Oui, je le savais mais je trouve surprenant le fait que Wilder montre cet aspect du personnage qui a (toujours?) été ignoré dans d'autres adaptations.Harry Dawes a écrit :pas si surpernant, Sherlock est clairement cocaïnomane (drogue d'intellectuels à l'époque)Leopold Saroyan a écrit :Je trouve que Wilder en fait une allusion audacieuse et surprenante pour un tel personnage dans La vie privée de Sherlock Holmes.
Drogue et cinéma classique
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Holmes est complètement stone dans l'exellent " The Seven-Per-Cent Solution" d'Herbert Ross.Leopold Saroyan a écrit :Oui, je le savais mais je trouve surprenant le fait que Wilder montre cet aspect du personnage qui a (toujours?) été ignoré dans d'autres adaptations.Harry Dawes a écrit :
pas si surpernant, Sherlock est clairement cocaïnomane (drogue d'intellectuels à l'époque)
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Autant pour moi.Mac Lean a écrit :Holmes est complètement stone dans l'exellent " The Seven-Per-Cent Solution" d'Herbert Ross.Leopold Saroyan a écrit :
Oui, je le savais mais je trouve surprenant le fait que Wilder montre cet aspect du personnage qui a (toujours?) été ignoré dans d'autres adaptations.
Tu en connais d'autres?
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Oui mais je pense que tous les aficionados du roman et des adaptations sont au courant de cet aspect de la vie du détective. Je trouve néanmoins que ce poinbt est frappant dans le film de Wilder, montré qui plus est en fin de film si je me souviens bien.Harry Dawes a écrit :la fameuse série télé y faisait aussi allusion dans un épisodeLeopold Saroyan a écrit :Autant pour moi.
Tu en connais d'autres?
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Re: Drogue et cinéma classique ??
ASSASSIN OF YOUTH (Elmer Clifton, 1937) découverte
Moins connu que Reefer Madness, Assassin of Youth est un autre film de fumette, poussiéreux et réactionnaire visant à édifier les braves américains et révéler aux les têtes blondes les dangers insoupçonnés du la marijuana ("ce truc d'arabe" dixit la péloche). Ce type de bande fait aujourd'hui fureur dans les soirées camp/nanars made in USA mais demeurent encore un mystère dans nos contrées.
Autant le dire carrément, ce film-ci n'est pas ce qu'il se fait de plus barge ou drôle au contraire. Mou, sage, essayant laborieusement de construire une histoire et des personnages attachants (quand bien même on s'en contrefout), le film d'Elmer Clifton (connais pas) est une connerie fatigante, sans doute projetée dans trois cinémas avant leur fermeture. Quelques micro-éléments viennent titiller (le spot plaqué au milieu du film, le chant pour appeler la dealeuse faisant cousiner les drogués avec les monstres de Freaks) mais ils sont trop peu et trop noyés dans la masse pour déclencher autre chose qu'un regard intrigué.
Chiant et inutile, il est donc préférable de laisser pourrir le DVD dans le bac promo de la Fnac du coin même pour une soirée ganja.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Drogue et cinéma classique ??
Ca aussi c'est très con. Rigolo 5 minutes mais vite naze. Ou alors faut être bien défoncé.Kevin95 a écrit :Moins connu que Reefer Madness,
Ca me fait penser que je viens de finir un bouquin policier des 30's, le marié perd la tête de JD Carr et c'est aussi assez drôle: le détective super au courant affirme pouvoir repérer un drogué à l'opium à son écriture, il dit que fumer un oinj te transforme en tueur sanguinaire et qu'on ne vit pas plus de 5 ans en fumant la ganja.
Bref c'est d'époque
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Re: Drogue et cinéma classique ??
The mystery of the leaping fish, de John Emerson (1916), a un héros incarné par Douglas Fairbanks et qui s'appelle Coke Ennyday.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Drogue et cinéma classique ??
A noter qu'en 1943 était produit un court à Hollywood : Hemp for Victory pour pousser les fermiers à produire du chanvre (variété non psychotrope du cannabis - à l'époque les cultivars étaient pourtant les mêmes) pour le besoin en matériel des troupes (parachutes notamment).Kevin95 a écrit :
ASSASSIN OF YOUTH (Elmer Clifton, 1937) découverte
Moins connu que Reefer Madness, Assassin of Youth est un autre film de fumette, poussiéreux et réactionnaire visant à édifier les braves américains et révéler aux les têtes blondes les dangers insoupçonnés du la marijuana ("ce truc d'arabe" dixit la péloche). Ce type de bande fait aujourd'hui fureur dans les soirées camp/nanars made in USA mais demeurent encore un mystère dans nos contrées.
Autant le dire carrément, ce film-ci n'est pas ce qu'il se fait de plus barge ou drôle au contraire. Mou, sage, essayant laborieusement de construire une histoire et des personnages attachants (quand bien même on s'en contrefout), le film d'Elmer Clifton (connais pas) est une connerie fatigante, sans doute projetée dans trois cinémas avant leur fermeture. Quelques micro-éléments viennent titiller (le spot plaqué au milieu du film, le chant pour appeler la dealeuse faisant cousiner les drogués avec les monstres de Freaks) mais ils sont trop peu et trop noyés dans la masse pour déclencher autre chose qu'un regard intrigué.
Chiant et inutile, il est donc préférable de laisser pourrir le DVD dans le bac promo de la Fnac du coin même pour une soirée ganja.
http://www.imdb.com/title/tt0367837/?ref_=fn_al_tt_1
Dernière modification par bronski le 28 mars 16, 23:38, modifié 1 fois.
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Re: Drogue et cinéma classique
Booze Movies est un site très sympa qui recense des films (old and news) où l'on consomme pas mal d'alcool, avec à la fin du commentaire, la liste des boissons absorbées, les effets produits (Intoxicating Effects) etc ...
Who's afraid of Virginia Woolf ?
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Drinks Consumed--Scotch, gin, brandy, and bourbon
Intoxicating Effects--Slurred speech, staggering, stumbling, vomiting, harmonizing, the giggles, drunk driving, soused sex, bickering, destruction of property, and physical violence
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Re: Drogue et cinéma classique
Pas tellement de cinéma "classique" là-dedans, mais quand même Miloš Forman, Antonioni, Scorsese ou Jean Girault :
Je rappelle que la drogue c'est dangereux, et à consommer avec modération.
On pourrait en mettre plus (surtout des films post-70's), mais ça ferait une séquence de 4 heures. Sujet énormément exploité au cinéma...
Je rappelle que la drogue c'est dangereux, et à consommer avec modération.
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Re: Drogue et cinéma classique
Même si le film ne tourne pas autour de ce sujet, le criminel de Entre le ciel et l'enfer (1963) tue plusieurs personnes en leur refilant une drogue très puissante. Le passage dans la ruelle de toxicomanes est une des scènes marquantes du film :
- Alexandre Angel
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Re: Drogue et cinéma classique
Dans le montage, il y a une image que j'ai sur le bout de la langue (ou des yeux) mais ça vient pas : c'est celle où on voit un type agité de soubresauts, se tortiller sur un lit de pierre entouré de bougies qu'il envoie valdinguer d'un coup de pied.Major Tom a écrit :Pas tellement de cinéma "classique" là-dedans, mais quand même Miloš Forman, Antonioni, Scorsese ou Jean Girault :
On pourrait en mettre plus (surtout des films post-70's), mais ça ferait une séquence de 4 heures. Sujet énormément exploité au cinéma...
Je rappelle que la drogue c'est dangereux, et à consommer avec modération.
Help..
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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