai quand même vibré aux dernières secondes, à ces paroles déchirantes que prononce la petite fille.
Ce n’est peut-être que partie remise. On verra…
Le film est ressorti cette semaine à Paris au Mac-Mahon et au Champo (projection un peu floue attention décidément je n'ai pas eu de chance...), lequel organise vendredi soir un débat avec le réalisateur, Nicole Courcel et Patricia Gozzi. Cartes illimitées acceptées, sauf pour la soirée spéciale.
Je pense surtout avoir été freiné dans mon enthousiasme et mon implication dans le film par une abondance de contournements que j'ai ressentis comme trop de précautions prises pour éviter une provocation frontale ou une dérive facilement critiquable. L’impression de tourner autour du pot tout en posant le problème. Même si l’on évite le scabreux et le vulgaire, je trouve qu'on essaie trop d’expliquer les comportements de l’adulte, qu’on arrondit trop les angles en choisissant pour ce personnage un contexte presque psychiatrique qui rend l’ensemble moins « normal ». Pierre est psychologiquement troublé, pas totalement dans son état normal. Il est presque régressif, parfois réduit sur la fin du film (dans la bouche des adultes compatissants) à un enfant. Je m’attendais davantage à une histoire incluant un adulte en pleine possession de ses moyens, si je puis dire.
Cependant, j’apprécie l’angle par lequel est introduite cette relation touchante. Ce sont deux êtres esseulés en manque de repères : l’un (Pierre, Hardy Krüger) est amnésique, erre un peu sans but dans la ville, cherchant une identité, une vie passée qui l’obsède. L’autre (Françoise, Patricia Gozzi) est délaissée par ses parents, perdue dans une existence monotone et triste. Ce sont deux personnages, subissant un quotidien presque similaire, qui vont se trouver l’un l’autre, s’apprécier au-delà de la différence d’âge et des conventions dans un amour platonique et pur qui leur sera nécessaire pour se reconstruire.
Pierre se sent mal dans le présent, une réalité obscurcie par un passé mystérieux. Pour s’épanouir dans une intimité indispensable à leur relation, Françoise va leur inventer un monde onirique dans lequel il pourra trouver sa place, avoir un autre regard sur le réel (vision à travers le verre au restaurant, le bout de pierre ou le reflet dans l’étang). L’atmosphère est troublante, sans arrière-pensée, comme des jeux d’enfants à l’intimité presque irréelle.
Je ne m’explique pas comment Serge Bourguignon est resté aussi anonyme dans le cinéma français alors que ce film a remporté un prix prestigieux et que le bonhomme fait preuve ici d’un talent évident. La majeure partie des scènes propose des plans intéressants, des effets recherchés et efficaces, une ambiance très travaillée et un challenge casse-gueule qui est remporté haut la main. Pensons également aux comédiens, à l’interprétation douce et délicate (la petite Patricia Gozzi est troublante de vérité). Même si je suis sorti déçu du film, j’ai quand même vibré aux dernières secondes, à ces paroles déchirantes que prononce la petite fille.
Ce n’est peut-être que partie remise. On verra…
Le film est ressorti cette semaine à Paris au Mac-Mahon et au Champo (projection un peu floue attention décidément je n'ai pas eu de chance...), lequel organise vendredi soir un débat avec le réalisateur, Nicole Courcel et Patricia Gozzi. Cartes illimitées acceptées, sauf pour la soirée spéciale.
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