Autopsie d'un meurtre (Otto Preminger - 1959)
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Autopsie d'un meurtre (Otto Preminger - 1959)
Anatomy of a murder
un peu de SPOILER
2h40 à coupé le souffle. 2h de procès mené avec une réelle et évidente maestria. La mise en scène dynamise complétement ce qui se passe et s'avère d'une étonnante richesse (quand on voit le peut de térrain qu'il peut couvrir), c'est d'une fluidité à toute épreuve et la tension des interrogatoires vont crescendo. Aucun manichéisme ici, Preminger va jusqu'à laisser au spectateur le bénéfice du doute. Certe les preuves sont là mais rien de concret n'a été mis sous l'oeil du spectateur pour qu'il se convaique plainement de ce qui s'est passé. Il s'interroge également sur l'aspect morale, un homme violent qui bat (on s'en doute bien) sa femme, qui est impulsif s'en ressort blanchit d'avoir abattu froidement une personne. C'est toutes ses notions de bien et de mal qui se mélanges pour devenir flou, aussi flou que le procès à la défense hésitante, sans vrais ligne conductrice, s'accrochant aux nouvelles de dernières minute pour tenter de conclure en bon terme le dit procès.
C'est mené avec le talent de 10 hommes, c'est joué avec force par le toujours génial James Stewart, Ben Gazzara est plus d'une fois excellent (je le trouve même ranchement haïssable parfois !) et George C. Scott dévore l'écran lors de ses interrogatoires enlevés. Et puis il ya Lee Remick sur un divan avec ses lunettes de soleil, j'ai fondu....
Le tout est enrobé d'une photo leché, pas tape à l'oeil, mais très belle, ainsi qu'un montage aux petits oignons qui garanti 2h40 tendues et impressionnante. Pour finir la touche d'humour finement distillé sait se faire discrette lorsqu'il le faut, mais s'avère plus d'une fois irrésistible (en partie grâce à Stewart).
Enorme.
Niveau DVD qu'est ce qu'on a ?
un peu de SPOILER
2h40 à coupé le souffle. 2h de procès mené avec une réelle et évidente maestria. La mise en scène dynamise complétement ce qui se passe et s'avère d'une étonnante richesse (quand on voit le peut de térrain qu'il peut couvrir), c'est d'une fluidité à toute épreuve et la tension des interrogatoires vont crescendo. Aucun manichéisme ici, Preminger va jusqu'à laisser au spectateur le bénéfice du doute. Certe les preuves sont là mais rien de concret n'a été mis sous l'oeil du spectateur pour qu'il se convaique plainement de ce qui s'est passé. Il s'interroge également sur l'aspect morale, un homme violent qui bat (on s'en doute bien) sa femme, qui est impulsif s'en ressort blanchit d'avoir abattu froidement une personne. C'est toutes ses notions de bien et de mal qui se mélanges pour devenir flou, aussi flou que le procès à la défense hésitante, sans vrais ligne conductrice, s'accrochant aux nouvelles de dernières minute pour tenter de conclure en bon terme le dit procès.
C'est mené avec le talent de 10 hommes, c'est joué avec force par le toujours génial James Stewart, Ben Gazzara est plus d'une fois excellent (je le trouve même ranchement haïssable parfois !) et George C. Scott dévore l'écran lors de ses interrogatoires enlevés. Et puis il ya Lee Remick sur un divan avec ses lunettes de soleil, j'ai fondu....
Le tout est enrobé d'une photo leché, pas tape à l'oeil, mais très belle, ainsi qu'un montage aux petits oignons qui garanti 2h40 tendues et impressionnante. Pour finir la touche d'humour finement distillé sait se faire discrette lorsqu'il le faut, mais s'avère plus d'une fois irrésistible (en partie grâce à Stewart).
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j'ai toujours eu du mal avec ce film:long,trop long,et surtout pour moi peu interessant,cette histoire et ce procès m'ont fortement ennuyé malgré effectivement le brio de la mise en scéne,et l'exellence générale de l'interpretation ...johndoe_df a écrit :Anatomy of a murder
un peu de SPOILER
2h40 à coupé le souffle. 2h de procès mené avec une réelle et évidente maestria. La mise en scène dynamise complétement ce qui se passe et s'avère d'une étonnante richesse (quand on voit le peut de térrain qu'il peut couvrir), c'est d'une fluidité à toute épreuve et la tension des interrogatoires vont crescendo. Aucun manichéisme ici, Preminger va jusqu'à laisser au spectateur le bénéfice du doute. Certe les preuves sont là mais rien de concret n'a été mis sous l'oeil du spectateur pour qu'il se convaique plainement de ce qui s'est passé. Il s'interroge également sur l'aspect morale, un homme violent qui bat (on s'en doute bien) sa femme, qui est impulsif s'en ressort blanchit d'avoir abattu froidement une personne. C'est toutes ses notions de bien et de mal qui se mélanges pour devenir flou, aussi flou que le procès à la défense hésitante, sans vrais ligne conductrice, s'accrochant aux nouvelles de dernières minute pour tenter de conclure en bon terme le dit procès.
C'est mené avec le talent de 10 hommes, c'est joué avec force par le toujours génial James Stewart, Ben Gazzara est plus d'une fois excellent (je le trouve même ranchement haïssable parfois !) et George C. Scott dévore l'écran lors de ses interrogatoires enlevés. Et puis il ya Lee Remick sur un divan avec ses lunettes de soleil, j'ai fondu....
Le tout est enrobé d'une photo leché, pas tape à l'oeil, mais très belle, ainsi qu'un montage aux petits oignons qui garanti 2h40 tendues et impressionnante. Pour finir la touche d'humour finement distillé sait se faire discrette lorsqu'il le faut, mais s'avère plus d'une fois irrésistible (en partie grâce à Stewart).
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Niveau DVD qu'est ce qu'on a ?
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Merci j'était justement en train de lire tout ça, Harry exprime exactement ce que je pensais. Un film énooorme !!
Par contre je n'arrive pas à trouver le DVD Z2 sur le net ? (celui désigné, ya une version mais la couverture n'est pas, du tout, la même)
Nut' venant de le finir je t'avoue que j'ai du mal à comprendre qu'on puisse s'ennuyer, même si c'est un peu logique. Il faut rentrer dans l'histoire dès le début, si on se fait pas prendre au jeu au début, c'est sûr que ça peut mal tourné... Tu ne l'a vu qu'une fois ?
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johndoe_df a écrit : Tu ne l'a vu qu'une fois ?
voui,de toute facon je lui redonnerai une chance un jour ou l'autre
et puis dans les films style "de procés",je préfère nettement ceux comme Douze hommes en colére:plus court,plus resséré,et surtout plus passionnant,il va directement à l'essentiel,et c'est pas plus mal
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Moi c'est celui ci qui m'ennuie malgré son resserementNUTELLA a écrit :johndoe_df a écrit : Tu ne l'a vu qu'une fois ?
voui,de toute facon je lui redonnerai une chance un jour ou l'autre
et puis dans les films style "de procés",je préfère nettement ceux comme Douze hommes en colére:plus court,plus resséré,et surtout plus passionnant,il va directement à l'essentiel,et c'est pas plus mal
oui mais toi tu aimes Arack Attack,alors ...Jeremy Fox a écrit :Moi c'est celui ci qui m'ennuie malgré son resserementNUTELLA a écrit :
voui,de toute facon je lui redonnerai une chance un jour ou l'autre
et puis dans les films style "de procés",je préfère nettement ceux comme Douze hommes en colére:plus court,plus resséré,et surtout plus passionnant,il va directement à l'essentiel,et c'est pas plus mal
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Moi je les considère tout les 2 comme des films immense, un réel bonheur à suivre. 12 hommes en colère est un tour de force ahurissant et passionnant, j'y prend tout autant de plaisir (autant dire énorme) que dans Anatomy of a murder !Jeremy Fox a écrit :Moi c'est celui ci qui m'ennuie malgré son resserementNUTELLA a écrit :
voui,de toute facon je lui redonnerai une chance un jour ou l'autre
et puis dans les films style "de procés",je préfère nettement ceux comme Douze hommes en colére:plus court,plus resséré,et surtout plus passionnant,il va directement à l'essentiel,et c'est pas plus mal
Sinon je suis l'arguement de Nut' : tu aimes arack attack alors... (je vais de ce pas en livré un avis expresse sur le topic notez les derniers films, je risque d'avoir un language ordurier d'ailleurs )
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Autopsie d'un Meurtre (Anatomy of A Murder) Otto Preminger (1959) DVD
8/10
Quelque part dans un bled du Michigan où la seule distraction est de pêcher, un avocat las et désillusionné (James Stewart) accepte de défendre le mari de Laura (Lee Remick) dans une affaire de meurtre.
Sur ce point de départ, Otto Preminger décortique ses personnages, le mari, jaloux et brutal, la femme, provocante et sensuelle, l'avocat, méthodique et débonnaire; l'ensemble baignant dans une musique de Duke Ellington.
Puis le procès arrive et là on assiste à une joute verbale entre l'avocat et le procureur (George C Scott), un grand moment de ce film.
En conclusion, un grand cru de ce réalisateur accompagné par des comédiens au diapason dont James stewart est le chef d'orchestre.
NB: Otto Preminger dont le souci de réalisme était bien connu, filma le procès du film dans une vraie salle de tribunal... sous la houlette d'un juge authentique.
8/10
Quelque part dans un bled du Michigan où la seule distraction est de pêcher, un avocat las et désillusionné (James Stewart) accepte de défendre le mari de Laura (Lee Remick) dans une affaire de meurtre.
Sur ce point de départ, Otto Preminger décortique ses personnages, le mari, jaloux et brutal, la femme, provocante et sensuelle, l'avocat, méthodique et débonnaire; l'ensemble baignant dans une musique de Duke Ellington.
Puis le procès arrive et là on assiste à une joute verbale entre l'avocat et le procureur (George C Scott), un grand moment de ce film.
En conclusion, un grand cru de ce réalisateur accompagné par des comédiens au diapason dont James stewart est le chef d'orchestre.
NB: Otto Preminger dont le souci de réalisme était bien connu, filma le procès du film dans une vraie salle de tribunal... sous la houlette d'un juge authentique.
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Un film magnifique qui traduit bien tous les éléments d'enquête et du procès. C'est aussi l'histoire de la rédemption d'un homme qui à travers ce procès va se retrouver : très beau film.bogart a écrit :Autopsie d'un Meurtre (Anatomy of A Murder) Otto Preminger (1959) DVD
8/10
Quelque part dans un bled du Michigan où la seule distraction est de pêcher, un avocat las et désillusionné (James Stewart) accepte de défendre le mari de Laura (Lee Remick) dans une affaire de meurtre.
Sur ce point de départ, Otto Preminger décortique ses personnages, le mari, jaloux et brutal, la femme, provocante et sensuelle, l'avocat, méthodique et débonnaire; l'ensemble baignant dans une musique de Duke Ellington.
Puis le procès arrive et là on assiste à une joute verbale entre l'avocat et le procureur (George C Scott), un grand moment de ce film.
En conclusion, un grand cru de ce réalisateur accompagné par des comédiens au diapason dont James stewart est le chef d'orchestre.
NB: Otto Preminger dont le souci de réalisme était bien connu, filma le procès du film dans une vraie salle de tribunal... sous la houlette d'un juge authentique.
- Sybille
- Assistant opérateur
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- Inscription : 23 juin 05, 14:06
Autopsie d'un meurtre de Otto Preminger (1959) :
Le film est long (2H30), un peu austère - il se déroule presque entièrement dans un tribunal - mais il décrit de façon minutieuse le déroulement d'une audience judiciaire, malgré d'inévitables coupes, ainsi on évite de montrer les réquisitoires finaux des deux parties. Bien sûr, un tel film doit pouvoir compter sur des acteurs capable de rendre vivants, d'animer leurs propos, qui ici tiennent lieu d'actions véritables, car tout se joue sur les dialogues. Heureusement, le trio James Stewart, Ben Gazzara et George Scott y parvient admirablement : ils sont convainquants, complètement emportés dans la réalité du procès. Les seconds rôles sont également excellent, distillant une touche d'humour de temps à autre, avec par exemple les personnages de la secrétaire ou du vieil ami de l'avocat Paul Biegler. La photographie en noir et blanc est superbe, le thème musical signé du compositeur de jazz Duke Ellington (qui fait même une courte apparition au piano au côté de Stewart) est agréable et entraînant. A éviter en cas de fatigue, faut quand même suivre, mais vraiment un film intéressant à tout point de vue.
Le film est long (2H30), un peu austère - il se déroule presque entièrement dans un tribunal - mais il décrit de façon minutieuse le déroulement d'une audience judiciaire, malgré d'inévitables coupes, ainsi on évite de montrer les réquisitoires finaux des deux parties. Bien sûr, un tel film doit pouvoir compter sur des acteurs capable de rendre vivants, d'animer leurs propos, qui ici tiennent lieu d'actions véritables, car tout se joue sur les dialogues. Heureusement, le trio James Stewart, Ben Gazzara et George Scott y parvient admirablement : ils sont convainquants, complètement emportés dans la réalité du procès. Les seconds rôles sont également excellent, distillant une touche d'humour de temps à autre, avec par exemple les personnages de la secrétaire ou du vieil ami de l'avocat Paul Biegler. La photographie en noir et blanc est superbe, le thème musical signé du compositeur de jazz Duke Ellington (qui fait même une courte apparition au piano au côté de Stewart) est agréable et entraînant. A éviter en cas de fatigue, faut quand même suivre, mais vraiment un film intéressant à tout point de vue.
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- Doublure lumière
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Et puis Lee Remick et sa petite culotte!!!!!Sybille a écrit :Autopsie d'un meurtre de Otto Preminger (1959) :
Le film est long (2H30), un peu austère - il se déroule presque entièrement dans un tribunal - mais il décrit de façon minutieuse le déroulement d'une audience judiciaire, malgré d'inévitables coupes, ainsi on évite de montrer les réquisitoires finaux des deux parties. Bien sûr, un tel film doit pouvoir compter sur des acteurs capable de rendre vivants, d'animer leurs propos, qui ici tiennent lieu d'actions véritables, car tout se joue sur les dialogues. Heureusement, le trio James Stewart, Ben Gazzara et George Scott y parvient admirablement : ils sont convainquants, complètement emportés dans la réalité du procès. Les seconds rôles sont également excellent, distillant une touche d'humour de temps à autre, avec par exemple les personnages de la secrétaire ou du vieil ami de l'avocat Paul Biegler. La photographie en noir et blanc est superbe, le thème musical signé du compositeur de jazz Duke Ellington (qui fait même une courte apparition au piano au côté de Stewart) est agréable et entraînant. A éviter en cas de fatigue, faut quand même suivre, mais vraiment un film intéressant à tout point de vue.
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- Assistant(e) machine à café
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- Inscription : 9 sept. 06, 12:10
- Localisation : devant celle qui me précède
Je confirme pour la fatigue, je l'ai regardé un vendredi soir avec mes parents et, après une semaine de travail, ils ont abandonné après une heure et demie! Du coup ils ont regardé la dernière heure le lendemain midi et moi je l'ai regardée deux fois Mis à part ça c'est vraiment très rigoureux et très bon!Sybille a écrit :Autopsie d'un meurtre de Otto Preminger A éviter en cas de fatigue, faut quand même suivre, mais vraiment un film intéressant à tout point de vue.
Peut-être plus qu'aux personnes elles-mêmes c'était à leur indocilité, à leur capacité à s'extirper de ce avec quoi on les confond, de ce qu'on voudrait qu'elles soient, qu'il fallait faire confiance.
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- Stagiaire
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- Inscription : 1 août 08, 22:32
Autopsie d'un meurtre (Otto Preminger, 1959)
Ravi d'avoir appris à connaitre ce site absloument formidable.
Cela dit, je viens ici emettre une réserve quant à l'affirmation selon laquelle, le film cité en objet aurait dû se nommer "Autopsie d’un système judiciaire".
C'est aller un peu vite en besogne et oublier que ce film que j'aime revoir de temps en temps est tiré du roman eponyme écrit par Robert Traver.
Le titre du roman étant ce qu'il est et le film suivant presque à la lettre l'histoire, je ne vois donc aucune raison valable pour regretter un autre titre qui n'a pas lieu d'être.
Sinon, un brand bravopour toutes vos chroniques qui me font voir d'un oeil plus affûte et critique les films dont je lis les comptes-rendus.
Merci
Cela dit, je viens ici emettre une réserve quant à l'affirmation selon laquelle, le film cité en objet aurait dû se nommer "Autopsie d’un système judiciaire".
C'est aller un peu vite en besogne et oublier que ce film que j'aime revoir de temps en temps est tiré du roman eponyme écrit par Robert Traver.
Le titre du roman étant ce qu'il est et le film suivant presque à la lettre l'histoire, je ne vois donc aucune raison valable pour regretter un autre titre qui n'a pas lieu d'être.
Sinon, un brand bravopour toutes vos chroniques qui me font voir d'un oeil plus affûte et critique les films dont je lis les comptes-rendus.
Merci