La Dernière maison sur la gauche (Wes Craven - 1972)

[Outerlimits]

Non, non.... C'est d'ailleurs sa présence qui m'avait étonné... Je vais essayer de retrouver la(les) page(s) où il y avait cette info... En tous cas, si j'ai bien lu, les sources sont peut-être fausses...

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Voilà, vérifié :
en fait il y a plein de sites où apparaissent cette info lorsqu'on lance en moteur de recherche "la dernière maison" liv tyler, dont ALLOCINE

[hellrick]

Bizarre...par trace de sa présence sur IMDB...et le film est terminé, il y a des échos des premières projections...je retire ce que j'ai dit parce qu' apparemment c'est très violent, il y a beaucoup de nudité et la scène du viol a fait fuir pas mal de spectateur...Donc on peut espérer un remake du niveau du HILL HAVE EYES...

[Outerlimits]

Wikipédia annonce aussi cette info (taper en moteur de recherche "la dernière maison sur la gauche" 2008)

[gnome]

La dernière maison sur la gauche (Wes Craven) 1972

La dernière maison sur la gauche est souvent considéré comme un des films les plus extrêmes de l'histoire du cinéma. La puissance et la modernité de cette oeuvre culte de l'horreur tient surtout à son réalisme quasi documentaire ainsi qu'aux scènes de sévices et de tortures particulièrement insoutenables! dixit la jaquette Wild Side...

Ai-je bien vu le même film?

Précision qui a son importance, je ne suis pas de ceux qui démolissent systématiquement un film (voire le qualifient de nauséabond, fasciste ou autres qualificatifs du genre...) sous prétexte qu'il fait "l'apologie" de l'auto-justice...

Passons en revue les points positifs :
- l'interprétation (et en particulier David Hess)
- une mise en place des personnages intelligente
c'est à peu près tout...

Voyons ce qui fâche :
Ok, le temps a fait son oeuvre, et nombre de films autrement plus violents (notamment dans la violence graphique explicite à l'écran), cruels ou choquants sont sortis depuis et sont venus émousser la sensibilité du spectateur. Mais je ne pense pas que l'explication de ma déception soit là... Et je n'ai rien contre le fait que, finalement, l'essentiel de la violence soit hors champ... Je fais partie de ceux qui pensent sincèrement qu'on peut déranger, effrayer... parfois plus efficacement en suggérant qu'en montrant. Mais...

Je n'ai pas encore écouté le commentaire audio de Cunningham et Craven, mais je me demande encore ce qu'ils ont voulu faire... Un film a thèse (l'homme est un loup pour l'homme, même le plus respectable peut se transformer en monstre cruel - Peckinpah a fait 1000 X mieux)? Une comédie? Un film d'horreur? Parce que c'est par là que le film pêche, oscillant constamment entre la farce burlesque (avec le shériff et son adjoint - l'excellent Martin Kove), le drame et le film d'horreur / thriller avec des scènes de torture mentale et physiques finalement assez suggestives et pas bien perturbantes, le tout parasité par la musique de David Hess qui vient désamorcer tout espèce de tension (mention cependant pour les très bonnes chansons aux paroles bien appropriées). Là où Deodato nous démembrait Me Me Lai sous une musique douce dont le contraste renforçait l'horreur des images, ici, le country donne un effet comique inapproprié qui m'a rappelé 2000 maniacs et qui désamorce le côté malsain de ce qui se passe à l’écran. Sur un sujet similaire, Bergman (le film de Craven semble d'ailleurs tout droit inspiré de La source) et Peckinpah ont ont réalisé des oeuvres bien plus dérangeantes et subversives... Craven et Cunningham ont ils eu peur de leur bébé au point de la saboter, d'en adoucir les angles? Toujours est-il que, hormis un quart d'heure final qui sauve le film (et surtout sa sulfureuse réputation), j'ai eu bien du mal à m'intéresser au sort de Mari et sa copine... Du moins à compatir à leur souffrance...

Restent les scènes avec les flics qui sont excellentes et surtout la scène qui suit directement le viol de Mari où Krug, l'air hagard semble un instant se rendre compte qu'il a été trop loin avant justement de franchir le dernier pas dans l'horreur en l'exécutant.

Grosse déception donc surtout au regard de la réputation du film... Dans le genre, I spit on your grave de Meir Zarchi est autrement plus extrême et dérangeant... Postérieur de 6 ans, certes, mais tout de même...

5/10


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[hellrick]

La dernière maison sur la gauche (Wes Craven) 1972
Grosse déception donc surtout au regard de la réputation du film... Dans le genre, I spit on your grave de Meir Zarchi est autrement plus extrême et dérangeant... Postérieur de 6 ans, certes, mais tout de même...
5/10
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Pas fan non plus du film de Craven...largement surestimé pour ma part, (tout comme son Hill Have Eyes d'ailleurs)
j'avoue qu'il m'avait assez secoué quand même la première fois que je l'ai vu (mais j'avais 13 ans aussi ) mais il a très mal vieilli et l'humour est bien lourd...d'ailleurs je préfère largement le remake...
Et comme tu dis le I Spit on your grave est bien plus radical...
A tout prendre mieux vaut revoir Le Dernier train de la nuit (oui je me répète )

[gnome]

A tout prendre mieux vaut revoir Le Dernier train de la nuit (oui je me répète )

Ah oui, faudra que je le voie, celui-là...

Pour le côté malsain, j'aime assez Last house on dead end street bien bancal et bricolé, mais glauque à souhait...

[wontolla]

Je n'avais jamais vu ce premier film de Wes Craven. C'est mon passage au BIFFF qui m'a incité à le commander.
Reçu hier samedi et visionné quelques heures plus tard, avant de célébrer la Vigile pascale .
Par rapport aux horreurs dont on m'avait parlé et son interdiction de longue durée dans certains pays, j'étais très très loin de Martyrs de Pascal Laugier, par exemple. Donc intéressant mais beaucoup moins que la seconde vision du film avec les commentaires audio de Wes Craven et du producteur Sean Cunninghan.

Ce retour sur le film 30 ans après apporte pas mal d'informations sur ce film fait avec des bouts de ficelles et sans vraiment de connaissance du métier.
Le regard critique, caustique, dérisoire, parfois humoristique - parfois même sans l'exprimer par et sur l'exercice même du commentaire - sur ce film ainsi que quelques clés de lecture sur la volonté de réaliser ce film ont été pour mois très éclairants.