Section spéciale (Costa-Gavras - 1975)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Alexandre Angel
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Re: Section spéciale (Costa-Gavras - 1975)

Message par Alexandre Angel »

Demi-Lune a écrit :D'où ma question de savoir si aucun autre film avait osé représenter cela.
Tel que tu le présentes (et je l'avais compris comme ça), il semblerait que non.
Parce que sinon, à la liste de Homerwell, on pourrait notamment rajouter Les Guichets du Louvre, de Michel Mitrani ou Monsieur Klein, de Losey ou Lacombe Lucien..Et d'autres pourraient grossir la liste (Au revoir les enfants, Le Dernier Metro, La Rafle...)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
homerwell
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Re: Section spéciale (Costa-Gavras - 1975)

Message par homerwell »

Demi-Lune a écrit :
homerwell a écrit :
La Mer à L'Aube, de Volker Schlondorff, L'Affiche Rouge de Frank Cassenti, Liberté de Tony Gatlif, L'Œil de Vichy de Claude Chabrol, Laissez-Passer de Bertrand Tavernier.
Je parlais vraiment du système politique à Vichy. Je n'ai pas vu ces films mais apparemment, ce sont plutôt des épisodes sous l'Occupation. Et L’œil de Vichy, un documentaire à base d'images d'archives. Pucheu, Barthélémy, Darlan, Pétain (même si on ne voit que ses mains), Costa-Gavras les met en scène, ces gens-là. On est au cœur du pouvoir. D'où ma question de savoir si aucun autre film avait osé représenter cela.
L'Oeil de Vichy permet tout de même de décortiquer un peu la politique de Pétain ; et tous les films que j'ai cité décrivent des actes de collaboration pendant lesquels des maires ou des préfets appliquent la politique de Vichy. On peut y ajouter ceux qu'Alexandre Angel a cité. Cela fait un bon paquet d’œuvres sur le thème de la collaboration. On peut aussi s’intéresser aux documentaires sur le procès Pétain, sur les images d'archive INA sur ce même procès.
Bref, je ne fais pas semblant de ne pas comprendre ta question, mais j'y répond à ma façon pour faire comprendre qu'il manque bien autre chose sur le traitement de la 2ème guerre mondiale en France. Je ne suis pas contre un autre film pour raconter le coeur du fonctionnement politique à Vichy, mais "oser" est vraiment dans le superlatif.
Par contre on peut dire qu'aucun cinéaste n'a osé montrer De Gaulle depuis Melville, et qu'aucun autre n'a jamais pensé/osé montrer le coeur du gouvernement en exil.
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AtCloseRange
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Re: Section spéciale (Costa-Gavras - 1975)

Message par AtCloseRange »

Demi-Lune a écrit :
bruce randylan a écrit :Ah mince, c'était hier :?
Et c'était du grand Cinéma. Le meilleur Costa-Gavras pour moi après son chef-d’œuvre L'aveu.
Un peu décontenancé au début aussi par la profusion de personnages et le côté volontairement speedé de la narration. La reconstitution du régime de Vichy est fascinante, on y croit complètement. Les résistants communistes ne jouent effectivement pas très bien et il y a ça et là quelques touches d'humour absurde (le poulet échappé, le violoniste de la Wehrmacht qui joue faux au dîner) qui dénotent dans la gravité du propos, et qui rappellent les moments les plus fragiles de Z, comme si Costa-Gavras voulait faire quelque chose de kafkaïen jusqu'au bout. Par contre, le ralenti au moment de l'assassinat du métro Barbès et de la fuite des meurtriers est purement cinématographique et dramatise merveilleusement ce point de bascule (j'adore ce plan où les deux courent dans le couloir de la station, et où la vitesse de défilement redevient imperceptiblement normale, comme si les personnages étaient parvenus à se désengluer du ralenti par toutes leurs forces et leur instinct de survie). Et à partir de là, le film trouve sa vitesse de croisière et ne lâche plus pendant 1h30, au gré d'un scénario édifiant, remarquablement écrit, militant sans que ce ne soit un bête tract. Du grand cinéma politique et historique, et dont le courage n'en finit pas de susciter mon admiration (même s'il n'ose pas la représentation de Pétain, faut une sacrée paire de couilles pour mettre les pieds dans le plat des mécanismes de collaboration de Vichy, avec les plus royalistes que le roi, les tacticiens, les pleutres, les attentistes, les hommes de morale, et ce à une époque où le gaullisme, faisant valoir que que la République ne s'était jamais interrompue, qu'elle était à Londres, domine toujours le débat politique). J'ai franchement du mal à voir ce que les jugements peuvent provoquer comme rire vu que nous sommes dans une mécanique judiciaire totalitaire ; il y a par contre beaucoup d'ironie, ça oui, désespérée, et là effectivement le choix du casting renforce intentionnellement le côté parodie de Justice. Mais même là, le cinéaste résiste au manichéisme et réserve de beaux personnages et de beaux coups d'éclat, que ce soit avec le coup de sang de Galabru contre le Garde des Sceaux, ou la vaillance éthique du magistrat Linais (Jean Bouise). Même dans un rôle de cinq minutes, Bruno Crémer impose son charisme ; j'adore ce mec. J'adore tous ces détails psychologiques, comme l'impatience et la gêne de Piéplu lorsque le prévenu se défend bien, l'onctuosité entendue de Jean Champion à requérir la peine de mort comme seule possible, etc etc. Bref, un film indispensable, qui fait honneur au cinéma français. D'ailleurs c'est simple : a-t-on jamais osé à nouveau montrer le système politique vichyste au cinéma ?
Je ne l'ai pas revu à l'occasion de cette diffusion mais je n'avais pas trouvé ça formidable.
En tout cas, globalement, les films français de Costa-Gavras me semblent en-dessous de ses chef d'œuvre américains (Music Box ou dans une moindre mesure Missing).
Il faudrait cependant que je revoie l'Aveu, souvenir beaucoup trop lointain pour émettre la moindre opinion.
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Demi-Lune
Bronco Boulet
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Re: Section spéciale (Costa-Gavras - 1975)

Message par Demi-Lune »

homerwell a écrit :Bref, je ne fais pas semblant de ne pas comprendre ta question, mais j'y répond à ma façon pour faire comprendre qu'il manque bien autre chose sur le traitement de la 2ème guerre mondiale en France. Je ne suis pas contre un autre film pour raconter le coeur du fonctionnement politique à Vichy, mais "oser" est vraiment dans le superlatif.
Je pense pourtant que c'est extrêmement révélateur, ce one-shot français, ou tout du moins que c'est digne d'être remarqué, et que l'absence de descendance dans la démarche de Costa-Gavras prouve par les faits son courage. On dérive peut-être sur un débat boiteux, mais le cinéma semble faire beaucoup moins cas de représenter le pouvoir nazi avec Hitler et ses dignitaires, que le maréchal Pétain et ses ministres. Pourquoi ? Imaginerait-on un équivalent français pour Pétain de La chute, par exemple, qui a été réalisé par les Allemands eux-mêmes ? Imaginerait-on un film sur les négociations menées par Pierre Laval et son secrétaire général à la Police René Bousquet pour mettre en œuvre les déportations de Juifs ? Imaginerait-on un film sur les relations troubles de François Mitterrand avec Vichy ? Non, hélas. Peut-être parce que les cinéastes estiment que le travail historiographique a fourni tellement d'ouvrages depuis une trentaine d'années que des films qui aborderaient frontalement ces questions seraient dérisoires en comparaison, forcément étriqués. Personnellement, j'ai une autre intuition, sans doute grossièrement généraliste mais qui ne doit pas être complètement fausse : je pense que le cinéma français est gangréné, sur la question (mais ça peut être extensible à d'autres sujets historiques*), par son angle d'attaque habituel du biais, c'est-à-dire, regarder l'Histoire par le petit bout de la lorgnette grâce à l'évocation d'épisodes sous l'Occupation. Cela peut donner des films remarquables, attention. Monsieur Klein en est le parfait exemple : à travers une situation individuelle kafkaïenne, jamais on n'a mieux montré l'horreur froide de la traque des Juifs en France. Mais cette approche ne comble pas le vide de l'Histoire politique, avec des acteurs pétainistes nommément identifiés et représentés. Je me demande si cela ne trahit pas une incapacité à se frotter à l'amont, aux causes, la préférence donnée aux conséquences de l'action gouvernementale permettant de ne pas trop se brûler les doigts. Ainsi, force est de constater que le régime de Vichy en tant que gouvernement, en tant que système politique incarné par des hommes autour d'un programme, reste, sinon un tabou (car cela supposerait une "entente" tacite), du moins un désert cinématographique que seul Costa-Gavras a exploré. Respect éternel à ce cinéaste.

* Une remarque à deux balles, peut-être à côté de la plaque et généraliste là aussi, mais bon, c'est l'occasion : pourquoi ai-je chaque fois cette impression que les films les plus "pointus" et/ou authentiques sur les personnages fondamentaux de l'Histoire de France sont souvent le fait de réalisateurs étrangers ? Est-ce justement parce que ce sont des cinéastes étrangers ? Wajda qui a fait Danton (avec Robespierre en creux), Rossellini qui a fait La prise du pouvoir par Louis XIV (cinématographiquement nul mais d'une grande historicité), Costa-Gavras qui est le seul à avoir montré le gouvernement de Vichy, le scénario d'érudit de Kubrick pour Napoléon, la réhabilitation dans l'iconoclasme pop de Marie-Antoinette par Sofia Coppola (bon là je sens que cet exemple va être pris pour une blague)... ce sont peut-être des épiphénomènes mais j'ai toujours cette impression que notre cinéma hexagonal est tétanisé (ou indifférent) depuis des décennies par le film historique à acteurs de premier plan. Comme si le bouleversement historiographique amené par l'école des Annales avait porté sa méfiance de l'Histoire des grands hommes jusqu'au cinéma.
homerwell a écrit :Par contre on peut dire qu'aucun cinéaste n'a osé montrer De Gaulle depuis Melville, et qu'aucun autre n'a jamais pensé/osé montrer le coeur du gouvernement en exil.
De Gaulle apparaît sous les traits d'un acteur dans Chacal de Fred Zinnemann (certes, cela ne relève pas de la Seconde Guerre mondiale, c'est du romanesque inspiré par les attentats de l'OAS). :wink:
Dernière modification par Demi-Lune le 10 févr. 16, 20:21, modifié 1 fois.
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Re: Section spéciale (Costa-Gavras - 1975)

Message par Rashomon »

Alexandre Angel a écrit :
Demi-Lune a écrit :D'où ma question de savoir si aucun autre film avait osé représenter cela.
Tel que tu le présentes (et je l'avais compris comme ça), il semblerait que non.
Parce que sinon, à la liste de Homerwell, on pourrait notamment rajouter Les Guichets du Louvre, de Michel Mitrani ou Monsieur Klein, de Losey ou Lacombe Lucien..Et d'autres pourraient grossir la liste (Au revoir les enfants, Le Dernier Metro, La Rafle...)
Ou le Pétain de Jean Marboeuf.
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Demi-Lune
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Re: Section spéciale (Costa-Gavras - 1975)

Message par Demi-Lune »

Rashomon a écrit :Ou le Pétain de Jean Marboeuf.
Ah ben là par contre, c'est un vrai contre-exemple à mon propos. :)
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Re: Section spéciale (Costa-Gavras - 1975)

Message par Rashomon »

edit
Dernière modification par Rashomon le 11 févr. 16, 17:30, modifié 1 fois.
homerwell
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Re: Section spéciale (Costa-Gavras - 1975)

Message par homerwell »

Demi-Lune a écrit :
Rashomon a écrit :Ou le Pétain de Jean Marboeuf.
Ah ben là par contre, c'est un vrai contre-exemple à mon propos. :)
Alors pour une histoire de gangrène, de biais, et de petit bout de la lorgnette, les films que je cite ne sont pas pertinents.

Alors que toi, tout ce que tu as trouvé, c'est :
Demi-Lune a écrit :
homerwell a écrit :Par contre on peut dire qu'aucun cinéaste n'a osé montrer De Gaulle depuis Melville, et qu'aucun autre n'a jamais pensé/osé montrer le coeur du gouvernement en exil.
De Gaulle apparaît sous les traits d'un acteur dans Chacal de Fred Zinnemann (certes, cela ne relève pas de la Seconde Guerre mondiale, c'est du romanesque inspiré par les attentats de l'OAS). :wink:
Tu chipotes pas un peu des fois...

J'ai mille fois raison, les faits sont têtus, si on continue le brainstorming, on va encore trouver des films sur la collaboration, et sur les effets de la politique de Vichy :mrgreen: , mais rien sur De Gaulle.
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Re: Section spéciale (Costa-Gavras - 1975)

Message par O'Malley »

Totalement en phase avec l'avis de Demi-Lune.

Une des grandes intelligences du film est d'avoir surtout convoqué des figures du cinéma populaire français, qui se sont souvent illustrés dans le cinéma comique pour interpréter des personnalités du régime de Vichy.
Ou comment jouer de manière subtile la carte de la farce (d'où peut-être les ricanements de Jeremy Fox à la vision du film) sur une approche pourtant sérieuse d'une page de l'histoire politique et judiciaire du pays qui relève aussi de la farce mais il s'agit d'une farce glaçante et révoltante.
D'où des acteurs comiques (au sens noble du terme "comédie") pour interpréter sérieusement des "comiques" (au sens péjoratif du terme dans le sens "guignol") aux actions terrifiantes.
En fait, une des grandes forces du film est que la forme épouse de très près le fond. La réalisation débute de manière un peu désordonnée pour illustrer le côté très amateur de l'installation du gouvernement français à Vichy, continue de manière lyrique et presque formaliste pour montrer les premières actions de résistance puis se fait froide, austère pour montrer la mise en place implacable du tribunal d'exception.
Costa-Gavras à son meilleur donc...
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Re: Section spéciale (Costa-Gavras - 1975)

Message par Strum »

Vous m'avez donné envie. Le film existe-t-il dans une édition DVD française ? Je n'ai pas l'impression et ce ne serait pas la première fois qu'un film politique de Costa Gavras est introuvable dans une édition française alors qu'il est édité hors de France (Z ? L'Aveu ?) Déjà qu'on tourne peu de films politiques ou historique français de cet acabit, si en plus ils ne sortent pas en DVD.
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Re: Section spéciale (Costa-Gavras - 1975)

Message par Nestor Almendros »

Plusieurs films de Costa-Gavras (dont Section Spéciale) ont été récemment restaurés. Je pense qu'on les verra débarquer cette année en magasin... :fiou:
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tenia
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Re: Section spéciale (Costa-Gavras - 1975)

Message par tenia »

Demi-Lune a écrit :De Gaulle apparaît sous les traits d'un acteur dans Chacal de Fred Zinnemann (certes, cela ne relève pas de la Seconde Guerre mondiale, c'est du romanesque inspiré par les attentats de l'OAS). :wink:
Il apparait aussi, mais pas de très près, dans La carapate. :mrgreen:
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Re: Section spéciale (Costa-Gavras - 1975)

Message par Strum »

Nestor Almendros a écrit :Plusieurs films de Costa-Gavras (dont Section Spéciale) ont été récemment restaurés. Je pense qu'on les verra débarquer cette année en magasin... :fiou:
Merci pour l'info Nestor, je guetterai cela. :wink:
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Re: Section spéciale (Costa-Gavras - 1975)

Message par moonfleet »

Nestor Almendros a écrit :Plusieurs films de Costa-Gavras (dont Section Spéciale) ont été récemment restaurés. Je pense qu'on les verra débarquer cette année en magasin... :fiou:
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Re: Section spéciale (Costa-Gavras - 1975)

Message par batfunk »

Je suis en train de me taper le coffret Costa Gavras première période et c'est de la pure régalade pour l'instant(mon préféré reste l'Aveu pour l'instant, qui partage avec Section Spéciale ce goût du kafkaïen et de l'absurde)
Pas grand chose à rajouter , si ce n'est que j'ai (comme d'autres) été surpris par le sujet(Section spéciale=police politique? Non? :mrgreen:).
Ah si, on peut y voir aussi une critique indirecte de la peine de mort encore pratiquée en France en 1975.
Je soulignerai auss l'énorme prestation de Claude Piéplu et...le caméo d'Yves Montand(mangeant sa soupe) au début du Chapitre 10 du Blu ray :lol:.

Autre déception du coffret, aucun bonus vraiment intéressant, qui apporterait un éclairage, une mise en perspective par rapport au contexte politique de l'époque par exemple(historien, critique cinéma...). Vraiment Dommage...
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