50 ans de cinéma américain (Tavernier/Coursodon)
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Re: 50 ans de cinéma américain (Tavernier/Coursodon)
De nouvelles précisions sur le blog de Tavernier à propos de la réédition de 50 ans de cinéma américain. Ce sera un 100 ans de cinéma américain 1912-2012 ou 1914-2014, publié par l'Institut Lumière et Actes Sud, en prévoyant la fin de la rédaction en 2015 ! Excellente nouvelle pour tous ceux qui ont dévoré ce merveilleux bouquin.
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Re: 50 ans de cinéma américain (Tavernier/Coursodon)
David Huxley a écrit :De nouvelles précisions sur le blog de Tavernier à propos de la réédition de 50 ans de cinéma américain. Ce sera un 100 ans de cinéma américain 1912-2012 ou 1914-2014, publié par l'Institut Lumière et Actes Sud, en prévoyant la fin de la rédaction en 2015 ! Excellente nouvelle pour tous ceux qui ont dévoré ce merveilleux bouquin.
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Re: 50 ans de cinéma américain (Tavernier/Coursodon)
Hip hip hip...daniel gregg a écrit :David Huxley a écrit :De nouvelles précisions sur le blog de Tavernier à propos de la réédition de 50 ans de cinéma américain. Ce sera un 100 ans de cinéma américain 1912-2012 ou 1914-2014, publié par l'Institut Lumière et Actes Sud, en prévoyant la fin de la rédaction en 2015 ! Excellente nouvelle pour tous ceux qui ont dévoré ce merveilleux bouquin.
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Re: 50 ans de cinéma américain (Tavernier/Coursodon)
Du bonheur en perspective (en espérant qu'ils aient revu leur avis sur Carpenter).
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Re: 50 ans de cinéma américain (Tavernier/Coursodon)
En général, je partage les goûts de Tavernier, mais là où je ne suis vraiment pas d'accord, mais alors pas du tout, c'est sa haine envers Susan Hayward. Une très bonne comédienne, très vivante, qui a pâti chez nous à la fois de son nom voisin de celui de Rita Hayworth (et en plus, elles sont toutes deux rousses et ont brillé à la même époque. Et quitte à choquer ou à surprendre, je préfère mille fois Susan....) un peu comme certains confondent Bogart et mon cher Bogarde. (C'est vrai, mon père étant allé une fois à Londres, et a demandé un livre sur Dirk, et le vendeur a fait cette erreur. Et c'était à Londres....
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Re: 50 ans de cinéma américain (Tavernier/Coursodon)
Ben moi aussibogardofan a écrit :Et quitte à choquer ou à surprendre, je préfère mille fois Susan....)
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Re: 50 ans de cinéma américain (Tavernier/Coursodon)
Tavernier ne déteste pas Susan Hayward, je lui ai posé un jour la question sur son blog. C'est Coursodon qui ne la supporte pas (mais lui il n'aime que Rhonda Fleming ou Virginia Mayo alors bon ...)bogardofan a écrit :En général, je partage les goûts de Tavernier, mais là où je ne suis vraiment pas d'accord, mais alors pas du tout, c'est sa haine envers Susan Hayward. Une très bonne comédienne, très vivante, qui a pâti chez nous à la fois de son nom voisin de celui de Rita Hayworth (et en plus, elles sont toutes deux rousses et ont brillé à la même époque. Et quitte à choquer ou à surprendre, je préfère mille fois Susan....) un peu comme certains confondent Bogart et mon cher Bogarde. (C'est vrai, mon père étant allé une fois à Londres, et a demandé un livre sur Dirk, et le vendeur a fait cette erreur. Et c'était à Londres....
Bref ... et évidemment Hayward a beaucoup plus de talent que Hayworth ....
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Re: 50 ans de cinéma américain (Tavernier/Coursodon)
C'est le problème de ce livre écrit à deux, on a tendance à prêter à Tavernier des opinions qui sont qq fois celles de Coursodon (et vice versa, mais ce dernier étant beaucoup moins connu que Tatav, il est du coup moins mis en avant).
J'adore le lire, mais comme comme tout le monde il m'arrive de pousser quelques fois un "Ah ben non alors!!" après un avis sur un film ou une personne. Le meilleur exemple étant John Carpenter. Je ne sais qui a été le plus virulent, mais on note une incompatibilité de base entre Carpenter et celui ou ceux qui ont signé ce qui le concerne. Incompatibilité qu'on peut comprendre car il s'agit d'un réalisateur au style très particulier. Mais on sent néanmoins un peu trop de subjectivité et il est dommage qu'ils ne reconnaissent pas les qualités évidentes du bonhomme.
J'avais aussi halluciné quand j'avais lu l' avis sur "La belle de Moscou" qui est assassiné pour des raisons de représentation politique. J'ai l'impression qu'il y a là un malentendu. Oui, on peut reprocher au film cet aspect, mais on est dans la caricature assumée et surtout il y a tellement d'autres choses formidables qui sont liées au genre de la comédie musicale qu'il est dommage qu'on ne s'arrête qu'à la surface politique qui n'est qu'une farce.
J'adore le lire, mais comme comme tout le monde il m'arrive de pousser quelques fois un "Ah ben non alors!!" après un avis sur un film ou une personne. Le meilleur exemple étant John Carpenter. Je ne sais qui a été le plus virulent, mais on note une incompatibilité de base entre Carpenter et celui ou ceux qui ont signé ce qui le concerne. Incompatibilité qu'on peut comprendre car il s'agit d'un réalisateur au style très particulier. Mais on sent néanmoins un peu trop de subjectivité et il est dommage qu'ils ne reconnaissent pas les qualités évidentes du bonhomme.
J'avais aussi halluciné quand j'avais lu l' avis sur "La belle de Moscou" qui est assassiné pour des raisons de représentation politique. J'ai l'impression qu'il y a là un malentendu. Oui, on peut reprocher au film cet aspect, mais on est dans la caricature assumée et surtout il y a tellement d'autres choses formidables qui sont liées au genre de la comédie musicale qu'il est dommage qu'on ne s'arrête qu'à la surface politique qui n'est qu'une farce.
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Re: 50 ans de cinéma américain (Tavernier/Coursodon)
J'ai un peu de mal à comprendre comment ils pourraient faire autrement?odelay a écrit :Mais on sent néanmoins un peu trop de subjectivité
Il m'arrive également de ne pas être d'accord avec eux mais c'est un peu normal, je n'ai pas écrit le bouquin, il est un peu normal qu'un livre de Tavernier et Coursodon reflète les subjectivités de Tavernier et Coursodon non?
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Re: 50 ans de cinéma américain (Tavernier/Coursodon)
Absolument, ce que je veux dire c'est qu'on peut aussi noter des qualités indéniables chez qq'un même si on n'est pas touché par son oeuvre.
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Re: 50 ans de cinéma américain (Tavernier/Coursodon)
Je ne trouve pas ça si simple. Personnellement, quand je n'aime pas, je ne trouve pas de qualités. Je constate simplement que beaucoup d'autres sont touchés et qu'il doit donc y avoir une raison, mais je suis incapable de percevoir directement les qualités.odelay a écrit :Absolument, ce que je veux dire c'est qu'on peut aussi noter des qualités indéniables chez qq'un même si on n'est pas touché par son oeuvre.
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Re: 50 ans de cinéma américain (Tavernier/Coursodon)
Oui mais on retrouve quand même fortement ce défaut de subjectivité dans leur appréhension des genres des films, en tout cas à l'époque. Par exemple on les sent de toute manière gêné par certains studios ou certaines certaines esthétiques qu'ils n'apprécient pas. Du coup ils ont au mieux un discours teinté d'un objectivisme de surface mais qui reste assez condescendant. Dire que Barbra Streisand est "insupportable" ou que Deanna Durbin est "horrible" ou à peu près la même chose de Jeanette MacDonald ça reflète davantage un ressenti devant toutes les formes d'opérettes ou de comédies musicales "chantées" qu'une observation mesurable, je trouve.
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Re: 50 ans de cinéma américain (Tavernier/Coursodon)
A ce compte-là, ils ne peuvent plus dire grand chose. Faut dire qu'affirmer que McDonald ou Streisand puissent être pénibles ne me semble pas un opinion invraisemblable (ils sont loin d'être les seuls à le penser - ce qui n'en fait pas une vérité, je te le concède).francesco a écrit :Oui mais on retrouve quand même fortement ce défaut de subjectivité dans leur appréhension des genres des films, en tout cas à l'époque. Par exemple on les sent de toute manière gêné par certains studios ou certaines certaines esthétiques qu'ils n'apprécient pas. Du coup ils ont au mieux un discours teinté d'un objectivisme de surface mais qui reste assez condescendant. Dire que Barbra Streisand est "insupportable" ou que Deanna Durbin est "horrible" ou à peu près la même chose de Jeanette MacDonald ça reflète davantage un ressenti devant toutes les formes d'opérettes ou de comédies musicales "chantées" qu'une observation mesurable, je trouve.
Je ne vois pas trop non plus ce qui te fait dire que leur discours serait teinté d'"objectivisme de surface". Ils signent leur dictionnaire et ce sont donc leurs opinions qu'on y retrouve. ça aurait quel intérêt de dire qu'ils n'aiment pas telle actrice mais que d'autres l'aiment?
D'ailleurs, ça peut leur arriver lorsque leur avis sur un film n'est pas forcément très partagé de renvoyer à d'autres critiques à l'avis divergent mais peser le pour et le contre pour tout n'aurait pas beaucoup de sens.
Meilleur topic de l'univers
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Re: 50 ans de cinéma américain (Tavernier/Coursodon)
Je n'ai pas été clair : je veux dire qu'ils n'aiment a priori aucune "voix" de ce type et aucun musicaux de ce type non plus. J'ai pris les exemples là, mais je ne pense pas qu'ils parlent en bien des films avec Kathryn Grayson, Jane Powell, Susan Foster, Illona Massey et j'en passe. C'est le genre dans leur ensemble qui ne parle pas à leur subjectivité. Donc oui ils vont parler du western avec "objectivité" parce qu'ils aiment le genre et que du coup ils voient dans les oeuvres du bon et du moins bon, logique. Mais si déjà physiquement tu ne supportes pas d'entendre un canari alors effectivement ça devient compliqué d'être objectif.
Pour le discours "teinté d'objectivité" je n'ai pas été clair non plus (décidemment). Quand tu lis tout ce qu'ils écrivent sur le women's picture, pour moi on sent quand même un certain mépris pour le genre, qui n'est pas affiché d'ailleurs (d'où l'impression d'"objectivité de surface"). Cela dit ils reconnaissent eux-même avoir évolué sur ce point. Mais dans l'absolu je ne vois pas ce que, cinématographiquement, empêcherait un mélodrame d'être un chef d'oeuvre au même titre qu'un film noir. Bref ... c'est une impression générale, elle doit certainement être nuancable.
Pour le discours "teinté d'objectivité" je n'ai pas été clair non plus (décidemment). Quand tu lis tout ce qu'ils écrivent sur le women's picture, pour moi on sent quand même un certain mépris pour le genre, qui n'est pas affiché d'ailleurs (d'où l'impression d'"objectivité de surface"). Cela dit ils reconnaissent eux-même avoir évolué sur ce point. Mais dans l'absolu je ne vois pas ce que, cinématographiquement, empêcherait un mélodrame d'être un chef d'oeuvre au même titre qu'un film noir. Bref ... c'est une impression générale, elle doit certainement être nuancable.
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Re: 50 ans de cinéma américain (Tavernier/Coursodon)
PS : je précise tout de suite que j'ai longtemps considéré ce livre comme une bible (et que d'une certaine manière il fait toujours référence pour moi) !
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