L'Obituaire - Hommage aux disparus

[Zelda Zonk]

Les gens se sont rués sur Hugo après l'incendie de Notre Dame.

Si certains pouvaient découvrir Les Galettes de Pont-Aven ou Tous les matins du monde après le départ de Marielle, alors on aura pas tout perdu.


Noiret, Rochefort, Marielle : tout un cinéma, tout un esprit, toute une époque, déjà révolue...

[gnome]

J'adorais cet acteur truculent...

[Roy Neary]

Jean-Pierre Marielle explosait les limites de l'écran dans n'importe lequel de ses rôles, ce qui pouvait poser problème parfois quand le scénario et/ou la réalisation ne suivaient pas (par exemple un film insipide comme Signes extérieurs de richesse décollait seulement par intermittence quand Marielle entrait en scène). Un acteur hors norme, aussi sensible que fantasque, il pouvait transformer la grossièreté en œuvre d'art et ruait dans les brancards sans jamais se départir d'une certaine tendresse.
Putain, quel comédien... Il n'en existait pas deux comme lui. Quand je pense à cette génération (et ce groupe du Conservatoire) qui disparaît peu à peu, ça me file le bourdon.

[Chip]

il incarnait avec génie la démesure...je vais revoir " les grands ducs" et "les galettes de Pont-Aven"
R.I.P.

[Jeremy Fox]

J'ai ressorti les galettes et Coup de Torchon dans lequel il interprète un double rôle.

[O'Malley]

Du fameux groupe du Conservatoire, il n'en reste plus que deux, je crois: Belmondo et Vernier. Rich, Beaune et Crémer sont aussi partis.
C'est vraiment une génération qui m'est cher et qui s'éteint.

Et en plus, ils avaient à peu près l'âge que j'ai aujourd'hui lorsque je suis né. C'est un signe que je n'aime pas.

[Max Schreck]

On a beau se savoir mortel, et Marielle avait une carrière bien comble, mais malgré ça, oui ça fait un petit coup au cœur de voir au fil du temps s'étioler ces générations successives d'artistes. En plus ce gars-là, je pense vraiment l'avoir d'abord découvert (et admiré) dans Tous les matins du monde, et je l'ai longtemps associé à ce registre grave, avant de découvrir sa truculence.

Tombeau pour Mr Marielle...

[gnome]

Noiret, Rochefort, Marielle : tout un cinéma, tout un esprit, toute une époque, déjà révolue...

Heureusement qu'on a encore Kev Adams...

[Flol]

C'est le moment ou jamais de lire (ou relire) ce bouquin :

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[Zelda Zonk]

J'ai ressorti les galettes et Coup de Torchon dans lequel il interprète un double rôle.

Dans Coup de torchon, son intervention est courte mais marquante, comme ce fut toujours le cas quand il incarnait des seconds rôles. Comme l'a dit Roy, quel que soit le film, les quelques minutes où il intervient suffisent souvent à faire décoller l'œuvre, même dans les films mineurs ou insipides, ce qui n'est évidemment pas le cas pour ce Tavernier qui figure pour moi parmi les plus grands films français.

[Jeremy Fox]

ce qui n'est évidemment par le cas pour ce Tavernier qui figure pour moi parmi les plus grands films français.

Pareil !

[Major Tom]

Face au cabotinage de Belmondo alors en fin de période toc toc badaboum, il incarnait magnifiquement Simon Labrosse, le policier voulant arrêter "le clown" (Bébel) dans le très moyen Hold-Up d'Arcady. Avec Villeret, Guy Marchand, Montréal, la plastique remarquable de la jeune Kim Cattrall, quelques répliques, et Bébel malgré tout, il faisait partie du peu à sauver de cette comédie de casse pas indispensable, mais il était quand même très au-dessus de tout ce que je viens de citer, si bien que c'est lui qui me vient en premier à l'esprit en repensant à ce film. Cela rejoint ce que disait Roy.



Pareillement, la photo (trouvée sur google) avec Rochefort que j'ai partagé quelques messages en arrière...

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...provient, si je ne me trompe pas, de L'Indiscrétion, et ce sympathique thriller aurait énormément perdu sans ses deux têtes d'affiches (et Dominique Sanda dont le style si particulier apportait l'étrangeté que demandait son énigmatique personnage).
Ils appartiennent à une génération où chacun avait son style, une façon de jouer bien définie, où il était impensable que les uns fassent la même chose que les autres dans un même rôle (remplacez Rochefort par Marielle dans Le Grand blond, ça aurait été certainement tout aussi excellent, mais très différent). Dans les générations qui ont suivi, la question du style a commencé petit à petit à disparaître pour ne laisser qu'une masse de comédiens interchangeables. Aussi bons que soient certains acteurs d'aujourd'hui, la très grande majorité d'entre eux sont "remplaçables" par n'importe quel autre qui jouerait de la même façon.

[gnome]

Ils appartiennent à une génération où chacun avait son style, une façon de jouer bien définie, où il était impensable que les uns fassent la même chose que les autres dans un même rôle (remplacez Rochefort par Marielle dans Le Grand blond, ça aurait été certainement tout aussi excellent, mais très différent). Dans les générations qui ont suivi, la question du style a commencé petit à petit à disparaître pour ne laisser qu'une masse de comédiens interchangeables. Aussi bons que soient certains acteurs d'aujourd'hui, la très grande majorité d'entre eux sont "remplaçables" par n'importe quel autre qui jouerait de la même façon.

100% d'accord avec toi !

[tenia]

John Singleton, 51 ans.

[Max Schreck]

John Singleton, 51 ans.

C'est un peu tôt, jeune homme...

Des débuts fracassants. Boyz n'the hood avait eu beaucoup d'impact à l'époque de sa sortie, y'avait un ton tragique et une épaisseur romanesque qui m'avait bien marqué. Un peu eu l'impression que par la suite, le gars est rentré dans le rang, et a pondu des films sans grande personnalité (Shaft, four brothers).