Merle Oberon (1911-1979)

[Supfiction]

Il vaut quoi au fait ce "Rosemary et Mary rose" vous l'avez vu ?
Bizarre que des 3 sorties, un soit seul soit édité en BR.

[Ikebukuro]

J'ai vu deux films avec cette très belle actrice : "Les hauts de Hurlevent (avec un magnifique Laurence Olivier)" et "Illusions perdues (de Ernst Lubitsch s'il vous plait !).
Les deux films sont excellents, Merle y est superbe, il va falloir que je trouve d'autres de ces films car je découvre cette actrice et elle me plait énormément.

[Supfiction]

Vu Maryrose et rosemary. Très décevante comédie d'Alexander Korda que ne sauve pas le regard de Merle bien trop peu présente à l'écran

[Ikebukuro]

Non non, Merle Oberon n'est pas oubliée, ne serait-ce que pour ses deux classiques que beaucoup ici citent : Illusions perdues (où elle est d'une beauté, d'une douceur et d'une gentillesse incroyable) et Les hauts de Hurlevent avec Laurence Olivier.
A un moment ou un autre, tout amoureux du cinéma américain des années 30/40 la croisera dans ces deux films; ce sont des passages obligés

A noter, aucun rapport entre le film et le livre de Balzac "Illusions perdues"

[Houla, deux posts au dessus de celui-ci je parlais déjà de ces films mais en 2013 Effectivement, elle ne déchaîne plus les passions, c'est triste.]

[The Eye Of Doom]

Je l’ai trouvé excellente dans Lydia de Duvivier, dont j’ai dit tout le bien que je pensais ici :
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 0#p2720550

Du coup, je vais essayer de voir les films cites en bien ci dessus.

[Supfiction]

Elle est très jolie dans le mélodrame Ils étaient trois (These Three) de William Wyler (1936) aux côtés de Joel McCrea et Myriam Hopkins et entourée de gamines impressionnantes dont l’une est un modèle de Nelly Oleson avant l’heure.
Wyler remakera son propre film dans La Rumeur en 1961. Et Myriam Hopkins sera de nouveau de la partie cette fois dans le rôle de la tante parasite. Je ne me rappelle plus bien de La rumeur mais la gamine de These three rivalise facilement avec la chipie insupportable du remake.
En revanche, si La rumeur en 1961 était extrêmement pudique sur le thème véritable du film, cette version de 1936 va encore au delà puisque le mensonge en question est constamment résumé à des « things » qui auraient été vues.. et l’on peine à comprendre vu d’aujourd’hui quel est le problème.. Au final, la rumeur ne porte que sur une enseignante (Miriam) qui aurait été seule dans une chambre avec le fiancé (Joel) d’une autre (Merle). L’injustice demeure certes mais le propos perd de sa profondeur et de son intérêt.

[Supfiction]

The Cowboy and The Lady (1938) avec Gary Cooper. C'est vraiment un immense navet. Je l'ai vu une fois et je n'en suis pas revenue! D'après Garson Kanin, McCarey a vendu un sujet bidon sans consistance à Goldwyn qui est tombé dans le paneau....

Je ne trouve pas du tout que ce soit un « immense navet ». Merle Oberon est pétillante et gracieuse dans ce rôle de riche héritière qui cache sa véritable identité et se marie avec un brave et modeste cowboy. C’est une petite comédie légère et sans prétention certes mais il y a du Capra là-dedans, Merle Oberon n’est pas tout à fait Claudette Colbert ou Barbara Stanwyck mais Gary Cooper est totalement dans son rôle du jeune américain un peu naïf et simple à l’instar d’un Deeds ou d’un Long John Willoughby.
Il se fait duper un peu comme dans L’homme de la rue et méprise les gens de la haute société.