Kay Francis (1905-1968)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Tommy Udo
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Re: Kay Francis (1905-1968)

Message par Tommy Udo »

feb a écrit :Un autre remplaçant : Another Dawn (1937)

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Oh Pu... Euh... Joie !!!! :mrgreen:
feb
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Re: Kay Francis (1905-1968)

Message par feb »

The Kay effect quoi :mrgreen:
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Tommy Udo
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Re: Kay Francis (1905-1968)

Message par Tommy Udo »

feb a écrit :The Kay effect quoi :mrgreen:
Toutafé m'sieur Feb :mrgreen:
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Supfiction
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Re: Kay Francis (1905-1968)

Message par Supfiction »

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Vu Street of Women (1932) ce week-end. Film audacieux il me semble puisqu'il aborde frontalement le thème du divorce et de la réaction des (grands) enfants. Le film va même assez loin puisque le frère de Kay Francis épouse la fille de l'amant de celle-ci.

Kay Francis est définitivement mon actrice du moment. Je suis encore étonné de sa faible notoriété (en France en tous cas, je ne sais pas ailleurs) au regard de son talent mais surtout de son importante filmographie de premiers rôles.

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Re: Kay Francis (1905-1968)

Message par Supfiction »

Happy Birthday Kay Francis! (January 13, 1905-August 26,1968)
I never had the privilege of working with Miss Francis in a film. I knew Kay socially in the early ‘30s. Kay was lovely and very popular. She brightened many social occasions with her sparkling charm and wit. I don’t think she ever warmed up to Hollywood. I think of her as a true bon vivant.
-Douglas Fairbanks Jr.

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Je me suis programmé ONE WAY PASSAGE (1932) pour l'occasion..
feb a écrit :
Ann Harding a écrit :One Way Passage (Voyage sans retour, 1932) de Tay Garnett avec Kay Francis, William Powell, Frank McHugh, Aline McMahon et Warren Hymer

Dan (W. Powell) et Joan (K. Francis) se sont rencontrés alors qu'ils traversent le Pacifique de Hong-Kong à San Francisco. Ils tombent amoureux l'un de l'autre. Mais, ils savent que leur histoire sera sans lendemain. Joan est gravement malade et Dan est un criminel recherché par la police voué à la peine de mort...
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Ce film produit par la Warner est un délice. Dès les tous premiers plans, on sait qu'on va passer un moment tout à fait exceptionnel. La caméra se promène, arérienne, dans un bar de Hong Kong, s'attarde un moment sur un groupe de trois chanteurs qui ramassent les pièces qu'on leur jette, puis poursuit le long d'un comptoir où un barman loquace prépare un cocktail. Nous découvrons Dan (W. Powell) qui trébuche face à une femme inconnue, Joan (K. Francis), et au premier coup d'oeil tombe amoureux. Ce simple prémisse est le début d'un des plus beaux films d'amour produits par Hollywood. Nous sommes sur un paquebot en partance pour San Francisco et le voyage de ces deux condammnés sera leur dernière étincelle avant la fin de leur existence. En contrepoint de cette histoire d'amour poignante, il y a le couple comique et nettement moins élégant formé par Aline McMahon, en aventurière qui se fait passer pour une comtesse, et Frank McHugh, un pick-pocket toujours alcoolisé. Le comique apporté par ces deux acteurs permet au film d'échapper aux conventions du mélodrame. McHugh passe tout le film à boire (au goulot) et McMahon chaparde avec dextérité dans les poches de ses victimes. Powell et Francis forment le couple le plus élégant qui soit avec une sorte d'ironie légère et sophistiquée. La concision même du film est l'une de ses qualités premières. Il n'y a pas de sentimentalisme excessif et on reste dans une sorte d'apesanteur durant ces délicieuses 67 min. Le plan final du film est inoubliable: deux verres se brisent sur un comptoir à Agua Caliente où les deux amants s'étaient donnés rendez-vous, tout en sachant qu'ils ne pourraient s'y rendre. Cependant ces deux verres signifient qu'ils ont réussi à venir de l'au-delà. Un vrai bonheur.
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Ann Harding a mille fois raisons, je viens juste de voir le film et c'est un pur bonheur. Avec Jewel Robbery et One Way Passage, le duo Kay Francis/William Powell a tourné dans 2 films parfaits c'est pas plus compliqué.
Le film de Garnett est d'une élégance et d'une finesse rare, à l'image de Kay Francis dans le film, et sa caméra accompagne magnifiquement ces 2 personnages au destin tout tracé, qui vont profiter de cette croisière pour vivre dans un paradis qui leur est propre : c'est léger, c'est émouvant, c'est d'une simplicité déconcertante et on plonge dans le film dès la rencontre entre Dan et Joan.
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William Powell est toujours aussi classe, élégant et s'avère être l'acteur idéal pour ce type de rôle où le personnage doit jongler entre la réalité et le "mensonge". En face de lui, Kay Francis est impeccable tout simplement. L'actrice est élégante, douce et tellement naturelle dans son jeu que chacune des scènes où elle apparait est un bonheur...après Jewel Robbery, que dire sinon que Kay Francis est une magnifique actrice dont j'aimerais découvrir beaucoup plus et en priorité Trouble in Paradise :D
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Le film de Garnett est également un nouvel exemple de film Pré-Code mais il se classe plus volontiers dans le domaine du Pré-Code "élégant" : l'alcool coule à flot, les voleurs vivent bien mais tout est présenté avec beaucoup de finesse. Le film se présente comme un contre-exemple d'un film comme Baby Face ou 3 on a match en se focalisant plus sur une histoire d'amour parfaitement mise en image (très belle photo N&B) que sur tout ce qui fait la force des films Pré-Code habituels et c'est là aussi la force de One Way Passage...William Powell est condamné à la potence pour meurtre mais ce voyage retour est pour lui l'occasion de vivre une histoire d'amour qui efface son passé aux yeux de Joan et qui lui permet de s'évader une dernière fois avant de retrouver cette trists réalité.
Cet homme et cette femme se sont rencontrés, se sont aimés, se sont quittés mais il savent qu'en se tenant la main une dernière fois ils se retrouveront....
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Pas grand chose à ajouter à ça.
Moins de légèreté mais plus d'émotion que dans Jewel Robbery mais une nouvelle fois le couple William Powell-Kay Francis fonctionne à la perfection. Mieux, il y a de la magie et de la poésie dans ce couple au point d'égaler la magie du couple Powell-Myrna Loy. Un remake a été fait avec Merle Oberon et George Brent en 1940 mais je n'imagine pas une seconde qu'il puisse lui être supérieur et n'y voit aucun intérêt.
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Re: Kay Francis (1905-1968)

Message par Sybille »

Une actrice que je connais encore très peu, même si j'ai déjà eu l'occasion de constater son charme efficace dans deux ou trois films (et heureusement j'en ai quelques autres en réserve).
Supfiction a écrit :Kay Francis est définitivement mon actrice du moment. Je suis encore étonné de sa faible notoriété (en France en tous cas, je ne sais pas ailleurs) au regard de son talent mais surtout de son importante filmographie de premiers rôles.
Je ne trouve pas ça étonnant : des premiers rôles, d'accord, mais si on jette un oeil à sa filmographie, on constate qu'elle a essentiellement tourné dans les années 30, dans des films aujourd'hui méconnus, soit de réalisateurs peu renommés, soit de réalisateur plus connus (j'ai bien repéré des Dieterle, Vidor, Curtiz, Borzage...) mais qui font parti de ceux dont il est facile de n'avoir jamais entendu parler.
A part le Lubitsch, "One way passage" à la rigueur, qui a sa petite notoriété, aucun de ces titres n'éveille grand chose dans la conscience d'un spectateur potentiel.
Sans oublier que beaucoup de ces films ne sont pas facilement disponible, ou depuis très récemment !
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Re: Kay Francis (1905-1968)

Message par francesco »

Le remake de Goulding supporte très bien la comparaison avec le film de Dieterle. Voir le fil "premakes-remakes" où j'avais fait un assez long commentaire.
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Re: Kay Francis (1905-1968)

Message par Supfiction »

francesco a écrit :Sans faire un long commentaire comme au bon vieux temps (plus le temps désormais ... :mrgreen: ) Je signale réussite constituée par 'Til we meet again (1940) de Goulding, remake du très célèbre (et très beau) One way passage de Tay Garnett.
La Warner après le succès de Victoire sur la nuit désirait reformer le tandem Goulding-Davis-Brent-Fitzgerald et planifia un remake du succès qu'avait été One Way passage. Davis refusa de jouer à nouveau une jeune fille mourante et ce fut Merle Oberon qui récupéra le rôle. Tant mieux dans une certaine mesure puisque c'est une actrice en un sens beaucoup plus romantique et éthérée que Davis et qu'elle est parfaite pour le rôle. Mais le film aurait eu un retentissement bien plus grand si c'était la grande Bette qui s'en était chargé.
Le film de Goulding reprend très fidèlement la trame du premake, mais allège les passages comiques. Franck McHugue reprend son rôle, huit ans plus tard, mais ne fait pas les rires de chèvre qui en avaient exaspéré certains. Les moments amusants sont de toute manière volontairement noyés dans le romantisme échevelé de l'intrigue, fortement accentué par Goulding, en particulier dans son utilisation quasi mélodramatique de la musique, très présente, ce qui accentue le côté "opéra" de l'ensemble. Sa réalisation est magnifique, une de ses plus réussies et on dirait qu'il s'est employé, davantage que d'habitude, à explorer ce qu'il était capable de faire avec la caméra (superbe première séquence par exemple ou très beau moment où Merle Oberon se sent mal et court sur le pont).
Le personnage de "la comtesse" est plus délicat, plus manifestement amoureuse du héros que dans la première version. On nage à nouveau en plein romanesque (ce qui dérangeait un peu Garnett dans l'intrigue, semble-t-il).
Pour finir je ne me souviens plus s'il y avait l'équivalent dans la première version mais dans le film de Goulding on voit brutalement comment passer de la romance au mélodrame. Alors que tout était fondé sur le non-dit, il est rompu par un journaliste malveillant (ou plutôt idiot), Oberon est dévastée, presque hystérique, cherche Brent ... tout à coup Goulding sollicite vraiment les pleurs ou en tout cas l'émotion de ses spectateurs, mais ça fonctionne bien.
Bref, un beau film, digne du premake. Oberon ne démérite pas après Kay Francis et forme un beau couple avec G.Brent, celui-ci n'ayant cependant pas l'élégance de W.Powell.
Effectivement, tu réussis à me donner envie à l'occasion de le découvrir. Visiblement, le remake est plus romantique et moins comique.
Cela semble logique compte tenu du casting masculin surtout, de l'énorme potentiel comique et de l'ironie naturelle de William Powell surtout comparé à George Brent qui n'est absolument pas dans le même registre.
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Re: Kay Francis (1905-1968)

Message par Supfiction »

Ann Harding a écrit :Dans British Agent (1934) de Curtiz, elle est une belle espionne soviétique face à au diplomate anglais, Leslie Howard. le scénario est absolument ahurissant! Mais, le film se laisse regarder sans ennui.
J'ai vu ce British Agent qui m'a laissé un peu sur ma faim en dépit de la présence du mythique Leslie Howard et de la divine Kay Francis, qu'on a beaucoup de mal à imaginer quand même en russe rouge (secrétaire de Lénine!). Je l'aurai bien vu en aristocrate russe en revanche! LA grande histoire est traitée de façon trop hollywoodienne et de fait les situations ne sont pas tellement crédibles la plupart du temps. Reste de belles scènes de romance entre Leslie et Kay.
Il y a un peu de Casablanca avant l'heure, mais dans ce dernier, l'Histoire ne sera plus qu'une toile de fond pour Curtiz, et ce sera bien mieux comme ça.

Mais finalement ce Curtis était bien sympa en comparaison avec l'insipide WONDER BAR de Lloyd Bacon (1934) vu dans la foulée et ennuyeux à mourir. Kay Francis n'y tient pas un grand rôle quoiqu'il en soit.
Dernière modification par Supfiction le 4 sept. 18, 15:39, modifié 1 fois.
feb
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Re: Kay Francis (1905-1968)

Message par feb »

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Re: Kay Francis (1905-1968)

Message par Alexandre Angel »

Quelle classe cette femme : c'est juste pas possible..
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Kay Francis (1905-1968)

Message par Sybille »

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I found Stella Parish
Mervyn LeRoy (1935) :

Mélodrame féminin expressément conçu pour mettre en valeur la belle Kay Francis et ses sublimes yeux clairs (malgré quelques regards un peu trop fixes pour exprimer l'effroi), "I found Stella Parish" s'appuie sur des ressorts scénaristiques maintes fois éprouvés. Actrice de théâtre admirée, le personnage éponyme dissimule un lourd secret, que le film va bien entendu s'employer à nous révéler, cette fois par le biais d'un jeune journaliste rusé et sans scrupules. Le mystère qui entoure le passé de Stella n'est guère amené de façon très palpitante et le récit se fait ainsi plutôt morne, quoique toujours regardable. Autre élément récurrent, celui du sacrifice maternel, où la femme est mère avant tout et prête à l'extrême pour le bien de son enfant, ici une mignonne et coquette petite fille. Quelques moments plus légers mais peu utiles parsèment le film (Francis y trouve l'occasion de se grimer en vieille femme). La mise en scène de LeRoy est simple, discrète et fonctionnelle. A découvrir si l'on est curieux de Kay Francis et amateur de ce cinéma américain des années 1930. 6/10
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Re: Kay Francis (1905-1968)

Message par Supfiction »

Kay Francis a les honneurs de la couverture du volume 10 de Forbidden Hollywood, pour Guilty Hands.
Malheureusement je crois que les stf ont disparu depuis le volume 4.

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Bertrand Tavernier a écrit :GUILTY HANDS de Van Dyke est un mélodrame Pré-Code très distrayant même si le sujet et certaines péripéties sont tirés par les cheveux. Le héros, un ex-district attorney (Lionel Barrymore plutôt brillant) doit enquêter sur un meurtre qu’il a commis pour sauver sa fille (Madge Evans séduisante et fine) d’un mariage épouvantable avec un de ses « amis », un millionnaire séducteur forcené (Alan Mowbray dans un de ses rares rôles antipathiques). Barrymore lui avait décrit en des termes très crus l’horreur de sa nuit de noces : « C’est une bête. Ta nuit de noces sera un cauchemar, une honte que tu n’oublieras jamais tout le reste de ta vie. » Les rapports père-fille jouent constamment sur une séduction assez œdipienne et Madge Evans devant le jeune homme qu’elle était censée aimer se roule sur un lit de manière incroyablement suggestive en faisant remarquer que les draps sont propres.

Kay Francis donne une grande intensité, un vrai charme à une ancienne amoureuse de Mowbray qu’il tente de séduire à nouveau la veille du mariage. Elle le défendra bec et ongles. Le coup de théâtre final, consternant de conformisme, met à mal l’ironie souvent brillante du ton. Van Dyke joue constamment avec les ombres, la profondeur de champ, les pièces peu éclairées, les clair obscurs et cela dès la première séquence, assez bluffante où l’on met du temps à réaliser qu’on est dans un train.
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Rick Blaine
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Re: Kay Francis (1905-1968)

Message par Rick Blaine »

Oui, pas de sous titre.

Ca fait longtemps qu'il est sorti ce volume.
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Sybille
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Re: Kay Francis (1905-1968)

Message par Sybille »

J'ai pu découvrir beaucoup plus largement la filmographie de Kay Francis au cours de ces dernières années et je l'apprécie beaucoup. Vraiment classieuse, impertinente et moderne tout en gardant évidemment cette 'touche' années 30 tellement fascinante. J'ai lu un ouvrage critique où l'auteur dit platement et avec conviction qu'elle "ne sait pas jouer", étrange et peu convainquant.

Sinon c'est dommage que sa carrière ait périclité aussi vite, au contraire d'actrices comme Stanwyck, Davis, etc. Quand on voit qu'à l'âge de 35 ans à peine, elle est déjà en train de jouer la mère de Deanna Durbin (qui a environ 20 ans) dans It's a date (petit film plutôt sympa par ailleurs, dont Jane Powell fera un remake avec Nancy goes to Rio) !
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