hansolo a écrit :
Est ce qu'Ennio s'est parfois aventuré dans le cinéma US ou bien ses compos sont toujours restées cantonnées a l'Italie et la France ?
Quand meme quelques compos qui en imposent pour Hollywood:
The Thing, The Untouchables, Casualties of War, Mission to Mars, Days of Heaven...
hansolo a écrit :
Est ce qu'Ennio s'est parfois aventuré dans le cinéma US ou bien ses compos sont toujours restées cantonnées a l'Italie et la France ?
Quand meme quelques compos qui en imposent pour Hollywood:
The Thing, The Untouchables, Casualties of War, Mission to Mars, Days of Heaven...
My bad!
Comment ai je pu oublier Les incorruptibles et The Thing
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
Roy Neary a écrit :Malgré ses 91 ans et les conditions de sa mort (les suites hélas classiques d'une opération du fémur pour une personne du 4ème âge), je ne peux m'empêcher d'avoir le cœur meurtri
Et oui ... A partir d'un certain âge, les conséquences d'une chute banale sont parfois meurtrières : Danielle Darrieux, récemment. Richard Widmark, il y a env. 10 ans ont fini pareil. Entre autres
La tristesse ... Et un regret - maintenant - celui de n'avoir pas communié lors d'un de ses concerts en France. ici, par exemple pour ce qui était donc de vraies adieux
harry a écrit :
Quand meme quelques compos qui en imposent pour Hollywood:
The Thing, The Untouchables, Casualties of War, Mission to Mars, Days of Heaven...
My bad!
Comment ai je pu oublier Les incorruptibles et The Thing
...et Bugsy, et The Heretic...Bullworth...Frantic...Les Anges de la Nuit
Sans oublier le thème célébrissime de The Mission.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Comment ai je pu oublier Les incorruptibles et The Thing
...et Bugsy, et The Heretic...Bullworth...Frantic...Les Anges de la Nuit
Sans oublier le thème célébrissime de The Mission.
+1 pour le film de Joffé (que j'ai du mal a voir comme un film US).
Idem pour Frantic, une composition que j'adore; comme celle de I… comme Icare.
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
Pas mieux.
Je me suis toujours demandé s'il y avait une différence entre la version de 71 et celle de 81 ...
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
Je chiale depuis ce matin.
C'est con, je sais, mais bon, c'est incontrôlable, d'autant que j'écoute ses BO, et là c'est la chair de poule garantie...
Je n'aime pas hiérarchiser les disparations, c'est souvent morbide et déplacé, mais force est de constater que ce 06 juillet 2020 marquera l'histoire du 7e art.
Pour moi, le plus grand compositeur de musiques de films nous a quittés, et pourtant Dieu sait si j'admire Williams, Herrmann, Goldsmith, Barry et autres Hisachi...
Michel Legrand, pas exemple, était un génie. Mais Morricone, c'était encore une autre planète, une autre galaxie, autour de laquelle tous les autres gravitaient.
Sa filmographie donne le vertige. Il suffit de jeter un œil à la liste de ses BO, sur le site IMDb, pour comprendre que Morricone n'était pas un simple collaborateur : il incarnait LE cinéma.
Qu'on le veuille ou non, Ennio Morricone fait partie de nous : il a forgé durablement nos souvenirs de films et l'inconscient collectif des amoureux du 7e art. Cinéphiles ou non, tous gardent en mémoire un thème, une mélodie, un refrain, un accord, un gimmick à la guimbarde ou au banjo, et ces souvenirs s'imprègnent parfois plus durablement que le titre du film, le scénario ou le nom du réalisateur.
Merci Ennio, merci d'avoir participé fortement à mon amour pour le cinéma. Je n'oublierai jamais ces après-midi de mon enfance, affairé à rembobiner la cassette VHS du magnétoscope pour écouter et réécouter encore le thème 'Poverty' de Once upon a time in America et le reproduire au piano, film qui demeure aujourd'hui encore au firmament de mon panthéon personnel et auquel tu as tant contribué.
Comment choisir un thème en hommage, quand les chefs-d'œuvre succèdent aux chefs-d'œuvre ? Mais voici sans doute l'une de ses plus belles compositions : CINEMA PARADISO, orchestrée et dirigée par le maître lui-même.
Le cinéma, le paradis, voilà, c'était ça Morricone.
Dernière modification par Zelda Zonk le 6 juil. 20, 14:20, modifié 9 fois.
mannhunter a écrit :et deux Fuller dont son dernier film américain...
Absolument! Et un film que j'adore en plus.
Et bravo Zelda pour cette vibrante déclaration.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Zelda Zonk a écrit :Merci les gars.
Comme beaucoup je pense, j'ai le sentiment d'avoir perdu un proche ce matin.
Je sais qu'il avait 91 ans, mais ça reste très dur.
Chapeau ... L'hommage du message précédent est magnifique
Le premier a m'avoir fait écouter de la musique de film hors des films
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky